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Un monte-charge hydraulique pour construire les pyramides ?
Actualités

Un monte-charge hydraulique pour construire les pyramides ?

La plus ancienne pyramide d’Égypte, le complexe de Djoser, aurait pu être érigée à l'aide d'un instrument de monte-charge hydraulique compris dans un système d’acheminement et de traitement de l’eau extrêmement astucieux. De quoi ajouter une nouvelle hypothèse sur les techniques de construction des pyramides égyptiennes et même remettre en perspective le lieu de repos présumé du pharaon Djoser.

Comment les Égyptiens ont-ils bâtit les pyramides ? La pyramide de Djoser, conçue il y a environ 4700 ans en l’honneur du pharaon Djoser, premier roi de la IIIe Dynastie égyptienne, a révélé de nouvelles perspectives sur son mode de construction. Située au cœur du plateau de Saqqarah (au sud du delta du Nil), elle est la plus ancienne des sept grandes pyramides d’Égypte. Surnommée également pyramide à degrés ou encore «complexe funéraire de Djoser», elle abriterait le sarcophage du pharaon. Une équipe d’archéologues, hydrologues, géologues, paléoclimatologues et mathématiciens, menée par l’Institut de recherches Paleotechnic à Paris, avec la participation de l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE) et de l’université d’Orléans, a pu faire l'hypothèse, après quatre ans de recherches, de l'existence d'un système de construction utilisant l’énergie hydraulique. D’après leurs résultats, les Égyptiens auraient utilisé un système comprenant un barrage, une installation de traitement de l’eau et un monte-charge hydraulique afin de faire monter les pierres de construction. Ces trois découvertes soulèvent d’autres questions relatives à la chronologie de toute la structure, ou encore sur l’endroit où se trouverait le sarcophage de Djoser en réalité… L'étude complète est publiée sur le site de la revue PLOS One.
 

Un barrage pour limiter les inondations pendant l’Ancien Empire

La première étape de cette vaste étude hydraulique a été de cartographier les bassins versants du plateau de Saqqarah. À quelques centaines de mètres de la pyramide de Djoser, une structure dont le périmètre approche les deux kilomètres, sépare deux flancs de vallée: le barrage du Gisr el-Mudir. Ce barrage de 15 mètres d’épaisseur a pu être visualisé grâce aux reconstitutions tridimensionnelles du plateau de Saqqarah établies à l’aide d’anciens plans de fouilles et d’images satellitaires. Plusieurs hypothèses avaient été formulées sur le rôle de cette structure: enclos à bétail, forteresse, ou encore arène de célébration. Mais selon cette nouvelle étude, elle présente toutes les caractéristiques techniques – des filtres notamment – d’un barrage de retenue d’eau et d’un piège pour les sédiments contenus dans l’eau de la vallée en amont. Par ailleurs, des données paléoclimatiques couplées à un modèle hydrologique montrent que la ressource en eau disponible durant cette période coïncide avec l’hypothèse du barrage. «La pluviométrie de l’Ancien Empire est peu connue. Nous savons qu’elle était importante car il y a des preuves de forts écoulements sur le plateau de Saqqarah, expose Xavier Landreau, président de Paleotechnic, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et auteur principal de l’étude. Au vu des dimensions du barrage, il y avait certainement un besoin d’absorption de crue en relation avec les conditions hydrologiques de l’époque», postule le chercheur. Une étude topographique a également décelé qu’un lac intermittent aurait existé un peu plus bas, en aval de ce barrage. Ce lac serait aussi connecté à l’immense douve qui entoure le complexe de Djoser.

Les Égyptiens semblaient purifier l’eau avec des techniques encore utilisées aujourd’hui

Associé à ce barrage, les scientifiques ont attribué une fonction à une autre structure étudiée depuis 1937: une installation de traitement de l’eau. Au sud de la douve entourant la pyramide à degrés, une fosse de 400 mètres de long et de 27 mètres de profondeur est taillée dans la roche. Dénommée «Deep Trench», cette tranchée contient trois types de compartiments successifs qui semblent présenter les particularités d’un bassin de sédimentation, un bassin de rétention, et enfin un système de purification de l’eau. « Ce système est bluffant car il est extrêmement moderne. On y observe une tranchée principale, des chemins de fuites et des puits pour l’eau à vocation alimentaire. De plus, une sorte de circuit de sécurité assure l’acheminement de l’eau en cas de crue », schématise Xavier Landreau.

