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Une nouvelle mesure de la constante de Hubble
Actualités

Une nouvelle mesure de la constante de Hubble

Depuis près d’un siècle, les astrophysiciens ne cessent de tenter de percer le mystère de la vitesse de l’expansion de l’univers. Dans les années 1920, les astrophysiciens Georges Lemaître et Edwin Hubble découvrent que, suite au Big Bang, l’univers est entré en expansion. Des décennies plus tard, deux équipes de chercheurs se rendent compte en 1998 que le rythme de cette expansion s’accélère avec la distance. Mais ce que les scientifiques sont encore incapables de dire avec certitude, c’est à quelle vitesse notre univers est en train de s’accroître. Cette vitesse se détermine grâce à la constante de Hubble, nommée H0. Celle-ci suscite bien des interrogations entre les cosmologistes, qui depuis plusieurs années obtiennent des valeurs différentes en fonction des stratégies employées pour la déterminer. Récemment, Wendy Freedman, astronome de l’Université de Chicago et spécialiste de la mesure de H0, a réalisé une nouvelle mesure de la constante, acceptée pour publication dans The Astrophysical Journal. En se fondant sur les étoiles géantes rouges pour la calculer, elle obtient une valeur de H0 de 69,8 km/s/Mpc. Mais pour bien comprendre la portée de ce résultat, il faut revenir, tout d’abord, à la source du problème.

La tension de Hubble

Deux méthodes sont principalement utilisées pour calculer H0. Mais leurs résultats diffèrent. La première repose sur l’analyse du fond diffus cosmologique. Celui-ci correspond à la première lumière émise par l’univers il y a plus de 13 milliards d’années. Ce rayonnement est perceptible aujourd’hui, notamment à l’aide du satellite européen Planck. Il permet de mesurer la constante de Hubble : 67,4 km/s/Mpc. Un mégaparsec correspond à une distance de 3,26 millions d’années-lumière. Cela voudrait dire que sur une telle distance, l’Univers grandit de 67 km par seconde.

La seconde méthode se fonde sur l’étude des chandelles standards. « Ce sont des objets dont on connaît a priori la luminosité. Ce flux lumineux nous permet d’estimer à quelle distance elles se trouvent », nous explique Mickaël Rigault, chercheur à l’Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon. Les supernovae, des explosions d’étoiles mourantes, sont ainsi très bien connues et sont principalement utilisées par les chercheurs. En comparant l'intensité lumineuse émise par l’étoile à celle reçue sur Terre, les astrophysiciens déterminent la distance qui les sépare. Ils prennent, de plus, en compte le déplacement de la galaxie dans laquelle elle se trouve, et peuvent ainsi estimer la vitesse d’expansion. Mais en faisant cela, ils obtiennent une autre valeur pour H0 : 74 km/s/Mpc. Une différence significative avec la première mesure issue de l’analyse du fonds diffus cosmologique… et inexplicable ! Ce qui a donné lieu à ce qu’on appelle la « tension de Hubble ».

Deux théories principales permettent d’expliquer ces différences. La première explication serait que certaines lois physiques nous sont encore inconnues. Et il faudrait alors découvrir cette nouvelle physique. « Mais on ne sait pas ce que ça pourrait être, rappelle Mickaël Rigault. Aujourd’hui aucune des théories proposées ne fonctionne. » La seconde serait qu’il y ait des erreurs dans les mesures de la constante. Pour dissoudre cette tension, les astrophysiciens travaillent abondamment sur le sujet et démultiplient les méthodes.

Wendy Freedman est spécialisée dans la deuxième méthode, utilisant les chandelles standards. Cette méthodologie nécessite, tout d’abord, des supernoave. Mais on ne connaît pas leur luminosité absolue, qui conduit à la mesure de H0. Pour cela, les chercheurs ont besoin d’un élément extérieur pour calibrer les supernovae. Il peut alors s’agir de céphéides qui se trouvent dans la même galaxie. « Une céphéide est une étoile jeune, très grosse et très brillante, dont le flux lumineux oscille à cause d’un déséquilibre au sein de celle-ci », précise Mickaël Rigault. Cette variation lumineuse permet de déduire la distance à laquelle se trouvent ces étoiles, et donc la distance de leur galaxie. À partir de cette dernière, on peut mesurer la luminosité absolue de la supernova, qui permet de remonter à H0.

