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Une nouvelle mesure de la constante de Hubble
Actualités

Une nouvelle mesure de la constante de Hubble

Depuis près d’un siècle, les astrophysiciens ne cessent de tenter de percer le mystère de la vitesse de l’expansion de l’univers. Dans les années 1920, les astrophysiciens Georges Lemaître et Edwin Hubble découvrent que, suite au Big Bang, l’univers est entré en expansion. Des décennies plus tard, deux équipes de chercheurs se rendent compte en 1998 que le rythme de cette expansion s’accélère avec la distance. Mais ce que les scientifiques sont encore incapables de dire avec certitude, c’est à quelle vitesse notre univers est en train de s’accroître. Cette vitesse se détermine grâce à la constante de Hubble, nommée H0. Celle-ci suscite bien des interrogations entre les cosmologistes, qui depuis plusieurs années obtiennent des valeurs différentes en fonction des stratégies employées pour la déterminer. Récemment, Wendy Freedman, astronome de l’Université de Chicago et spécialiste de la mesure de H0, a réalisé une nouvelle mesure de la constante, acceptée pour publication dans The Astrophysical Journal. En se fondant sur les étoiles géantes rouges pour la calculer, elle obtient une valeur de H0 de 69,8 km/s/Mpc. Mais pour bien comprendre la portée de ce résultat, il faut revenir, tout d’abord, à la source du problème.

La tension de Hubble

Deux méthodes sont principalement utilisées pour calculer H0. Mais leurs résultats diffèrent. La première repose sur l’analyse du fond diffus cosmologique. Celui-ci correspond à la première lumière émise par l’univers il y a plus de 13 milliards d’années. Ce rayonnement est perceptible aujourd’hui, notamment à l’aide du satellite européen Planck. Il permet de mesurer la constante de Hubble : 67,4 km/s/Mpc. Un mégaparsec correspond à une distance de 3,26 millions d’années-lumière. Cela voudrait dire que sur une telle distance, l’Univers grandit de 67 km par seconde.

La seconde méthode se fonde sur l’étude des chandelles standards. « Ce sont des objets dont on connaît a priori la luminosité. Ce flux lumineux nous permet d’estimer à quelle distance elles se trouvent », nous explique Mickaël Rigault, chercheur à l’Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon. Les supernovae, des explosions d’étoiles mourantes, sont ainsi très bien connues et sont principalement utilisées par les chercheurs. En comparant l'intensité lumineuse émise par l’étoile à celle reçue sur Terre, les astrophysiciens déterminent la distance qui les sépare. Ils prennent, de plus, en compte le déplacement de la galaxie dans laquelle elle se trouve, et peuvent ainsi estimer la vitesse d’expansion. Mais en faisant cela, ils obtiennent une autre valeur pour H0 : 74 km/s/Mpc. Une différence significative avec la première mesure issue de l’analyse du fonds diffus cosmologique… et inexplicable ! Ce qui a donné lieu à ce qu’on appelle la « tension de Hubble ».

Deux théories principales permettent d’expliquer ces différences. La première explication serait que certaines lois physiques nous sont encore inconnues. Et il faudrait alors découvrir cette nouvelle physique. « Mais on ne sait pas ce que ça pourrait être, rappelle Mickaël Rigault. Aujourd’hui aucune des théories proposées ne fonctionne. » La seconde serait qu’il y ait des erreurs dans les mesures de la constante. Pour dissoudre cette tension, les astrophysiciens travaillent abondamment sur le sujet et démultiplient les méthodes.

Wendy Freedman est spécialisée dans la deuxième méthode, utilisant les chandelles standards. Cette méthodologie nécessite, tout d’abord, des supernoave. Mais on ne connaît pas leur luminosité absolue, qui conduit à la mesure de H0. Pour cela, les chercheurs ont besoin d’un élément extérieur pour calibrer les supernovae. Il peut alors s’agir de céphéides qui se trouvent dans la même galaxie. « Une céphéide est une étoile jeune, très grosse et très brillante, dont le flux lumineux oscille à cause d’un déséquilibre au sein de celle-ci », précise Mickaël Rigault. Cette variation lumineuse permet de déduire la distance à laquelle se trouvent ces étoiles, et donc la distance de leur galaxie. À partir de cette dernière, on peut mesurer la luminosité absolue de la supernova, qui permet de remonter à H0.