De l’eau pour monter les pierres au sommet de la construction

C’est là la découverte principale de cette équipe française: pour fabriquer la pyramide de Djoser, les Égyptiens auraient utilisé l’eau purifiée issue de la Deep Trench, en provenance des sept kilomètres de conduits souterrains situés sous la pyramide et reliés à l’installation de traitement de l’eau. À 28 mètres de profondeur, l’eau est guidée vers un puits central et une boîte en granite faisant office de vanne, qui à l’image d’un robinet, produirait des cycles de remplissage et de vidange de l’eau, permettant ainsi à un flotteur (probablement en bois) de monter verticalement le long de la pyramide en construction. Comme un bateau, ce flotteur accueille des matériaux telles que des pierres taillées. Le système est d’autant plus innovant qu’il permet aussi, par contrepoids, d’élever des charges durant la phase de descente et ainsi d’optimiser le fonctionnement de l’instrument. En partant des profondeurs de l’axe central de la pyramide vers son sommet, les matériaux s’empileraient ainsi du bas vers le haut. Mais d’autres questions émergent de cette technique de construction hydraulique, liées au pharaon lui-même.

Où repose le sarcophage de Djoser ?

D’après les différentes spéculations, le pharaon Djoser reposerait au cœur de l’un des deux puits situés sous la pyramide. Cependant, plusieurs éléments de l'étude contredisent cette idée. Premièrement, le système de vanne décrit dans ce travail contredit la présence d’un éventuel sarcophage. «Nous pensons que le sarcophage du pharaon a été confondu avec la vanne», évoque Xavier Landreau. De surcroit, la vanne – une boîte en granite – et le trou dans lequel elle est placée, ne correspondent pas aux conditions idéales de conservation d’un sarcophage. «Des restes humains avaient déjà été retrouvés à proximité du puits central, mais de précédentes études avaient démontré qu’ils n’appartenaient pas à Djoser et qu’ils étaient possiblement postérieurs à la construction de la pyramide», explique le scientifique. En visitant la pyramide, il est aujourd’hui possible de voir le fond du puits central de la pyramide. «Lorsque l’on regarde en haut, on voit que le puits est scellé mais qu’il se prolonge très probablement vers le centre de la pyramide», évoque Xavier Landreau. Une hypothèse que l’éminent égyptologue Jean-Philippe Lauer (1902-2001), considéré comme le plus grand spécialiste du complexe de Djoser, avait déjà énoncée il y a plusieurs décennies.

La dépouille de Djoser n’étant à ce jour toujours pas exhumée, toutes les hypothèses sont possibles. «Ce système, qui a vraisemblablement servi à ériger la pyramide, aurait peut-être également permis de placer le roi dans sa dernière demeure au cœur de la pyramide elle-même», avance Xavier Landreau. Une conjecture cohérente avec les problèmes d’inondations de l’époque, face auxquels des Égyptiens innovants avaient d’ores et déjà eu l’idée de placer les sarcophages en hauteur plutôt qu’en profondeur. Le cœur de la pyramide de Djoser n’a pas encore été sondé, contrairement à la pyramide de Khéops ou à la pyramide rhomboïdale, qui ont fait l’objet de tomographies par muons – des sortes de radiographies de l’architecture interne. «Il serait intéressant de le faire pour le complexe de Djoser, en se plaçant au niveau du puits», espère Xavier Landreau, qui attache également une importance à mieux connaitre la datation et la chronologie des constructions du plateau de Saqqarah. Ce plateau est un ensemble de structures funéraires, dont le complexe funéraire de Djoser, où le pharaon manque toujours à l’appel. Alors que les égyptologues considèrent le plus souvent que les blocs de pierre étaient montés à l'aide de rampes inclinées, ce nouveau travail relance le débat.


Source : La Recherche / Marine Laplace
Crédit : Paleotechnic - 3D Quantum Innovation

Reconstitution par CAO du système de vanne situé à la base du puits central sous la pyramide à degrés de Djoser.

Un monte-charge hydraulique pour construire les pyramides ? Actualités

Un monte-charge hydraulique pour construire les pyramides ?

