Bienvenue dans un nouveau monde... le notre

Avant la révolution industrielle, les puits de carbone naturels suffisaient
Actualités

Avant la révolution industrielle, les puits de carbone naturels suffisaient

Pour voir son avenir, mieux vaut connaître son passé, qui est souvent différent de ce que l'on pensait. L'étude des variations du stockage terrestre du carbone organique que vient de réaliser Benjamin Stocker, de l’École polytechnique fédérale de Zürich, avec des collègues, l’illustre  bien : elle montre que, contrairement à une idée reçue, l’humanité, n’a joué qu’un rôle mineur dans les évolutions du cycle du carbone pendant les 11 000 dernières années. Avant que tout ne change brusquement à partir de 1850.

L'Holocène, la période géologique actuelle, qui a commencé il y a quelque 11 000 ans, succède à 8 000 ans de déglaciation. Il y a 20 000 ans en effet, d'immenses calottes de glaces recouvraient les continents de l'hémisphère nord et le niveau de l'océan était 120 mètres plus bas. Or les glaciations successives ont accumulé d'énormes quantités de matières organiques dans les sols des milieux arctiques, et subarctiques, mais aussi tempérés et tropicaux. La dernière déglaciation a donc progressivement libéré de gigantesques surfaces de sols saturés de matières organiques gelées, formant de très nombreuses tourbières  (on nomme ainsi les sol dont au moins les 30 premiers centimètres sont faits de tourbe). Or on sait que les tourbières sont des puits de carbone, c'est-à-dire qu'elles sont capables de le stockent en grandes quantités. Depuis la glaciation, elles ont ainsi piégé pas moins de 3 000 milliards de tonnes de carbone… Dans le même temps, la remontée de l’océan mondial et l’intense développement corallien qui l’a accompagné ont aussi absorbé beaucoup de carbone organique.

Or la multiplication de ces puits de carbone terrestres par la déglaciation était largement avancée mais toujours en cours lorsqu'est survenue la révolution néolithique, il y a environ 11 000 ans. Le développement de l'agriculture a progressivement multiplié les surfaces cultivées, qui sont des émetteurs nets de carbone et dans la zone tempérée, le défrichement de la forêt a conduit à la formation de larges paysages ouverts à l'âge du Bronze. L'émission de carbone d'origine anthropique n'a pu qu’augmenter sans discontinuer à mesure que les sociétés agricoles se développaient. Dès lors, l'augmentation du taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et le réchauffement de la planète n'aurait-il pas commencé dès le Néolithique ?

Afin de préciser notamment  le rôle de l’agriculture dans le cycle du carbone au cours de l’Holocène, l'équipe de Benjamin Stocker a restitué comment le stockage du carbone organique a évolué dans les puits de carbone terrestres. Pour cela,les chercheurs ont comparé la variation du stockage total de carbone organique dans les terres à la variation du stockage de ce même élément dans les tourbières seulement.

Le stock total de carbone dans les terres est forcément supérieur au stock total de carbone dans les tourbières, puisqu’il le comprend, mais ce n’est pas le cas de ses variations, qui s’avèrent inférieures à celles du stockage dans les tourbières durant l’Holocène.

Pour déterminer les variations dans le temps du stock de carbone dans les écosystèmes terrestres, les chercheurs ont exploité les résultats déduits de l'étude des carottes glaciaires arctiques et antarctiques, véritables enregistrements de la composition de l’atmosphère. La variation du stockage de carbone terrestre se déduit de la mesure du taux de dioxyde de carbone atmosphérique et de celle du « delta 13C ». Ce rapport isotopique carbone 13/carbone 12 dans l'atmosphère traduit en particulier le fractionnement isotopique (tri entre isotopes) opéré par la photosynthèse dans une atmosphère plus ou moins chargée de dioxyde de carbone.

Les variations du stock de carbone dans les tourbières sont pour leur part plus incertaines à déterminer. Afin de les restituer, les chercheurs ont mis en concurrence deux méthodes de natures radicalement différentes. Ils ont d'abord exploité les résultats qui infèrent le stock total de carbone piégé dans les terres période par période à partir des mesures directes réalisées dans 64 carottes prélevées dans des tourbières et autres terres humides et datées. Ils ont aussi fait tourner le vaste programme de simulation du cycle du carbone dans l'écosystème terrestre LPX (Land surface Processes and eXchanges Dynamic Global Vegetation Model), progressivement perfectionné à l'université de Bern depuis des dizaines d'années. Ce programme calcule le comportement des écosystèmes terrestres à partir d'un maillage de cellules territoriales, dont chacune est caractérisée par un niveau de végétation, de surface de tourbières, de carbone du sol, etc.

