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Avant la révolution industrielle, les puits de carbone naturels suffisaient
Actualités

Avant la révolution industrielle, les puits de carbone naturels suffisaient

Pour voir son avenir, mieux vaut connaître son passé, qui est souvent différent de ce que l'on pensait. L'étude des variations du stockage terrestre du carbone organique que vient de réaliser Benjamin Stocker, de l’École polytechnique fédérale de Zürich, avec des collègues, l’illustre  bien : elle montre que, contrairement à une idée reçue, l’humanité, n’a joué qu’un rôle mineur dans les évolutions du cycle du carbone pendant les 11 000 dernières années. Avant que tout ne change brusquement à partir de 1850.

L'Holocène, la période géologique actuelle, qui a commencé il y a quelque 11 000 ans, succède à 8 000 ans de déglaciation. Il y a 20 000 ans en effet, d'immenses calottes de glaces recouvraient les continents de l'hémisphère nord et le niveau de l'océan était 120 mètres plus bas. Or les glaciations successives ont accumulé d'énormes quantités de matières organiques dans les sols des milieux arctiques, et subarctiques, mais aussi tempérés et tropicaux. La dernière déglaciation a donc progressivement libéré de gigantesques surfaces de sols saturés de matières organiques gelées, formant de très nombreuses tourbières  (on nomme ainsi les sol dont au moins les 30 premiers centimètres sont faits de tourbe). Or on sait que les tourbières sont des puits de carbone, c'est-à-dire qu'elles sont capables de le stockent en grandes quantités. Depuis la glaciation, elles ont ainsi piégé pas moins de 3 000 milliards de tonnes de carbone… Dans le même temps, la remontée de l’océan mondial et l’intense développement corallien qui l’a accompagné ont aussi absorbé beaucoup de carbone organique.

Or la multiplication de ces puits de carbone terrestres par la déglaciation était largement avancée mais toujours en cours lorsqu'est survenue la révolution néolithique, il y a environ 11 000 ans. Le développement de l'agriculture a progressivement multiplié les surfaces cultivées, qui sont des émetteurs nets de carbone et dans la zone tempérée, le défrichement de la forêt a conduit à la formation de larges paysages ouverts à l'âge du Bronze. L'émission de carbone d'origine anthropique n'a pu qu’augmenter sans discontinuer à mesure que les sociétés agricoles se développaient. Dès lors, l'augmentation du taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et le réchauffement de la planète n'aurait-il pas commencé dès le Néolithique ?

Afin de préciser notamment  le rôle de l’agriculture dans le cycle du carbone au cours de l’Holocène, l'équipe de Benjamin Stocker a restitué comment le stockage du carbone organique a évolué dans les puits de carbone terrestres. Pour cela,les chercheurs ont comparé la variation du stockage total de carbone organique dans les terres à la variation du stockage de ce même élément dans les tourbières seulement.

Le stock total de carbone dans les terres est forcément supérieur au stock total de carbone dans les tourbières, puisqu’il le comprend, mais ce n’est pas le cas de ses variations, qui s’avèrent inférieures à celles du stockage dans les tourbières durant l’Holocène.

Pour déterminer les variations dans le temps du stock de carbone dans les écosystèmes terrestres, les chercheurs ont exploité les résultats déduits de l'étude des carottes glaciaires arctiques et antarctiques, véritables enregistrements de la composition de l’atmosphère. La variation du stockage de carbone terrestre se déduit de la mesure du taux de dioxyde de carbone atmosphérique et de celle du « delta 13C ». Ce rapport isotopique carbone 13/carbone 12 dans l'atmosphère traduit en particulier le fractionnement isotopique (tri entre isotopes) opéré par la photosynthèse dans une atmosphère plus ou moins chargée de dioxyde de carbone.