La plus ancienne pyramide d’Égypte, le complexe de Djoser, aurait pu être érigée à l'aide d'un instrument de monte-charge hydraulique compris dans un système d’acheminement et de traitement de l’eau extrêmement astucieux. De quoi ajouter une nouvelle hypothèse sur les techniques de construction des pyramides égyptiennes et même remettre en perspective le lieu de repos présumé du pharaon Djoser.

Comment les Égyptiens ont-ils bâtit les pyramides ? La pyramide de Djoser, conçue il y a environ 4700 ans en l’honneur du pharaon Djoser, premier roi de la IIIe Dynastie égyptienne, a révélé de nouvelles perspectives sur son mode de construction. Située au cœur du plateau de Saqqarah (au sud du delta du Nil), elle est la plus ancienne des sept grandes pyramides d’Égypte. Surnommée également pyramide à degrés ou encore «complexe funéraire de Djoser», elle abriterait le sarcophage du pharaon. Une équipe d’archéologues, hydrologues, géologues, paléoclimatologues et mathématiciens, menée par l’Institut de recherches Paleotechnic à Paris, avec la participation de l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE) et de l’université d’Orléans, a pu faire l'hypothèse, après quatre ans de recherches, de l'existence d'un système de construction utilisant l’énergie hydraulique. D’après leurs résultats, les Égyptiens auraient utilisé un système comprenant un barrage, une installation de traitement de l’eau et un monte-charge hydraulique afin de faire monter les pierres de construction. Ces trois découvertes soulèvent d’autres questions relatives à la chronologie de toute la structure, ou encore sur l’endroit où se trouverait le sarcophage de Djoser en réalité… L'étude complète est publiée sur le site de la revue PLOS One.
 

Un barrage pour limiter les inondations pendant l’Ancien Empire

La première étape de cette vaste étude hydraulique a été de cartographier les bassins versants du plateau de Saqqarah. À quelques centaines de mètres de la pyramide de Djoser, une structure dont le périmètre approche les deux kilomètres, sépare deux flancs de vallée: le barrage du Gisr el-Mudir. Ce barrage de 15 mètres d’épaisseur a pu être visualisé grâce aux reconstitutions tridimensionnelles du plateau de Saqqarah établies à l’aide d’anciens plans de fouilles et d’images satellitaires. Plusieurs hypothèses avaient été formulées sur le rôle de cette structure: enclos à bétail, forteresse, ou encore arène de célébration. Mais selon cette nouvelle étude, elle présente toutes les caractéristiques techniques – des filtres notamment – d’un barrage de retenue d’eau et d’un piège pour les sédiments contenus dans l’eau de la vallée en amont. Par ailleurs, des données paléoclimatiques couplées à un modèle hydrologique montrent que la ressource en eau disponible durant cette période coïncide avec l’hypothèse du barrage. «La pluviométrie de l’Ancien Empire est peu connue. Nous savons qu’elle était importante car il y a des preuves de forts écoulements sur le plateau de Saqqarah, expose Xavier Landreau, président de Paleotechnic, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et auteur principal de l’étude. Au vu des dimensions du barrage, il y avait certainement un besoin d’absorption de crue en relation avec les conditions hydrologiques de l’époque», postule le chercheur. Une étude topographique a également décelé qu’un lac intermittent aurait existé un peu plus bas, en aval de ce barrage. Ce lac serait aussi connecté à l’immense douve qui entoure le complexe de Djoser.

Les Égyptiens semblaient purifier l’eau avec des techniques encore utilisées aujourd’hui

Associé à ce barrage, les scientifiques ont attribué une fonction à une autre structure étudiée depuis 1937: une installation de traitement de l’eau. Au sud de la douve entourant la pyramide à degrés, une fosse de 400 mètres de long et de 27 mètres de profondeur est taillée dans la roche. Dénommée «Deep Trench», cette tranchée contient trois types de compartiments successifs qui semblent présenter les particularités d’un bassin de sédimentation, un bassin de rétention, et enfin un système de purification de l’eau. « Ce système est bluffant car il est extrêmement moderne. On y observe une tranchée principale, des chemins de fuites et des puits pour l’eau à vocation alimentaire. De plus, une sorte de circuit de sécurité assure l’acheminement de l’eau en cas de crue », schématise Xavier Landreau.

