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Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout
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Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout

Ce groupe de cétacés, qui inclut les baleines à bosse, les baleines franches ou encore les baleines bleues, se nourrit principalement à une profondeur de 30 mètres. Il n’est donc pas évident d’observer leurs comportements alimentaires. Tenter de répondre à cette question en gardant des animaux aussi imposants en captivité afin de suivre leurs habitudes alimentaires quotidiennes n’est ni souhaitable ni possible (les baleines bleues sont les plus grands animaux au monde et peuvent mesurer jusqu’à 30 mètres de long). Qui plus est, certaines espèces ont un appétit vorace pendant plusieurs mois, avant de jeûner le reste de l’année, ce qui complique un peu plus encore le suivi de leur consommation alimentaire.

« C’est une question si simple, je pensais que nous y aurions apporté une réponse il y a 30, 40 ou 50 ans. Mais personne ne l’a quantifiée », explique Matthew Savoca, titulaire d’une bourse de recherches postdoctorales au laboratoire marin Hopkins de l’université de Stanford, en Californie, et explorateur National Geographic.

D’après lui, la question dépasse la simple curiosité et les sciences de base. La quantité de nourriture consommée par les cétacés à fanons est proportionnelle à la quantité d’excréments qu’ils produisent. Et ces derniers influent grandement sur la productivité des océans en fournissant des nutriments et une source d’énergie précieuses à un large éventail d’organismes marins.

Avec l’aide de collaborateurs internationaux, Matthew Savoca a donc décidé d’élucider ce mystère. Pour suivre des cétacés à fanons, nommés ainsi en raison des poils raides qui garnissent leur mâchoire supérieure et piègent les petites proies comme le krill et le zooplancton, évoluant dans les océans Atlantique, Pacifique et Austral, l’équipe a employé des technologies de suivi avancées. Elle a également eu recours à des drones pour mesurer les concentrations de krill.

Les conclusions des scientifiques, parues le 3 novembre dans la revue Nature, sont pour le moins surprenantes. Les cétacés à fanons ont un bien plus gros appétit que ce qui était avancé par les estimations antérieures. À titre d’exemple, une baleine bleue consomme en moyenne 16 tonnes de nourriture par jour. C’est trois fois que ce qui était estimé jusqu’alors.

« Cette étude démontre que les cétacés à fanons jouent un rôle bien plus important au sein de notre écosystème que nous le pensions », remarque Sian Henley, biologiste marine à l’université d’Édimbourg qui n’a pas pris part à l’étude. Pourquoi ? Car les 14 espèces connues du groupe influent fortement sur la circulation des nutriments essentiels tels que le carbone, l’azote et le fer dans les océans, principalement par leurs excréments.

Cette découverte « nous indique aussi que nous devons améliorer la protection et la gestion des océans à l’échelle la plus large possible, en particulier dans l’océan Austral », estime la scientifique. Les eaux qui bordent l’Antarctique sont vulnérables aux activités humaines, notamment en raison de la hausse des températures causée par le changement climatique et de la surpêche qui, en perturbant la circulation normale des nutriments, pourraient nuire au krill et aux autres ressources alimentaires dont dépendent les cétacés à fanons. Cela serait particulièrement dévastateur pour ces animaux dont les populations se rétablissent encore après avoir été victimes de la chasse pendant des siècles.

Avec l’augmentation du nombre de ces cétacés, leur rôle dans le recyclage des nutriments devrait rééquilibrer le cycle des éléments nutritifs, et ainsi profiter au krill, poursuit Sian Henley.

« Mieux que rien »

Afin d’estimer la quantité de nourriture absorbée par les cétacés à fanons, les scientifiques avaient précédemment analysé leurs besoins métaboliques fondés sur leur taille et leur niveau d’activité en utilisant comme référence un animal apparenté ou de taille similaire. Ainsi, les biologistes ont extrapolé la quantité de nourriture ingérée par les orques pour déterminer l’appétit d’une baleine à bosse ou d’une baleine bleue.