Wendy Freedman travaille depuis longtemps sur les céphéides. Elles ont l’avantage d’être nombreuses et très lumineuses. « Mais il est très difficile d’observer une seule étoile dans une galaxie lointaine, parce qu’il y a toujours une nuée d’autres étoiles autour », nuance Mickaël Rigault. Depuis deux ans, l’astronome s’est intéressée aux étoiles géantes rouges comme élément de calibration, et plus précisément au sommet de la branche des géantes rouges. Ce « sommet » correspond au moment où une étoile en fin de vie atteint un pic de luminosité, dû à l’embrasement de l’hélium dans son cœur. Le pic du sommet des géantes rouges se produit toujours au même moment. « On peut prédire la distance grâce à la différence entre le flux maximum observé de cette géante rouge et ce qu’on attend être son flux absolu si elle était dans notre galaxie », explicite Mickaël Rigault. « Ce que fait alors Wendy Freedman, c’est changer la méthode de ca
Des étoiles jeunes aux étoiles en fin de vie
libration des supernovae, en passant des céphéides aux géantes rouges ». L’intérêt des géantes rouges est qu’on les trouve partout dans les galaxies, et à des endroits où les étoiles sont complétement dispersées. Elles sont donc beaucoup plus simples à observer, et la mesure qui sera établie sera plus fiable, car il n’y aura pas de perturbations dues à la présence d’autres étoiles. Leur seul désavantage est quelles sont moins lumineuses que les céphéides, donc plus difficiles à repérer.

De nouvelles mesures compatibles

L’étude de Wendy Freedman utilise quatre manières différentes pour calibrer le pic de luminosité des géantes rouges, et celles-ci s’accordent à 1 % de différence. Le résultat est donc relativement fiable. Et celui-ci indique une constante de Hubble de 69,8 km/s/Mpc. La différence de mesure n’est alors pas significative avec les résultats issus de la méthode étudiant le fond diffus cosmologique. Pour Mickaël Rigault, « les intervalles d’erreurs de mesure de chacune des deux méthodes font qu’il n’y aucune raison de penser qu’il y a un problème avec les théories actuelles. » En outre, une étude parue en mars 2021 avait obtenu des résultats similaires en étudiant une supernova, à partir des fluctuations de luminosité de surface. Leur résultat publié dans Astronomy & Astrophysics était alors de 70,50 km/s/Mpc.  Wendy Freedman a également réalisé dans son étude une comparaison de ses résultats avec ceux issus des céphéides, qui demeurent plus élevés. « Le problème se situe donc peut-être au niveau des céphéides », en conclut Mickaël Rigault.

Les récents résultats de Wendy Freedman font ainsi pencher la balance vers l’hypothèse que la tension de Hubble proviendrait d’erreurs de mesures. Ce que confirme Mickaël Rigault : « une des choses que j’ai toujours soutenues, c’est qu’il y a potentiellement trop de problèmes partout pour qu’on puisse envisager une nouvelle physique. On espère tous qu’il y ait de la nouvelle physique, car cela serait passionnant, mais cela n’a pas l’air d’être évident. » La tension pourrait peut-être se dissoudre totalement avec de meilleures données. « Plus de mesures, c’est toujours mieux, mais il nous faudrait surtout des mesures différentes », précise Mickaël Rigault. Les ondes gravitationnelles pourraient ainsi être un nouvel outil intéressant. Elles ne permettent pas encore de mesurer la constante de façon précise, mais en multipliant les données la précision pourrait augmenter. Le mystère de la mesure de la constante de Hubble reste donc toujours à élucider, mais ces nouveaux éléments laissent envisager une possible dissolution de la tension.


