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Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout
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Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout

Ce groupe de cétacés, qui inclut les baleines à bosse, les baleines franches ou encore les baleines bleues, se nourrit principalement à une profondeur de 30 mètres. Il n’est donc pas évident d’observer leurs comportements alimentaires. Tenter de répondre à cette question en gardant des animaux aussi imposants en captivité afin de suivre leurs habitudes alimentaires quotidiennes n’est ni souhaitable ni possible (les baleines bleues sont les plus grands animaux au monde et peuvent mesurer jusqu’à 30 mètres de long). Qui plus est, certaines espèces ont un appétit vorace pendant plusieurs mois, avant de jeûner le reste de l’année, ce qui complique un peu plus encore le suivi de leur consommation alimentaire.

« C’est une question si simple, je pensais que nous y aurions apporté une réponse il y a 30, 40 ou 50 ans. Mais personne ne l’a quantifiée », explique Matthew Savoca, titulaire d’une bourse de recherches postdoctorales au laboratoire marin Hopkins de l’université de Stanford, en Californie, et explorateur National Geographic.

D’après lui, la question dépasse la simple curiosité et les sciences de base. La quantité de nourriture consommée par les cétacés à fanons est proportionnelle à la quantité d’excréments qu’ils produisent. Et ces derniers influent grandement sur la productivité des océans en fournissant des nutriments et une source d’énergie précieuses à un large éventail d’organismes marins.

Avec l’aide de collaborateurs internationaux, Matthew Savoca a donc décidé d’élucider ce mystère. Pour suivre des cétacés à fanons, nommés ainsi en raison des poils raides qui garnissent leur mâchoire supérieure et piègent les petites proies comme le krill et le zooplancton, évoluant dans les océans Atlantique, Pacifique et Austral, l’équipe a employé des technologies de suivi avancées. Elle a également eu recours à des drones pour mesurer les concentrations de krill.

Les conclusions des scientifiques, parues le 3 novembre dans la revue Nature, sont pour le moins surprenantes. Les cétacés à fanons ont un bien plus gros appétit que ce qui était avancé par les estimations antérieures. À titre d’exemple, une baleine bleue consomme en moyenne 16 tonnes de nourriture par jour. C’est trois fois que ce qui était estimé jusqu’alors.

« Cette étude démontre que les cétacés à fanons jouent un rôle bien plus important au sein de notre écosystème que nous le pensions », remarque Sian Henley, biologiste marine à l’université d’Édimbourg qui n’a pas pris part à l’étude. Pourquoi ? Car les 14 espèces connues du groupe influent fortement sur la circulation des nutriments essentiels tels que le carbone, l’azote et le fer dans les océans, principalement par leurs excréments.

Cette découverte « nous indique aussi que nous devons améliorer la protection et la gestion des océans à l’échelle la plus large possible, en particulier dans l’océan Austral », estime la scientifique. Les eaux qui bordent l’Antarctique sont vulnérables aux activités humaines, notamment en raison de la hausse des températures causée par le changement climatique et de la surpêche qui, en perturbant la circulation normale des nutriments, pourraient nuire au krill et aux autres ressources alimentaires dont dépendent les cétacés à fanons. Cela serait particulièrement dévastateur pour ces animaux dont les populations se rétablissent encore après avoir été victimes de la chasse pendant des siècles.

Avec l’augmentation du nombre de ces cétacés, leur rôle dans le recyclage des nutriments devrait rééquilibrer le cycle des éléments nutritifs, et ainsi profiter au krill, poursuit Sian Henley.

« Mieux que rien »

Afin d’estimer la quantité de nourriture absorbée par les cétacés à fanons, les scientifiques avaient précédemment analysé leurs besoins métaboliques fondés sur leur taille et leur niveau d’activité en utilisant comme référence un animal apparenté ou de taille similaire. Ainsi, les biologistes ont extrapolé la quantité de nourriture ingérée par les orques pour déterminer l’appétit d’une baleine à bosse ou d’une baleine bleue.

