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Un monte-charge hydraulique pour construire les pyramides ?
Actualités

Un monte-charge hydraulique pour construire les pyramides ?

La plus ancienne pyramide d’Égypte, le complexe de Djoser, aurait pu être érigée à l'aide d'un instrument de monte-charge hydraulique compris dans un système d’acheminement et de traitement de l’eau extrêmement astucieux. De quoi ajouter une nouvelle hypothèse sur les techniques de construction des pyramides égyptiennes et même remettre en perspective le lieu de repos présumé du pharaon Djoser.

Comment les Égyptiens ont-ils bâtit les pyramides ? La pyramide de Djoser, conçue il y a environ 4700 ans en l’honneur du pharaon Djoser, premier roi de la IIIe Dynastie égyptienne, a révélé de nouvelles perspectives sur son mode de construction. Située au cœur du plateau de Saqqarah (au sud du delta du Nil), elle est la plus ancienne des sept grandes pyramides d’Égypte. Surnommée également pyramide à degrés ou encore «complexe funéraire de Djoser», elle abriterait le sarcophage du pharaon. Une équipe d’archéologues, hydrologues, géologues, paléoclimatologues et mathématiciens, menée par l’Institut de recherches Paleotechnic à Paris, avec la participation de l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE) et de l’université d’Orléans, a pu faire l'hypothèse, après quatre ans de recherches, de l'existence d'un système de construction utilisant l’énergie hydraulique. D’après leurs résultats, les Égyptiens auraient utilisé un système comprenant un barrage, une installation de traitement de l’eau et un monte-charge hydraulique afin de faire monter les pierres de construction. Ces trois découvertes soulèvent d’autres questions relatives à la chronologie de toute la structure, ou encore sur l’endroit où se trouverait le sarcophage de Djoser en réalité… L'étude complète est publiée sur le site de la revue PLOS One.
 

Un barrage pour limiter les inondations pendant l’Ancien Empire

La première étape de cette vaste étude hydraulique a été de cartographier les bassins versants du plateau de Saqqarah. À quelques centaines de mètres de la pyramide de Djoser, une structure dont le périmètre approche les deux kilomètres, sépare deux flancs de vallée: le barrage du Gisr el-Mudir. Ce barrage de 15 mètres d’épaisseur a pu être visualisé grâce aux reconstitutions tridimensionnelles du plateau de Saqqarah établies à l’aide d’anciens plans de fouilles et d’images satellitaires. Plusieurs hypothèses avaient été formulées sur le rôle de cette structure: enclos à bétail, forteresse, ou encore arène de célébration. Mais selon cette nouvelle étude, elle présente toutes les caractéristiques techniques – des filtres notamment – d’un barrage de retenue d’eau et d’un piège pour les sédiments contenus dans l’eau de la vallée en amont. Par ailleurs, des données paléoclimatiques couplées à un modèle hydrologique montrent que la ressource en eau disponible durant cette période coïncide avec l’hypothèse du barrage. «La pluviométrie de l’Ancien Empire est peu connue. Nous savons qu’elle était importante car il y a des preuves de forts écoulements sur le plateau de Saqqarah, expose Xavier Landreau, président de Paleotechnic, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et auteur principal de l’étude. Au vu des dimensions du barrage, il y avait certainement un besoin d’absorption de crue en relation avec les conditions hydrologiques de l’époque», postule le chercheur. Une étude topographique a également décelé qu’un lac intermittent aurait existé un peu plus bas, en aval de ce barrage. Ce lac serait aussi connecté à l’immense douve qui entoure le complexe de Djoser.

Les Égyptiens semblaient purifier l’eau avec des techniques encore utilisées aujourd’hui

Associé à ce barrage, les scientifiques ont attribué une fonction à une autre structure étudiée depuis 1937: une installation de traitement de l’eau. Au sud de la douve entourant la pyramide à degrés, une fosse de 400 mètres de long et de 27 mètres de profondeur est taillée dans la roche. Dénommée «Deep Trench», cette tranchée contient trois types de compartiments successifs qui semblent présenter les particularités d’un bassin de sédimentation, un bassin de rétention, et enfin un système de purification de l’eau. « Ce système est bluffant car il est extrêmement moderne. On y observe une tranchée principale, des chemins de fuites et des puits pour l’eau à vocation alimentaire. De plus, une sorte de circuit de sécurité assure l’acheminement de l’eau en cas de crue », schématise Xavier Landreau.