Wendy Freedman travaille depuis longtemps sur les céphéides. Elles ont l’avantage d’être nombreuses et très lumineuses. « Mais il est très difficile d’observer une seule étoile dans une galaxie lointaine, parce qu’il y a toujours une nuée d’autres étoiles autour », nuance Mickaël Rigault. Depuis deux ans, l’astronome s’est intéressée aux étoiles géantes rouges comme élément de calibration, et plus précisément au sommet de la branche des géantes rouges. Ce « sommet » correspond au moment où une étoile en fin de vie atteint un pic de luminosité, dû à l’embrasement de l’hélium dans son cœur. Le pic du sommet des géantes rouges se produit toujours au même moment. « On peut prédire la distance grâce à la différence entre le flux maximum observé de cette géante rouge et ce qu’on attend être son flux absolu si elle était dans notre galaxie », explicite Mickaël Rigault. « Ce que fait alors Wendy Freedman, c’est changer la méthode de ca
Des étoiles jeunes aux étoiles en fin de vie
libration des supernovae, en passant des céphéides aux géantes rouges ». L’intérêt des géantes rouges est qu’on les trouve partout dans les galaxies, et à des endroits où les étoiles sont complétement dispersées. Elles sont donc beaucoup plus simples à observer, et la mesure qui sera établie sera plus fiable, car il n’y aura pas de perturbations dues à la présence d’autres étoiles. Leur seul désavantage est quelles sont moins lumineuses que les céphéides, donc plus difficiles à repérer.

De nouvelles mesures compatibles

L’étude de Wendy Freedman utilise quatre manières différentes pour calibrer le pic de luminosité des géantes rouges, et celles-ci s’accordent à 1 % de différence. Le résultat est donc relativement fiable. Et celui-ci indique une constante de Hubble de 69,8 km/s/Mpc. La différence de mesure n’est alors pas significative avec les résultats issus de la méthode étudiant le fond diffus cosmologique. Pour Mickaël Rigault, « les intervalles d’erreurs de mesure de chacune des deux méthodes font qu’il n’y aucune raison de penser qu’il y a un problème avec les théories actuelles. » En outre, une étude parue en mars 2021 avait obtenu des résultats similaires en étudiant une supernova, à partir des fluctuations de luminosité de surface. Leur résultat publié dans Astronomy & Astrophysics était alors de 70,50 km/s/Mpc.  Wendy Freedman a également réalisé dans son étude une comparaison de ses résultats avec ceux issus des céphéides, qui demeurent plus élevés. « Le problème se situe donc peut-être au niveau des céphéides », en conclut Mickaël Rigault.

Les récents résultats de Wendy Freedman font ainsi pencher la balance vers l’hypothèse que la tension de Hubble proviendrait d’erreurs de mesures. Ce que confirme Mickaël Rigault : « une des choses que j’ai toujours soutenues, c’est qu’il y a potentiellement trop de problèmes partout pour qu’on puisse envisager une nouvelle physique. On espère tous qu’il y ait de la nouvelle physique, car cela serait passionnant, mais cela n’a pas l’air d’être évident. » La tension pourrait peut-être se dissoudre totalement avec de meilleures données. « Plus de mesures, c’est toujours mieux, mais il nous faudrait surtout des mesures différentes », précise Mickaël Rigault. Les ondes gravitationnelles pourraient ainsi être un nouvel outil intéressant. Elles ne permettent pas encore de mesurer la constante de façon précise, mais en multipliant les données la précision pourrait augmenter. Le mystère de la mesure de la constante de Hubble reste donc toujours à élucider, mais ces nouveaux éléments laissent envisager une possible dissolution de la tension.