Les variations du stock de carbone dans les tourbières sont pour leur part plus incertaines à déterminer. Afin de les restituer, les chercheurs ont mis en concurrence deux méthodes de natures radicalement différentes. Ils ont d'abord exploité les résultats qui infèrent le stock total de carbone piégé dans les terres période par période à partir des mesures directes réalisées dans 64 carottes prélevées dans des tourbières et autres terres humides et datées. Ils ont aussi fait tourner le vaste programme de simulation du cycle du carbone dans l'écosystème terrestre LPX (Land surface Processes and eXchanges Dynamic Global Vegetation Model), progressivement perfectionné à l'université de Bern depuis des dizaines d'années. Ce programme calcule le comportement des écosystèmes terrestres à partir d'un maillage de cellules territoriales, dont chacune est caractérisée par un niveau de végétation, de surface de tourbières, de carbone du sol, etc.

Une fois obtenu deux courbes pour les variations du stock de carbone dans les tourbières et une courbe pour la variation du stock terrestre de carbone, les chercheurs les ont mis en regard de la courbe du taux de dioxyde de carbone atmosphérique au cours de l'Holocène. Que nous apprend cette comparaison ?

Pour commencer, on observe qu'après une rapide augmentation au sortir du Paléolithique (avant 11 000 ans), le taux de carbone atmosphérique diminue, atteignant un minimum vers 7 000 ans. Pendant la même période, le stock terrestre de carbone augmente jusqu'à 140 milliards de tonnes de carbone, une valeur très proche de l’augmentation dans les tourbières. La variation du stockage terrestre s’est donc faite essentiellement dans les tourbières issues de la déglaciation. Par ailleurs, les émissions de dioxyde de carbone liées aux débuts de l'agriculture et à l'élevage au néolithique apparaissent négligeables et n’expliquent pas l’ampleur des variations du stockage du carbone dans les terres.

Après 7 000 ans, le taux de dioxyde de carbone atmosphérique se met à croître régulièrement. La courbe mesurée et la courbe simulée de la variation du stock de carbone dans les tourbières grimpent alors de façon marquée, et finissent, après 5000 ans, par dépasser toutes les deux la variation du stock total de carbone dans les écosystèmes terrestres, qui se met à décroître lentement. Ainsi, après 7 000 ans, une forte émission de carbone dans l’atmosphère est nécessaire pour expliquer l’importance du stockage dans les tourbières.

Peut-on envisager que la différence s’explique par les émissions d’origine humaine ? Oui, mais seulement en partie. Les émissions liées à l’agriculture au cours de l’Holocène prédites par les divers modèles ne sauraient suffire. Pour la période 7 000 - 5 000 ans, par exemple, ces modèles décrivent une forte expansion agro-pastorale en Mésopotamie, dans l'Indus, en Égypte, en Chine, en Mésoamérique et le long de la côte pacifique de l’Amérique du Sud, mais l’ensemble des émissions associés ne suffisent à expliquer les 66 milliards de tonnes de carbone supplémentaire dans les tourbières pointées par les chercheurs. La période 5 000 - 3 000 ans, pour sa part, est celle de l’entrée dans l’âge du Bronze, avec ses sociétés ayant adopté des pratiques agricoles et d’élevage plus intenses au sein de paysages déjà largement ouverts tandis que la population atteignait sans doute 100 millions d’individus. Une fois encore, l’ensemble des émissions d’origine humaine ne sauraient expliquer les 80 à 100 milliards de tonnes supplémentaires de carbone piégées dans les tourbières. La différence reste une énigme pour les chercheurs qui évoquent un possible rôle du refroidissement du climat vers la moitié de l'Holocène.

Pendant le dernier millénaire, enfin, des périodes pendant lesquelles le stockage du carbone dans les sols a été soutenu alternent avec des périodes où de déstockage (entre 920 et 1200 et après les débuts de l'industrialisation), tandis que le stockage dans les tourbières varie peu. Un détail attire l’attention : le taux de dioxyde de carbone atmosphérique décroît brusquement après 1600. Cette période coïncide avec l’arrivée des Européens aux Amériques. Or, on sait qu’en quelques dizaines d’années, les maladies apportées par les envahisseurs vont réduire de 70 à 90% une population amérindienne très paysanne qui comptait peut-être jusqu’à 80  millions d’individus… La brusque variation du taux de dioxyde de carbone atmosphérique pourrait donc s’expliquer en partie par la disparition d’énormes surfaces de culture sur le continent américain.

