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La nouvelle définition mondiale du kilogramme entre en vigueur
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La nouvelle définition mondiale du kilogramme entre en vigueur

"Un changement historique; une révolution." Thomas Grenon, directeur du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) à Paris, ne mâche pas ses mots pour décrire le grand bouleversement qui s’annonce dans le monde de la mesure, si essentielle pour les sciences, les activités industrielles et les échanges commerciaux. Quatre des sept unités de base du Système international ont en effet été redéfinies lors de la 26e Conférence générale des poids et mesures (CGPM) se tenait du 13 au 16 novembre 2018 à Versailles (Yvelines).

Pourquoi un tel chambardement dans les unités de mesure ?

Il s’agit du kilogramme (masse), de l’ampère (intensité électrique), du kelvin (température) et de la mole (quantité de matière) - les trois autres étant le mètre (distance), la seconde (temps) et la candela (intensité lumineuse). Ces unités étaient jusqu’alors fondées sur des éléments physiques, en particulier un étalon matériel pour le kilo (lire S. et A. n° 844, juin 2017). "Désormais, les nouvelles définitions seront toutes reliées à des constantes fondamentales, explique Thomas Grenon. Un peu sur le modèle du mètre qui est déterminé, depuis 1983, à partir de la vitesse de la lumière dans le vide", cette unité correspondant à la distance parcourue par la lumière en 1/299 792 458 de seconde. Elles seront officiellement adoptées à Versailles par la centaine de pays rattachés à la Convention du mètre, l’un des plus anciens traités diplomatiques toujours en vigueur.

Pourquoi un tel chambardement ? "L’organisation manquait de cohérence, chaque unité ayant été définie à des époques et selon des approches très différentes, répond Christophe Daussy, chercheur au Laboratoire de physique des lasers à l’université Paris-XIII. Celles qui seront redéfinies posaient du reste une série de problèmes". Le plus pressant concernait le kilogramme, dernière unité à être encore fondée sur un objet matériel.
"Le Grand K", étalon du kilogramme

Depuis 1889, elle correspond en effet, par définition, à la masse d’un cylindre de platine iridié appelé le « Grand K », conservé comme un trésor avec six de ses copies dans un coffre ultrasécurisé du Bureau international des poids et mesures (BIPM), au pavillon de Breteuil (Sèvres, Hauts-de- Seine). Tous les systèmes de pesée lui sont raccordés d’une manière ou d’une autre, de la balance du maraîcher aux machines les plus complexes. Les processus d’étalonnage étaient laborieux et délicats à réaliser, le Grand K n’étant lui-même que très rarement manipulé de peur d’altérer le précieux étalon. Or, malgré ces précautions, il subissait la patine du temps comme n’importe quel objet. Les spécialistes se sont ainsi aperçus que la masse du Grand K avait varié de 50 microgrammes par rapport à ses copies en près de 130 ans…

De quoi plonger les métrologues dans un profond embarras, car ces masses censées ne jamais varier subissaient quand même des altérations… Avec des conséquences potentielles sur l’ensemble du Système international, puisque plusieurs « unités dérivés » dépendent elles-mêmes du kilogramme tels le newton ou le watt. Sans oublier la mole qui lui est directement associée, cette unité correspondant au nombre d’atomes contenus dans 12 grammes de carbone-12.

L’ampère posait lui aussi de sérieuses difficultés. Depuis 1948, il est défini à partir de la force mécanique exercée entre deux câbles « infiniment longs », séparés d’un mètre, où circule un courant. "Une définition très difficile à mettre en pratique", note Nadine de Courtenay, philosophe et historienne des sciences à l’université Paris-Diderot. Les professionnels de l’électricité l’ont d’ailleurs abandonné depuis trente ans ! Pour étalonner des courants, ils se réfèrent à l’ohm et au volt en utilisant les effets Hall et Josephson (voir lexique), "deux phénomènes quantiques fournissant des étalons bien plus reproductibles et maîtrisables que la réalisation de l’ampère", poursuit la chercheuse. Et que dire du kelvin qui depuis 1968 est défini comme la fraction 1/273,16 de la température du « point triple » de l’eau (soit 0,01 °C), où elle coexiste à l’état liquide, solide et gazeux ? "Cette définition n’est pas adaptée aux températures extrêmes", indique Thomas Grenon - inférieures à 20 kelvins par exemple. Elle dépend en outre de la qualité de l’échantillon, une pureté absolue étant virtuellement inatteignable…