Source : Samantha Dizier / La Recherche
Crédit : ESA/Hubble, NASA and H. Olofsson

Une étoile géante rouge en fin de vie, observée grâce au télescope spatial Hubble

Une nouvelle mesure de la constante de Hubble Actualités

Une nouvelle mesure de la constante de Hubble

Depuis près d’un siècle, les astrophysiciens ne cessent de tenter de percer le mystère de la vitesse de l’expansion de l’univers. Dans les années 1920, les astrophysiciens Georges Lemaître et Edwin Hubble découvrent que, suite au Big Bang, l’univers est entré en expansion. Des décennies plus tard, deux équipes de chercheurs se rendent compte en 1998 que le rythme de cette expansion s’accélère avec la distance. Mais ce que les scientifiques sont encore incapables de dire avec certitude, c’est à quelle vitesse notre univers est en train de s’accroître. Cette vitesse se détermine grâce à la constante de Hubble, nommée H0. Celle-ci suscite bien des interrogations entre les cosmologistes, qui depuis plusieurs années obtiennent des valeurs différentes en fonction des stratégies employées pour la déterminer. Récemment, Wendy Freedman, astronome de l’Université de Chicago et spécialiste de la mesure de H0, a réalisé une nouvelle mesure de la constante, acceptée pour publication dans The Astrophysical Journal. En se fondant sur les étoiles géantes rouges pour la calculer, elle obtient une valeur de H0 de 69,8 km/s/Mpc. Mais pour bien comprendre la portée de ce résultat, il faut revenir, tout d’abord, à la source du problème.

La tension de Hubble

Deux méthodes sont principalement utilisées pour calculer H0. Mais leurs résultats diffèrent. La première repose sur l’analyse du fond diffus cosmologique. Celui-ci correspond à la première lumière émise par l’univers il y a plus de 13 milliards d’années. Ce rayonnement est perceptible aujourd’hui, notamment à l’aide du satellite européen Planck. Il permet de mesurer la constante de Hubble : 67,4 km/s/Mpc. Un mégaparsec correspond à une distance de 3,26 millions d’années-lumière. Cela voudrait dire que sur une telle distance, l’Univers grandit de 67 km par seconde.

La seconde méthode se fonde sur l’étude des chandelles standards. « Ce sont des objets dont on connaît a priori la luminosité. Ce flux lumineux nous permet d’estimer à quelle distance elles se trouvent », nous explique Mickaël Rigault, chercheur à l’Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon. Les supernovae, des explosions d’étoiles mourantes, sont ainsi très bien connues et sont principalement utilisées par les chercheurs. En comparant l'intensité lumineuse émise par l’étoile à celle reçue sur Terre, les astrophysiciens déterminent la distance qui les sépare. Ils prennent, de plus, en compte le déplacement de la galaxie dans laquelle elle se trouve, et peuvent ainsi estimer la vitesse d’expansion. Mais en faisant cela, ils obtiennent une autre valeur pour H0 : 74 km/s/Mpc. Une différence significative avec la première mesure issue de l’analyse du fonds diffus cosmologique… et inexplicable ! Ce qui a donné lieu à ce qu’on appelle la « tension de Hubble ».

Deux théories principales permettent d’expliquer ces différences. La première explication serait que certaines lois physiques nous sont encore inconnues. Et il faudrait alors découvrir cette nouvelle physique. « Mais on ne sait pas ce que ça pourrait être, rappelle Mickaël Rigault. Aujourd’hui aucune des théories proposées ne fonctionne. » La seconde serait qu’il y ait des erreurs dans les mesures de la constante. Pour dissoudre cette tension, les astrophysiciens travaillent abondamment sur le sujet et démultiplient les méthodes.

Wendy Freedman est spécialisée dans la deuxième méthode, utilisant les chandelles standards. Cette méthodologie nécessite, tout d’abord, des supernoave. Mais on ne connaît pas leur luminosité absolue, qui conduit à la mesure de H0. Pour cela, les chercheurs ont besoin d’un élément extérieur pour calibrer les supernovae. Il peut alors s’agir de céphéides qui se trouvent dans la même galaxie. « Une céphéide est une étoile jeune, très grosse et très brillante, dont le flux lumineux oscille à cause d’un déséquilibre au sein de celle-ci », précise Mickaël Rigault. Cette variation lumineuse permet de déduire la distance à laquelle se trouvent ces étoiles, et donc la distance de leur galaxie. À partir de cette dernière, on peut mesurer la luminosité absolue de la supernova, qui permet de remonter à H0.