Une fois obtenu deux courbes pour les variations du stock de carbone dans les tourbières et une courbe pour la variation du stock terrestre de carbone, les chercheurs les ont mis en regard de la courbe du taux de dioxyde de carbone atmosphérique au cours de l'Holocène. Que nous apprend cette comparaison ?

Pour commencer, on observe qu'après une rapide augmentation au sortir du Paléolithique (avant 11 000 ans), le taux de carbone atmosphérique diminue, atteignant un minimum vers 7 000 ans. Pendant la même période, le stock terrestre de carbone augmente jusqu'à 140 milliards de tonnes de carbone, une valeur très proche de l’augmentation dans les tourbières. La variation du stockage terrestre s’est donc faite essentiellement dans les tourbières issues de la déglaciation. Par ailleurs, les émissions de dioxyde de carbone liées aux débuts de l'agriculture et à l'élevage au néolithique apparaissent négligeables et n’expliquent pas l’ampleur des variations du stockage du carbone dans les terres.

Après 7 000 ans, le taux de dioxyde de carbone atmosphérique se met à croître régulièrement. La courbe mesurée et la courbe simulée de la variation du stock de carbone dans les tourbières grimpent alors de façon marquée, et finissent, après 5000 ans, par dépasser toutes les deux la variation du stock total de carbone dans les écosystèmes terrestres, qui se met à décroître lentement. Ainsi, après 7 000 ans, une forte émission de carbone dans l’atmosphère est nécessaire pour expliquer l’importance du stockage dans les tourbières.

Peut-on envisager que la différence s’explique par les émissions d’origine humaine ? Oui, mais seulement en partie. Les émissions liées à l’agriculture au cours de l’Holocène prédites par les divers modèles ne sauraient suffire. Pour la période 7 000 - 5 000 ans, par exemple, ces modèles décrivent une forte expansion agro-pastorale en Mésopotamie, dans l'Indus, en Égypte, en Chine, en Mésoamérique et le long de la côte pacifique de l’Amérique du Sud, mais l’ensemble des émissions associés ne suffisent à expliquer les 66 milliards de tonnes de carbone supplémentaire dans les tourbières pointées par les chercheurs. La période 5 000 - 3 000 ans, pour sa part, est celle de l’entrée dans l’âge du Bronze, avec ses sociétés ayant adopté des pratiques agricoles et d’élevage plus intenses au sein de paysages déjà largement ouverts tandis que la population atteignait sans doute 100 millions d’individus. Une fois encore, l’ensemble des émissions d’origine humaine ne sauraient expliquer les 80 à 100 milliards de tonnes supplémentaires de carbone piégées dans les tourbières. La différence reste une énigme pour les chercheurs qui évoquent un possible rôle du refroidissement du climat vers la moitié de l'Holocène.

Pendant le dernier millénaire, enfin, des périodes pendant lesquelles le stockage du carbone dans les sols a été soutenu alternent avec des périodes où de déstockage (entre 920 et 1200 et après les débuts de l'industrialisation), tandis que le stockage dans les tourbières varie peu. Un détail attire l’attention : le taux de dioxyde de carbone atmosphérique décroît brusquement après 1600. Cette période coïncide avec l’arrivée des Européens aux Amériques. Or, on sait qu’en quelques dizaines d’années, les maladies apportées par les envahisseurs vont réduire de 70 à 90% une population amérindienne très paysanne qui comptait peut-être jusqu’à 80  millions d’individus… La brusque variation du taux de dioxyde de carbone atmosphérique pourrait donc s’expliquer en partie par la disparition d’énormes surfaces de culture sur le continent américain.