« Lorsque vous étudiez le comportement, l’écologie et la physiologie de ces animaux, vous voyez qu’une baleine bleue et une baleine à bosse sont extrêmement différentes d’une orque », souligne Matthew Savoca, avant d’admettre que si cette première estimation « n’était pas très fiable, c’était mieux que rien ».

Dans le cadre de son étude, l’équipe de Savoca a posé des balises sur 321 baleines appartenant à sept espèces de cétacés à fanons : les baleines à bosse, les baleines bleues, les rorquals communs, les baleines boréales, les baleines de Minke, les rorquals de Bryde et les baleines franches de l’Atlantique nord.

Décrites comme « l’iPhone des baleines » par l’explorateur National Geographic, les balises contenaient des accéléromètres, des magnétomètres, des GPS, des capteurs lumineux, des gyroscopes et des caméras, et ont été fixées sur le dos des cétacés avec une colle spéciale. Comme nos portables qui nous indiquent le nombre de pas que nous avons effectués dans une journée, les iPhone des baleines mesurent combien de fois une baleine a plongé et à quelle profondeur. Les cétacés à fanons saisissent souvent leur nourriture en faisant des mouvements brusques vers l’avant ou en accélérant soudainement dans l’eau, horizontalement ou verticalement, la gueule grand ouverte.

À l’aide de drones, l’équipe a mesuré la taille de la bouche des baleines pour calculer le volume d’eau qu’elle pouvait contenir lors de ces mouvements de propulsion. Elle a aussi utilisé un sonar pour mesurer la densité de krill au sein de l’habitat des baleines et ainsi déterminer la quantité de ces petites crevettes que les cétacés pouvaient engloutir en une bouchée.

En rassemblant les données obtenues, les chercheurs ont découvert que les animaux suivis par balise ingéraient l’équivalent de 5 à 30 % de leur poids en krill chaque jour, contre moins de 5 % selon les estimations précédentes.
 
Une histoire d’excréments

Cette découverte a aussi permis d’élucider un autre mystère, à savoir pourquoi les eaux au large de l’Antarctique ne grouillent pas de krill. Les principaux prédateurs de ces minuscules crustacés sont les cétacés à fanons, qui ont bien failli disparaître dans les années 1900 à cause de la chasse à la baleine, une activité décrite comme « l’une des campagnes d’extermination les plus efficaces de l’histoire de notre planète » par le chercheur.

Même si la pêche au krill augmente progressivement pour fabriquer de la nourriture pour poissons et des huiles riches en nutriments, cette industrie n’est pas assez importante pour expliquer pourquoi les eaux des régions polaires ne débordent pas de cette ressource alimentaire essentielle aux baleines, aux phoques et à de nombreuses autres espèces, explique Matthew Savoca.

À la fin des années 1980, John Martin, biochimiste marin, avait avancé l’hypothèse qu’un manque de fer dans l’océan Austral limitait le phytoplancton, ressource alimentaire principale du krill. Si les plantes et les animaux ont besoin de fer en infimes quantités, ils ne peuvent survivre sans.

Des études ultérieures ont démontré que les excréments de baleine sont l’une des matières les plus riches en fer des océans. Avec la poussière provenant du Sahara et d’autres lieux sur Terre, les déjections des baleines constituent le pilier du cycle du fer de l’océan Austral. En mangeant, digérant et évacuant le krill, les baleines prélèvent du fer dans les profondeurs de l’océan et le ramènent en surface via leurs excréments, qui flottent. Le fer peut alors être utilisé par le phytoplancton, la proie principale du krill. Plus il y a d’excréments, plus il y a de phytoplancton et de krill, et plus les baleines ont à manger.

Alors que le rétablissement des populations de cétacés à fanons dans l’Antarctique se poursuit, notamment pour les rorquals communs et les baleines de Minke, il n’est pas étonnant que le stock de krill ne se soit pas encore reconstitué, indique Matthew Savoca. Mais il y a de l’espoir : le nombre de baleines à bosse évoluant dans la partie ouest de l’océan Atlantique sud est passé de 450 à 25 000 en 70 ans.
 