De l’eau pour monter les pierres au sommet de la construction

C’est là la découverte principale de cette équipe française: pour fabriquer la pyramide de Djoser, les Égyptiens auraient utilisé l’eau purifiée issue de la Deep Trench, en provenance des sept kilomètres de conduits souterrains situés sous la pyramide et reliés à l’installation de traitement de l’eau. À 28 mètres de profondeur, l’eau est guidée vers un puits central et une boîte en granite faisant office de vanne, qui à l’image d’un robinet, produirait des cycles de remplissage et de vidange de l’eau, permettant ainsi à un flotteur (probablement en bois) de monter verticalement le long de la pyramide en construction. Comme un bateau, ce flotteur accueille des matériaux telles que des pierres taillées. Le système est d’autant plus innovant qu’il permet aussi, par contrepoids, d’élever des charges durant la phase de descente et ainsi d’optimiser le fonctionnement de l’instrument. En partant des profondeurs de l’axe central de la pyramide vers son sommet, les matériaux s’empileraient ainsi du bas vers le haut. Mais d’autres questions émergent de cette technique de construction hydraulique, liées au pharaon lui-même.

Où repose le sarcophage de Djoser ?

D’après les différentes spéculations, le pharaon Djoser reposerait au cœur de l’un des deux puits situés sous la pyramide. Cependant, plusieurs éléments de l'étude contredisent cette idée. Premièrement, le système de vanne décrit dans ce travail contredit la présence d’un éventuel sarcophage. «Nous pensons que le sarcophage du pharaon a été confondu avec la vanne», évoque Xavier Landreau. De surcroit, la vanne – une boîte en granite – et le trou dans lequel elle est placée, ne correspondent pas aux conditions idéales de conservation d’un sarcophage. «Des restes humains avaient déjà été retrouvés à proximité du puits central, mais de précédentes études avaient démontré qu’ils n’appartenaient pas à Djoser et qu’ils étaient possiblement postérieurs à la construction de la pyramide», explique le scientifique. En visitant la pyramide, il est aujourd’hui possible de voir le fond du puits central de la pyramide. «Lorsque l’on regarde en haut, on voit que le puits est scellé mais qu’il se prolonge très probablement vers le centre de la pyramide», évoque Xavier Landreau. Une hypothèse que l’éminent égyptologue Jean-Philippe Lauer (1902-2001), considéré comme le plus grand spécialiste du complexe de Djoser, avait déjà énoncée il y a plusieurs décennies.

La dépouille de Djoser n’étant à ce jour toujours pas exhumée, toutes les hypothèses sont possibles. «Ce système, qui a vraisemblablement servi à ériger la pyramide, aurait peut-être également permis de placer le roi dans sa dernière demeure au cœur de la pyramide elle-même», avance Xavier Landreau. Une conjecture cohérente avec les problèmes d’inondations de l’époque, face auxquels des Égyptiens innovants avaient d’ores et déjà eu l’idée de placer les sarcophages en hauteur plutôt qu’en profondeur. Le cœur de la pyramide de Djoser n’a pas encore été sondé, contrairement à la pyramide de Khéops ou à la pyramide rhomboïdale, qui ont fait l’objet de tomographies par muons – des sortes de radiographies de l’architecture interne. «Il serait intéressant de le faire pour le complexe de Djoser, en se plaçant au niveau du puits», espère Xavier Landreau, qui attache également une importance à mieux connaitre la datation et la chronologie des constructions du plateau de Saqqarah. Ce plateau est un ensemble de structures funéraires, dont le complexe funéraire de Djoser, où le pharaon manque toujours à l’appel. Alors que les égyptologues considèrent le plus souvent que les blocs de pierre étaient montés à l'aide de rampes inclinées, ce nouveau travail relance le débat.


Source : La Recherche / Marine Laplace
Crédit : Paleotechnic - 3D Quantum Innovation

Reconstitution par CAO du système de vanne situé à la base du puits central sous la pyramide à degrés de Djoser.