Quoi qu'il en soit, entre 1750 et 1850, la société encore agricole explique l'augmentation toujours lente des émissions de carbone. Celles-ci explosent à partir de 1850 avec l’industrialisation qui s’accompagne de l’exploitation de plus en plus intense des combustibles fossiles. Ainsi, alors qu’en 1850 le taux atmosphérique de dioxyde de carbone était resté depuis plus de 4 000 ans autour de 200 parties par million, il augmente de plus en plus vite ensuite, jusqu'à dépasser en 2016 le niveau symbolique de 400 parties par million.


Source : Pour la science
Crédit : Benjamin Stocker et collègues

Les quantités de carbone organique stocké dans les tourbières (ici au cap Fréhel, dans les Côtes d'Armor) ont beaucoup plus varié au cours des 11 000 dernières années que celles piégées dans l'ensemble des écosystèmes terrestres.

Avant la révolution industrielle, les puits de carbone naturels suffisaient Actualités

Avant la révolution industrielle, les puits de carbone naturels suffisaient

Pour voir son avenir, mieux vaut connaître son passé, qui est souvent différent de ce que l'on pensait. L'étude des variations du stockage terrestre du carbone organique que vient de réaliser Benjamin Stocker, de l’École polytechnique fédérale de Zürich, avec des collègues, l’illustre  bien : elle montre que, contrairement à une idée reçue, l’humanité, n’a joué qu’un rôle mineur dans les évolutions du cycle du carbone pendant les 11 000 dernières années. Avant que tout ne change brusquement à partir de 1850.

L'Holocène, la période géologique actuelle, qui a commencé il y a quelque 11 000 ans, succède à 8 000 ans de déglaciation. Il y a 20 000 ans en effet, d'immenses calottes de glaces recouvraient les continents de l'hémisphère nord et le niveau de l'océan était 120 mètres plus bas. Or les glaciations successives ont accumulé d'énormes quantités de matières organiques dans les sols des milieux arctiques, et subarctiques, mais aussi tempérés et tropicaux. La dernière déglaciation a donc progressivement libéré de gigantesques surfaces de sols saturés de matières organiques gelées, formant de très nombreuses tourbières  (on nomme ainsi les sol dont au moins les 30 premiers centimètres sont faits de tourbe). Or on sait que les tourbières sont des puits de carbone, c'est-à-dire qu'elles sont capables de le stockent en grandes quantités. Depuis la glaciation, elles ont ainsi piégé pas moins de 3 000 milliards de tonnes de carbone… Dans le même temps, la remontée de l’océan mondial et l’intense développement corallien qui l’a accompagné ont aussi absorbé beaucoup de carbone organique.

Or la multiplication de ces puits de carbone terrestres par la déglaciation était largement avancée mais toujours en cours lorsqu'est survenue la révolution néolithique, il y a environ 11 000 ans. Le développement de l'agriculture a progressivement multiplié les surfaces cultivées, qui sont des émetteurs nets de carbone et dans la zone tempérée, le défrichement de la forêt a conduit à la formation de larges paysages ouverts à l'âge du Bronze. L'émission de carbone d'origine anthropique n'a pu qu’augmenter sans discontinuer à mesure que les sociétés agricoles se développaient. Dès lors, l'augmentation du taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et le réchauffement de la planète n'aurait-il pas commencé dès le Néolithique ?

Afin de préciser notamment  le rôle de l’agriculture dans le cycle du carbone au cours de l’Holocène, l'équipe de Benjamin Stocker a restitué comment le stockage du carbone organique a évolué dans les puits de carbone terrestres. Pour cela,les chercheurs ont comparé la variation du stockage total de carbone organique dans les terres à la variation du stockage de ce même élément dans les tourbières seulement.

Le stock total de carbone dans les terres est forcément supérieur au stock total de carbone dans les tourbières, puisqu’il le comprend, mais ce n’est pas le cas de ses variations, qui s’avèrent inférieures à celles du stockage dans les tourbières durant l’Holocène.