De l’eau pour monter les pierres au sommet de la construction

C’est là la découverte principale de cette équipe française: pour fabriquer la pyramide de Djoser, les Égyptiens auraient utilisé l’eau purifiée issue de la Deep Trench, en provenance des sept kilomètres de conduits souterrains situés sous la pyramide et reliés à l’installation de traitement de l’eau. À 28 mètres de profondeur, l’eau est guidée vers un puits central et une boîte en granite faisant office de vanne, qui à l’image d’un robinet, produirait des cycles de remplissage et de vidange de l’eau, permettant ainsi à un flotteur (probablement en bois) de monter verticalement le long de la pyramide en construction. Comme un bateau, ce flotteur accueille des matériaux telles que des pierres taillées. Le système est d’autant plus innovant qu’il permet aussi, par contrepoids, d’élever des charges durant la phase de descente et ainsi d’optimiser le fonctionnement de l’instrument. En partant des profondeurs de l’axe central de la pyramide vers son sommet, les matériaux s’empileraient ainsi du bas vers le haut. Mais d’autres questions émergent de cette technique de construction hydraulique, liées au pharaon lui-même.

Où repose le sarcophage de Djoser ?

D’après les différentes spéculations, le pharaon Djoser reposerait au cœur de l’un des deux puits situés sous la pyramide. Cependant, plusieurs éléments de l'étude contredisent cette idée. Premièrement, le système de vanne décrit dans ce travail contredit la présence d’un éventuel sarcophage. «Nous pensons que le sarcophage du pharaon a été confondu avec la vanne», évoque Xavier Landreau. De surcroit, la vanne – une boîte en granite – et le trou dans lequel elle est placée, ne correspondent pas aux conditions idéales de conservation d’un sarcophage. «Des restes humains avaient déjà été retrouvés à proximité du puits central, mais de précédentes études avaient démontré qu’ils n’appartenaient pas à Djoser et qu’ils étaient possiblement postérieurs à la construction de la pyramide», explique le scientifique. En visitant la pyramide, il est aujourd’hui possible de voir le fond du puits central de la pyramide. «Lorsque l’on regarde en haut, on voit que le puits est scellé mais qu’il se prolonge très probablement vers le centre de la pyramide», évoque Xavier Landreau. Une hypothèse que l’éminent égyptologue Jean-Philippe Lauer (1902-2001), considéré comme le plus grand spécialiste du complexe de Djoser, avait déjà énoncée il y a plusieurs décennies.

La dépouille de Djoser n’étant à ce jour toujours pas exhumée, toutes les hypothèses sont possibles. «Ce système, qui a vraisemblablement servi à ériger la pyramide, aurait peut-être également permis de placer le roi dans sa dernière demeure au cœur de la pyramide elle-même», avance Xavier Landreau. Une conjecture cohérente avec les problèmes d’inondations de l’époque, face auxquels des Égyptiens innovants avaient d’ores et déjà eu l’idée de placer les sarcophages en hauteur plutôt qu’en profondeur. Le cœur de la pyramide de Djoser n’a pas encore été sondé, contrairement à la pyramide de Khéops ou à la pyramide rhomboïdale, qui ont fait l’objet de tomographies par muons – des sortes de radiographies de l’architecture interne. «Il serait intéressant de le faire pour le complexe de Djoser, en se plaçant au niveau du puits», espère Xavier Landreau, qui attache également une importance à mieux connaitre la datation et la chronologie des constructions du plateau de Saqqarah. Ce plateau est un ensemble de structures funéraires, dont le complexe funéraire de Djoser, où le pharaon manque toujours à l’appel. Alors que les égyptologues considèrent le plus souvent que les blocs de pierre étaient montés à l'aide de rampes inclinées, ce nouveau travail relance le débat.


Source : La Recherche / Marine Laplace
Crédit : Paleotechnic - 3D Quantum Innovation

Reconstitution par CAO du système de vanne situé à la base du puits central sous la pyramide à degrés de Djoser.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE – LES PORTS ANTIQUES DE NARBONNE"

À travers plus de 150 objets, cette exposition met en valeur les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale, et détaille ses activités et métiers. Cette exposition place le public dans un rôle d'archéologue et lui fait vivre une expérience sensorielle unique.