Wendy Freedman travaille depuis longtemps sur les céphéides. Elles ont l’avantage d’être nombreuses et très lumineuses. « Mais il est très difficile d’observer une seule étoile dans une galaxie lointaine, parce qu’il y a toujours une nuée d’autres étoiles autour », nuance Mickaël Rigault. Depuis deux ans, l’astronome s’est intéressée aux étoiles géantes rouges comme élément de calibration, et plus précisément au sommet de la branche des géantes rouges. Ce « sommet » correspond au moment où une étoile en fin de vie atteint un pic de luminosité, dû à l’embrasement de l’hélium dans son cœur. Le pic du sommet des géantes rouges se produit toujours au même moment. « On peut prédire la distance grâce à la différence entre le flux maximum observé de cette géante rouge et ce qu’on attend être son flux absolu si elle était dans notre galaxie », explicite Mickaël Rigault. « Ce que fait alors Wendy Freedman, c’est changer la méthode de ca
Des étoiles jeunes aux étoiles en fin de vie
libration des supernovae, en passant des céphéides aux géantes rouges ». L’intérêt des géantes rouges est qu’on les trouve partout dans les galaxies, et à des endroits où les étoiles sont complétement dispersées. Elles sont donc beaucoup plus simples à observer, et la mesure qui sera établie sera plus fiable, car il n’y aura pas de perturbations dues à la présence d’autres étoiles. Leur seul désavantage est quelles sont moins lumineuses que les céphéides, donc plus difficiles à repérer.

De nouvelles mesures compatibles

L’étude de Wendy Freedman utilise quatre manières différentes pour calibrer le pic de luminosité des géantes rouges, et celles-ci s’accordent à 1 % de différence. Le résultat est donc relativement fiable. Et celui-ci indique une constante de Hubble de 69,8 km/s/Mpc. La différence de mesure n’est alors pas significative avec les résultats issus de la méthode étudiant le fond diffus cosmologique. Pour Mickaël Rigault, « les intervalles d’erreurs de mesure de chacune des deux méthodes font qu’il n’y aucune raison de penser qu’il y a un problème avec les théories actuelles. » En outre, une étude parue en mars 2021 avait obtenu des résultats similaires en étudiant une supernova, à partir des fluctuations de luminosité de surface. Leur résultat publié dans Astronomy & Astrophysics était alors de 70,50 km/s/Mpc.  Wendy Freedman a également réalisé dans son étude une comparaison de ses résultats avec ceux issus des céphéides, qui demeurent plus élevés. « Le problème se situe donc peut-être au niveau des céphéides », en conclut Mickaël Rigault.

Les récents résultats de Wendy Freedman font ainsi pencher la balance vers l’hypothèse que la tension de Hubble proviendrait d’erreurs de mesures. Ce que confirme Mickaël Rigault : « une des choses que j’ai toujours soutenues, c’est qu’il y a potentiellement trop de problèmes partout pour qu’on puisse envisager une nouvelle physique. On espère tous qu’il y ait de la nouvelle physique, car cela serait passionnant, mais cela n’a pas l’air d’être évident. » La tension pourrait peut-être se dissoudre totalement avec de meilleures données. « Plus de mesures, c’est toujours mieux, mais il nous faudrait surtout des mesures différentes », précise Mickaël Rigault. Les ondes gravitationnelles pourraient ainsi être un nouvel outil intéressant. Elles ne permettent pas encore de mesurer la constante de façon précise, mais en multipliant les données la précision pourrait augmenter. Le mystère de la mesure de la constante de Hubble reste donc toujours à élucider, mais ces nouveaux éléments laissent envisager une possible dissolution de la tension.


Source : Samantha Dizier / La Recherche
Crédit : ESA/Hubble, NASA and H. Olofsson

Une étoile géante rouge en fin de vie, observée grâce au télescope spatial Hubble

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Les 23 & 29 octobre

VISITE GUIDÉE
CHÂTEAU & VILLAGE DE VILLEROUGE-TERMENÈS

Embarquez pour un voyage dans le temps avec votre guide Florian. Parcourons ensemble le village médiévale et l’église pour découvrir le magnifique retable du XVIème siècle. Terminons le parcours par la visite du château, propriété des archevêques de Narbonne jusqu’à la révolution française. 10h30. Tarif : 10 € par personne. Durée 2h. Réservation conseillée.