« Lorsque vous étudiez le comportement, l’écologie et la physiologie de ces animaux, vous voyez qu’une baleine bleue et une baleine à bosse sont extrêmement différentes d’une orque », souligne Matthew Savoca, avant d’admettre que si cette première estimation « n’était pas très fiable, c’était mieux que rien ».

Dans le cadre de son étude, l’équipe de Savoca a posé des balises sur 321 baleines appartenant à sept espèces de cétacés à fanons : les baleines à bosse, les baleines bleues, les rorquals communs, les baleines boréales, les baleines de Minke, les rorquals de Bryde et les baleines franches de l’Atlantique nord.

Décrites comme « l’iPhone des baleines » par l’explorateur National Geographic, les balises contenaient des accéléromètres, des magnétomètres, des GPS, des capteurs lumineux, des gyroscopes et des caméras, et ont été fixées sur le dos des cétacés avec une colle spéciale. Comme nos portables qui nous indiquent le nombre de pas que nous avons effectués dans une journée, les iPhone des baleines mesurent combien de fois une baleine a plongé et à quelle profondeur. Les cétacés à fanons saisissent souvent leur nourriture en faisant des mouvements brusques vers l’avant ou en accélérant soudainement dans l’eau, horizontalement ou verticalement, la gueule grand ouverte.

À l’aide de drones, l’équipe a mesuré la taille de la bouche des baleines pour calculer le volume d’eau qu’elle pouvait contenir lors de ces mouvements de propulsion. Elle a aussi utilisé un sonar pour mesurer la densité de krill au sein de l’habitat des baleines et ainsi déterminer la quantité de ces petites crevettes que les cétacés pouvaient engloutir en une bouchée.

En rassemblant les données obtenues, les chercheurs ont découvert que les animaux suivis par balise ingéraient l’équivalent de 5 à 30 % de leur poids en krill chaque jour, contre moins de 5 % selon les estimations précédentes.
 
Une histoire d’excréments

Cette découverte a aussi permis d’élucider un autre mystère, à savoir pourquoi les eaux au large de l’Antarctique ne grouillent pas de krill. Les principaux prédateurs de ces minuscules crustacés sont les cétacés à fanons, qui ont bien failli disparaître dans les années 1900 à cause de la chasse à la baleine, une activité décrite comme « l’une des campagnes d’extermination les plus efficaces de l’histoire de notre planète » par le chercheur.

Même si la pêche au krill augmente progressivement pour fabriquer de la nourriture pour poissons et des huiles riches en nutriments, cette industrie n’est pas assez importante pour expliquer pourquoi les eaux des régions polaires ne débordent pas de cette ressource alimentaire essentielle aux baleines, aux phoques et à de nombreuses autres espèces, explique Matthew Savoca.

À la fin des années 1980, John Martin, biochimiste marin, avait avancé l’hypothèse qu’un manque de fer dans l’océan Austral limitait le phytoplancton, ressource alimentaire principale du krill. Si les plantes et les animaux ont besoin de fer en infimes quantités, ils ne peuvent survivre sans.

Des études ultérieures ont démontré que les excréments de baleine sont l’une des matières les plus riches en fer des océans. Avec la poussière provenant du Sahara et d’autres lieux sur Terre, les déjections des baleines constituent le pilier du cycle du fer de l’océan Austral. En mangeant, digérant et évacuant le krill, les baleines prélèvent du fer dans les profondeurs de l’océan et le ramènent en surface via leurs excréments, qui flottent. Le fer peut alors être utilisé par le phytoplancton, la proie principale du krill. Plus il y a d’excréments, plus il y a de phytoplancton et de krill, et plus les baleines ont à manger.

Alors que le rétablissement des populations de cétacés à fanons dans l’Antarctique se poursuit, notamment pour les rorquals communs et les baleines de Minke, il n’est pas étonnant que le stock de krill ne se soit pas encore reconstitué, indique Matthew Savoca. Mais il y a de l’espoir : le nombre de baleines à bosse évoluant dans la partie ouest de l’océan Atlantique sud est passé de 450 à 25 000 en 70 ans.
 
