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Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout
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Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout

Ce groupe de cétacés, qui inclut les baleines à bosse, les baleines franches ou encore les baleines bleues, se nourrit principalement à une profondeur de 30 mètres. Il n’est donc pas évident d’observer leurs comportements alimentaires. Tenter de répondre à cette question en gardant des animaux aussi imposants en captivité afin de suivre leurs habitudes alimentaires quotidiennes n’est ni souhaitable ni possible (les baleines bleues sont les plus grands animaux au monde et peuvent mesurer jusqu’à 30 mètres de long). Qui plus est, certaines espèces ont un appétit vorace pendant plusieurs mois, avant de jeûner le reste de l’année, ce qui complique un peu plus encore le suivi de leur consommation alimentaire.

« C’est une question si simple, je pensais que nous y aurions apporté une réponse il y a 30, 40 ou 50 ans. Mais personne ne l’a quantifiée », explique Matthew Savoca, titulaire d’une bourse de recherches postdoctorales au laboratoire marin Hopkins de l’université de Stanford, en Californie, et explorateur National Geographic.

D’après lui, la question dépasse la simple curiosité et les sciences de base. La quantité de nourriture consommée par les cétacés à fanons est proportionnelle à la quantité d’excréments qu’ils produisent. Et ces derniers influent grandement sur la productivité des océans en fournissant des nutriments et une source d’énergie précieuses à un large éventail d’organismes marins.

Avec l’aide de collaborateurs internationaux, Matthew Savoca a donc décidé d’élucider ce mystère. Pour suivre des cétacés à fanons, nommés ainsi en raison des poils raides qui garnissent leur mâchoire supérieure et piègent les petites proies comme le krill et le zooplancton, évoluant dans les océans Atlantique, Pacifique et Austral, l’équipe a employé des technologies de suivi avancées. Elle a également eu recours à des drones pour mesurer les concentrations de krill.

Les conclusions des scientifiques, parues le 3 novembre dans la revue Nature, sont pour le moins surprenantes. Les cétacés à fanons ont un bien plus gros appétit que ce qui était avancé par les estimations antérieures. À titre d’exemple, une baleine bleue consomme en moyenne 16 tonnes de nourriture par jour. C’est trois fois que ce qui était estimé jusqu’alors.

« Cette étude démontre que les cétacés à fanons jouent un rôle bien plus important au sein de notre écosystème que nous le pensions », remarque Sian Henley, biologiste marine à l’université d’Édimbourg qui n’a pas pris part à l’étude. Pourquoi ? Car les 14 espèces connues du groupe influent fortement sur la circulation des nutriments essentiels tels que le carbone, l’azote et le fer dans les océans, principalement par leurs excréments.

Cette découverte « nous indique aussi que nous devons améliorer la protection et la gestion des océans à l’échelle la plus large possible, en particulier dans l’océan Austral », estime la scientifique. Les eaux qui bordent l’Antarctique sont vulnérables aux activités humaines, notamment en raison de la hausse des températures causée par le changement climatique et de la surpêche qui, en perturbant la circulation normale des nutriments, pourraient nuire au krill et aux autres ressources alimentaires dont dépendent les cétacés à fanons. Cela serait particulièrement dévastateur pour ces animaux dont les populations se rétablissent encore après avoir été victimes de la chasse pendant des siècles.

Avec l’augmentation du nombre de ces cétacés, leur rôle dans le recyclage des nutriments devrait rééquilibrer le cycle des éléments nutritifs, et ainsi profiter au krill, poursuit Sian Henley.

« Mieux que rien »

Afin d’estimer la quantité de nourriture absorbée par les cétacés à fanons, les scientifiques avaient précédemment analysé leurs besoins métaboliques fondés sur leur taille et leur niveau d’activité en utilisant comme référence un animal apparenté ou de taille similaire. Ainsi, les biologistes ont extrapolé la quantité de nourriture ingérée par les orques pour déterminer l’appétit d’une baleine à bosse ou d’une baleine bleue.

« Lorsque vous étudiez le comportement, l’écologie et la physiologie de ces animaux, vous voyez qu’une baleine bleue et une baleine à bosse sont extrêmement différentes d’une orque », souligne Matthew Savoca, avant d’admettre que si cette première estimation « n’était pas très fiable, c’était mieux que rien ».