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


2B - Haute-Corse

Jusqu’au 21 décembre 

EXPOSITION
"CORSICA RUMANA, UNE ÎLE MÉDITERRANÉENNE À L’ÉPOQUE ROMAINE"

La problématique de cette grande exposition est de démontrer comment l’espace insulaire et sa population ont été intégrés dans la sphère d’influence romaine entre le IIe siècle avant J.-C. et le IIIe siècle après J.-C. A travers près de 600 objets et documents – pour la plupart inédits – c’est à un véritable voyage sur les traces de la romanité de l’île que les visiteurs sont conviés.

Musée de Bastia
Place du donjon
La Citadelle
20200 Bastia
04 95 31 09 12
https://musee.bastia.corsica


21 - Côte d'Or

Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION 
"OCÉAN, ICI COMMENCE LA VIE"

Une exposition fascinante, captivante pour explorer, observer, découvrir, admirer, comprendre, agir… et prendre conscience de l'importance cruciale de l'océan dans l'équilibre de notre planète.

Le Jardin de l'Arquebuse
1 avenue Albert 1er & 14 rue Jehan de Marville 
21000 Dijon
03 80 48 82 00
www.ma-nature.dijon.fr


25 - Doubs

Le 16 novembre

ATELIER PHOTOGRAPHIE

Dans le cadre de l’exposition du photographe Vincent Munier à la Saline royale, partez à l’affût dans les jardins, observez et photographiez l'instant. Une activité ludique pour prendre conscience de notre relation à la nature et à la faune sauvage. Atelier à partir de 6 ans. Tarif : 12 € / personne.
 
Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Jusqu'au 9 mars 2025

EXPOSITION 
"À L'AFFÛT"

À travers son art, le photographe animalier et grand voyageur, exprime ses rêves, ses émotions et ses rencontres en captant l'instant, celui de l’animal au cœur de son environnement. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


34 - Hérault

Jusqu'au 9 mars 2025

EXPOSITION
"TISSER L'IMAGINAIRE"

Construite en partenariat avec le Mobilier national, l’exposition explore la notion d’Imaginaires dans l’art de la tapisserie. Récit d’aventures imaginaires transposées, illustration de contes et de fables, exploration de sentiments, de visions de l’esprit, représentations d’ailleurs imaginés ou rêvés, l’exposition montre les différentes formes que peut prendre l’imaginaire selon les artistes, les époques.

Musée de Lodève
Square George Auric
34700 Lodève
04 67 88 86 10
www.museedelodeve.fr


37 - Indre et Loire

Jusqu'au 11 novembre

EXPOSITION
"LES SIEGES FRANÇAIS AU 18ÈME"

Ussé, le Château de la Belle au Bois Dormant vous présente l'histoire des sièges français au 18ème, une mini exposition entre esthétique et technique. Profitez de votre visite pour découvrir l’ouverture d’une nouvelle salle : le cabinet oriental.

Château d’Ussé
37420 Rigny-Ussé
02 47 95 54 05
www.chateaudusse.fr


Du 30 novembre au 5 janvier

"NOEL AU PAYS DES CHÂTEAUX, CHENONCEAU, UN NOËL DE PORCELAINE"

En partenariat avec la maison Bernadaud, le Château de Chenonceau propose une visite autour de la spécialité de cette famille depuis 5 générations : la porcelaine de Limoges. Découvrez l'association de deux savoirs-faire : la porcelaine et l’art de la table d’un côté et les compositions florales de l’Atelier floral du Château de Chenonceau de l’autre.

Château de Chenonceau
37150 Chenonceaux
02 47 23 44 06
www.chenonceau.com


38 - Isère

Du 16 au 28 novembre 

"UNE MICRO FOLIE AU MUSÉE ARCABAS"

La Micro folie est une installation qui permet d’accéder à plus de 3000 œuvres issues des collections de grands musées. Ces œuvres sont projetées sur un grand écran et le visiteur peut interagir grâce à une tablette tactile qui lui permet de trouver des contenus et des jeux pour aller plus loin dans la connaissance et l’appropriation de l’œuvre.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


Jusqu'au 30 mars 2025

EXPOSITION
"ARCABAS, L’ÉTOFFE HAUTE EN COULEUR"