Des grandeurs censées être parfaitement fixes

Dès les années 1990, la CGPM préconisait ainsi de réviser ces unités qui étaient toutes devenues plus ou moins « pathologiques ». Et elle recommandait de les redéfinir à partir de ce que la science connaît de plus intangible : les constantes fondamentales. "Ces grandeurs sont censées être parfaitement fixes, explique Christophe Daussy. Ainsi de la vitesse de la lumière : elle doit avoir la même valeur sur Terre et dans les plus lointaines galaxies, aujourd’hui comme il y a un million d’années ! "

Pour le kilogramme, il s’agissait ainsi de le redéfinir à partir d’une constante de la mécanique quantique dite constante de Planck. Cette grandeur (qui vaut environ 6,626 . 10-34 joule seconde) correspond en effet au produit d’une énergie par un temps. Or l’énergie est reliée elle-même à la masse par la formule d’Einstein E = mc2. On peut ainsi, mathématiquement, raccorder le kilogramme à la constante de Planck pour obtenir une unité de masse immatérielle et infiniment stable. Même chose pour le kelvin, en le rattachant à la constante de Boltzmann (liée à l’agitation thermique) ; pour l’ampère, en l’associant à la charge de l’électron ; et pour la mole, très utilisée en chimie notamment, conjuguée à la constante d’Avogadro.

Deux grandes conditions devaient toutefois être remplies pour assurer la continuité des mesures, un peu comme lorsqu’un pays change de monnaie. Première nécessité : mesurer ces constantes en les raccordant expérimentalement aux anciennes définitions. Les grands laboratoires de métrologie ont développé à cette fin des dispositifs aussi complexes qu’ingénieux, l’un des plus sophistiqués étant la « balance du watt ». Pour faire simple, elle permet d’équilibrer des masses - telles les copies du Grand K - avec des forces électromagnétiques et de déterminer la constante de Planck en utilisant les effets Hall et Josephson. Deuxième impératif : fixer une fois pour toutes la valeur des constantes après les avoir mesurées avec une incertitude au moins aussi bonne que celle des définitions en vigueur. Ce qui correspondait, dans le cas de la constante de Planck, à déterminer celle-ci avec une marge d’erreur qui ne dépasse pas 50 pour un milliard… Une gageure !

Ce n’est qu’en 2017 que toutes les exigences fixées ont pu enfin être satisfaites. Et le LNE a joué un rôle majeur dans cet effort qui aura duré près de trente ans. « Avec les équipes canadiennes et américaines, nous faisons partie des trois organisations à avoir pu mesurer, avec la balance du watt, la constante de Planck avec la précision requise », se félicite Thomas Grenon. Pour la constante de Boltzmann, le laboratoire de métrologie du LNE et du Conservatoire national des arts et métiers a même décroché le record mondial de la plus faible incertitude (0,57 millionième) jamais obtenue !

Si le nouveau système apparaît aujourd’hui comme le meilleur dont on puisse se doter, ce n’est pas le mot de la fin. Car la quête de la précision se poursuit. Et les métrologues travaillent déjà à la prochaine grande étape concernant la mesure du temps. Grâce à des dispositifs optiques détrônant les horloges atomiques actuelles, ils espèrent en effet redéfinir la seconde avec une précision d’un milliardième de milliardième, soit cent fois plus qu’aujourd’hui. Rendez-vous donc d’ici dix à quinze ans.


Source : Sciences et Avenir
Crédit : BIPM

Le cylindre conservé au Bureau international des poids et mesures, à Sèvres, servant de référence international pour le kilogramme.

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La nouvelle définition mondiale du kilogramme entre en vigueur

"Un changement historique; une révolution." Thomas Grenon, directeur du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) à Paris, ne mâche pas ses mots pour décrire le grand bouleversement qui s’annonce dans le monde de la mesure, si essentielle pour les sciences, les activités industrielles et les échanges commerciaux. Quatre des sept unités de base du Système international ont en effet été redéfinies lors de la 26e Conférence générale des poids et mesures (CGPM) se tenait du 13 au 16 novembre 2018 à Versailles (Yvelines).

Pourquoi un tel chambardement dans les unités de mesure ?