Un monte-charge hydraulique pour construire les pyramides ? Actualités

Un monte-charge hydraulique pour construire les pyramides ?

La plus ancienne pyramide d’Égypte, le complexe de Djoser, aurait pu être érigée à l'aide d'un instrument de monte-charge hydraulique compris dans un système d’acheminement et de traitement de l’eau extrêmement astucieux. De quoi ajouter une nouvelle hypothèse sur les techniques de construction des pyramides égyptiennes et même remettre en perspective le lieu de repos présumé du pharaon Djoser.

Comment les Égyptiens ont-ils bâtit les pyramides ? La pyramide de Djoser, conçue il y a environ 4700 ans en l’honneur du pharaon Djoser, premier roi de la IIIe Dynastie égyptienne, a révélé de nouvelles perspectives sur son mode de construction. Située au cœur du plateau de Saqqarah (au sud du delta du Nil), elle est la plus ancienne des sept grandes pyramides d’Égypte. Surnommée également pyramide à degrés ou encore «complexe funéraire de Djoser», elle abriterait le sarcophage du pharaon. Une équipe d’archéologues, hydrologues, géologues, paléoclimatologues et mathématiciens, menée par l’Institut de recherches Paleotechnic à Paris, avec la participation de l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE) et de l’université d’Orléans, a pu faire l'hypothèse, après quatre ans de recherches, de l'existence d'un système de construction utilisant l’énergie hydraulique. D’après leurs résultats, les Égyptiens auraient utilisé un système comprenant un barrage, une installation de traitement de l’eau et un monte-charge hydraulique afin de faire monter les pierres de construction. Ces trois découvertes soulèvent d’autres questions relatives à la chronologie de toute la structure, ou encore sur l’endroit où se trouverait le sarcophage de Djoser en réalité… L'étude complète est publiée sur le site de la revue PLOS One.
 

Un barrage pour limiter les inondations pendant l’Ancien Empire

La première étape de cette vaste étude hydraulique a été de cartographier les bassins versants du plateau de Saqqarah. À quelques centaines de mètres de la pyramide de Djoser, une structure dont le périmètre approche les deux kilomètres, sépare deux flancs de vallée: le barrage du Gisr el-Mudir. Ce barrage de 15 mètres d’épaisseur a pu être visualisé grâce aux reconstitutions tridimensionnelles du plateau de Saqqarah établies à l’aide d’anciens plans de fouilles et d’images satellitaires. Plusieurs hypothèses avaient été formulées sur le rôle de cette structure: enclos à bétail, forteresse, ou encore arène de célébration. Mais selon cette nouvelle étude, elle présente toutes les caractéristiques techniques – des filtres notamment – d’un barrage de retenue d’eau et d’un piège pour les sédiments contenus dans l’eau de la vallée en amont. Par ailleurs, des données paléoclimatiques couplées à un modèle hydrologique montrent que la ressource en eau disponible durant cette période coïncide avec l’hypothèse du barrage. «La pluviométrie de l’Ancien Empire est peu connue. Nous savons qu’elle était importante car il y a des preuves de forts écoulements sur le plateau de Saqqarah, expose Xavier Landreau, président de Paleotechnic, chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et auteur principal de l’étude. Au vu des dimensions du barrage, il y avait certainement un besoin d’absorption de crue en relation avec les conditions hydrologiques de l’époque», postule le chercheur. Une étude topographique a également décelé qu’un lac intermittent aurait existé un peu plus bas, en aval de ce barrage. Ce lac serait aussi connecté à l’immense douve qui entoure le complexe de Djoser.

Les Égyptiens semblaient purifier l’eau avec des techniques encore utilisées aujourd’hui

Associé à ce barrage, les scientifiques ont attribué une fonction à une autre structure étudiée depuis 1937: une installation de traitement de l’eau. Au sud de la douve entourant la pyramide à degrés, une fosse de 400 mètres de long et de 27 mètres de profondeur est taillée dans la roche. Dénommée «Deep Trench», cette tranchée contient trois types de compartiments successifs qui semblent présenter les particularités d’un bassin de sédimentation, un bassin de rétention, et enfin un système de purification de l’eau. « Ce système est bluffant car il est extrêmement moderne. On y observe une tranchée principale, des chemins de fuites et des puits pour l’eau à vocation alimentaire. De plus, une sorte de circuit de sécurité assure l’acheminement de l’eau en cas de crue », schématise Xavier Landreau.