Dans le cadre de son étude, l’équipe de Savoca a posé des balises sur 321 baleines appartenant à sept espèces de cétacés à fanons : les baleines à bosse, les baleines bleues, les rorquals communs, les baleines boréales, les baleines de Minke, les rorquals de Bryde et les baleines franches de l’Atlantique nord.

Décrites comme « l’iPhone des baleines » par l’explorateur National Geographic, les balises contenaient des accéléromètres, des magnétomètres, des GPS, des capteurs lumineux, des gyroscopes et des caméras, et ont été fixées sur le dos des cétacés avec une colle spéciale. Comme nos portables qui nous indiquent le nombre de pas que nous avons effectués dans une journée, les iPhone des baleines mesurent combien de fois une baleine a plongé et à quelle profondeur. Les cétacés à fanons saisissent souvent leur nourriture en faisant des mouvements brusques vers l’avant ou en accélérant soudainement dans l’eau, horizontalement ou verticalement, la gueule grand ouverte.

À l’aide de drones, l’équipe a mesuré la taille de la bouche des baleines pour calculer le volume d’eau qu’elle pouvait contenir lors de ces mouvements de propulsion. Elle a aussi utilisé un sonar pour mesurer la densité de krill au sein de l’habitat des baleines et ainsi déterminer la quantité de ces petites crevettes que les cétacés pouvaient engloutir en une bouchée.

En rassemblant les données obtenues, les chercheurs ont découvert que les animaux suivis par balise ingéraient l’équivalent de 5 à 30 % de leur poids en krill chaque jour, contre moins de 5 % selon les estimations précédentes.
 
Une histoire d’excréments

Cette découverte a aussi permis d’élucider un autre mystère, à savoir pourquoi les eaux au large de l’Antarctique ne grouillent pas de krill. Les principaux prédateurs de ces minuscules crustacés sont les cétacés à fanons, qui ont bien failli disparaître dans les années 1900 à cause de la chasse à la baleine, une activité décrite comme « l’une des campagnes d’extermination les plus efficaces de l’histoire de notre planète » par le chercheur.

Même si la pêche au krill augmente progressivement pour fabriquer de la nourriture pour poissons et des huiles riches en nutriments, cette industrie n’est pas assez importante pour expliquer pourquoi les eaux des régions polaires ne débordent pas de cette ressource alimentaire essentielle aux baleines, aux phoques et à de nombreuses autres espèces, explique Matthew Savoca.

À la fin des années 1980, John Martin, biochimiste marin, avait avancé l’hypothèse qu’un manque de fer dans l’océan Austral limitait le phytoplancton, ressource alimentaire principale du krill. Si les plantes et les animaux ont besoin de fer en infimes quantités, ils ne peuvent survivre sans.

Des études ultérieures ont démontré que les excréments de baleine sont l’une des matières les plus riches en fer des océans. Avec la poussière provenant du Sahara et d’autres lieux sur Terre, les déjections des baleines constituent le pilier du cycle du fer de l’océan Austral. En mangeant, digérant et évacuant le krill, les baleines prélèvent du fer dans les profondeurs de l’océan et le ramènent en surface via leurs excréments, qui flottent. Le fer peut alors être utilisé par le phytoplancton, la proie principale du krill. Plus il y a d’excréments, plus il y a de phytoplancton et de krill, et plus les baleines ont à manger.

Alors que le rétablissement des populations de cétacés à fanons dans l’Antarctique se poursuit, notamment pour les rorquals communs et les baleines de Minke, il n’est pas étonnant que le stock de krill ne se soit pas encore reconstitué, indique Matthew Savoca. Mais il y a de l’espoir : le nombre de baleines à bosse évoluant dans la partie ouest de l’océan Atlantique sud est passé de 450 à 25 000 en 70 ans.
 
Une étude jugée simpliste

Biogéochimiste marine à l’Imperial College London, Emma Cavan salue cette nouvelle étude même si elle estime qu’il est « trop facile » de dire que « la quantité de krill est en baisse parce que le nombre de baleines l’est aussi ». Le changement climatique et la pêche ont également leur part de responsabilité.

Le premier est, par exemple, plus rapide dans les régions polaires, où les changements qu'il cause, à savoir l'acidification et la hausse des températures de l'eau, pourraient réduire les populations de phytoplancton.