Une étude jugée simpliste

Biogéochimiste marine à l’Imperial College London, Emma Cavan salue cette nouvelle étude même si elle estime qu’il est « trop facile » de dire que « la quantité de krill est en baisse parce que le nombre de baleines l’est aussi ». Le changement climatique et la pêche ont également leur part de responsabilité.

Le premier est, par exemple, plus rapide dans les régions polaires, où les changements qu'il cause, à savoir l'acidification et la hausse des températures de l'eau, pourraient réduire les populations de phytoplancton.

La biogéochimiste reconnaît néanmoins une chose : l’étude nous rappelle que pour être en bonne santé, les océans ont besoin des baleines, et de leurs déjections.


Source : Carrie Arnold / National Geographic
Crédit : Greg lecoeur

Une baleine à bosse nage au large des îles Tonga, dans l’océan Pacifique.

Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout Actualités

Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout

Ce groupe de cétacés, qui inclut les baleines à bosse, les baleines franches ou encore les baleines bleues, se nourrit principalement à une profondeur de 30 mètres. Il n’est donc pas évident d’observer leurs comportements alimentaires. Tenter de répondre à cette question en gardant des animaux aussi imposants en captivité afin de suivre leurs habitudes alimentaires quotidiennes n’est ni souhaitable ni possible (les baleines bleues sont les plus grands animaux au monde et peuvent mesurer jusqu’à 30 mètres de long). Qui plus est, certaines espèces ont un appétit vorace pendant plusieurs mois, avant de jeûner le reste de l’année, ce qui complique un peu plus encore le suivi de leur consommation alimentaire.

« C’est une question si simple, je pensais que nous y aurions apporté une réponse il y a 30, 40 ou 50 ans. Mais personne ne l’a quantifiée », explique Matthew Savoca, titulaire d’une bourse de recherches postdoctorales au laboratoire marin Hopkins de l’université de Stanford, en Californie, et explorateur National Geographic.

D’après lui, la question dépasse la simple curiosité et les sciences de base. La quantité de nourriture consommée par les cétacés à fanons est proportionnelle à la quantité d’excréments qu’ils produisent. Et ces derniers influent grandement sur la productivité des océans en fournissant des nutriments et une source d’énergie précieuses à un large éventail d’organismes marins.

Avec l’aide de collaborateurs internationaux, Matthew Savoca a donc décidé d’élucider ce mystère. Pour suivre des cétacés à fanons, nommés ainsi en raison des poils raides qui garnissent leur mâchoire supérieure et piègent les petites proies comme le krill et le zooplancton, évoluant dans les océans Atlantique, Pacifique et Austral, l’équipe a employé des technologies de suivi avancées. Elle a également eu recours à des drones pour mesurer les concentrations de krill.

Les conclusions des scientifiques, parues le 3 novembre dans la revue Nature, sont pour le moins surprenantes. Les cétacés à fanons ont un bien plus gros appétit que ce qui était avancé par les estimations antérieures. À titre d’exemple, une baleine bleue consomme en moyenne 16 tonnes de nourriture par jour. C’est trois fois que ce qui était estimé jusqu’alors.

« Cette étude démontre que les cétacés à fanons jouent un rôle bien plus important au sein de notre écosystème que nous le pensions », remarque Sian Henley, biologiste marine à l’université d’Édimbourg qui n’a pas pris part à l’étude. Pourquoi ? Car les 14 espèces connues du groupe influent fortement sur la circulation des nutriments essentiels tels que le carbone, l’azote et le fer dans les océans, principalement par leurs excréments.

Cette découverte « nous indique aussi que nous devons améliorer la protection et la gestion des océans à l’échelle la plus large possible, en particulier dans l’océan Austral », estime la scientifique. Les eaux qui bordent l’Antarctique sont vulnérables aux activités humaines, notamment en raison de la hausse des températures causée par le changement climatique et de la surpêche qui, en perturbant la circulation normale des nutriments, pourraient nuire au krill et aux autres ressources alimentaires dont dépendent les cétacés à fanons. Cela serait particulièrement dévastateur pour ces animaux dont les populations se rétablissent encore après avoir été victimes de la chasse pendant des siècles.