Source : Samantha Dizier / La Recherche
Crédit : ESA/Hubble, NASA and H. Olofsson

Une étoile géante rouge en fin de vie, observée grâce au télescope spatial Hubble

Une nouvelle mesure de la constante de Hubble Actualités

Une nouvelle mesure de la constante de Hubble

Depuis près d’un siècle, les astrophysiciens ne cessent de tenter de percer le mystère de la vitesse de l’expansion de l’univers. Dans les années 1920, les astrophysiciens Georges Lemaître et Edwin Hubble découvrent que, suite au Big Bang, l’univers est entré en expansion. Des décennies plus tard, deux équipes de chercheurs se rendent compte en 1998 que le rythme de cette expansion s’accélère avec la distance. Mais ce que les scientifiques sont encore incapables de dire avec certitude, c’est à quelle vitesse notre univers est en train de s’accroître. Cette vitesse se détermine grâce à la constante de Hubble, nommée H0. Celle-ci suscite bien des interrogations entre les cosmologistes, qui depuis plusieurs années obtiennent des valeurs différentes en fonction des stratégies employées pour la déterminer. Récemment, Wendy Freedman, astronome de l’Université de Chicago et spécialiste de la mesure de H0, a réalisé une nouvelle mesure de la constante, acceptée pour publication dans The Astrophysical Journal. En se fondant sur les étoiles géantes rouges pour la calculer, elle obtient une valeur de H0 de 69,8 km/s/Mpc. Mais pour bien comprendre la portée de ce résultat, il faut revenir, tout d’abord, à la source du problème.

La tension de Hubble

Deux méthodes sont principalement utilisées pour calculer H0. Mais leurs résultats diffèrent. La première repose sur l’analyse du fond diffus cosmologique. Celui-ci correspond à la première lumière émise par l’univers il y a plus de 13 milliards d’années. Ce rayonnement est perceptible aujourd’hui, notamment à l’aide du satellite européen Planck. Il permet de mesurer la constante de Hubble : 67,4 km/s/Mpc. Un mégaparsec correspond à une distance de 3,26 millions d’années-lumière. Cela voudrait dire que sur une telle distance, l’Univers grandit de 67 km par seconde.

La seconde méthode se fonde sur l’étude des chandelles standards. « Ce sont des objets dont on connaît a priori la luminosité. Ce flux lumineux nous permet d’estimer à quelle distance elles se trouvent », nous explique Mickaël Rigault, chercheur à l’Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon. Les supernovae, des explosions d’étoiles mourantes, sont ainsi très bien connues et sont principalement utilisées par les chercheurs. En comparant l'intensité lumineuse émise par l’étoile à celle reçue sur Terre, les astrophysiciens déterminent la distance qui les sépare. Ils prennent, de plus, en compte le déplacement de la galaxie dans laquelle elle se trouve, et peuvent ainsi estimer la vitesse d’expansion. Mais en faisant cela, ils obtiennent une autre valeur pour H0 : 74 km/s/Mpc. Une différence significative avec la première mesure issue de l’analyse du fonds diffus cosmologique… et inexplicable ! Ce qui a donné lieu à ce qu’on appelle la « tension de Hubble ».

Deux théories principales permettent d’expliquer ces différences. La première explication serait que certaines lois physiques nous sont encore inconnues. Et il faudrait alors découvrir cette nouvelle physique. « Mais on ne sait pas ce que ça pourrait être, rappelle Mickaël Rigault. Aujourd’hui aucune des théories proposées ne fonctionne. » La seconde serait qu’il y ait des erreurs dans les mesures de la constante. Pour dissoudre cette tension, les astrophysiciens travaillent abondamment sur le sujet et démultiplient les méthodes.