La biogéochimiste reconnaît néanmoins une chose : l’étude nous rappelle que pour être en bonne santé, les océans ont besoin des baleines, et de leurs déjections.


Source : Carrie Arnold / National Geographic
Crédit : Greg lecoeur

Une baleine à bosse nage au large des îles Tonga, dans l’océan Pacifique.

Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout Actualités

Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout

Ce groupe de cétacés, qui inclut les baleines à bosse, les baleines franches ou encore les baleines bleues, se nourrit principalement à une profondeur de 30 mètres. Il n’est donc pas évident d’observer leurs comportements alimentaires. Tenter de répondre à cette question en gardant des animaux aussi imposants en captivité afin de suivre leurs habitudes alimentaires quotidiennes n’est ni souhaitable ni possible (les baleines bleues sont les plus grands animaux au monde et peuvent mesurer jusqu’à 30 mètres de long). Qui plus est, certaines espèces ont un appétit vorace pendant plusieurs mois, avant de jeûner le reste de l’année, ce qui complique un peu plus encore le suivi de leur consommation alimentaire.

« C’est une question si simple, je pensais que nous y aurions apporté une réponse il y a 30, 40 ou 50 ans. Mais personne ne l’a quantifiée », explique Matthew Savoca, titulaire d’une bourse de recherches postdoctorales au laboratoire marin Hopkins de l’université de Stanford, en Californie, et explorateur National Geographic.

D’après lui, la question dépasse la simple curiosité et les sciences de base. La quantité de nourriture consommée par les cétacés à fanons est proportionnelle à la quantité d’excréments qu’ils produisent. Et ces derniers influent grandement sur la productivité des océans en fournissant des nutriments et une source d’énergie précieuses à un large éventail d’organismes marins.

Avec l’aide de collaborateurs internationaux, Matthew Savoca a donc décidé d’élucider ce mystère. Pour suivre des cétacés à fanons, nommés ainsi en raison des poils raides qui garnissent leur mâchoire supérieure et piègent les petites proies comme le krill et le zooplancton, évoluant dans les océans Atlantique, Pacifique et Austral, l’équipe a employé des technologies de suivi avancées. Elle a également eu recours à des drones pour mesurer les concentrations de krill.

Les conclusions des scientifiques, parues le 3 novembre dans la revue Nature, sont pour le moins surprenantes. Les cétacés à fanons ont un bien plus gros appétit que ce qui était avancé par les estimations antérieures. À titre d’exemple, une baleine bleue consomme en moyenne 16 tonnes de nourriture par jour. C’est trois fois que ce qui était estimé jusqu’alors.

« Cette étude démontre que les cétacés à fanons jouent un rôle bien plus important au sein de notre écosystème que nous le pensions », remarque Sian Henley, biologiste marine à l’université d’Édimbourg qui n’a pas pris part à l’étude. Pourquoi ? Car les 14 espèces connues du groupe influent fortement sur la circulation des nutriments essentiels tels que le carbone, l’azote et le fer dans les océans, principalement par leurs excréments.

Cette découverte « nous indique aussi que nous devons améliorer la protection et la gestion des océans à l’échelle la plus large possible, en particulier dans l’océan Austral », estime la scientifique. Les eaux qui bordent l’Antarctique sont vulnérables aux activités humaines, notamment en raison de la hausse des températures causée par le changement climatique et de la surpêche qui, en perturbant la circulation normale des nutriments, pourraient nuire au krill et aux autres ressources alimentaires dont dépendent les cétacés à fanons. Cela serait particulièrement dévastateur pour ces animaux dont les populations se rétablissent encore après avoir été victimes de la chasse pendant des siècles.

Avec l’augmentation du nombre de ces cétacés, leur rôle dans le recyclage des nutriments devrait rééquilibrer le cycle des éléments nutritifs, et ainsi profiter au krill, poursuit Sian Henley.

« Mieux que rien »

Afin d’estimer la quantité de nourriture absorbée par les cétacés à fanons, les scientifiques avaient précédemment analysé leurs besoins métaboliques fondés sur leur taille et leur niveau d’activité en utilisant comme référence un animal apparenté ou de taille similaire. Ainsi, les biologistes ont extrapolé la quantité de nourriture ingérée par les orques pour déterminer l’appétit d’une baleine à bosse ou d’une baleine bleue.