De l’eau pour monter les pierres au sommet de la construction

C’est là la découverte principale de cette équipe française: pour fabriquer la pyramide de Djoser, les Égyptiens auraient utilisé l’eau purifiée issue de la Deep Trench, en provenance des sept kilomètres de conduits souterrains situés sous la pyramide et reliés à l’installation de traitement de l’eau. À 28 mètres de profondeur, l’eau est guidée vers un puits central et une boîte en granite faisant office de vanne, qui à l’image d’un robinet, produirait des cycles de remplissage et de vidange de l’eau, permettant ainsi à un flotteur (probablement en bois) de monter verticalement le long de la pyramide en construction. Comme un bateau, ce flotteur accueille des matériaux telles que des pierres taillées. Le système est d’autant plus innovant qu’il permet aussi, par contrepoids, d’élever des charges durant la phase de descente et ainsi d’optimiser le fonctionnement de l’instrument. En partant des profondeurs de l’axe central de la pyramide vers son sommet, les matériaux s’empileraient ainsi du bas vers le haut. Mais d’autres questions émergent de cette technique de construction hydraulique, liées au pharaon lui-même.

Où repose le sarcophage de Djoser ?

D’après les différentes spéculations, le pharaon Djoser reposerait au cœur de l’un des deux puits situés sous la pyramide. Cependant, plusieurs éléments de l'étude contredisent cette idée. Premièrement, le système de vanne décrit dans ce travail contredit la présence d’un éventuel sarcophage. «Nous pensons que le sarcophage du pharaon a été confondu avec la vanne», évoque Xavier Landreau. De surcroit, la vanne – une boîte en granite – et le trou dans lequel elle est placée, ne correspondent pas aux conditions idéales de conservation d’un sarcophage. «Des restes humains avaient déjà été retrouvés à proximité du puits central, mais de précédentes études avaient démontré qu’ils n’appartenaient pas à Djoser et qu’ils étaient possiblement postérieurs à la construction de la pyramide», explique le scientifique. En visitant la pyramide, il est aujourd’hui possible de voir le fond du puits central de la pyramide. «Lorsque l’on regarde en haut, on voit que le puits est scellé mais qu’il se prolonge très probablement vers le centre de la pyramide», évoque Xavier Landreau. Une hypothèse que l’éminent égyptologue Jean-Philippe Lauer (1902-2001), considéré comme le plus grand spécialiste du complexe de Djoser, avait déjà énoncée il y a plusieurs décennies.

La dépouille de Djoser n’étant à ce jour toujours pas exhumée, toutes les hypothèses sont possibles. «Ce système, qui a vraisemblablement servi à ériger la pyramide, aurait peut-être également permis de placer le roi dans sa dernière demeure au cœur de la pyramide elle-même», avance Xavier Landreau. Une conjecture cohérente avec les problèmes d’inondations de l’époque, face auxquels des Égyptiens innovants avaient d’ores et déjà eu l’idée de placer les sarcophages en hauteur plutôt qu’en profondeur. Le cœur de la pyramide de Djoser n’a pas encore été sondé, contrairement à la pyramide de Khéops ou à la pyramide rhomboïdale, qui ont fait l’objet de tomographies par muons – des sortes de radiographies de l’architecture interne. «Il serait intéressant de le faire pour le complexe de Djoser, en se plaçant au niveau du puits», espère Xavier Landreau, qui attache également une importance à mieux connaitre la datation et la chronologie des constructions du plateau de Saqqarah. Ce plateau est un ensemble de structures funéraires, dont le complexe funéraire de Djoser, où le pharaon manque toujours à l’appel. Alors que les égyptologues considèrent le plus souvent que les blocs de pierre étaient montés à l'aide de rampes inclinées, ce nouveau travail relance le débat.