Une étude jugée simpliste

Biogéochimiste marine à l’Imperial College London, Emma Cavan salue cette nouvelle étude même si elle estime qu’il est « trop facile » de dire que « la quantité de krill est en baisse parce que le nombre de baleines l’est aussi ». Le changement climatique et la pêche ont également leur part de responsabilité.

Le premier est, par exemple, plus rapide dans les régions polaires, où les changements qu'il cause, à savoir l'acidification et la hausse des températures de l'eau, pourraient réduire les populations de phytoplancton.

La biogéochimiste reconnaît néanmoins une chose : l’étude nous rappelle que pour être en bonne santé, les océans ont besoin des baleines, et de leurs déjections.


Source : Carrie Arnold / National Geographic
Crédit : Greg lecoeur

Une baleine à bosse nage au large des îles Tonga, dans l’océan Pacifique.

Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout Actualités

Les baleines mangent trois fois plus que ce que l'on pensait, et ça change tout

Ce groupe de cétacés, qui inclut les baleines à bosse, les baleines franches ou encore les baleines bleues, se nourrit principalement à une profondeur de 30 mètres. Il n’est donc pas évident d’observer leurs comportements alimentaires. Tenter de répondre à cette question en gardant des animaux aussi imposants en captivité afin de suivre leurs habitudes alimentaires quotidiennes n’est ni souhaitable ni possible (les baleines bleues sont les plus grands animaux au monde et peuvent mesurer jusqu’à 30 mètres de long). Qui plus est, certaines espèces ont un appétit vorace pendant plusieurs mois, avant de jeûner le reste de l’année, ce qui complique un peu plus encore le suivi de leur consommation alimentaire.

« C’est une question si simple, je pensais que nous y aurions apporté une réponse il y a 30, 40 ou 50 ans. Mais personne ne l’a quantifiée », explique Matthew Savoca, titulaire d’une bourse de recherches postdoctorales au laboratoire marin Hopkins de l’université de Stanford, en Californie, et explorateur National Geographic.

D’après lui, la question dépasse la simple curiosité et les sciences de base. La quantité de nourriture consommée par les cétacés à fanons est proportionnelle à la quantité d’excréments qu’ils produisent. Et ces derniers influent grandement sur la productivité des océans en fournissant des nutriments et une source d’énergie précieuses à un large éventail d’organismes marins.

Avec l’aide de collaborateurs internationaux, Matthew Savoca a donc décidé d’élucider ce mystère. Pour suivre des cétacés à fanons, nommés ainsi en raison des poils raides qui garnissent leur mâchoire supérieure et piègent les petites proies comme le krill et le zooplancton, évoluant dans les océans Atlantique, Pacifique et Austral, l’équipe a employé des technologies de suivi avancées. Elle a également eu recours à des drones pour mesurer les concentrations de krill.

Les conclusions des scientifiques, parues le 3 novembre dans la revue Nature, sont pour le moins surprenantes. Les cétacés à fanons ont un bien plus gros appétit que ce qui était avancé par les estimations antérieures. À titre d’exemple, une baleine bleue consomme en moyenne 16 tonnes de nourriture par jour. C’est trois fois que ce qui était estimé jusqu’alors.

« Cette étude démontre que les cétacés à fanons jouent un rôle bien plus important au sein de notre écosystème que nous le pensions », remarque Sian Henley, biologiste marine à l’université d’Édimbourg qui n’a pas pris part à l’étude. Pourquoi ? Car les 14 espèces connues du groupe influent fortement sur la circulation des nutriments essentiels tels que le carbone, l’azote et le fer dans les océans, principalement par leurs excréments.

Cette découverte « nous indique aussi que nous devons améliorer la protection et la gestion des océans à l’échelle la plus large possible, en particulier dans l’océan Austral », estime la scientifique. Les eaux qui bordent l’Antarctique sont vulnérables aux activités humaines, notamment en raison de la hausse des températures causée par le changement climatique et de la surpêche qui, en perturbant la circulation normale des nutriments, pourraient nuire au krill et aux autres ressources alimentaires dont dépendent les cétacés à fanons. Cela serait particulièrement dévastateur pour ces animaux dont les populations se rétablissent encore après avoir été victimes de la chasse pendant des siècles.