Quoi qu'il en soit, entre 1750 et 1850, la société encore agricole explique l'augmentation toujours lente des émissions de carbone. Celles-ci explosent à partir de 1850 avec l’industrialisation qui s’accompagne de l’exploitation de plus en plus intense des combustibles fossiles. Ainsi, alors qu’en 1850 le taux atmosphérique de dioxyde de carbone était resté depuis plus de 4 000 ans autour de 200 parties par million, il augmente de plus en plus vite ensuite, jusqu'à dépasser en 2016 le niveau symbolique de 400 parties par million.


Source : Pour la science
Crédit : Benjamin Stocker et collègues

Les quantités de carbone organique stocké dans les tourbières (ici au cap Fréhel, dans les Côtes d'Armor) ont beaucoup plus varié au cours des 11 000 dernières années que celles piégées dans l'ensemble des écosystèmes terrestres.

Avant la révolution industrielle, les puits de carbone naturels suffisaient Actualités

Avant la révolution industrielle, les puits de carbone naturels suffisaient

Pour voir son avenir, mieux vaut connaître son passé, qui est souvent différent de ce que l'on pensait. L'étude des variations du stockage terrestre du carbone organique que vient de réaliser Benjamin Stocker, de l’École polytechnique fédérale de Zürich, avec des collègues, l’illustre  bien : elle montre que, contrairement à une idée reçue, l’humanité, n’a joué qu’un rôle mineur dans les évolutions du cycle du carbone pendant les 11 000 dernières années. Avant que tout ne change brusquement à partir de 1850.

L'Holocène, la période géologique actuelle, qui a commencé il y a quelque 11 000 ans, succède à 8 000 ans de déglaciation. Il y a 20 000 ans en effet, d'immenses calottes de glaces recouvraient les continents de l'hémisphère nord et le niveau de l'océan était 120 mètres plus bas. Or les glaciations successives ont accumulé d'énormes quantités de matières organiques dans les sols des milieux arctiques, et subarctiques, mais aussi tempérés et tropicaux. La dernière déglaciation a donc progressivement libéré de gigantesques surfaces de sols saturés de matières organiques gelées, formant de très nombreuses tourbières  (on nomme ainsi les sol dont au moins les 30 premiers centimètres sont faits de tourbe). Or on sait que les tourbières sont des puits de carbone, c'est-à-dire qu'elles sont capables de le stockent en grandes quantités. Depuis la glaciation, elles ont ainsi piégé pas moins de 3 000 milliards de tonnes de carbone… Dans le même temps, la remontée de l’océan mondial et l’intense développement corallien qui l’a accompagné ont aussi absorbé beaucoup de carbone organique.

Or la multiplication de ces puits de carbone terrestres par la déglaciation était largement avancée mais toujours en cours lorsqu'est survenue la révolution néolithique, il y a environ 11 000 ans. Le développement de l'agriculture a progressivement multiplié les surfaces cultivées, qui sont des émetteurs nets de carbone et dans la zone tempérée, le défrichement de la forêt a conduit à la formation de larges paysages ouverts à l'âge du Bronze. L'émission de carbone d'origine anthropique n'a pu qu’augmenter sans discontinuer à mesure que les sociétés agricoles se développaient. Dès lors, l'augmentation du taux de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et le réchauffement de la planète n'aurait-il pas commencé dès le Néolithique ?

Afin de préciser notamment  le rôle de l’agriculture dans le cycle du carbone au cours de l’Holocène, l'équipe de Benjamin Stocker a restitué comment le stockage du carbone organique a évolué dans les puits de carbone terrestres. Pour cela,les chercheurs ont comparé la variation du stockage total de carbone organique dans les terres à la variation du stockage de ce même élément dans les tourbières seulement.

Le stock total de carbone dans les terres est forcément supérieur au stock total de carbone dans les tourbières, puisqu’il le comprend, mais ce n’est pas le cas de ses variations, qui s’avèrent inférieures à celles du stockage dans les tourbières durant l’Holocène.

Pour déterminer les variations dans le temps du stock de carbone dans les écosystèmes terrestres, les chercheurs ont exploité les résultats déduits de l'étude des carottes glaciaires arctiques et antarctiques, véritables enregistrements de la composition de l’atmosphère. La variation du stockage de carbone terrestre se déduit de la mesure du taux de dioxyde de carbone atmosphérique et de celle du « delta 13C ». Ce rapport isotopique carbone 13/carbone 12 dans l'atmosphère traduit en particulier le fractionnement isotopique (tri entre isotopes) opéré par la photosynthèse dans une atmosphère plus ou moins chargée de dioxyde de carbone.