« Lorsque vous étudiez le comportement, l’écologie et la physiologie de ces animaux, vous voyez qu’une baleine bleue et une baleine à bosse sont extrêmement différentes d’une orque », souligne Matthew Savoca, avant d’admettre que si cette première estimation « n’était pas très fiable, c’était mieux que rien ».

Dans le cadre de son étude, l’équipe de Savoca a posé des balises sur 321 baleines appartenant à sept espèces de cétacés à fanons : les baleines à bosse, les baleines bleues, les rorquals communs, les baleines boréales, les baleines de Minke, les rorquals de Bryde et les baleines franches de l’Atlantique nord.

Décrites comme « l’iPhone des baleines » par l’explorateur National Geographic, les balises contenaient des accéléromètres, des magnétomètres, des GPS, des capteurs lumineux, des gyroscopes et des caméras, et ont été fixées sur le dos des cétacés avec une colle spéciale. Comme nos portables qui nous indiquent le nombre de pas que nous avons effectués dans une journée, les iPhone des baleines mesurent combien de fois une baleine a plongé et à quelle profondeur. Les cétacés à fanons saisissent souvent leur nourriture en faisant des mouvements brusques vers l’avant ou en accélérant soudainement dans l’eau, horizontalement ou verticalement, la gueule grand ouverte.

À l’aide de drones, l’équipe a mesuré la taille de la bouche des baleines pour calculer le volume d’eau qu’elle pouvait contenir lors de ces mouvements de propulsion. Elle a aussi utilisé un sonar pour mesurer la densité de krill au sein de l’habitat des baleines et ainsi déterminer la quantité de ces petites crevettes que les cétacés pouvaient engloutir en une bouchée.

En rassemblant les données obtenues, les chercheurs ont découvert que les animaux suivis par balise ingéraient l’équivalent de 5 à 30 % de leur poids en krill chaque jour, contre moins de 5 % selon les estimations précédentes.
 
Une histoire d’excréments

Cette découverte a aussi permis d’élucider un autre mystère, à savoir pourquoi les eaux au large de l’Antarctique ne grouillent pas de krill. Les principaux prédateurs de ces minuscules crustacés sont les cétacés à fanons, qui ont bien failli disparaître dans les années 1900 à cause de la chasse à la baleine, une activité décrite comme « l’une des campagnes d’extermination les plus efficaces de l’histoire de notre planète » par le chercheur.

Même si la pêche au krill augmente progressivement pour fabriquer de la nourriture pour poissons et des huiles riches en nutriments, cette industrie n’est pas assez importante pour expliquer pourquoi les eaux des régions polaires ne débordent pas de cette ressource alimentaire essentielle aux baleines, aux phoques et à de nombreuses autres espèces, explique Matthew Savoca.

À la fin des années 1980, John Martin, biochimiste marin, avait avancé l’hypothèse qu’un manque de fer dans l’océan Austral limitait le phytoplancton, ressource alimentaire principale du krill. Si les plantes et les animaux ont besoin de fer en infimes quantités, ils ne peuvent survivre sans.

Des études ultérieures ont démontré que les excréments de baleine sont l’une des matières les plus riches en fer des océans. Avec la poussière provenant du Sahara et d’autres lieux sur Terre, les déjections des baleines constituent le pilier du cycle du fer de l’océan Austral. En mangeant, digérant et évacuant le krill, les baleines prélèvent du fer dans les profondeurs de l’océan et le ramènent en surface via leurs excréments, qui flottent. Le fer peut alors être utilisé par le phytoplancton, la proie principale du krill. Plus il y a d’excréments, plus il y a de phytoplancton et de krill, et plus les baleines ont à manger.

Alors que le rétablissement des populations de cétacés à fanons dans l’Antarctique se poursuit, notamment pour les rorquals communs et les baleines de Minke, il n’est pas étonnant que le stock de krill ne se soit pas encore reconstitué, indique Matthew Savoca. Mais il y a de l’espoir : le nombre de baleines à bosse évoluant dans la partie ouest de l’océan Atlantique sud est passé de 450 à 25 000 en 70 ans.
 
Une étude jugée simpliste

Biogéochimiste marine à l’Imperial College London, Emma Cavan salue cette nouvelle étude même si elle estime qu’il est « trop facile » de dire que « la quantité de krill est en baisse parce que le nombre de baleines l’est aussi ». Le changement climatique et la pêche ont également leur part de responsabilité.