Château de Villerouge-Termenès
Camin del Castel
11330 Villerouge-Termenès
04 68 70 09 11
https://villerouge.fr


17 - Charente Maritime

A partir du 19 septembre

EXPOSITION
"PARURES ET MOTIFS DE LA PRÉHISTOIRE"

Fruit d’un projet mené avec deux classes de seconde en arts plastiques, l’exposition Archéofictions propose une relecture créative et sensible de la Préhistoire. Entre art et archéologie, Archéofictions invite à redécouvrir les parures et motifs de nos ancêtres, mêlant fiction, création contemporaine et savoir scientifique. 

Le Paléosite
Route de la Montée Verte 
17770 Saint-Césaire
05 46 97 90 90
https://paleosite.fr


Du 20 octobre au 2 novembre

ANIMATIONS VACANCES DE LA TOUSSAINT
LE PALÉOSITE

Tout au long des vacances scolaires, le Paléosite vous propose : "Le Temps des Esprits", un jeu d’enquête immersif à vivre en famille, "la Nuit des Esprits", 3ème édition, un parcours nocturne inédit  les 31 octobre et 1er novembre au soir. Retrouvez également toutes nos animations quotidiennes et ateliers participatifs thématiques.

Le Paléosite
Route de la Montée Verte 
17770 Saint-Césaire
05 46 97 90 90
https://paleosite.fr


2B - Haute-Corse

Jusqu'au 20 décembre

EXPOSITION
"FEMIN’ISULA"

L’exposition retrace, de la préhistoire à nos jours, le rôle des femmes dans la société insulaire et leur marche vers l’émancipation voire les combats féministes. Le parcours riche de près de 300 oeuvres est argumenté et illustré par des portraits de femmes méconnues ou célèbres qui ont participé à l’évolution de la place des femmes dans la société insulaire.

Musée de Bastia
Place du donjon
La Citadelle
20200 Bastia
https://musee.bastia.corsica


21 - Côte d'Or

►Jusqu'au 29 novembre

EXPOSITION "RAPATRIEMENT"
MUSÉE DE SEMUR-EN-AUXOIS

Exposition de Laure Molina présente 28 dessins inspirés des collections des ammonites du musée de Semur-en-Auxois.
C'est un projet art/science de plusieurs années de dessins, d'observation et d'explorations des ammonites autour de la question : pourquoi l'artiste a senti autant de vie dans la salle des ammonites, si celles-ci sont une trace d'animaux n'existants plus ? 

Musée de Semur-en-Auxois
3 rue Jean-Jacques Collenot
21140 Semur-en-Auxois 
03 80 97 01 11
https://museesemuraccueil.wixsite.com/
auxois


24 - Dordogne

Du 19 octobre au 1er novembre

HALLOWEEN AU GOUFFRE DE PROUMEYSSAC 

Dans une atmosphère unique et immersive, combinant l’émerveillement naturel du gouffre avec des éléments scénographiques terrifiants, des animations surprenantes sont à découvrir tous les week-ends et mercredis d’octobre et tous les jours pendant les vacances de la Toussaint. 

Gouffre de Proumeyssac
Route de Proumeyssac    
24260 Audrix
05 53 07 27 47
www.gouffre-proumeyssac.com


25 - Doubs

Jusqu'au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Petits et grands, découvrez un havre de liberté verdoyant et vivez une belle aventure ! En explorateurs, traversez des ponts, des tunnels, croisez la libellule géante, cachez vous dans les cabanes et grimpez en haut du belvédère pour une vue imprenable sur les jardins.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Les 18 & 19 octobre

FOIRE AUX PLANTES
"JARDINS, TERROIR ET GOURMANDISES" 

Flânez en famille ou entre amis dans le parc, à la rencontre de plus de 100 exposants : pépiniéristes passionnés, artisans créatifs et producteurs de saveurs locales. Dégustations, marché gourmand, visite des jardins, ateliers créatifs, balade en calèche... Profitez aussi de voir ou revoir nos expositions. De 9h à 18h dans le parc de la Saline royale.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Jusqu'au 9 novembre 

EXPOSITION 
"CORTO MALTESE - UN MONDE EN AVENTURES"

Entre mers interdites et rivages barbares, Hugo Pratt nous dessine les lignes d’horizons du plus célèbre des marins, Corto Maltese. Voyagez dans l’univers de cet aventurier, prenez le large et parcourez le monde, à travers des planches, des aquarelles et des dessins originaux.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