Il s’agit du kilogramme (masse), de l’ampère (intensité électrique), du kelvin (température) et de la mole (quantité de matière) - les trois autres étant le mètre (distance), la seconde (temps) et la candela (intensité lumineuse). Ces unités étaient jusqu’alors fondées sur des éléments physiques, en particulier un étalon matériel pour le kilo (lire S. et A. n° 844, juin 2017). "Désormais, les nouvelles définitions seront toutes reliées à des constantes fondamentales, explique Thomas Grenon. Un peu sur le modèle du mètre qui est déterminé, depuis 1983, à partir de la vitesse de la lumière dans le vide", cette unité correspondant à la distance parcourue par la lumière en 1/299 792 458 de seconde. Elles seront officiellement adoptées à Versailles par la centaine de pays rattachés à la Convention du mètre, l’un des plus anciens traités diplomatiques toujours en vigueur.

Pourquoi un tel chambardement ? "L’organisation manquait de cohérence, chaque unité ayant été définie à des époques et selon des approches très différentes, répond Christophe Daussy, chercheur au Laboratoire de physique des lasers à l’université Paris-XIII. Celles qui seront redéfinies posaient du reste une série de problèmes". Le plus pressant concernait le kilogramme, dernière unité à être encore fondée sur un objet matériel.
"Le Grand K", étalon du kilogramme

Depuis 1889, elle correspond en effet, par définition, à la masse d’un cylindre de platine iridié appelé le « Grand K », conservé comme un trésor avec six de ses copies dans un coffre ultrasécurisé du Bureau international des poids et mesures (BIPM), au pavillon de Breteuil (Sèvres, Hauts-de- Seine). Tous les systèmes de pesée lui sont raccordés d’une manière ou d’une autre, de la balance du maraîcher aux machines les plus complexes. Les processus d’étalonnage étaient laborieux et délicats à réaliser, le Grand K n’étant lui-même que très rarement manipulé de peur d’altérer le précieux étalon. Or, malgré ces précautions, il subissait la patine du temps comme n’importe quel objet. Les spécialistes se sont ainsi aperçus que la masse du Grand K avait varié de 50 microgrammes par rapport à ses copies en près de 130 ans…

De quoi plonger les métrologues dans un profond embarras, car ces masses censées ne jamais varier subissaient quand même des altérations… Avec des conséquences potentielles sur l’ensemble du Système international, puisque plusieurs « unités dérivés » dépendent elles-mêmes du kilogramme tels le newton ou le watt. Sans oublier la mole qui lui est directement associée, cette unité correspondant au nombre d’atomes contenus dans 12 grammes de carbone-12.

L’ampère posait lui aussi de sérieuses difficultés. Depuis 1948, il est défini à partir de la force mécanique exercée entre deux câbles « infiniment longs », séparés d’un mètre, où circule un courant. "Une définition très difficile à mettre en pratique", note Nadine de Courtenay, philosophe et historienne des sciences à l’université Paris-Diderot. Les professionnels de l’électricité l’ont d’ailleurs abandonné depuis trente ans ! Pour étalonner des courants, ils se réfèrent à l’ohm et au volt en utilisant les effets Hall et Josephson (voir lexique), "deux phénomènes quantiques fournissant des étalons bien plus reproductibles et maîtrisables que la réalisation de l’ampère", poursuit la chercheuse. Et que dire du kelvin qui depuis 1968 est défini comme la fraction 1/273,16 de la température du « point triple » de l’eau (soit 0,01 °C), où elle coexiste à l’état liquide, solide et gazeux ? "Cette définition n’est pas adaptée aux températures extrêmes", indique Thomas Grenon - inférieures à 20 kelvins par exemple. Elle dépend en outre de la qualité de l’échantillon, une pureté absolue étant virtuellement inatteignable…

Des grandeurs censées être parfaitement fixes

Dès les années 1990, la CGPM préconisait ainsi de réviser ces unités qui étaient toutes devenues plus ou moins « pathologiques ». Et elle recommandait de les redéfinir à partir de ce que la science connaît de plus intangible : les constantes fondamentales. "Ces grandeurs sont censées être parfaitement fixes, explique Christophe Daussy. Ainsi de la vitesse de la lumière : elle doit avoir la même valeur sur Terre et dans les plus lointaines galaxies, aujourd’hui comme il y a un million d’années ! "