Le premier est, par exemple, plus rapide dans les régions polaires, où les changements qu'il cause, à savoir l'acidification et la hausse des températures de l'eau, pourraient réduire les populations de phytoplancton.

La biogéochimiste reconnaît néanmoins une chose : l’étude nous rappelle que pour être en bonne santé, les océans ont besoin des baleines, et de leurs déjections.


Source : Carrie Arnold / National Geographic
Crédit : Greg lecoeur

Une baleine à bosse nage au large des îles Tonga, dans l’océan Pacifique.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

17 - Charente Maritime

A partir du 19 septembre

EXPOSITION
"PARURES ET MOTIFS DE LA PRÉHISTOIRE"

Fruit d’un projet mené avec deux classes de seconde en arts plastiques, l’exposition Archéofictions propose une relecture créative et sensible de la Préhistoire. Entre art et archéologie, Archéofictions invite à redécouvrir les parures et motifs de nos ancêtres, mêlant fiction, création contemporaine et savoir scientifique. 

Le Paléosite
Route de la Montée Verte 
17770 Saint-Césaire
05 46 97 90 90
https://paleosite.fr


2B - Haute-Corse

Jusqu'au 20 décembre

EXPOSITION
"FEMIN’ISULA"

L’exposition retrace, de la préhistoire à nos jours, le rôle des femmes dans la société insulaire et leur marche vers l’émancipation voire les combats féministes. Le parcours riche de près de 300 oeuvres est argumenté et illustré par des portraits de femmes méconnues ou célèbres qui ont participé à l’évolution de la place des femmes dans la société insulaire.

Musée de Bastia
Place du donjon
La Citadelle
20200 Bastia
https://musee.bastia.corsica


33 - Gironde

Jusqu'au 31 décembre

EXPOSITION GUSTAVE EIFFEL

Gustave Eiffel dont sa fameuse Tour et toutes ses réalisations de chantiers en France et dans le Monde, appuyé sur l’Exposiiton universelle  de 1889. A l’occasion de notre concours, nous avons reçu 107 œuvres de Tour Eiffel réalisées par les Amis du Musée qui sont exposées dans nos vitrines. Venez-vous plonger dans l’univers de Gustave Eiffel et sa vie trépidante.

Musée des Techniques
5 rue de Balambits
33640 Beautiran
05 57 97 75 11 / 06 07 74 03 76
http://villamaglya.fr


34 - Hérault

Jusqu'au 1er mars

EXPOSITION
"IMMERSION URBAINE"

Exposition collective et évolutive réunissant plus de 18 artistes. Autour du thème de la récupération, du recyclage et de l’upcycling, chaque artiste construit à partir de cloisons de récupération et d’éléments de cinéma, pour créer un univers singulier. Présente à l’intérieur et aux extérieurs du musée, l'exposition offre aux visiteurs une expérience artistique renouvelée à chaque visite.

Musée Parcelle473
425 avenue frères Buhler
34080 Montpellier
06 66 02 69 29
www.parcelle473.com


38 - Isère

Jusqu'au 30 mars 2026 

EXPOSITION
"PEINDRE LA LUMIÈRE, DE LA MAQUETTE AU VITRAIL"

Arcabas (1926-2018) s’est intéressé toute sa vie au vitrail qu’il abordait en tant que peintre avant tout. De l'expérience fondatrice de l'église Saint-Hugues aux dernières réalisations du Sacré-Cœur de Grenoble et de Saint-Christophe-sur-Guiers, l’exposition met l’accent sur les maquettes créées par Arcabas et la façon dont elles ont été traduites par les maitres verriers.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


41 - Loir-et-Cher

Jusqu'au 4 janvier 2026

"NOËL ROYAL DANS LES CHÂTEAUX"

Chaque année les châteaux de Blois, Chambord, Cheverny et Chaumont-sur-Loire se mettent sur leur 31 pour vous émerveiller en décembre pendant les fêtes de Noël.
Chaque château son thème, ce qui en fait des visites singulières et inoubliables. Pour ne pas faire de choix, prenez le Pass Châteaux spécial Noël pour visiter 3 châteaux à 45 € ou 4 châteaux 61 €.