Pour déterminer les variations dans le temps du stock de carbone dans les écosystèmes terrestres, les chercheurs ont exploité les résultats déduits de l'étude des carottes glaciaires arctiques et antarctiques, véritables enregistrements de la composition de l’atmosphère. La variation du stockage de carbone terrestre se déduit de la mesure du taux de dioxyde de carbone atmosphérique et de celle du « delta 13C ». Ce rapport isotopique carbone 13/carbone 12 dans l'atmosphère traduit en particulier le fractionnement isotopique (tri entre isotopes) opéré par la photosynthèse dans une atmosphère plus ou moins chargée de dioxyde de carbone.

Les variations du stock de carbone dans les tourbières sont pour leur part plus incertaines à déterminer. Afin de les restituer, les chercheurs ont mis en concurrence deux méthodes de natures radicalement différentes. Ils ont d'abord exploité les résultats qui infèrent le stock total de carbone piégé dans les terres période par période à partir des mesures directes réalisées dans 64 carottes prélevées dans des tourbières et autres terres humides et datées. Ils ont aussi fait tourner le vaste programme de simulation du cycle du carbone dans l'écosystème terrestre LPX (Land surface Processes and eXchanges Dynamic Global Vegetation Model), progressivement perfectionné à l'université de Bern depuis des dizaines d'années. Ce programme calcule le comportement des écosystèmes terrestres à partir d'un maillage de cellules territoriales, dont chacune est caractérisée par un niveau de végétation, de surface de tourbières, de carbone du sol, etc.

Une fois obtenu deux courbes pour les variations du stock de carbone dans les tourbières et une courbe pour la variation du stock terrestre de carbone, les chercheurs les ont mis en regard de la courbe du taux de dioxyde de carbone atmosphérique au cours de l'Holocène. Que nous apprend cette comparaison ?

Pour commencer, on observe qu'après une rapide augmentation au sortir du Paléolithique (avant 11 000 ans), le taux de carbone atmosphérique diminue, atteignant un minimum vers 7 000 ans. Pendant la même période, le stock terrestre de carbone augmente jusqu'à 140 milliards de tonnes de carbone, une valeur très proche de l’augmentation dans les tourbières. La variation du stockage terrestre s’est donc faite essentiellement dans les tourbières issues de la déglaciation. Par ailleurs, les émissions de dioxyde de carbone liées aux débuts de l'agriculture et à l'élevage au néolithique apparaissent négligeables et n’expliquent pas l’ampleur des variations du stockage du carbone dans les terres.

Après 7 000 ans, le taux de dioxyde de carbone atmosphérique se met à croître régulièrement. La courbe mesurée et la courbe simulée de la variation du stock de carbone dans les tourbières grimpent alors de façon marquée, et finissent, après 5000 ans, par dépasser toutes les deux la variation du stock total de carbone dans les écosystèmes terrestres, qui se met à décroître lentement. Ainsi, après 7 000 ans, une forte émission de carbone dans l’atmosphère est nécessaire pour expliquer l’importance du stockage dans les tourbières.

Peut-on envisager que la différence s’explique par les émissions d’origine humaine ? Oui, mais seulement en partie. Les émissions liées à l’agriculture au cours de l’Holocène prédites par les divers modèles ne sauraient suffire. Pour la période 7 000 - 5 000 ans, par exemple, ces modèles décrivent une forte expansion agro-pastorale en Mésopotamie, dans l'Indus, en Égypte, en Chine, en Mésoamérique et le long de la côte pacifique de l’Amérique du Sud, mais l’ensemble des émissions associés ne suffisent à expliquer les 66 milliards de tonnes de carbone supplémentaire dans les tourbières pointées par les chercheurs. La période 5 000 - 3 000 ans, pour sa part, est celle de l’entrée dans l’âge du Bronze, avec ses sociétés ayant adopté des pratiques agricoles et d’élevage plus intenses au sein de paysages déjà largement ouverts tandis que la population atteignait sans doute 100 millions d’individus. Une fois encore, l’ensemble des émissions d’origine humaine ne sauraient expliquer les 80 à 100 milliards de tonnes supplémentaires de carbone piégées dans les tourbières. La différence reste une énigme pour les chercheurs qui évoquent un possible rôle du refroidissement du climat vers la moitié de l'Holocène.