Avec l’augmentation du nombre de ces cétacés, leur rôle dans le recyclage des nutriments devrait rééquilibrer le cycle des éléments nutritifs, et ainsi profiter au krill, poursuit Sian Henley.

« Mieux que rien »

Afin d’estimer la quantité de nourriture absorbée par les cétacés à fanons, les scientifiques avaient précédemment analysé leurs besoins métaboliques fondés sur leur taille et leur niveau d’activité en utilisant comme référence un animal apparenté ou de taille similaire. Ainsi, les biologistes ont extrapolé la quantité de nourriture ingérée par les orques pour déterminer l’appétit d’une baleine à bosse ou d’une baleine bleue.

« Lorsque vous étudiez le comportement, l’écologie et la physiologie de ces animaux, vous voyez qu’une baleine bleue et une baleine à bosse sont extrêmement différentes d’une orque », souligne Matthew Savoca, avant d’admettre que si cette première estimation « n’était pas très fiable, c’était mieux que rien ».

Dans le cadre de son étude, l’équipe de Savoca a posé des balises sur 321 baleines appartenant à sept espèces de cétacés à fanons : les baleines à bosse, les baleines bleues, les rorquals communs, les baleines boréales, les baleines de Minke, les rorquals de Bryde et les baleines franches de l’Atlantique nord.

Décrites comme « l’iPhone des baleines » par l’explorateur National Geographic, les balises contenaient des accéléromètres, des magnétomètres, des GPS, des capteurs lumineux, des gyroscopes et des caméras, et ont été fixées sur le dos des cétacés avec une colle spéciale. Comme nos portables qui nous indiquent le nombre de pas que nous avons effectués dans une journée, les iPhone des baleines mesurent combien de fois une baleine a plongé et à quelle profondeur. Les cétacés à fanons saisissent souvent leur nourriture en faisant des mouvements brusques vers l’avant ou en accélérant soudainement dans l’eau, horizontalement ou verticalement, la gueule grand ouverte.

À l’aide de drones, l’équipe a mesuré la taille de la bouche des baleines pour calculer le volume d’eau qu’elle pouvait contenir lors de ces mouvements de propulsion. Elle a aussi utilisé un sonar pour mesurer la densité de krill au sein de l’habitat des baleines et ainsi déterminer la quantité de ces petites crevettes que les cétacés pouvaient engloutir en une bouchée.

En rassemblant les données obtenues, les chercheurs ont découvert que les animaux suivis par balise ingéraient l’équivalent de 5 à 30 % de leur poids en krill chaque jour, contre moins de 5 % selon les estimations précédentes.
 
Une histoire d’excréments

Cette découverte a aussi permis d’élucider un autre mystère, à savoir pourquoi les eaux au large de l’Antarctique ne grouillent pas de krill. Les principaux prédateurs de ces minuscules crustacés sont les cétacés à fanons, qui ont bien failli disparaître dans les années 1900 à cause de la chasse à la baleine, une activité décrite comme « l’une des campagnes d’extermination les plus efficaces de l’histoire de notre planète » par le chercheur.

Même si la pêche au krill augmente progressivement pour fabriquer de la nourriture pour poissons et des huiles riches en nutriments, cette industrie n’est pas assez importante pour expliquer pourquoi les eaux des régions polaires ne débordent pas de cette ressource alimentaire essentielle aux baleines, aux phoques et à de nombreuses autres espèces, explique Matthew Savoca.

À la fin des années 1980, John Martin, biochimiste marin, avait avancé l’hypothèse qu’un manque de fer dans l’océan Austral limitait le phytoplancton, ressource alimentaire principale du krill. Si les plantes et les animaux ont besoin de fer en infimes quantités, ils ne peuvent survivre sans.