Pour le kilogramme, il s’agissait ainsi de le redéfinir à partir d’une constante de la mécanique quantique dite constante de Planck. Cette grandeur (qui vaut environ 6,626 . 10-34 joule seconde) correspond en effet au produit d’une énergie par un temps. Or l’énergie est reliée elle-même à la masse par la formule d’Einstein E = mc2. On peut ainsi, mathématiquement, raccorder le kilogramme à la constante de Planck pour obtenir une unité de masse immatérielle et infiniment stable. Même chose pour le kelvin, en le rattachant à la constante de Boltzmann (liée à l’agitation thermique) ; pour l’ampère, en l’associant à la charge de l’électron ; et pour la mole, très utilisée en chimie notamment, conjuguée à la constante d’Avogadro.

Deux grandes conditions devaient toutefois être remplies pour assurer la continuité des mesures, un peu comme lorsqu’un pays change de monnaie. Première nécessité : mesurer ces constantes en les raccordant expérimentalement aux anciennes définitions. Les grands laboratoires de métrologie ont développé à cette fin des dispositifs aussi complexes qu’ingénieux, l’un des plus sophistiqués étant la « balance du watt ». Pour faire simple, elle permet d’équilibrer des masses - telles les copies du Grand K - avec des forces électromagnétiques et de déterminer la constante de Planck en utilisant les effets Hall et Josephson. Deuxième impératif : fixer une fois pour toutes la valeur des constantes après les avoir mesurées avec une incertitude au moins aussi bonne que celle des définitions en vigueur. Ce qui correspondait, dans le cas de la constante de Planck, à déterminer celle-ci avec une marge d’erreur qui ne dépasse pas 50 pour un milliard… Une gageure !

Ce n’est qu’en 2017 que toutes les exigences fixées ont pu enfin être satisfaites. Et le LNE a joué un rôle majeur dans cet effort qui aura duré près de trente ans. « Avec les équipes canadiennes et américaines, nous faisons partie des trois organisations à avoir pu mesurer, avec la balance du watt, la constante de Planck avec la précision requise », se félicite Thomas Grenon. Pour la constante de Boltzmann, le laboratoire de métrologie du LNE et du Conservatoire national des arts et métiers a même décroché le record mondial de la plus faible incertitude (0,57 millionième) jamais obtenue !

Si le nouveau système apparaît aujourd’hui comme le meilleur dont on puisse se doter, ce n’est pas le mot de la fin. Car la quête de la précision se poursuit. Et les métrologues travaillent déjà à la prochaine grande étape concernant la mesure du temps. Grâce à des dispositifs optiques détrônant les horloges atomiques actuelles, ils espèrent en effet redéfinir la seconde avec une précision d’un milliardième de milliardième, soit cent fois plus qu’aujourd’hui. Rendez-vous donc d’ici dix à quinze ans.


Source : Sciences et Avenir
Crédit : BIPM

Le cylindre conservé au Bureau international des poids et mesures, à Sèvres, servant de référence international pour le kilogramme.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


17 - Charente Maritime

Le 25 mai

LES ATELIERS DES DIMANCHES
"RENDEZ-VOUS EN TERRES PRÉHISTORIQUES"

Participez à nos ateliers participatifs. En famille ou entre amis, expérimentez des gestes ancestraux, découvrez des savoir faire oubliés et mettez-vous dans la peau de celles et ceux qui vivaient il y a des milliers d’années. Dimanche 18 : taille de silex - Dimanche 25 : construction de hutte.

Le Paléosite
Route de la Montée Verte 
17770 Saint-Césaire
05 46 97 90 90
https://paleosite.fr


25 - Doubs

Du 1er juin au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Pour sa 25ème édition, en famille, découvrez des jardins ludiques et interactifs pensés pour reconnecter les enfants à la nature et développer leurs sens. Une porte d’entrée sur le rêve et l’imaginaire. Bien plus qu’un jardin, une expérience.

 Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

Le 24 mai

"NUIT DU JEU À LA GROTTE !"

Une soirée pour petits et grands autour de jeux de société et de plateau dans une ambiance festive ! De 18h00 à 22h30. Adulte : 12 € - Enfant : 7 € - Gratuit pour les moins de 6 ans.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


31 - Haute-Garonne

Jusqu'au 8 juin 

EXPOSITION
"MÉMOIRE DES AIRS, QUAND L’ARCHÉOLOGIE ET LES SCIENCES ÉCLAIRENT LE PASSÉ"

Le musée aeroscopia présente une nouvelle exposition temporaire. Une invitation à découvrir, à travers l'archéologie et les sciences, les secrets des crashs aériens de la Seconde Guerre Mondiale et à rendre hommage aux héros oubliés du ciel.