33 - Gironde

Jusqu'au 31 décembre

EXPOSITION GUSTAVE EIFFEL

Gustave Eiffel dont sa fameuse Tour et toutes ses réalisations de chantiers en France et dans le Monde, appuyé sur l’Exposiiton universelle  de 1889. A l’occasion de notre concours, nous avons reçu 107 œuvres de Tour Eiffel réalisées par les Amis du Musée qui sont exposées dans nos vitrines. Venez-vous plonger dans l’univers de Gustave Eiffel et sa vie trépidante.

Musée des Techniques
5 rue de Balambits
33640 Beautiran
05 57 97 75 11 / 06 07 74 03 76
http://villamaglya.fr


34 - Hérault

Du 31 octobre au 1er mars

EXPOSITION
"IMMERSION URBAINE"

Exposition collective et évolutive réunissant plus de 18 artistes. Autour du thème de la récupération, du recyclage et de l’upcycling, chaque artiste construit à partir de cloisons de récupération et d’éléments de cinéma, pour créer un univers singulier. Présente à l’intérieur et aux extérieurs du musée, l'exposition offre aux visiteurs une expérience artistique renouvelée à chaque visite.

Musée Parcelle473
425 avenue frères Buhler
34080 Montpellier
06 66 02 69 29
www.parcelle473.com


38 - Isère

Jusqu'au 30 mars 2026 

EXPOSITION
"PEINDRE LA LUMIÈRE, DE LA MAQUETTE AU VITRAIL"

Arcabas (1926-2018) s’est intéressé toute sa vie au vitrail qu’il abordait en tant que peintre avant tout. De l'expérience fondatrice de l'église Saint-Hugues aux dernières réalisations du Sacré-Cœur de Grenoble et de Saint-Christophe-sur-Guiers, l’exposition met l’accent sur les maquettes créées par Arcabas et la façon dont elles ont été traduites par les maitres verriers.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


42 - Loire

Les 21 & 30 octobre

ATELIERS ENFANTS
"LA LAINE S'EN MÊLE !"

Partez à la rencontre des alpagas de la Ferme de Kalmia à Cottance. Ces curieux animaux possèdent une laine extra douce ! Puis rdv au musée pour apprendre à carder, filer et tisser la laine. Chacun repartira avec son propre carré de laine ! Rdv à la Ferme de Kalmia, 88 Vérine - 42360 Cottance.

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


Les 23 & 28 octobre

ATELIERS ENFANTS
"CRÉATION D'ATTRAPE-RÊVES"

Dans la tradition amérindienne, les attrape-rêves servent à éloigner les cauchemars pour rendre nos nuits plus paisibles. Apprends à réaliser ton propre attrape-rêves à partir de chutes et de décorations textiles sur le thème d'Halloween !

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Du 20 octobre au 19 avril 2026

EXPOSITION 
"175 ANS DE CRÉATION BRASSICOLEÀ SAINT-DIZIER"

La brasserie du fort carré a été un des fleurons économiques de Saint-Dizier. En activité de 1796 à 1955, elle marqué le paysage urbain de la ville, et est à l’origine de la construction de la Tour Miko. Des techniques de productions de la bière, au nombreux objets publicitaires, l’exposition retracera l’histoire d’une brasserie restée dans les mémoires.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


61 - Orne

Jusqu'au 19 octobre 

EXPOSITION
"EN CLASSE !" RETOUR À L'ÉCOLE RURALE D'AUTREFOIS (1880-1960)

Une exposition qui sent bon la craie, la colle "Cléopâtre" et la nostalgie ! La reconstitution d'une salle de classe d'autrefois fera revivre les souvenirs des plus grands et attisera la curiosité des plus petits. 2 € l'exposition seule, compris dans le billet pour visiter les musées.

Les Muséales
15 rue du Quebec
61190 Tourouvre-au-Perche
02 33 25 55 55
www.musealesdetourouvre.fr


Du 31 octobre au 2 novembre 
 

4ᵉ ÉDITION DU FESTIVAL FRANCO-CANADIEN 
"ATTACHE TA TUQUE !" 