Avec l’augmentation du nombre de ces cétacés, leur rôle dans le recyclage des nutriments devrait rééquilibrer le cycle des éléments nutritifs, et ainsi profiter au krill, poursuit Sian Henley.

« Mieux que rien »

Afin d’estimer la quantité de nourriture absorbée par les cétacés à fanons, les scientifiques avaient précédemment analysé leurs besoins métaboliques fondés sur leur taille et leur niveau d’activité en utilisant comme référence un animal apparenté ou de taille similaire. Ainsi, les biologistes ont extrapolé la quantité de nourriture ingérée par les orques pour déterminer l’appétit d’une baleine à bosse ou d’une baleine bleue.

« Lorsque vous étudiez le comportement, l’écologie et la physiologie de ces animaux, vous voyez qu’une baleine bleue et une baleine à bosse sont extrêmement différentes d’une orque », souligne Matthew Savoca, avant d’admettre que si cette première estimation « n’était pas très fiable, c’était mieux que rien ».

Dans le cadre de son étude, l’équipe de Savoca a posé des balises sur 321 baleines appartenant à sept espèces de cétacés à fanons : les baleines à bosse, les baleines bleues, les rorquals communs, les baleines boréales, les baleines de Minke, les rorquals de Bryde et les baleines franches de l’Atlantique nord.

Décrites comme « l’iPhone des baleines » par l’explorateur National Geographic, les balises contenaient des accéléromètres, des magnétomètres, des GPS, des capteurs lumineux, des gyroscopes et des caméras, et ont été fixées sur le dos des cétacés avec une colle spéciale. Comme nos portables qui nous indiquent le nombre de pas que nous avons effectués dans une journée, les iPhone des baleines mesurent combien de fois une baleine a plongé et à quelle profondeur. Les cétacés à fanons saisissent souvent leur nourriture en faisant des mouvements brusques vers l’avant ou en accélérant soudainement dans l’eau, horizontalement ou verticalement, la gueule grand ouverte.

À l’aide de drones, l’équipe a mesuré la taille de la bouche des baleines pour calculer le volume d’eau qu’elle pouvait contenir lors de ces mouvements de propulsion. Elle a aussi utilisé un sonar pour mesurer la densité de krill au sein de l’habitat des baleines et ainsi déterminer la quantité de ces petites crevettes que les cétacés pouvaient engloutir en une bouchée.

En rassemblant les données obtenues, les chercheurs ont découvert que les animaux suivis par balise ingéraient l’équivalent de 5 à 30 % de leur poids en krill chaque jour, contre moins de 5 % selon les estimations précédentes.
 
Une histoire d’excréments

Cette découverte a aussi permis d’élucider un autre mystère, à savoir pourquoi les eaux au large de l’Antarctique ne grouillent pas de krill. Les principaux prédateurs de ces minuscules crustacés sont les cétacés à fanons, qui ont bien failli disparaître dans les années 1900 à cause de la chasse à la baleine, une activité décrite comme « l’une des campagnes d’extermination les plus efficaces de l’histoire de notre planète » par le chercheur.

Même si la pêche au krill augmente progressivement pour fabriquer de la nourriture pour poissons et des huiles riches en nutriments, cette industrie n’est pas assez importante pour expliquer pourquoi les eaux des régions polaires ne débordent pas de cette ressource alimentaire essentielle aux baleines, aux phoques et à de nombreuses autres espèces, explique Matthew Savoca.

À la fin des années 1980, John Martin, biochimiste marin, avait avancé l’hypothèse qu’un manque de fer dans l’océan Austral limitait le phytoplancton, ressource alimentaire principale du krill. Si les plantes et les animaux ont besoin de fer en infimes quantités, ils ne peuvent survivre sans.