Des études ultérieures ont démontré que les excréments de baleine sont l’une des matières les plus riches en fer des océans. Avec la poussière provenant du Sahara et d’autres lieux sur Terre, les déjections des baleines constituent le pilier du cycle du fer de l’océan Austral. En mangeant, digérant et évacuant le krill, les baleines prélèvent du fer dans les profondeurs de l’océan et le ramènent en surface via leurs excréments, qui flottent. Le fer peut alors être utilisé par le phytoplancton, la proie principale du krill. Plus il y a d’excréments, plus il y a de phytoplancton et de krill, et plus les baleines ont à manger.

Alors que le rétablissement des populations de cétacés à fanons dans l’Antarctique se poursuit, notamment pour les rorquals communs et les baleines de Minke, il n’est pas étonnant que le stock de krill ne se soit pas encore reconstitué, indique Matthew Savoca. Mais il y a de l’espoir : le nombre de baleines à bosse évoluant dans la partie ouest de l’océan Atlantique sud est passé de 450 à 25 000 en 70 ans.
 
Une étude jugée simpliste

Biogéochimiste marine à l’Imperial College London, Emma Cavan salue cette nouvelle étude même si elle estime qu’il est « trop facile » de dire que « la quantité de krill est en baisse parce que le nombre de baleines l’est aussi ». Le changement climatique et la pêche ont également leur part de responsabilité.

Le premier est, par exemple, plus rapide dans les régions polaires, où les changements qu'il cause, à savoir l'acidification et la hausse des températures de l'eau, pourraient réduire les populations de phytoplancton.

La biogéochimiste reconnaît néanmoins une chose : l’étude nous rappelle que pour être en bonne santé, les océans ont besoin des baleines, et de leurs déjections.


Source : Carrie Arnold / National Geographic
Crédit : Greg lecoeur

Une baleine à bosse nage au large des îles Tonga, dans l’océan Pacifique.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

13 - Bouches du Rhône

► Le 10 juin

"MARCHE POPULAIRE DE GRÉASQUE"

Le musée de la mine de Gréasque vous propose une randonnée réellement pour tous les publics : les solitaires, les groupes, les amoureux de la nature, les fervents de culture, les fans de sport, et même les familles avec enfants ou ados ! Une randonnée commentée alliant histoire et botanique. Inscription préalable au 04 42 69 77 00. 

Musée de la Mine de Gréasque
Puits Hély d’Oissel
Montée de l’ancien traînage
https://museeminegreasque.fr


25 - Doubs

► Le 10 juin

"LA NUIT DE LA CHAUVE-SOURIS"

Après une présentation de la soirée, participez à une balade dans l’enceinte de la Saline royale pour apercevoir l’envol nocturne des chauve-souris et capter leurs ultrasons grâce à des détecteurs. Prévoyez des vêtements chauds et une lampe torche. Événement gratuit et ouvert à tous, de 19h30 à 22h30.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


► Jusqu'au 22 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"PEINTURE ET POÉSIE"

Le Festival des Jardins, imaginé cette année sur le thème "Peinture et poésie" vous invite à la surprise et à l'émotion. Déambulez dans les espaces où les végétaux prennent vie et perdez-vous dans le labyrinthe. Explorez 9 nouveaux jardins qui vous racontent une histoire, illustrent une œuvre, un tableau ou un poème.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


► Jusqu'au 5 novembre

EXPOSITION
"LE MONDE DE FOLON"

Hommage à Jean-Michel Folon (1934/2005), artiste belge à la création hybride et poétique représentant les grands maux de la société contemporaine. L’exposition à la Saline royale présentera plus de 200 œuvres issues de la Fondation Folon (affiches, dessins, sculptures…).

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


29 - Finistère

► Jusqu'au 5 novembre

EXPOSITION
"SUR DES CENDRES FUMANTES… HEURS ET MALHEURS D'UNE ABBAYE BRETONNE EN L'AN MIL"

Landévennec, 1020. Les flammes embrasent le grand monastère des bords de l’Aulne… le petit ruisseau qui traverse le cloître déborde de son lit. Brûlée, la prestigieuse abbaye prend l’eau.
Cette série d’accidents a livré un enregistrement archéologique exceptionnel. Un parcours autour de 125 objets, rythmé par des vidéos et des dispositifs interactifs pour une visite en famille.