Office de tourisme Blois Chambord - Val de Loire
5 rue de la voûte 
41000 Blois
02 54 90 41 46
www.bloischambord.com


42 - Loire

Le 6 décembre 

ATELIERS TEXTILES DE NOËL

Et si vous optiez pour des décorations textiles pour orner votre sapin de Noël ? Le musée vous propose pour la première fois des ateliers créatifs pour préparer les fêtes de fin d'année :
Pour les enfants : création d'un sapin en tissus - Pour les adultes : création d'une boule de Noël textile.
Samedi 6 décembre à 14h30. Réservation obligatoire. Tarif : 5 € par personne.

Musée du tissage et de la soierie
125 Place Vaucanson 
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 19 avril 2026

EXPOSITION 
"175 ANS DE CRÉATION BRASSICOLEÀ SAINT-DIZIER"

La brasserie du fort carré a été un des fleurons économiques de Saint-Dizier. En activité de 1796 à 1955, elle marqué le paysage urbain de la ville, et est à l’origine de la construction de la Tour Miko. Des techniques de productions de la bière, au nombreux objets publicitaires, l’exposition retracera l’histoire d’une brasserie restée dans les mémoires.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


63 - Puy de Dôme

Jusqu''au 1er mars 2026

EXPOSITION 
"LE MOBILIER BIJOU" DE GUILLAUME PIÉCHAUD"

Découvrez l’importante rétrospective consacrée à cet artiste unique qui regroupe un ensemble inédit d’œuvres et d’objets personnels retraçant son riche parcours, des ateliers de bijouteries à la confection de mobilier monumental. De nombreuses animations pour les enfants en lien avec l'univers du designer Guillaume Piéchaud sont disponibles durant les vacances d'automne !

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Jusqu'au 4 janvier 2026

EXPOSITION "HAPPY CRISTAL – DUEL DE NOËL !"
MUSÉE LALIQUE

Chaque année, Happy Cristal est un rendez-vous pour découvrir des mises en scène originales où les objets prennent vie. En 2025, les visiteurs pourront choisir entre deux propositions esthétiques très différentes. D’un côté, un Noël scandinave, blanc, lumineux et très lié à la nature. De l’autre côté, un Noël très coloré, inspiré des traditions nord-américaines. 

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


68 - Haut-Rhin

Jusqu'au 1er mars 2026

EXPOSITION
"STRUCTURES EN DÉRIVE"

La Fondation Fernet-Branca présente Structures en dérive, une exposition réunissant neuf artistes aux pratiques photographiques et transdisciplinaires.
L’exposition explore la photographie comme terrain d’expérimentation, entre approche documentaire et poétique.

Fondation Fernet-Branca
2 rue du Ballon
68300 Saint-Louis 
03 89 69 10 77
www.fondationfernet-branca.org


Jusqu'au 31 décembre

EXPOSITION
"JOUSTRA"

Après les jouets Playmobil®, c'est une marque plus locale qui vient investir La Nef des Jouets : Joustra. Contraction de "JOUets de STRAsbourg", connaissant son pic de popularité dans les années 1950 et 1960 (jouets mécaniques, jouets téléguidés puis radiocommandés, voitures, grues, engins de chantier, bateaux, jeux scientifiques puis plus tard le célèbre télécran…).

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


75 - Paris

Jusqu'au 14 décembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 4 janvier 2026

EXPOSITION 
"ÇA CHAUFFE CHEZ LES SCIENTIFIQUES" 

Les scientifiques sont les premiers, depuis des années, à nous alerter sur l’urgence climatique. Pourtant, la recherche est loin d’être écologique ou durable ! Comment concilier production de connaissances et responsabilité environnementale ? Et quel sens donner à cette mission dans un monde en pleine crise ? Pour y répondre, Julien Bobroff et l’équipe de "La Physique Autrement" vous présentent l'exposition "Ça chauffe les scientifiques".  

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Du 17 décembre au 10 janvier 2027

ZEUS, LE CHEVAL MÉTALLIQUE AU MUAM !