Des études ultérieures ont démontré que les excréments de baleine sont l’une des matières les plus riches en fer des océans. Avec la poussière provenant du Sahara et d’autres lieux sur Terre, les déjections des baleines constituent le pilier du cycle du fer de l’océan Austral. En mangeant, digérant et évacuant le krill, les baleines prélèvent du fer dans les profondeurs de l’océan et le ramènent en surface via leurs excréments, qui flottent. Le fer peut alors être utilisé par le phytoplancton, la proie principale du krill. Plus il y a d’excréments, plus il y a de phytoplancton et de krill, et plus les baleines ont à manger.

Alors que le rétablissement des populations de cétacés à fanons dans l’Antarctique se poursuit, notamment pour les rorquals communs et les baleines de Minke, il n’est pas étonnant que le stock de krill ne se soit pas encore reconstitué, indique Matthew Savoca. Mais il y a de l’espoir : le nombre de baleines à bosse évoluant dans la partie ouest de l’océan Atlantique sud est passé de 450 à 25 000 en 70 ans.
 
Une étude jugée simpliste

Biogéochimiste marine à l’Imperial College London, Emma Cavan salue cette nouvelle étude même si elle estime qu’il est « trop facile » de dire que « la quantité de krill est en baisse parce que le nombre de baleines l’est aussi ». Le changement climatique et la pêche ont également leur part de responsabilité.

Le premier est, par exemple, plus rapide dans les régions polaires, où les changements qu'il cause, à savoir l'acidification et la hausse des températures de l'eau, pourraient réduire les populations de phytoplancton.

La biogéochimiste reconnaît néanmoins une chose : l’étude nous rappelle que pour être en bonne santé, les océans ont besoin des baleines, et de leurs déjections.


Source : Carrie Arnold / National Geographic
Crédit : Greg lecoeur

Une baleine à bosse nage au large des îles Tonga, dans l’océan Pacifique.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


15 - Cantal

Juillet & août

ANIMATIONS
MAISON DE LA SALERS

Des animations sont proposées les mardis après-midi en juillet et août, sans oublier l'incontournable Festi'Vache, le mercredi 13 août ! 

Maison de la Salers
Domaine du Fau 
15140 Saint-Bonnet-de-Salers
04 71 40 54 00
www.maisondelasalers.fr


17 - Charente Maritime

En juin

RENDEZ-VOUS EN TERRES PRÉHISTORIQUES
"LES ATELIERS DU MOIS"

Participez à nos ateliers participatifs et plongez-vous dans l’univers fascinant des archéologues et de nos ancêtres. Dimanche 8 : allumer le feu / Lundi 9 : à la mode préhistorique / Samedi 14 : fouilles archéologiques / Dimanche 15 : atelier post-fouilles / Dimanche 22 : art préhistorique / Dimanche 29 : chasse préhistorique.

Le Paléosite
Route de la Montée Verte 
17770 Saint-Césaire
05 46 97 90 90
https://paleosite.fr


25 - Doubs

Du 10 juillet au 23 août

LES NUITS DE LA SALINE"

Cet été, la Saline royale vous propose des soirées uniques incluant une visite de l'exposition Corto Maltese, un dîner (ou pique-nique libre dans le parc) et un spectacle avec des projections monumentales dans le Centre de Lumières pour s'immerger dans l'univers de Hugo Pratt.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Jusqu'au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Petits et grands, découvrez un havre de liberté verdoyant et vivez une belle aventure ! En explorateurs, traversez des ponts, des tunnels, croisez la libellule géante, cachez vous dans les cabanes et grimpez en haut du belvédère pour une vue imprenable sur les jardins.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


31 - Haute-Garonne

Du 11 juillet au 22 août

"CINÉMA EN PLEIN AIR AU MILIEU DES AVIONS"

Le musée Aeroscopia, en partenariat avec le CGR de Blagnac, lance la première édition du ciné’scopia. Un événement estival inédit mêlant projections de films, patrimoine aéronautique et ambiance festive. Quatre soirées de projection sont programmées sur un des tarmacs du musée, en plein cœur d’un décor exceptionnel formé par le Concorde, la Caravelle, le Transall et le Falcon.