Ancienne Abbaye de Landevennec
29560 landévennec
02 98 27 35 90 
www.musee-abbaye-landevennec.fr


30 - Gard

 Le 24 juin 

ANIMATION
RIVIÈRES VIVANTES "LAISSE MOI COULER" 

Visite spéciale "Les petits barrages que nous construisons" ! Et oui ! Les petits barrages que nous construisons ont un impact sur l'écosystème de la rivière, venez voir, on vous emmène découvrir tout ça ! Inscription obligatoire pour toutes les animations la veille avant 17h.

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
06 72 50 12 42 / 04 66 30 36 55
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


 Jusqu'au 30 septembre

EXPOSITION
"REMOUDS & DEBORDEMENTS"

Jean-Charles Le Gros, Estelle Merlet, Patricia Dubois, Olivia Mauret-Brisson et Talou vous présentent leurs oeuvres au travers d'une exposition organisée à la Maison de l'Eau.

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
04 66 30 36 55 / 04 66 25 83 41
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


33 - Gironde

► Jusqu'au 24 septembre

EXPOSITION
JOFO "35 TOURS" - 1988-2023

L’exposition "35 TOURS" de l’artiste JOFO retrace 35 ans de créations, permettant d’apprécier la construction d’une œuvre totale et singulière, colorée et exaltée qui mêle avec force l’art et la vie. JOFO est un artiste passionnément porté par la culture rock et urbaine, l’art brut et singulier. 

Institut Culturel Bernard Magrez
16 rue de Tivoli
33000 Bordeaux
05 56 81 72 77
www.institut-bernard-magrez.com


34 - Hérault

► Jusqu'au 27 août

EXPOSITION
"MÉTAMORPHOSES"

A l’occasion des 60 ans de la mort de Paul Dardé, le Musée de Lodève a donné carte blanche à Violaine Laveaux pour dialoguer avec l’œuvre du sculpteur. L'exposition propose ainsi une déambulation sensible et ludique entre des installations végétales et minérales (grès et porcelaine), tel un cabinet de curiosités nourri d'un imaginaire botanique et mythologique.

Musée de Lodève 
Square George Auric
34700 Lodève
04 67 88 86 10
www.museedelodeve.fr 


35 - Ille et Vilaine

► Jusqu'au 3 septembre 

EXPOSITION
"RACES BRETONNES : UNE HISTOIRE BIEN VIVANTE"

Vache Bretonne pie noir, mouton d'Ouessant et autres poule Coucou de Rennes s'invitent dans la salle d'exposition de l'Écomusée de la Bintinais !
Des œuvres d'art, des collections techniques et ethnographiques ainsi qu'une riche iconographie accompagnent cette plongée à la découverte des races bretonnes, emblèmes d'une histoire et d'un patrimoine bien vivants !

Écomusée de la Bintinais
Route de Châtillon-Sur-Seiche
35200 Rennes
02 99 51 38 15
www.ecomusee-rennes-metropole.fr


37 - Indre et Loir

► Jusqu'au 28 août

EXPOSITION 
"L'ORDRE DE SAINT MICHEL ET L'ESSOR DU POUVOIR ROYAL"

Dans le cadre de la commémoration des 600 ans de la naissance du roi Louis XI (1423-2023), le château royal d’Amboise prépare une exposition traitant de l’intense et habile activité politique dont fit preuve ce souverain à l’exemple de la création de l’ordre des chevaliers de Saint Michel, fondé au château royal d’Amboise en 1469. 

Château royal d’Amboise
Montée de l’Emir Abd el Kader
37400 Amboise
02 47 57 00 98
http://www.chateau-amboise.com


38 - Isère

► Le 26 juin 

CONCERT 
"LES CONTEMPOR'ELLES"

Poésie, contemplation et ferveur seront conviées pour ce moment musical partagé selon la tradition instituée du temps d’Arcabas.
Le dimanche 26 juin à 16h.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


39 - Jura

Jusqu'au 5 novembre 

EXPOSITION
"L'OURS DANS LA BIODIVERSITÉ POLAIRE"

Embarquez dans un voyage naturaliste au milieu des glaces, sur la piste de l’ours. A travers cette exposition, c’est la biodiversité polaire qui est mise à l’honneur.