Les variations du stock de carbone dans les tourbières sont pour leur part plus incertaines à déterminer. Afin de les restituer, les chercheurs ont mis en concurrence deux méthodes de natures radicalement différentes. Ils ont d'abord exploité les résultats qui infèrent le stock total de carbone piégé dans les terres période par période à partir des mesures directes réalisées dans 64 carottes prélevées dans des tourbières et autres terres humides et datées. Ils ont aussi fait tourner le vaste programme de simulation du cycle du carbone dans l'écosystème terrestre LPX (Land surface Processes and eXchanges Dynamic Global Vegetation Model), progressivement perfectionné à l'université de Bern depuis des dizaines d'années. Ce programme calcule le comportement des écosystèmes terrestres à partir d'un maillage de cellules territoriales, dont chacune est caractérisée par un niveau de végétation, de surface de tourbières, de carbone du sol, etc.

Une fois obtenu deux courbes pour les variations du stock de carbone dans les tourbières et une courbe pour la variation du stock terrestre de carbone, les chercheurs les ont mis en regard de la courbe du taux de dioxyde de carbone atmosphérique au cours de l'Holocène. Que nous apprend cette comparaison ?

Pour commencer, on observe qu'après une rapide augmentation au sortir du Paléolithique (avant 11 000 ans), le taux de carbone atmosphérique diminue, atteignant un minimum vers 7 000 ans. Pendant la même période, le stock terrestre de carbone augmente jusqu'à 140 milliards de tonnes de carbone, une valeur très proche de l’augmentation dans les tourbières. La variation du stockage terrestre s’est donc faite essentiellement dans les tourbières issues de la déglaciation. Par ailleurs, les émissions de dioxyde de carbone liées aux débuts de l'agriculture et à l'élevage au néolithique apparaissent négligeables et n’expliquent pas l’ampleur des variations du stockage du carbone dans les terres.

Après 7 000 ans, le taux de dioxyde de carbone atmosphérique se met à croître régulièrement. La courbe mesurée et la courbe simulée de la variation du stock de carbone dans les tourbières grimpent alors de façon marquée, et finissent, après 5000 ans, par dépasser toutes les deux la variation du stock total de carbone dans les écosystèmes terrestres, qui se met à décroître lentement. Ainsi, après 7 000 ans, une forte émission de carbone dans l’atmosphère est nécessaire pour expliquer l’importance du stockage dans les tourbières.

Peut-on envisager que la différence s’explique par les émissions d’origine humaine ? Oui, mais seulement en partie. Les émissions liées à l’agriculture au cours de l’Holocène prédites par les divers modèles ne sauraient suffire. Pour la période 7 000 - 5 000 ans, par exemple, ces modèles décrivent une forte expansion agro-pastorale en Mésopotamie, dans l'Indus, en Égypte, en Chine, en Mésoamérique et le long de la côte pacifique de l’Amérique du Sud, mais l’ensemble des émissions associés ne suffisent à expliquer les 66 milliards de tonnes de carbone supplémentaire dans les tourbières pointées par les chercheurs. La période 5 000 - 3 000 ans, pour sa part, est celle de l’entrée dans l’âge du Bronze, avec ses sociétés ayant adopté des pratiques agricoles et d’élevage plus intenses au sein de paysages déjà largement ouverts tandis que la population atteignait sans doute 100 millions d’individus. Une fois encore, l’ensemble des émissions d’origine humaine ne sauraient expliquer les 80 à 100 milliards de tonnes supplémentaires de carbone piégées dans les tourbières. La différence reste une énigme pour les chercheurs qui évoquent un possible rôle du refroidissement du climat vers la moitié de l'Holocène.

Pendant le dernier millénaire, enfin, des périodes pendant lesquelles le stockage du carbone dans les sols a été soutenu alternent avec des périodes où de déstockage (entre 920 et 1200 et après les débuts de l'industrialisation), tandis que le stockage dans les tourbières varie peu. Un détail attire l’attention : le taux de dioxyde de carbone atmosphérique décroît brusquement après 1600. Cette période coïncide avec l’arrivée des Européens aux Amériques. Or, on sait qu’en quelques dizaines d’années, les maladies apportées par les envahisseurs vont réduire de 70 à 90% une population amérindienne très paysanne qui comptait peut-être jusqu’à 80  millions d’individus… La brusque variation du taux de dioxyde de carbone atmosphérique pourrait donc s’expliquer en partie par la disparition d’énormes surfaces de culture sur le continent américain.