Wendy Freedman est spécialisée dans la deuxième méthode, utilisant les chandelles standards. Cette méthodologie nécessite, tout d’abord, des supernoave. Mais on ne connaît pas leur luminosité absolue, qui conduit à la mesure de H0. Pour cela, les chercheurs ont besoin d’un élément extérieur pour calibrer les supernovae. Il peut alors s’agir de céphéides qui se trouvent dans la même galaxie. « Une céphéide est une étoile jeune, très grosse et très brillante, dont le flux lumineux oscille à cause d’un déséquilibre au sein de celle-ci », précise Mickaël Rigault. Cette variation lumineuse permet de déduire la distance à laquelle se trouvent ces étoiles, et donc la distance de leur galaxie. À partir de cette dernière, on peut mesurer la luminosité absolue de la supernova, qui permet de remonter à H0.

Wendy Freedman travaille depuis longtemps sur les céphéides. Elles ont l’avantage d’être nombreuses et très lumineuses. « Mais il est très difficile d’observer une seule étoile dans une galaxie lointaine, parce qu’il y a toujours une nuée d’autres étoiles autour », nuance Mickaël Rigault. Depuis deux ans, l’astronome s’est intéressée aux étoiles géantes rouges comme élément de calibration, et plus précisément au sommet de la branche des géantes rouges. Ce « sommet » correspond au moment où une étoile en fin de vie atteint un pic de luminosité, dû à l’embrasement de l’hélium dans son cœur. Le pic du sommet des géantes rouges se produit toujours au même moment. « On peut prédire la distance grâce à la différence entre le flux maximum observé de cette géante rouge et ce qu’on attend être son flux absolu si elle était dans notre galaxie », explicite Mickaël Rigault. « Ce que fait alors Wendy Freedman, c’est changer la méthode de ca
Des étoiles jeunes aux étoiles en fin de vie
libration des supernovae, en passant des céphéides aux géantes rouges ». L’intérêt des géantes rouges est qu’on les trouve partout dans les galaxies, et à des endroits où les étoiles sont complétement dispersées. Elles sont donc beaucoup plus simples à observer, et la mesure qui sera établie sera plus fiable, car il n’y aura pas de perturbations dues à la présence d’autres étoiles. Leur seul désavantage est quelles sont moins lumineuses que les céphéides, donc plus difficiles à repérer.

De nouvelles mesures compatibles

L’étude de Wendy Freedman utilise quatre manières différentes pour calibrer le pic de luminosité des géantes rouges, et celles-ci s’accordent à 1 % de différence. Le résultat est donc relativement fiable. Et celui-ci indique une constante de Hubble de 69,8 km/s/Mpc. La différence de mesure n’est alors pas significative avec les résultats issus de la méthode étudiant le fond diffus cosmologique. Pour Mickaël Rigault, « les intervalles d’erreurs de mesure de chacune des deux méthodes font qu’il n’y aucune raison de penser qu’il y a un problème avec les théories actuelles. » En outre, une étude parue en mars 2021 avait obtenu des résultats similaires en étudiant une supernova, à partir des fluctuations de luminosité de surface. Leur résultat publié dans Astronomy & Astrophysics était alors de 70,50 km/s/Mpc.  Wendy Freedman a également réalisé dans son étude une comparaison de ses résultats avec ceux issus des céphéides, qui demeurent plus élevés. « Le problème se situe donc peut-être au niveau des céphéides », en conclut Mickaël Rigault.

Les récents résultats de Wendy Freedman font ainsi pencher la balance vers l’hypothèse que la tension de Hubble proviendrait d’erreurs de mesures. Ce que confirme Mickaël Rigault : « une des choses que j’ai toujours soutenues, c’est qu’il y a potentiellement trop de problèmes partout pour qu’on puisse envisager une nouvelle physique. On espère tous qu’il y ait de la nouvelle physique, car cela serait passionnant, mais cela n’a pas l’air d’être évident. » La tension pourrait peut-être se dissoudre totalement avec de meilleures données. « Plus de mesures, c’est toujours mieux, mais il nous faudrait surtout des mesures différentes », précise Mickaël Rigault. Les ondes gravitationnelles pourraient ainsi être un nouvel outil intéressant. Elles ne permettent pas encore de mesurer la constante de façon précise, mais en multipliant les données la précision pourrait augmenter. Le mystère de la mesure de la constante de Hubble reste donc toujours à élucider, mais ces nouveaux éléments laissent envisager une possible dissolution de la tension.