Espace des Mondes Polaires
46 rue Croix de la Teppe 
39220 Prémanon
03 39 50 80 20
www.espacedesmondespolaires.org


42 - Loire

► Le 8 juin

FILM
"UNE FEMME INDONÉSIENNE"

A l’occasion de la nouvelle exposition "Indonésie révélée" le Musée des Civilisations Daniel Pouget s’associe au cinéma le Family à Saint Just Saint Rambert pour une séance exceptionnelle.
Le film évoque le parcours émancipateur d'une femme ordinaire et raconte les réalités historiques de l’Indonésie. A l’issu du film un temps d’échange avec Armel Noiry sera proposé.

Musée des Civilisations Daniel Pouget
Place Madeleine Rousseau
42170 Saint-Just-Saint-Rambert
04 77 52 03 11
musee@stjust-strambert.com


► Jusqu'au 22 septembre 2024

EXPOSITION 
"INDONÉSIE RÉVÉLÉE"

Région d’une grande complexité culturelle, le pays se compose de 1100 de groupes ethniques différents.
Les collections ramenées par Daniel Pouget de ses voyages, notamment des îles de Bornéo, Sumatra et Sulawesi, nous dévoilent l’extraordinaire richesse des traditions et cultures des îles d’Indonésie.  

Musée des Civilisations Daniel Pouget
Place Madeleine Rousseau
42170 Saint-Just-Saint-Rambert
04 77 52 03 11
musee@stjust-strambert.com


► Jusqu'au 7 janvier 2024

EXPOSITION 
"GRAINES"
 
À la manière d’une leçon de chose, l’exposition invite à l’observation des graines pour découvrir la diversité des formes, des couleurs, leurs spécificités et leur mode de dissémination.  
Montrer la diversité de la nature et la beauté de l’infiniment petit, c’est aussi et surtout montrer du respect pour la nature et pour le vivant.

Musée d’Allard
13 boulevard de la Préfecture
42600 Montbrison
04 77 96 39 15
https://www.facebook.com/museeallard


62 - Pas de Calais

► Du 10 au 25 juin

EXPOSITION ODILE MOLON

Le Musée Municipal Bruno Danvin a le plaisir d’accueillir l'exposition de l'artiste-peintre Odile Molon Odile Molon.
Le musée est ouvert tous les mercredis, samedis et dimanches de 14h30 à 17h30 et l’entrée est gratuite. 
Visites de groupes sur rdv les lundis, mardis et jeudis au 07 89 08 15 64.

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
03 21 04 56 25 / 07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


► Jusqu'au 24 juillet  

EXPOSITION 
"PAYSAGE. FENÊTRE SUR LA NATURE"

Depuis la Renaissance jusqu’à nos jours, par la peinture, les artistes rejouent à leur manière les mythes de la Création, en représentant ciel, terre, mer, lumière et ténèbres. 
Imaginée par l’artiste Laurent Pernot, une scénographie innovante, peuplée de sons, d’images et de lumières, vous immerge dans une traversée sensorielle du paysage. Riche de plus de 170 chefs-d’œuvre – de Poussin à Kandinsky, Fragonard, Hokusai, Monet … - et de deux espaces cinéma,

Musée du Louvre-Lens
99 rue Paul Bert 
62300 Lens
03 21 18 62 62
www.louvrelens.fr


63 - Puy de Dôme

► Du 17 juin au 25 février 2024

EXPOSITION
"MOTIF CENTRAL" de Julien Colombier

Julien Colombier est un peintre français dont les oeuvres se décline tant sur la céramique que sur des fresques peintes ou du textile. Son univers artistique, à la fois onirique, féérique et hypnotique, composé de jungles ou de forêts luxuriantes et colorées, se voit transposé à échelle monumentale. 