Source : La Recherche / Marine Laplace
Crédit : Paleotechnic - 3D Quantum Innovation

Reconstitution par CAO du système de vanne situé à la base du puits central sous la pyramide à degrés de Djoser.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

17 - Charente Maritime

A partir du 19 septembre

EXPOSITION
"PARURES ET MOTIFS DE LA PRÉHISTOIRE"

Fruit d’un projet mené avec deux classes de seconde en arts plastiques, l’exposition Archéofictions propose une relecture créative et sensible de la Préhistoire. Entre art et archéologie, Archéofictions invite à redécouvrir les parures et motifs de nos ancêtres, mêlant fiction, création contemporaine et savoir scientifique. 

Le Paléosite
Route de la Montée Verte 
17770 Saint-Césaire
05 46 97 90 90
https://paleosite.fr


2B - Haute-Corse

Jusqu'au 20 décembre

EXPOSITION
"FEMIN’ISULA"

L’exposition retrace, de la préhistoire à nos jours, le rôle des femmes dans la société insulaire et leur marche vers l’émancipation voire les combats féministes. Le parcours riche de près de 300 oeuvres est argumenté et illustré par des portraits de femmes méconnues ou célèbres qui ont participé à l’évolution de la place des femmes dans la société insulaire.

Musée de Bastia
Place du donjon
La Citadelle
20200 Bastia
https://musee.bastia.corsica


33 - Gironde

Jusqu'au 31 décembre

EXPOSITION GUSTAVE EIFFEL

Gustave Eiffel dont sa fameuse Tour et toutes ses réalisations de chantiers en France et dans le Monde, appuyé sur l’Exposiiton universelle  de 1889. A l’occasion de notre concours, nous avons reçu 107 œuvres de Tour Eiffel réalisées par les Amis du Musée qui sont exposées dans nos vitrines. Venez-vous plonger dans l’univers de Gustave Eiffel et sa vie trépidante.

Musée des Techniques
5 rue de Balambits
33640 Beautiran
05 57 97 75 11 / 06 07 74 03 76
http://villamaglya.fr


34 - Hérault

Jusqu'au 1er mars

EXPOSITION
"IMMERSION URBAINE"

Exposition collective et évolutive réunissant plus de 18 artistes. Autour du thème de la récupération, du recyclage et de l’upcycling, chaque artiste construit à partir de cloisons de récupération et d’éléments de cinéma, pour créer un univers singulier. Présente à l’intérieur et aux extérieurs du musée, l'exposition offre aux visiteurs une expérience artistique renouvelée à chaque visite.

Musée Parcelle473
425 avenue frères Buhler
34080 Montpellier
06 66 02 69 29
www.parcelle473.com


38 - Isère

Jusqu'au 30 mars 2026 

EXPOSITION
"PEINDRE LA LUMIÈRE, DE LA MAQUETTE AU VITRAIL"

Arcabas (1926-2018) s’est intéressé toute sa vie au vitrail qu’il abordait en tant que peintre avant tout. De l'expérience fondatrice de l'église Saint-Hugues aux dernières réalisations du Sacré-Cœur de Grenoble et de Saint-Christophe-sur-Guiers, l’exposition met l’accent sur les maquettes créées par Arcabas et la façon dont elles ont été traduites par les maitres verriers.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


41 - Loir-et-Cher

Jusqu'au 4 janvier 2026

"NOËL ROYAL DANS LES CHÂTEAUX"

Chaque année les châteaux de Blois, Chambord, Cheverny et Chaumont-sur-Loire se mettent sur leur 31 pour vous émerveiller en décembre pendant les fêtes de Noël.
Chaque château son thème, ce qui en fait des visites singulières et inoubliables. Pour ne pas faire de choix, prenez le Pass Châteaux spécial Noël pour visiter 3 châteaux à 45 € ou 4 châteaux 61 €.