Pendant le dernier millénaire, enfin, des périodes pendant lesquelles le stockage du carbone dans les sols a été soutenu alternent avec des périodes où de déstockage (entre 920 et 1200 et après les débuts de l'industrialisation), tandis que le stockage dans les tourbières varie peu. Un détail attire l’attention : le taux de dioxyde de carbone atmosphérique décroît brusquement après 1600. Cette période coïncide avec l’arrivée des Européens aux Amériques. Or, on sait qu’en quelques dizaines d’années, les maladies apportées par les envahisseurs vont réduire de 70 à 90% une population amérindienne très paysanne qui comptait peut-être jusqu’à 80  millions d’individus… La brusque variation du taux de dioxyde de carbone atmosphérique pourrait donc s’expliquer en partie par la disparition d’énormes surfaces de culture sur le continent américain.

Quoi qu'il en soit, entre 1750 et 1850, la société encore agricole explique l'augmentation toujours lente des émissions de carbone. Celles-ci explosent à partir de 1850 avec l’industrialisation qui s’accompagne de l’exploitation de plus en plus intense des combustibles fossiles. Ainsi, alors qu’en 1850 le taux atmosphérique de dioxyde de carbone était resté depuis plus de 4 000 ans autour de 200 parties par million, il augmente de plus en plus vite ensuite, jusqu'à dépasser en 2016 le niveau symbolique de 400 parties par million.


Source : Pour la science
Crédit : Benjamin Stocker et collègues

Les quantités de carbone organique stocké dans les tourbières (ici au cap Fréhel, dans les Côtes d'Armor) ont beaucoup plus varié au cours des 11 000 dernières années que celles piégées dans l'ensemble des écosystèmes terrestres.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

13 - Bouches du Rhône

► Le 10 juin

"MARCHE POPULAIRE DE GRÉASQUE"

Le musée de la mine de Gréasque vous propose une randonnée réellement pour tous les publics : les solitaires, les groupes, les amoureux de la nature, les fervents de culture, les fans de sport, et même les familles avec enfants ou ados ! Une randonnée commentée alliant histoire et botanique. Inscription préalable au 04 42 69 77 00. 

Musée de la Mine de Gréasque
Puits Hély d’Oissel
Montée de l’ancien traînage
https://museeminegreasque.fr


25 - Doubs

► Le 10 juin

"LA NUIT DE LA CHAUVE-SOURIS"

Après une présentation de la soirée, participez à une balade dans l’enceinte de la Saline royale pour apercevoir l’envol nocturne des chauve-souris et capter leurs ultrasons grâce à des détecteurs. Prévoyez des vêtements chauds et une lampe torche. Événement gratuit et ouvert à tous, de 19h30 à 22h30.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


► Jusqu'au 22 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"PEINTURE ET POÉSIE"

Le Festival des Jardins, imaginé cette année sur le thème "Peinture et poésie" vous invite à la surprise et à l'émotion. Déambulez dans les espaces où les végétaux prennent vie et perdez-vous dans le labyrinthe. Explorez 9 nouveaux jardins qui vous racontent une histoire, illustrent une œuvre, un tableau ou un poème.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


► Jusqu'au 5 novembre

EXPOSITION
"LE MONDE DE FOLON"

Hommage à Jean-Michel Folon (1934/2005), artiste belge à la création hybride et poétique représentant les grands maux de la société contemporaine. L’exposition à la Saline royale présentera plus de 200 œuvres issues de la Fondation Folon (affiches, dessins, sculptures…).

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


29 - Finistère

► Jusqu'au 5 novembre

EXPOSITION
"SUR DES CENDRES FUMANTES… HEURS ET MALHEURS D'UNE ABBAYE BRETONNE EN L'AN MIL"

Landévennec, 1020. Les flammes embrasent le grand monastère des bords de l’Aulne… le petit ruisseau qui traverse le cloître déborde de son lit. Brûlée, la prestigieuse abbaye prend l’eau.
Cette série d’accidents a livré un enregistrement archéologique exceptionnel. Un parcours autour de 125 objets, rythmé par des vidéos et des dispositifs interactifs pour une visite en famille.