Musée Aeroscopia
1 allée André Turcat
31700 Blagnac
https://www.aeroscopia.fr


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


61 - Orne

Le 27 juillet

KERMESSE FESTIVE
LES MUSÉALES DE TOUROUVRE

Dimanche 27 juillet 2025, de 10h à 18h, aux Muséales de Tourouvre : kermesse festive avec jeux en bois, carrousel, goûter et animations en lien avec l’exposition temporaire "En classe !" sur l’école d’autrefois.

Les Muséales
15 rue du Quebec
61190 Tourouvre-au-Perche
02 33 25 55 55
www.musealesdetourouvre.fr


Du 29 mars au 19 octobre 

EXPOSITION
"EN CLASSE !" RETOUR À L'ÉCOLE RURALE D'AUTREFOIS (1880-1960)

Une exposition qui sent bon la craie, la colle "Cléopâtre" et la nostalgie ! La reconstitution d'une salle de classe d'autrefois fera revivre les souvenirs des plus grands et attisera la curiosité des plus petits. 2 € l'exposition seule, compris dans le billet pour visiter les musées.

Les Muséales
15 rue du Quebec
61190 Tourouvre-au-Perche
02 33 25 55 55
www.musealesdetourouvre.fr


62 - Pas-de-Calais

Jusqu'au 27 juillet

EXPOSITION
"BOULAZ "ENTRE POP ART ET STREET ART"

Une nouvelle exposition dédiée à la Pop Culture et au Street Art débarque au musée Danvin. Du 25 juin au 27 juillet, l’artiste Boulaz vous propose de vous plonger dans son univers coloré et vibrant.

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


63 - Puy de Dôme

Jusqu''au 1er mars 2026

EXPOSITION 
"LE MOBILIER BIJOU" DE GUILLAUME PIÉCHAUD"

Le musée Mandet a le plaisir de vous inviter à découvrir l’importante rétrospective de ce sculpteur-designer unique qui regroupe un ensemble inédit d’œuvres et d’objets personnels retraçant son riche parcours, des ateliers de bijouteries à la confection de mobilier monumental.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Du 28 juin à mi-septembre

EXPOSITION
"UN SECRET D’HISTOIRE : L’INVENTION DU BATEAU POUSSEUR"

Après deux mois passés au Port Autonome de Strasbourg, l’exposition prend ses nouveaux quartiers au Musée de la Batellerie d’Offendorf où elle restera jusqu’à mi-septembre, avant de repartir vers d’autres horizons. Pendant ces presque trois mois, venez rendre visite à Paul-Emile Jacquel et à cette invention née en 1877 destinée de simplifier la vie de ces bateliers.

Musée de la Batellerie d’Offendorf
Péniche Cabro
Quai des Bateliers
67850 Offendorf
07 71 42 05 32
https://musee-de-la-batellerie-offendorf.e-monsite.com


Jusqu'au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


Les 5 et 6 juillet & 2 et 3 août

ANIMATIONS
"SUR LES TRACES DU PASSÉ"

Le Vaisseau vous donne rendez-vous pour deux week-ends exceptionnels placés sous le signe de la découverte ! Petit déjeuner préhistorique et musical, spectacle, film ou rencontre… 
Venez explorer le passé grâce à des animations inédites tout au long de l'été.

Le Vaisseau
1 bis rue Philippe Dollinger 
67100 Strasbourg
03 69 33 26 69
www.levaisseau.com


71 - Saône et Loire

Du 9 juillet au 27 août

ANIMATIONS VACANCES
LA MAISON DU CHAROLAIS

Parcours aventure ou visite audioguidée du musée, dégustation de viande charolaise, atelier cuisine, artistique, balade dans le bocage... Il y a tant à faire pour passer du bon temps en famille. Vous pouvez dès maintenant retenir vos places pour les ateliers !