Office de tourisme Blois Chambord - Val de Loire
5 rue de la voûte 
41000 Blois
02 54 90 41 46
www.bloischambord.com


42 - Loire

Le 6 décembre 

ATELIERS TEXTILES DE NOËL

Et si vous optiez pour des décorations textiles pour orner votre sapin de Noël ? Le musée vous propose pour la première fois des ateliers créatifs pour préparer les fêtes de fin d'année :
Pour les enfants : création d'un sapin en tissus - Pour les adultes : création d'une boule de Noël textile.
Samedi 6 décembre à 14h30. Réservation obligatoire. Tarif : 5 € par personne.

Musée du tissage et de la soierie
125 Place Vaucanson 
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 19 avril 2026

EXPOSITION 
"175 ANS DE CRÉATION BRASSICOLEÀ SAINT-DIZIER"

La brasserie du fort carré a été un des fleurons économiques de Saint-Dizier. En activité de 1796 à 1955, elle marqué le paysage urbain de la ville, et est à l’origine de la construction de la Tour Miko. Des techniques de productions de la bière, au nombreux objets publicitaires, l’exposition retracera l’histoire d’une brasserie restée dans les mémoires.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


63 - Puy de Dôme

Jusqu''au 1er mars 2026

EXPOSITION 
"LE MOBILIER BIJOU" DE GUILLAUME PIÉCHAUD"

Découvrez l’importante rétrospective consacrée à cet artiste unique qui regroupe un ensemble inédit d’œuvres et d’objets personnels retraçant son riche parcours, des ateliers de bijouteries à la confection de mobilier monumental. De nombreuses animations pour les enfants en lien avec l'univers du designer Guillaume Piéchaud sont disponibles durant les vacances d'automne !

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Jusqu'au 4 janvier 2026

EXPOSITION "HAPPY CRISTAL – DUEL DE NOËL !"
MUSÉE LALIQUE

Chaque année, Happy Cristal est un rendez-vous pour découvrir des mises en scène originales où les objets prennent vie. En 2025, les visiteurs pourront choisir entre deux propositions esthétiques très différentes. D’un côté, un Noël scandinave, blanc, lumineux et très lié à la nature. De l’autre côté, un Noël très coloré, inspiré des traditions nord-américaines. 

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


68 - Haut-Rhin

Jusqu'au 1er mars 2026

EXPOSITION
"STRUCTURES EN DÉRIVE"

La Fondation Fernet-Branca présente Structures en dérive, une exposition réunissant neuf artistes aux pratiques photographiques et transdisciplinaires.
L’exposition explore la photographie comme terrain d’expérimentation, entre approche documentaire et poétique.

Fondation Fernet-Branca
2 rue du Ballon
68300 Saint-Louis 
03 89 69 10 77
www.fondationfernet-branca.org


Jusqu'au 31 décembre

EXPOSITION
"JOUSTRA"

Après les jouets Playmobil®, c'est une marque plus locale qui vient investir La Nef des Jouets : Joustra. Contraction de "JOUets de STRAsbourg", connaissant son pic de popularité dans les années 1950 et 1960 (jouets mécaniques, jouets téléguidés puis radiocommandés, voitures, grues, engins de chantier, bateaux, jeux scientifiques puis plus tard le célèbre télécran…).

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


75 - Paris

Jusqu'au 14 décembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 4 janvier 2026

EXPOSITION 
"ÇA CHAUFFE CHEZ LES SCIENTIFIQUES" 

Les scientifiques sont les premiers, depuis des années, à nous alerter sur l’urgence climatique. Pourtant, la recherche est loin d’être écologique ou durable ! Comment concilier production de connaissances et responsabilité environnementale ? Et quel sens donner à cette mission dans un monde en pleine crise ? Pour y répondre, Julien Bobroff et l’équipe de "La Physique Autrement" vous présentent l'exposition "Ça chauffe les scientifiques".  

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Du 17 décembre au 10 janvier 2027

ZEUS, LE CHEVAL MÉTALLIQUE AU MUAM !