Ancienne Abbaye de Landevennec
29560 landévennec
02 98 27 35 90 
www.musee-abbaye-landevennec.fr


30 - Gard

 Le 24 juin 

ANIMATION
RIVIÈRES VIVANTES "LAISSE MOI COULER" 

Visite spéciale "Les petits barrages que nous construisons" ! Et oui ! Les petits barrages que nous construisons ont un impact sur l'écosystème de la rivière, venez voir, on vous emmène découvrir tout ça ! Inscription obligatoire pour toutes les animations la veille avant 17h.

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
06 72 50 12 42 / 04 66 30 36 55
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


 Jusqu'au 30 septembre

EXPOSITION
"REMOUDS & DEBORDEMENTS"

Jean-Charles Le Gros, Estelle Merlet, Patricia Dubois, Olivia Mauret-Brisson et Talou vous présentent leurs oeuvres au travers d'une exposition organisée à la Maison de l'Eau.

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
04 66 30 36 55 / 04 66 25 83 41
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


33 - Gironde

► Jusqu'au 24 septembre

EXPOSITION
JOFO "35 TOURS" - 1988-2023

L’exposition "35 TOURS" de l’artiste JOFO retrace 35 ans de créations, permettant d’apprécier la construction d’une œuvre totale et singulière, colorée et exaltée qui mêle avec force l’art et la vie. JOFO est un artiste passionnément porté par la culture rock et urbaine, l’art brut et singulier. 

Institut Culturel Bernard Magrez
16 rue de Tivoli
33000 Bordeaux
05 56 81 72 77
www.institut-bernard-magrez.com


34 - Hérault

► Jusqu'au 27 août

EXPOSITION
"MÉTAMORPHOSES"

A l’occasion des 60 ans de la mort de Paul Dardé, le Musée de Lodève a donné carte blanche à Violaine Laveaux pour dialoguer avec l’œuvre du sculpteur. L'exposition propose ainsi une déambulation sensible et ludique entre des installations végétales et minérales (grès et porcelaine), tel un cabinet de curiosités nourri d'un imaginaire botanique et mythologique.

Musée de Lodève 
Square George Auric
34700 Lodève
04 67 88 86 10
www.museedelodeve.fr 


35 - Ille et Vilaine

► Jusqu'au 3 septembre 

EXPOSITION
"RACES BRETONNES : UNE HISTOIRE BIEN VIVANTE"

Vache Bretonne pie noir, mouton d'Ouessant et autres poule Coucou de Rennes s'invitent dans la salle d'exposition de l'Écomusée de la Bintinais !
Des œuvres d'art, des collections techniques et ethnographiques ainsi qu'une riche iconographie accompagnent cette plongée à la découverte des races bretonnes, emblèmes d'une histoire et d'un patrimoine bien vivants !

Écomusée de la Bintinais
Route de Châtillon-Sur-Seiche
35200 Rennes
02 99 51 38 15
www.ecomusee-rennes-metropole.fr


37 - Indre et Loir

► Jusqu'au 28 août

EXPOSITION 
"L'ORDRE DE SAINT MICHEL ET L'ESSOR DU POUVOIR ROYAL"

Dans le cadre de la commémoration des 600 ans de la naissance du roi Louis XI (1423-2023), le château royal d’Amboise prépare une exposition traitant de l’intense et habile activité politique dont fit preuve ce souverain à l’exemple de la création de l’ordre des chevaliers de Saint Michel, fondé au château royal d’Amboise en 1469. 

Château royal d’Amboise
Montée de l’Emir Abd el Kader
37400 Amboise
02 47 57 00 98
http://www.chateau-amboise.com


38 - Isère

► Le 26 juin 

CONCERT 
"LES CONTEMPOR'ELLES"

Poésie, contemplation et ferveur seront conviées pour ce moment musical partagé selon la tradition instituée du temps d’Arcabas.
Le dimanche 26 juin à 16h.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


39 - Jura

Jusqu'au 5 novembre 

EXPOSITION
"L'OURS DANS LA BIODIVERSITÉ POLAIRE"

Embarquez dans un voyage naturaliste au milieu des glaces, sur la piste de l’ours. A travers cette exposition, c’est la biodiversité polaire qui est mise à l’honneur.