Quoi qu'il en soit, entre 1750 et 1850, la société encore agricole explique l'augmentation toujours lente des émissions de carbone. Celles-ci explosent à partir de 1850 avec l’industrialisation qui s’accompagne de l’exploitation de plus en plus intense des combustibles fossiles. Ainsi, alors qu’en 1850 le taux atmosphérique de dioxyde de carbone était resté depuis plus de 4 000 ans autour de 200 parties par million, il augmente de plus en plus vite ensuite, jusqu'à dépasser en 2016 le niveau symbolique de 400 parties par million.


Source : Pour la science
Crédit : Benjamin Stocker et collègues

Les quantités de carbone organique stocké dans les tourbières (ici au cap Fréhel, dans les Côtes d'Armor) ont beaucoup plus varié au cours des 11 000 dernières années que celles piégées dans l'ensemble des écosystèmes terrestres.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


25 - Doubs

Jusqu'au 30 avril 

EXPOSITION 
"URGENCE CARBONE"

Urgence Carbone, œuvre d’Iris Leroyer réalisée en charbon de bois, symbolise une Terre carbonisée, qui souligne notre inertie face aux dérèglements de notre planète, en péril. Cette œuvre entre ainsi en dialogue avec les projections en grand format des sites du patrimoine mondial dans le Centre de lumières. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Du 1er juin au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Pour sa 25ème édition, en famille, découvrez des jardins ludiques et interactifs pensés pour reconnecter les enfants à la nature et développer leurs sens. Une porte d’entrée sur le rêve et l’imaginaire. Bien plus qu’un jardin, une expérience.

 Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

Le 24 mai

"NUIT DU JEU À LA GROTTE !"

Une soirée pour petits et grands autour de jeux de société et de plateau dans une ambiance festive ! De 18h00 à 22h30. Adulte : 12 € - Enfant : 7 € - Gratuit pour les moins de 6 ans.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


42 - Loire

Le 30 avril 

ATELIER ENFANT
"CRÉATION D'ATTRAPE-RÊVES, SPÉCIAL PÂQUES !"

Dans la tradition amérindienne, les attrape-rêves servent à éloigner les cauchemars et rendre nos nuits plus paisibles. Apprends à réaliser ton propre attrape-rêves à partir de décorations textiles sur le thème de Pâques !
Tarif : 5 € par enfant, gratuit pour les accompagnateurs. Dès 3 ans. Réservation obligatoire

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


56 - Morbihan

Le 30 mai

"ALIMENTATION À LA PRÉHISTOIRE"

Que mangeait-on et que buvait-on à la Préhistoire ? Pour le découvrir, le musée de Préhistoire de Carnac vous invite à une journée spéciale consacrée à l’alimentation à la fin de la Préhistoire et au début de l’Âge du Bronze. Pour l’occasion, Noémie Ledouble, médiatrice du patrimoine et expérimentatrice en archéologie de l’alimentation vous présentera une technique de brassage de la bière.

Musée de Préhistoire
Place Christian Bonnet
56340 CARNAC
02 97 52 66 36
www.museedecarnac.com


63 - Puy-de-Dôme

Jusqu'au 18 mai

EXPOSITIONS
"Les extraordinaires aventures de Jean-Pierre Alibert" 
"Le Cabinet de Curiosités de Riom Limagne et Volcans" 
"Attention fragile !"