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon (RCEA N79 sortie 12)
71120 Charolles
03 85 88 04 00
www.maison-charolais.com


75 - Paris

Jusqu'au 31 août

EXPOSITION
"ALFRED DREYFUS. VÉRITÉ ET JUSTICE"

Le mahJ revient sur "l’Affaire" pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 31 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET BERTA ZUCKERKANDL"

Le musée Clemenceau invite le public à découvrir sa nouvelle exposition-focus Clemenceau, Berta Zuckerkandl, une amitié autour de l’art entre Vienne et Paris. À cette occasion, le musée présente deux dessins de Rodin issus de ses collections ainsi qu'un portrait inédit de Sophie Clemenceau, soeur de Berta et épouse du frère de Georges, Paul, réalisé par Eugène Carrière.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 31 août 

EXPOSITION
"BATTERIES"

En contrepoint d’"Empreinte carbone, l'expo !", Batteries présente un décryptage scientifique et sociétal des technologies de stockage de l’énergie qui façonnent les mobilités du futur. Cette expo capsule explore la fabrication des batteries et leur fonctionnement, mais aussi leur impact sur l'avenir énergétique.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


77 - Seine-et-Marne

Le 13 juillet & le 15 août

"LES SOIRÉES AUX CHANDELLES"
CHÂTEAU DE VAUX-LE-VICOMTE

À la lueur de 2 000 bougies, les 33 hectares du jardin à la française imaginés par Le Nôtre, l’architecture de Le Vau et les décors peints par Le Brun s’illuminent. L’espace d’une soirée, revivez la magie de la fête du 17 août 1661, offerte par Fouquet à Louis XIV, et voyagez plus de 360 ans dans le passé. Réservation sur notre billetterie en ligne.

Château de Vaux-Le-Vicomte
77950 Maincy
https://vaux-le-vicomte.com


80 - Somme

Le 28 juin

"AUX COULEURS DE LA CHINE"
JOURNÉE DÉCOUVERTE

Journée spéciale autour de la culture chinoise à partir de 14h : exposition de Catherine Costanza sur les travailleurs chinois, ateliers créatifs (création de lanternes, origamis, jianzhi...), danse du lion, calligraphie, cérémonie du thé, musique traditionnelle, restauration chinoise à partir de 19h.

Vignacourt 14/18
196 rue d’Amour 
80650 Vignacourt
06 73 69 55 49
www.vignacourt1418.com


Jusqu'au 21 septembre 

EXPOSITION 
"GUERRE EN JEUX"

Plongez dans un voyage à travers l’histoire de la pratique des jeux de guerre et explorez la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Une exposition intergénérationnelle qui met l’accent sur l’interactivité et l’attachement au jouet. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne - Place André Audinot
80200 Péronne
www.historial.fr


84 - Vaucluse

Du 12 juillet au 11 octobre

"FESTIVAL DES MUSIQUES D'ÉTÉ"

La 26e édition du Festival des Musiques d’Été au Château de Lourmarin : un rendez-vous majeur de la scène classique en Provence. Dans un cadre exceptionnel, entre salles historiques et terrasses avec vue sur le Luberon, le festival proposera une programmation riche et éclectique : récitals de piano, duos intimistes, jazz, théâtre en plein air, et bien plus encore. 

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


Jusqu'en mars 2026

EXPOSITION
"Les VOYAGES"

L'exposition Centenaire Robert Laurent-Vibert : Les Voyages donne un aperçu de l'héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. 

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


Jusqu'au 27 juillet 

EXPOSITION
"CIRCUIT COURT & DÉTOURS"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


92 - Hauts-de-Seine

Jusqu'au 28 septembre

EXPOSITION
"COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE"

Après "Faire Paysage", le cycle d'expositions "Ecrire la Ville" poursuit son exploration du patrimoine courbevoisien à travers son architecture. Appréhender cette histoire par la chronologie revient à entreprendre un cheminement au cœur des transformations urbanistiques de la ville.

Musée Roybet Fould
178 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
https://www.facebook.com/
museeroybetfouldofficiel

Lieux:

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