Espace des Mondes Polaires
46 rue Croix de la Teppe 
39220 Prémanon
03 39 50 80 20
www.espacedesmondespolaires.org


42 - Loire

► Le 8 juin

FILM
"UNE FEMME INDONÉSIENNE"

A l’occasion de la nouvelle exposition "Indonésie révélée" le Musée des Civilisations Daniel Pouget s’associe au cinéma le Family à Saint Just Saint Rambert pour une séance exceptionnelle.
Le film évoque le parcours émancipateur d'une femme ordinaire et raconte les réalités historiques de l’Indonésie. A l’issu du film un temps d’échange avec Armel Noiry sera proposé.

Musée des Civilisations Daniel Pouget
Place Madeleine Rousseau
42170 Saint-Just-Saint-Rambert
04 77 52 03 11
musee@stjust-strambert.com


► Jusqu'au 22 septembre 2024

EXPOSITION 
"INDONÉSIE RÉVÉLÉE"

Région d’une grande complexité culturelle, le pays se compose de 1100 de groupes ethniques différents.
Les collections ramenées par Daniel Pouget de ses voyages, notamment des îles de Bornéo, Sumatra et Sulawesi, nous dévoilent l’extraordinaire richesse des traditions et cultures des îles d’Indonésie.  

Musée des Civilisations Daniel Pouget
Place Madeleine Rousseau
42170 Saint-Just-Saint-Rambert
04 77 52 03 11
musee@stjust-strambert.com


► Jusqu'au 7 janvier 2024

EXPOSITION 
"GRAINES"
 
À la manière d’une leçon de chose, l’exposition invite à l’observation des graines pour découvrir la diversité des formes, des couleurs, leurs spécificités et leur mode de dissémination.  
Montrer la diversité de la nature et la beauté de l’infiniment petit, c’est aussi et surtout montrer du respect pour la nature et pour le vivant.

Musée d’Allard
13 boulevard de la Préfecture
42600 Montbrison
04 77 96 39 15
https://www.facebook.com/museeallard


62 - Pas de Calais

► Du 10 au 25 juin

EXPOSITION ODILE MOLON

Le Musée Municipal Bruno Danvin a le plaisir d’accueillir l'exposition de l'artiste-peintre Odile Molon Odile Molon.
Le musée est ouvert tous les mercredis, samedis et dimanches de 14h30 à 17h30 et l’entrée est gratuite. 
Visites de groupes sur rdv les lundis, mardis et jeudis au 07 89 08 15 64.

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
03 21 04 56 25 / 07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


► Jusqu'au 24 juillet  

EXPOSITION 
"PAYSAGE. FENÊTRE SUR LA NATURE"

Depuis la Renaissance jusqu’à nos jours, par la peinture, les artistes rejouent à leur manière les mythes de la Création, en représentant ciel, terre, mer, lumière et ténèbres. 
Imaginée par l’artiste Laurent Pernot, une scénographie innovante, peuplée de sons, d’images et de lumières, vous immerge dans une traversée sensorielle du paysage. Riche de plus de 170 chefs-d’œuvre – de Poussin à Kandinsky, Fragonard, Hokusai, Monet … - et de deux espaces cinéma,

Musée du Louvre-Lens
99 rue Paul Bert 
62300 Lens
03 21 18 62 62
www.louvrelens.fr


63 - Puy de Dôme

► Du 17 juin au 25 février 2024

EXPOSITION
"MOTIF CENTRAL" de Julien Colombier

Julien Colombier est un peintre français dont les oeuvres se décline tant sur la céramique que sur des fresques peintes ou du textile. Son univers artistique, à la fois onirique, féérique et hypnotique, composé de jungles ou de forêts luxuriantes et colorées, se voit transposé à échelle monumentale. 