Le musée Mandet présente trois expositions inédites, mêlant art, histoire et sensibilisation environnementale. À travers ces expositions, vous découvrirez la richesse du monde animal, de l’héritage d’un aventurier du XIXe siècle et d’une création artistique participative unique inspirée des cabinets de curiosités.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


Le 17 mai

"21E ÉDITION DE LA NUIT EUROPÉENNE DES MUSÉES"
MUSÉE MANDET & MUSÉE RÉGIONAL D’AUVERGNE 

Cette soirée exceptionnelle sera l’occasion de porter un regard neuf sur les collections et les expositions temporaires. Spectacle de magie avec la Compagnie de la Lanterne Magique, fresque participative avec l’artiste Iggy, visites à la lampe torche, ateliers et lancement de la toute nouvelle exposition du Musée régional d’Auvergne sauront ravir petits et grands.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Du 1er mai au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


71 - Saône-et-Loire

Jusqu'au 4 mai

"ATELIERS VACANCES DE PRINTEMPS"
LA MAISON DU CHAROLAIS

Des ateliers pour toute la famille : le hamburger du printemps avec une recette de pain vert, de fleurs et de feuilles avec une recette surprise, les petits artistes pourront se divertir avec l’atelier la "charolaise prend des couleurs" et la "charolaise en pointillés", et pour les amateurs de suspens, la chasse au trésor.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon
71120 Charolles
03 85 88 04 00
https://www.maison-charolais.com


75 - Paris

Jusqu'au 31 août

EXPOSITION
"ALFRED DREYFUS. VÉRITÉ ET JUSTICE"

Le mahJ revient sur "l’Affaire" pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 31 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET BERTA ZUCKERKANDL"

Le musée Clemenceau invite le public à découvrir sa nouvelle exposition-focus Clemenceau, Berta Zuckerkandl, une amitié autour de l’art entre Vienne et Paris. À cette occasion, le musée présente deux dessins de Rodin issus de ses collections ainsi qu'un portrait inédit de Sophie Clemenceau, soeur de Berta et épouse du frère de Georges, Paul, réalisé par Eugène Carrière.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 11 mai 

EMPREINTE CARBONE, L'EXPO !

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. 

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 31 août 

EXPOSITION
"BATTERIES"

En contrepoint d’"Empreinte carbone, l'expo !", Batteries présente un décryptage scientifique et sociétal des technologies de stockage de l’énergie qui façonnent les mobilités du futur. Cette expo capsule explore la fabrication des batteries et leur fonctionnement, mais aussi leur impact sur l'avenir énergétique.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


80 - Somme

Jusqu'au 21 septembre 

EXPOSITION 
"GUERRE EN JEUX"

Plongez dans un voyage à travers l’histoire de la pratique des jeux de guerre et explorez la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Une exposition intergénérationnelle qui met l’accent sur l’interactivité et l’attachement au jouet. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne - Place André Audinot
80200 Péronne
www.historial.fr


84 - Vaucluse

Jusqu'au 10 juin

EXPOSITIONS
"CIRCUIT COURT & DÉTOURS"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Du 13 mai au 3 juin 

LE CABINET DE CURIOSITÉ(S) NOMADE PAR LE MUSÉUM REQUIEN

Le « cabinet de curiosité(s) nomade » conçu par le muséum Requien pour Terre de Culture 2025 poursuit son voyage, et fait halte au musée Vouland. Son contenu propose des correspondances entre les collections des deux musées, et des échos avec le jardin du musée Vouland qui attisent la curiosité !

 Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


92 - Hauts-de-Seine

Jusqu'au 28 septembre

EXPOSITION
"COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE"

Après "Faire Paysage", le cycle d'expositions "Ecrire la Ville" poursuit son exploration du patrimoine courbevoisien à travers son architecture. Appréhender cette histoire par la chronologie revient à entreprendre un cheminement au cœur des transformations urbanistiques de la ville.

Musée Roybet Fould
178 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
https://www.facebook.com/
museeroybetfouldofficiel


95 - Val d'Oise

Les 3 & 5 mai

"FÊTE DES PLANTES"
CHÂTEAU DE LA ROCHE-GUYON

Pour cette nouvelle édition, la "Fête des plantes" proposera des solutions raisonnées pour arroser les jardins face au changement climatique et fera découvrir au public un florilège de jus, infusions et autres liqueurs issus de fruits et de végétaux. Au programme : rencontre avec des pépiniéristes, conférences, ateliers et animations autour du thème "Le jardin se boit".
Tarif : 8 €, gratuit pour les moins de 18 ans.

Château de La Roche-Guyon
1 rue de l’Audience
95780 La Roche-Guyon
01 34 79 74 42
www.chateaudelarocheguyon.fr

Lieux:

Découvrir toutes les activités