Source : Samantha Dizier / La Recherche
Crédit : ESA/Hubble, NASA and H. Olofsson

Une étoile géante rouge en fin de vie, observée grâce au télescope spatial Hubble

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


25 - Doubs

Jusqu'au 30 avril 

EXPOSITION 
"URGENCE CARBONE"

Urgence Carbone, œuvre d’Iris Leroyer réalisée en charbon de bois, symbolise une Terre carbonisée, qui souligne notre inertie face aux dérèglements de notre planète, en péril. Cette œuvre entre ainsi en dialogue avec les projections en grand format des sites du patrimoine mondial dans le Centre de lumières. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Du 1er juin au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Pour sa 25ème édition, en famille, découvrez des jardins ludiques et interactifs pensés pour reconnecter les enfants à la nature et développer leurs sens. Une porte d’entrée sur le rêve et l’imaginaire. Bien plus qu’un jardin, une expérience.

 Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

Le 24 mai

"NUIT DU JEU À LA GROTTE !"

Une soirée pour petits et grands autour de jeux de société et de plateau dans une ambiance festive ! De 18h00 à 22h30. Adulte : 12 € - Enfant : 7 € - Gratuit pour les moins de 6 ans.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


42 - Loire

Le 30 avril 

ATELIER ENFANT
"CRÉATION D'ATTRAPE-RÊVES, SPÉCIAL PÂQUES !"

Dans la tradition amérindienne, les attrape-rêves servent à éloigner les cauchemars et rendre nos nuits plus paisibles. Apprends à réaliser ton propre attrape-rêves à partir de décorations textiles sur le thème de Pâques !
Tarif : 5 € par enfant, gratuit pour les accompagnateurs. Dès 3 ans. Réservation obligatoire

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


56 - Morbihan

Le 30 mai

"ALIMENTATION À LA PRÉHISTOIRE"

Que mangeait-on et que buvait-on à la Préhistoire ? Pour le découvrir, le musée de Préhistoire de Carnac vous invite à une journée spéciale consacrée à l’alimentation à la fin de la Préhistoire et au début de l’Âge du Bronze. Pour l’occasion, Noémie Ledouble, médiatrice du patrimoine et expérimentatrice en archéologie de l’alimentation vous présentera une technique de brassage de la bière.

Musée de Préhistoire
Place Christian Bonnet
56340 CARNAC
02 97 52 66 36
www.museedecarnac.com


63 - Puy-de-Dôme

Jusqu'au 18 mai

EXPOSITIONS
"Les extraordinaires aventures de Jean-Pierre Alibert" 
"Le Cabinet de Curiosités de Riom Limagne et Volcans" 
"Attention fragile !"

Le musée Mandet présente trois expositions inédites, mêlant art, histoire et sensibilisation environnementale. À travers ces expositions, vous découvrirez la richesse du monde animal, de l’héritage d’un aventurier du XIXe siècle et d’une création artistique participative unique inspirée des cabinets de curiosités.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


Le 17 mai

"21E ÉDITION DE LA NUIT EUROPÉENNE DES MUSÉES"
MUSÉE MANDET & MUSÉE RÉGIONAL D’AUVERGNE 

Cette soirée exceptionnelle sera l’occasion de porter un regard neuf sur les collections et les expositions temporaires. Spectacle de magie avec la Compagnie de la Lanterne Magique, fresque participative avec l’artiste Iggy, visites à la lampe torche, ateliers et lancement de la toute nouvelle exposition du Musée régional d’Auvergne sauront ravir petits et grands.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Du 1er mai au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