Musée Mandet
14 rue de L'Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 17 31
musee.mandet@rlv.eu


68 - Haut-Rhin

►Jusqu'au 29 juin

CONCERTS & VISITES
LES "JEUDIS DU BUCHENECK"

Au mois de juin le château-musée du Bucheneck sera mis à l’honneur ! Plusieurs animations sont prévues, des concerts, une visite théâtralisée… 
Jeudi 1er juin à 19h : concert jazz. -    Jeudi 15 juin à 19h : les "Tinoniers" de Thann. - Jeudi 22 juin à 19h : concert pop-rock. -    Jeudi 29 juin à 19h : visite théâtralisée du château Bucheneck.

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


71 - Saône et Loire

► Le 18 juin

VISITE
CHÂTEAU DE LIMAND

Partez à la découverte du château de Limand à Ciry-le-Noble et découvrez son histoire, le lieu et l’ancienne tour, récemment restaurée. Propriété privée, le château est  exceptionnellement ouvert pour ce dimanche à 15h.

Musée de l’Homme et de l’Industrie
Château de la Verrerie
71200 Le Creusot
03 85 73 92 00
www.musee-homme-industrie.fr


73 - Savoie

► Jusqu'au 3 septembre

EXPOSITION
"LES ROSELIERES, POUMONS DE BIODIVERSITÉ"

Exposition dédiée aux zones humides, elle s'inscrit dans le cadre de l'opération exceptionnelle de piquetage des roselières du lac du Bourget entreprise par le Conservatoire des espaces naturels de Savoie. Pour la découvrir, il faut s'inscrire aux visites d'Aqualis, en choisissant, le thème “Le lac, ses roselières, ses marais, poumons de biodiversité”.

AQUALIS
Le Petit Port
52 esplanade Jean Murguet
73100 Aix-les-Bains
04 79 70 64 69
aqualis-lacdubourget.fr


74 - Haute-Savoie

► Les 18 juin & 3 septembre

LES JARDINS SECRETS
"BRUNCHS AU JARDIN"

À l’ombre de la glycine, tout près des fontaines ou dans nos salons, profitez du jardin qui s’éveille autour d’un brunch, en couple, en famille ou entre amis.
A partire de 10h30. Réservation obligatoire par notre billetterie en ligne. La formule comprend la visite libre des Jardins Secrets et le brunch.

Les Jardins Secrets
1561 route de Lagnat 
74150 Vaulx 
04 50 60 53 18 
www.jardins-secrets.com


75 - Paris

► Jusqu’au 29 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET LA JUSTICE"

"L'idéal d'une vie consacrée à la République". Toute sa vie, Georges Clemenceau (1841-1929) a été guidé par son obsession de la Justice. Le parcours de l’exposition-focus débute en 1858 lors de sa prise de conscience de l’idéal de Justice à la suite de l’arrestation de son père,et se clôture par les grands combats du Tigre : les prisons, l’Affaire Dreyfus, la peine de mort.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


76 - Seine Maritime

► Le 17 juin & tous les jeudis du 13 juillet au 24 août

CHÂTEAU DE MIROMESNIL
"CLUEDO GÉANT !"

Devenez un détective : mener l’enquête et interrogez les suspects pour démasquer le coupable.
Nous vous invitons à un voyage en 1923, au cœur des années folles ! A l’occasion des 30 ans de la mort de Guy de Maupassant, vous mènerez l’enquête au sujet de son biographe, Edmond de Villeperdue.

Château de Miromesnil
76550 Tourville-sur-Arques
02 35 85 02 80
www.chateaumiromesnil.com


93 - Seine Saint-Denis

► Jusqu’au 20 août 

EXPOSITION 
"UP TO SPACE !" 

L’exposition invite petits et grands à se mettre dans la peau d’un astronaute grâce aux nombreux dispositifs interactifs qui la composent : simulateur de pas lunaire en microgravité, toucher de roches lunaire et martienne, miroir déformant reflétant les transformations du visage dans l’espace...

Musée de l’Air et de l’Espace
3 esplanade de l’Air et de l’Espace
93350 Le Bourget
01 49 92 70 00
www.museeairespace.fr

Lieux:

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