Un festival au service de l’histoire et du lien franco-québécois : faire découvrir l’histoire de l’émigration française vers la Nouvelle-France, notamment depuis le Perche, célébrer les liens vivants et fraternels qui unissent encore aujourd’hui la Normandie et l’Amérique du Nord, rassembler habitants, familles et touristes autour d’un événement festif, accessible et intergénérationnel.

Les Muséales
15 rue du Quebec
61190 Tourouvre-au-Perche
02 33 25 55 55
www.musealesdetourouvre.fr


62 - Pas-de-Calais

Jusqu'au 29 octobre 

EXPOSITION COLLECTIVE 
"ROSE"

Trente artistes, de tout horizon, exposent chacun deux œuvres sur le thème de la couleur rose (aquarelle, l’huile, l’acrylique, la sculpture sur bois, la céramique, le dessin, la photographie…). Originaires de Saint-Pol-sur-Ternoise, du Ternois et de Normandie, certains ont déjà exposé au musée, d’autres dévoilent leur travail pour la première fois.

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
03 21 04 56 25 / 07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


63 - Puy de Dôme

Le 31 octobre

HALLOWEEN AUX MUSÉES

Réservez vite les animations pour une soirée exceptionnelle et venez costumés ! Au Musée Mandet, les gens de l'autre monde viennent à la rencontre des vivants ! Au Musée Régional d'Auvergne, les animaux se mettent à parler, les arbres à se déplacer et les humains se retrouvent tous figés ! Visites ludiques en famille. 

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1
Musée régional d’Auvergne
10 bis rue Delille
63200 Riom
04 73 38 17 31 
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-regional-dauvergne-1


Jusqu'au 2 novembre

EXPOSITION  
"LARMES DE JOIE DE BENOÎT DUTOUR"

Immergez-vous au cœur de la création sur-mesure des 31 larmes de joie suspendues au plafond de l'ancienne chapelle du musée. L'artiste révèle, à travers chacune de ces larmes en verre, les spécificités et les ressources du territoire auvergnat. Savoir-faire, techniques de la région, minéralogie, nature, entreprises et loisirs sont enchâssés à jamais dans ces "larmes de joie".

Musée régional d’Auvergne
10 bis rue Delille
63200 Riom
04 73 38 17 31 
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-regional-dauvergne-1


Jusqu''au 1er mars 2026

EXPOSITION 
"LE MOBILIER BIJOU" DE GUILLAUME PIÉCHAUD"

Découvrez l’importante rétrospective consacrée à cet artiste unique qui regroupe un ensemble inédit d’œuvres et d’objets personnels retraçant son riche parcours, des ateliers de bijouteries à la confection de mobilier monumental. De nombreuses animations pour les enfants en lien avec l'univers du designer Guillaume Piéchaud sont disponibles durant les vacances d'automne !

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Jusqu'au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


Du 28 novembre au 4 janvier

EXPOSITION "HAPPY CRISTAL – DUEL DE NOËL !"
MUSÉE LALIQUE

Chaque année, Happy Cristal est un rendez-vous pour découvrir des mises en scène originales où les objets prennent vie. En 2025, les visiteurs pourront choisir entre deux propositions esthétiques très différentes. D’un côté, un Noël scandinave, blanc, lumineux et très lié à la nature. De l’autre côté, un Noël très coloré, inspiré des traditions nord-américaines. 

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


68 - Haut-Rhin

Du 15 novembre au 1er mars 2026

EXPOSITION
"STRUCTURES EN DÉRIVE"

La Fondation Fernet-Branca présente Structures en dérive, une exposition réunissant neuf artistes aux pratiques photographiques et transdisciplinaires.
L’exposition explore la photographie comme terrain d’expérimentation, entre approche documentaire et poétique.

Fondation Fernet-Branca
2 rue du Ballon
68300 Saint-Louis 
03 89 69 10 77
www.fondationfernet-branca.org


71 - Saône-et-Loire

Du 21 au 31 octobre

ATELIERS CUISINE ET CRÉATIF DÈS 4 ANS
LA MAISON DU CHAROLAIS

Les vacances d'automne arrivent avec leur lot de mystères et de surprises ! Plongez dans nos animations spéciales Halloween : parcours effrayants, défis terrifiants et moments inoubliables vous attendent… Oserez-vous relever le défi ? 