Le musée accueille sur son parvis le cheval métallique Zeus, œuvre monumentale qui a marqué les esprits lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Du 17 décembre 2025 au 29 mars 2026, dans le chœur de l’église Saint-Martin-des-Champs du MuAM, une exposition exceptionnelle intitulée "Zeus, chef-d’œuvre d’artisans" retrace la genèse et la fabrication de cette œuvre.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 28 février 2026

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET LA GRÈCE"

Cette exposition met en lumière la relation profonde et inspirante que Georges Clemenceau a entretenue avec l’Hellade tout au long de sa vie. Cette passion, née de son éducation, a marqué sa carrière politique et sa vision du monde ainsi que son engagement pour la démocratie et la culture.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 8 mars 2026

EXPOSITION
"DENISE BELLON. UN REGARD VAGABOND"

Le mahJ présente la première rétrospective à Paris, rassemblant près de 300 photographies, objets, lettres et publications, consacrée à Denise Bellon (1902-1999). Photographe humaniste, pionnière du photojournalisme et compagne de route des surréalistes, son œuvre singulière et méconnue court des années 1930 aux années 1970.

 Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 17 mai 2026

EXPOSITION "FLOPS" 

Échec, bide, raté, fiasco… on estime que neuf innovations sur dix échouent et les raisons de la galère ne sont pas toujours évidentes ! En explorant les "bides" comme les trajectoires de réussites inattendues, l’exposition Flops-?! propose une lecture bienveillante de l’échec et ouvre la voie à une découverte singulière des collections du MuAM – Musée des Arts et Métiers.  

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 31 juillet 2026

EXPOSITION
"L’ÉTOFFE DES RÊVES"

Le vent de l’Art Brut et du surréalisme soufflera sur les 300 œuvres des 36 artistes réunis dans tout l’espace de la Halle Saint Pierre. "L’Étoffe des rêves" est le fruit d’une collaboration entre la Halle Saint Pierre et le Centre international du surréalisme et de la Citoyenneté mondiale à Saint-Cirq-Lapopie.

Halle Saint Pierre
2 rue Ronsard
72018 Paris
01 42 58 72 89
www.hallesaintpierre.org


84 - Vaucluse

Jusqu'en mars 2026

JEUX DE PISTE DE NOËL

Les jeunes visiteurs sont invités à parcourir le Château à travers un jeu de piste spécialement conçu pour les vacances de Noël, une aventure ludique et familiale.

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


Jusqu'au 4 janvier 2026

EXPOSITION
"C'EST ICI"

L'exposition "C'est ici" réunit des oeuvres des XIXe et XXe siècles issues de collections particulières et du Musée Vouland et propose un parcours placé sous le signe du "local" et de la curiosité.

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'au 4 janvier 2026

EXPOSITION
"C'EST BRODÉ"

35 tableaux "à l'aiguille" sont exposés en contrepoint des tapisseries et des peintures présentées au musée. Réunis par Chantal et Dominique Dekester entre 1990 et 2010, ces objets sensibles, souvent anonymes, expriment dévotion ou amour. Ils témoignent d'un art d'agrément qui mêle broderie et peinture, de la place des travaux d’aiguille dans l’éducation des jeunes filles et des activités au sein des institutions religieuses. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'en mars 2026

EXPOSITION
"Les VOYAGES"

L'exposition Centenaire Robert Laurent-Vibert : Les Voyages donne un aperçu de l'héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. 

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


87 - Haute-Vienne

Jusqu'au 20 décembre

EXPOSITION
"OCEAN, LE PAPIER FAIT DES VAGUES"

Prenez une grande inspiration et plongez dans l'univers mystérieux des océans, à la découverte des œuvres incroyables d'une dizaine d'artistes papier. Une occasion idéale de s'émerveiller tout en se sensibilisant à la richesse et la fragilité de ces écosystèmes.

Le Moulin du Got
Le Pénitent
87400 St Léonard-de-Noblat
05 55 57 18 74
www.moulindugot.com


88 - Vosges

Les 6 & 7 décembre

"PÉTANQUE DES PLANÈTES"
MAISON DU BAILLI

Venez pointer, tirer… et (re)découvrir les planètes de notre Système solaire à travers ce concept insolite pour petits grands ! Accessible à tous les âges, cette activité permet d’explorer notre Système solaire de manière concrète et joyeuse. Entre adresse, stratégie et découvertes scientifiques, chacun pourra s’y retrouver ! De 14h00 à 19h00. Entrée libre et gratuite.

Maison du Bailli
Place des Vosges
88000 Épinal

Lieux:

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