Outre les toiles de jute et l’impression sur soie que l’on retrouve dans l’église de Saint-Hugues, l’exposition présente des objets textiles conçus par Arcabas. Dans son œuvre picturale dont certains tableaux sont également présentés, les motifs des costumes, les drapés témoignent d’une recherche plastique constante.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


42 - Loire

Le 7 décembre

"CAFÉ TRICOT"

Le musée invite les amatrices et amateurs de tricot à son deuxième café tricot ! L'occasion de profiter d'un moment de partage et de convivialité avec d'autres passionné(e)s autour d'un goûter ! A l'issue de cette journée, les carrés seront envoyés à l'association Tricote un sourire et rejoindront une œuvre collective. Participation gratuite. Matériel non fourni.
 
Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION 
"POUPÉE N’EST PAS JOUER" 

L’exposition est consacrée aux différentes fonctions que peut prendre la poupée dans notre société quand elle n’est plus un simple jouet destiné aux enfants. Elle devient alors support de réflexion et d’analyse sur des phénomènes d’ordre historique, anthropologique, médical, social ou artistique...

Musée d’Allard
13 boulevard de la Préfecture
42600 Montbrison
04 77 96 39 15
www.facebook.com/museeallard


62 - Pas-de-Calais

Jusqu'au 27 novembre

EXPOSITION
"LA RECONSTRUCTION À SAINT-POL APRÈS 1945"

Le visiteur pourra découvrir ou redécouvrir l'important travail de reconstruction des bâtiments de la ville entrepris par les architectes Battut et Warnesson et les architectes locaux tels que Henri Frey ou Jean Bureau, pour la période historique de 1944 à 1975 : la mairie, l'église, la gare, les habitations...

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
03 21 04 56 25 / 07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


63 - Puy de Dôme

Jusqu'au 23 février 2025

EXPOSITIONS
"DOUBLE PARADISO"

L'exposition Double Paradiso a ouvert ses portes. Du jardin des délices à la forêt du Petit chaperon rouge, embarquez pour un voyage imaginaire qui vous mènera dans l'univers captivant de Matteo CIbic, talentueux designer italien. Ses créations hybrides et humoristiques viendront ponctuer votre découverte de l'exposition présentée simultanément au musée Mandet et au Musée régional d'Auvergne.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville - 63200 Riom
Musée régional d’Auvergne
10 bis rue Delille - 63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/musees


68 - Haut-Rhin

Le 17 novembre

"22ÈME BOURSE AUX FIGURINES"
LA NEF DES JOUETS

Explorez une fascinante variété de figurines en tous genres et jouets de transport miniatures. Une bourse captivante présentant 300 mètres linéaires de stands où vous trouverez des trésors, des conseils aussi et qui vous replongera dans l’enfance ou éveillera une vocation de collectionneurs...

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


Jusqu'au 30 décembre

MINI-EXPOSITION
“MARTINE, UNE PETITE AMIE DE 70 ANS”

Martine en a bercé des générations de petites lectrices depuis sa premièreaventure en 1954 ! Plus de 120 millions de livres vendus en langue française, 50millions en langues étrangères ! Les textes de Gilbert Delahaye, superbementillustrés par Marcel Marlier, ont rendu Martine la plus populaire des héroïnes denotre enfance. 

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


70 - Haute-Saône

Jusqu'au 15 novembre 

EXPOSITION
"JE MANGE, DONC JE SUIS" 

L'Écomusée présente une exposition intitulée conçue par le musée de l’Homme, un site du Muséum national d’Histoire naturelle. Elle aborde un sujet ô combien important : l’alimentation, pour découvrir ses aspects biologiques, culturels et écologiques. 