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon 
71120 Charolles
03 85 88 04 00
www.maison-charolais.com


74 - Haute-Savoie

Du 20 octobre au 2 novembre

ANIMATIONS FAMILLES
MUSÉE DE PRÉHISTOIRE ET GÉOLOGIE

Le temps d’une journée ou d’une demi-journée, les enfants, plongeront dans des activités ludiques et pédagogiques. Trois thèmes les attendent. "Miam miam !" : à la découverte de l’alimentation préhistorique, "Art à la préhistoire" : exprimer sa créativité comme nos ancêtres, "Dans la peau d’un archéologue" : explorer les coulisses d’un métier fascinant. Nouveauté automnale : un Escape Game au musée !

Musée de Préhistoire et Géologie
207 route du Moulin de la Glacière
74140 Sciez
04 50 72 60 53
www.musee-prehistoire-sciez.com


75 - Paris

Jusqu'au 28 février 2026

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET LA GRÈCE"

Cette exposition met en lumière la relation profonde et inspirante que Georges Clemenceau a entretenue avec l’Hellade tout au long de sa vie. Cette passion, née de son éducation, a marqué sa carrière politique et sa vision du monde ainsi que son engagement pour la démocratie et la culture.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 31 juillet 2026

EXPOSITION
"L’ÉTOFFE DES RÊVES"

Le vent de l’Art Brut et du surréalisme soufflera sur les 300 œuvres des 36 artistes réunis dans tout l’espace de la Halle Saint Pierre. "L’Étoffe des rêves" est le fruit d’une collaboration entre la Halle Saint Pierre et le Centre international du surréalisme et de la Citoyenneté mondiale à Saint-Cirq-Lapopie.

Halle Saint Pierre
2 rue Ronsard
72018 Paris
01 42 58 72 89
www.hallesaintpierre.org


Jusqu'au 17 mai 2026

EXPOSITION "FLOPS" 

Échec, bide, raté, fiasco… on estime que neuf innovations sur dix échouent et les raisons de la galère ne sont pas toujours évidentes ! En explorant les "bides" comme les trajectoires de réussites inattendues, l’exposition Flops-?! propose une lecture bienveillante de l’échec et ouvre la voie à une découverte singulière des collections du MuAM – Musée des Arts et Métiers.  

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 14 décembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 8 mars 2026

EXPOSITION
"DENISE BELLON. UN REGARD VAGABOND"

Le mahJ présente la première rétrospective à Paris, rassemblant près de 300 photographies, objets, lettres et publications, consacrée à Denise Bellon (1902-1999). Photographe humaniste, pionnière du photojournalisme et compagne de route des surréalistes, son œuvre singulière et méconnue court des années 1930 aux années 1970.

 Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


76 - Seine-Maritime

Jusqu'au 25 octobre

CLUEDO GÉANT ÉDITION 2025
CHÂTEAU DE MIROMESNIL

En 2025, les Cluedo géants reviennent avec une nouvelle intrigue : nous vous invitons à un voyage à la fin de règne de Louis XIV et au temps des corsaires ! Devenez un détective et menez l’enquête et interrogez les suspects pour démasquer le coupable. Tous les jeudis du 10 juillet au 21 août, 20 septembre, 4 octobre et 25 octobre. 

Château de Miromesnil
76550 Tourville-sur-Arques
02 35 85 02 80
www.chateaumiromesnil.com


84 - Vaucluse

Jusqu'en mars 2026

EXPOSITION
"Les VOYAGES"

L'exposition Centenaire Robert Laurent-Vibert : Les Voyages donne un aperçu de l'héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. 

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


87 - Haute-Vienne

Jusqu'au 20 décembre

EXPOSITION
"OCEAN, LE PAPIER FAIT DES VAGUES"

Prenez une grande inspiration et plongez dans l'univers mystérieux des océans, à la découverte des œuvres incroyables d'une dizaine d'artistes papier. Une occasion idéale de s'émerveiller tout en se sensibilisant à la richesse et la fragilité de ces écosystèmes.

Le Moulin du Got
Le Pénitent
87400 St Léonard-de-Noblat
05 55 57 18 74
www.moulindugot.com

Lieux:

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