Musée Mandet
14 rue de L'Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 17 31
musee.mandet@rlv.eu


68 - Haut-Rhin

►Jusqu'au 29 juin

CONCERTS & VISITES
LES "JEUDIS DU BUCHENECK"

Au mois de juin le château-musée du Bucheneck sera mis à l’honneur ! Plusieurs animations sont prévues, des concerts, une visite théâtralisée… 
Jeudi 1er juin à 19h : concert jazz. -    Jeudi 15 juin à 19h : les "Tinoniers" de Thann. - Jeudi 22 juin à 19h : concert pop-rock. -    Jeudi 29 juin à 19h : visite théâtralisée du château Bucheneck.

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


71 - Saône et Loire

► Le 18 juin

VISITE
CHÂTEAU DE LIMAND

Partez à la découverte du château de Limand à Ciry-le-Noble et découvrez son histoire, le lieu et l’ancienne tour, récemment restaurée. Propriété privée, le château est  exceptionnellement ouvert pour ce dimanche à 15h.

Musée de l’Homme et de l’Industrie
Château de la Verrerie
71200 Le Creusot
03 85 73 92 00
www.musee-homme-industrie.fr


73 - Savoie

► Jusqu'au 3 septembre

EXPOSITION
"LES ROSELIERES, POUMONS DE BIODIVERSITÉ"

Exposition dédiée aux zones humides, elle s'inscrit dans le cadre de l'opération exceptionnelle de piquetage des roselières du lac du Bourget entreprise par le Conservatoire des espaces naturels de Savoie. Pour la découvrir, il faut s'inscrire aux visites d'Aqualis, en choisissant, le thème “Le lac, ses roselières, ses marais, poumons de biodiversité”.

AQUALIS
Le Petit Port
52 esplanade Jean Murguet
73100 Aix-les-Bains
04 79 70 64 69
aqualis-lacdubourget.fr


74 - Haute-Savoie

► Les 18 juin & 3 septembre

LES JARDINS SECRETS
"BRUNCHS AU JARDIN"

À l’ombre de la glycine, tout près des fontaines ou dans nos salons, profitez du jardin qui s’éveille autour d’un brunch, en couple, en famille ou entre amis.
A partire de 10h30. Réservation obligatoire par notre billetterie en ligne. La formule comprend la visite libre des Jardins Secrets et le brunch.

Les Jardins Secrets
1561 route de Lagnat 
74150 Vaulx 
04 50 60 53 18 
www.jardins-secrets.com


75 - Paris

► Jusqu’au 29 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET LA JUSTICE"

"L'idéal d'une vie consacrée à la République". Toute sa vie, Georges Clemenceau (1841-1929) a été guidé par son obsession de la Justice. Le parcours de l’exposition-focus débute en 1858 lors de sa prise de conscience de l’idéal de Justice à la suite de l’arrestation de son père,et se clôture par les grands combats du Tigre : les prisons, l’Affaire Dreyfus, la peine de mort.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


76 - Seine Maritime

► Le 17 juin & tous les jeudis du 13 juillet au 24 août

CHÂTEAU DE MIROMESNIL
"CLUEDO GÉANT !"

Devenez un détective : mener l’enquête et interrogez les suspects pour démasquer le coupable.
Nous vous invitons à un voyage en 1923, au cœur des années folles ! A l’occasion des 30 ans de la mort de Guy de Maupassant, vous mènerez l’enquête au sujet de son biographe, Edmond de Villeperdue.

Château de Miromesnil
76550 Tourville-sur-Arques
02 35 85 02 80
www.chateaumiromesnil.com


93 - Seine Saint-Denis

► Jusqu’au 20 août 

EXPOSITION 
"UP TO SPACE !" 

L’exposition invite petits et grands à se mettre dans la peau d’un astronaute grâce aux nombreux dispositifs interactifs qui la composent : simulateur de pas lunaire en microgravité, toucher de roches lunaire et martienne, miroir déformant reflétant les transformations du visage dans l’espace...

Musée de l’Air et de l’Espace
3 esplanade de l’Air et de l’Espace
93350 Le Bourget
01 49 92 70 00
www.museeairespace.fr

Lieux:

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