71 - Saône-et-Loire

Jusqu'au 4 mai

"ATELIERS VACANCES DE PRINTEMPS"
LA MAISON DU CHAROLAIS

Des ateliers pour toute la famille : le hamburger du printemps avec une recette de pain vert, de fleurs et de feuilles avec une recette surprise, les petits artistes pourront se divertir avec l’atelier la "charolaise prend des couleurs" et la "charolaise en pointillés", et pour les amateurs de suspens, la chasse au trésor.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon
71120 Charolles
03 85 88 04 00
https://www.maison-charolais.com


75 - Paris

Jusqu'au 31 août

EXPOSITION
"ALFRED DREYFUS. VÉRITÉ ET JUSTICE"

Le mahJ revient sur "l’Affaire" pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 31 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET BERTA ZUCKERKANDL"

Le musée Clemenceau invite le public à découvrir sa nouvelle exposition-focus Clemenceau, Berta Zuckerkandl, une amitié autour de l’art entre Vienne et Paris. À cette occasion, le musée présente deux dessins de Rodin issus de ses collections ainsi qu'un portrait inédit de Sophie Clemenceau, soeur de Berta et épouse du frère de Georges, Paul, réalisé par Eugène Carrière.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 11 mai 

EMPREINTE CARBONE, L'EXPO !

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. 

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 31 août 

EXPOSITION
"BATTERIES"

En contrepoint d’"Empreinte carbone, l'expo !", Batteries présente un décryptage scientifique et sociétal des technologies de stockage de l’énergie qui façonnent les mobilités du futur. Cette expo capsule explore la fabrication des batteries et leur fonctionnement, mais aussi leur impact sur l'avenir énergétique.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


80 - Somme

Jusqu'au 21 septembre 

EXPOSITION 
"GUERRE EN JEUX"

Plongez dans un voyage à travers l’histoire de la pratique des jeux de guerre et explorez la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Une exposition intergénérationnelle qui met l’accent sur l’interactivité et l’attachement au jouet. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne - Place André Audinot
80200 Péronne
www.historial.fr


84 - Vaucluse

Jusqu'au 10 juin

EXPOSITIONS
"CIRCUIT COURT & DÉTOURS"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Du 13 mai au 3 juin 

LE CABINET DE CURIOSITÉ(S) NOMADE PAR LE MUSÉUM REQUIEN

Le « cabinet de curiosité(s) nomade » conçu par le muséum Requien pour Terre de Culture 2025 poursuit son voyage, et fait halte au musée Vouland. Son contenu propose des correspondances entre les collections des deux musées, et des échos avec le jardin du musée Vouland qui attisent la curiosité !

 Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


92 - Hauts-de-Seine

Jusqu'au 28 septembre

EXPOSITION
"COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE"

Après "Faire Paysage", le cycle d'expositions "Ecrire la Ville" poursuit son exploration du patrimoine courbevoisien à travers son architecture. Appréhender cette histoire par la chronologie revient à entreprendre un cheminement au cœur des transformations urbanistiques de la ville.

Musée Roybet Fould
178 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
https://www.facebook.com/
museeroybetfouldofficiel


95 - Val d'Oise

Les 3 & 5 mai

"FÊTE DES PLANTES"
CHÂTEAU DE LA ROCHE-GUYON

Pour cette nouvelle édition, la "Fête des plantes" proposera des solutions raisonnées pour arroser les jardins face au changement climatique et fera découvrir au public un florilège de jus, infusions et autres liqueurs issus de fruits et de végétaux. Au programme : rencontre avec des pépiniéristes, conférences, ateliers et animations autour du thème "Le jardin se boit".
Tarif : 8 €, gratuit pour les moins de 18 ans.

Château de La Roche-Guyon
1 rue de l’Audience
95780 La Roche-Guyon
01 34 79 74 42
www.chateaudelarocheguyon.fr

Lieux:

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