Ecomusée du Pays de la Cerise
206 Le Petit Fahys
70220 Fougerolles-Saint-Valbert
03 84 49 52 50
http://ecomusee-fougerolles.fr


71 - Saône et Loire

Jusqu'au 24 décembre

EXPOSITION
"LE CHAROLAIS, UN PAYSAGE DE BOCAGE"

Installée au dernier étage de la Maison du Charolais, cette exposition retrace l'histoire du bocage charolais, sa composition, son rôle et les enjeux de sa préservation pour la faune et la flore, ainsi que pour les habitants de ce beau territoire rural.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon (RCEA N79 sortie 12)
71120 Charolles
03 85 88 04 00
www.maison-charolais.com


75 - Paris

►Le 15 novembre

CONFÉRENCES ET DÉBATS 
"HISTOIRES D'INNOVATION"

Plongez au cœur de la grande histoire de l'innovation avec Jacques P.M. Schmitt à travers le portrait captivant de trente figures scientifiques !  Vendredi 15 novembre 2024 de 19h à 20h15. Amphi Abbé Grégoire.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 22 février 2025

EXPOSITION
"CLEMENCEAU CROQUÉ PAR SEM"

Le parcours de l’exposition-focus présente les débuts artistiques de Sem, le chroniqueur de la Belle Époque. Le parcours aborde sa carrière dans la presse et sa brève collaboration avec Clemenceau en 1913. Au moment où la guerre éclate, Sem devient correspondant de guerre pour plusieurs journaux et profite de cette période pour peaufiner l’imagerie clemenciste.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 11 mai 2025

EMPREINTE CARBONE, L'EXPO !

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. 

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


77 - Seine et Marne

Jusqu'au au 5 janvier

​​​​​​​"LE GRAND NOEL"
VAUX-LE-VICOMTE

Vaux-le-Vicomte vous invite à plonger dans l’univers des contes pour sa nouvelle édition du Grand Noël. Entre décors somptueux, feux de cheminée et projections monumentales, laissez-vous émerveiller. 
Une expérience magique pour toute la famille en compagnie de Casse-Noisette, Blanche Neige ou encore Alice au Pays des Merveilles. 

Château de Vaux-le-Vicomte
77950 Maincy
https://vaux-le-vicomte.com


80 - Somme

Jusqu'au 30 novembre

EXPOSITION
"14-18, UN GRAND TERRAIN DE SPORT"

C’est avec la Première Guerre mondiale, que le sport se démocratise : des hommes de toutes les classes sociales se rencontrent et pratiquent ensemble leurs sports. Les pratiques vont se diversifier, se démocratiser et poser les bases du sport moderne.

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne
Place André Audinot 
80200 Péronne
03 22 83 14 18 
www.historial.fr


Jusqu'au 19 novembre

EXPOSITION 
"PASCAL BOILLET"

Artiste-peintre passionné d’histoire, Pascal Boillet a voué depuis 36 ans , un tiers de sa création artistique à faire vivre le souvenir des combattants de 1914-1918.

Musée Franco-Australien
9 rue Victoria
80800 Villers-Bretonneux
03 22 96 80 79
www.museeaustralien.com


84 - Vaucluse

Le 14 décembre 

CONCERT 
"LES POLYPHONIES BOURLINGUEUSES"

Nous vous invitons à un voyage à travers les chants des traditions populaires, passant par l’Occitanie, la Corse, le Béarn, le Moyen-Orient, la Géorgie, le Congo, la Tchéquie, la Bosnie, la Serbie, l’Afrique du Sud et d’autres encore. Ces chants expriment la vie quotidienne, les luttes, l’imaginaire et la spiritualité de ces régions ou de ces pays. 

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


Jusqu'au 31 décembre 

EXPOSITION 
"CIRCUIT COURT"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'au 30 avril 2025

EXPOSITION 
"LES LIEUX IMAGINAIRES" 

A travers le travail de quelques artistes et architectes, nous nous interrogerons sur les façons et les lieux où nous vivrons dans l’avenir. Entre vénération du présent, visions futuristes et perspectives révolutionnaires offertes par l’intelligence artificielle, il s'agira de scénarios pour les nouvelles générations, fondés sur une profonde compréhension du passé.  

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


92 - Hauts-de-Seine

Novembre

VISITE GUIDÉE DU PAVILLON DES INDES

Venez découvrir l'histoire fabuleuse du Pavillon des Indes, à la fois vestige de l'Exposition universelle de 1878 et villa-atelier de l'artiste peintre Georges Achille-Fould (1865-1951). Les 12 et 26 octobre, 16 et 30 novembre. Tout public. De 14h30 à 15h30. RDV Musée Roybet Fould. Informations et réservations au 01 71 05 77 92.

Pavillon des Indes
142 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
pavillondesindes@ville-courbevoie.fr
Facebook : museeroybetfouldofficiel

Lieux:

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