Le musée accueille sur son parvis le cheval métallique Zeus, œuvre monumentale qui a marqué les esprits lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Du 17 décembre 2025 au 29 mars 2026, dans le chœur de l’église Saint-Martin-des-Champs du MuAM, une exposition exceptionnelle intitulée "Zeus, chef-d’œuvre d’artisans" retrace la genèse et la fabrication de cette œuvre.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 28 février 2026

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET LA GRÈCE"

Cette exposition met en lumière la relation profonde et inspirante que Georges Clemenceau a entretenue avec l’Hellade tout au long de sa vie. Cette passion, née de son éducation, a marqué sa carrière politique et sa vision du monde ainsi que son engagement pour la démocratie et la culture.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 8 mars 2026

EXPOSITION
"DENISE BELLON. UN REGARD VAGABOND"

Le mahJ présente la première rétrospective à Paris, rassemblant près de 300 photographies, objets, lettres et publications, consacrée à Denise Bellon (1902-1999). Photographe humaniste, pionnière du photojournalisme et compagne de route des surréalistes, son œuvre singulière et méconnue court des années 1930 aux années 1970.

 Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 17 mai 2026

EXPOSITION "FLOPS" 

Échec, bide, raté, fiasco… on estime que neuf innovations sur dix échouent et les raisons de la galère ne sont pas toujours évidentes ! En explorant les "bides" comme les trajectoires de réussites inattendues, l’exposition Flops-?! propose une lecture bienveillante de l’échec et ouvre la voie à une découverte singulière des collections du MuAM – Musée des Arts et Métiers.  

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 31 juillet 2026

EXPOSITION
"L’ÉTOFFE DES RÊVES"

Le vent de l’Art Brut et du surréalisme soufflera sur les 300 œuvres des 36 artistes réunis dans tout l’espace de la Halle Saint Pierre. "L’Étoffe des rêves" est le fruit d’une collaboration entre la Halle Saint Pierre et le Centre international du surréalisme et de la Citoyenneté mondiale à Saint-Cirq-Lapopie.

Halle Saint Pierre
2 rue Ronsard
72018 Paris
01 42 58 72 89
www.hallesaintpierre.org


84 - Vaucluse

Jusqu'en mars 2026

JEUX DE PISTE DE NOËL

Les jeunes visiteurs sont invités à parcourir le Château à travers un jeu de piste spécialement conçu pour les vacances de Noël, une aventure ludique et familiale.

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


Jusqu'au 4 janvier 2026

EXPOSITION
"C'EST ICI"

L'exposition "C'est ici" réunit des oeuvres des XIXe et XXe siècles issues de collections particulières et du Musée Vouland et propose un parcours placé sous le signe du "local" et de la curiosité.

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'au 4 janvier 2026

EXPOSITION
"C'EST BRODÉ"

35 tableaux "à l'aiguille" sont exposés en contrepoint des tapisseries et des peintures présentées au musée. Réunis par Chantal et Dominique Dekester entre 1990 et 2010, ces objets sensibles, souvent anonymes, expriment dévotion ou amour. Ils témoignent d'un art d'agrément qui mêle broderie et peinture, de la place des travaux d’aiguille dans l’éducation des jeunes filles et des activités au sein des institutions religieuses. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'en mars 2026

EXPOSITION
"Les VOYAGES"

L'exposition Centenaire Robert Laurent-Vibert : Les Voyages donne un aperçu de l'héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. 

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


87 - Haute-Vienne

Jusqu'au 20 décembre

EXPOSITION
"OCEAN, LE PAPIER FAIT DES VAGUES"

Prenez une grande inspiration et plongez dans l'univers mystérieux des océans, à la découverte des œuvres incroyables d'une dizaine d'artistes papier. Une occasion idéale de s'émerveiller tout en se sensibilisant à la richesse et la fragilité de ces écosystèmes.

Le Moulin du Got
Le Pénitent
87400 St Léonard-de-Noblat
05 55 57 18 74
www.moulindugot.com


88 - Vosges

Les 6 & 7 décembre

"PÉTANQUE DES PLANÈTES"
MAISON DU BAILLI

Venez pointer, tirer… et (re)découvrir les planètes de notre Système solaire à travers ce concept insolite pour petits grands ! Accessible à tous les âges, cette activité permet d’explorer notre Système solaire de manière concrète et joyeuse. Entre adresse, stratégie et découvertes scientifiques, chacun pourra s’y retrouver ! De 14h00 à 19h00. Entrée libre et gratuite.

Maison du Bailli
Place des Vosges
88000 Épinal

Lieux:

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