Musée aeroscopia
1 allée André Turcat
31700 Blagnac
www.aeroscopia.fr


42 - Loire

Le 13 juin

FILM DES 48H DE LA CRÉATION TEXTILE

Le musée du tissage et de la soierie vous propose de (re) découvrir le film réalisé par le Caméra Photo-Club de Feurs pendant la 5ème édition des "48h de la création textile". Emotions garanties !

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


56 - Morbihan

Le 30 mai

"ALIMENTATION À LA PRÉHISTOIRE"

Que mangeait-on et que buvait-on à la Préhistoire ? Pour le découvrir, le musée de Préhistoire de Carnac vous invite à une journée spéciale consacrée à l’alimentation à la fin de la Préhistoire et au début de l’Âge du Bronze. Pour l’occasion, Noémie Ledouble, médiatrice du patrimoine et expérimentatrice en archéologie de l’alimentation vous présentera une technique de brassage de la bière.

Musée de Préhistoire
Place Christian Bonnet
56340 CARNAC
02 97 52 66 36
www.museedecarnac.com


67 - Bas-Rhin

Jusqu'au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


75 - Paris

Jusqu'au 31 août

EXPOSITION
"ALFRED DREYFUS. VÉRITÉ ET JUSTICE"

Le mahJ revient sur "l’Affaire" pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 31 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET BERTA ZUCKERKANDL"

Le musée Clemenceau invite le public à découvrir sa nouvelle exposition-focus Clemenceau, Berta Zuckerkandl, une amitié autour de l’art entre Vienne et Paris. À cette occasion, le musée présente deux dessins de Rodin issus de ses collections ainsi qu'un portrait inédit de Sophie Clemenceau, soeur de Berta et épouse du frère de Georges, Paul, réalisé par Eugène Carrière.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 31 août 

EXPOSITION
"BATTERIES"

En contrepoint d’"Empreinte carbone, l'expo !", Batteries présente un décryptage scientifique et sociétal des technologies de stockage de l’énergie qui façonnent les mobilités du futur. Cette expo capsule explore la fabrication des batteries et leur fonctionnement, mais aussi leur impact sur l'avenir énergétique.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


80 - Somme

Jusqu'au 21 septembre 

EXPOSITION 
"GUERRE EN JEUX"

Plongez dans un voyage à travers l’histoire de la pratique des jeux de guerre et explorez la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Une exposition intergénérationnelle qui met l’accent sur l’interactivité et l’attachement au jouet. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne - Place André Audinot
80200 Péronne
www.historial.fr


84 - Vaucluse

Jusqu'au 10 juin

EXPOSITIONS
"CIRCUIT COURT & DÉTOURS"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'en mars 2026

EXPOSITION
"Les VOYAGES"

L'exposition Centenaire Robert Laurent-Vibert : Les Voyages donne un aperçu de l'héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. 

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


Jusqu'au 3 juin 

LE CABINET DE CURIOSITÉ(S) NOMADE PAR LE MUSÉUM REQUIEN

Le « cabinet de curiosité(s) nomade » conçu par le muséum Requien pour Terre de Culture 2025 poursuit son voyage, et fait halte au musée Vouland. Son contenu propose des correspondances entre les collections des deux musées, et des échos avec le jardin du musée Vouland qui attisent la curiosité !

 Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Le 25 mai

CONCERT 
"CHOPIN, UNE VIE EN MUSIQUE"

Le Château de Lourmarin accueille Alexandra Lescure et Etienne Kippelen pour leur spectacle "Chopin". Une plongée sensible et immersive dans l’univers du compositeur romantique Frédéric Chopin à travers un spectacle musical.

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com 


92 - Hauts-de-Seine

Jusqu'au 28 septembre

EXPOSITION
"COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE"

Après "Faire Paysage", le cycle d'expositions "Ecrire la Ville" poursuit son exploration du patrimoine courbevoisien à travers son architecture. Appréhender cette histoire par la chronologie revient à entreprendre un cheminement au cœur des transformations urbanistiques de la ville.

Musée Roybet Fould
178 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
https://www.facebook.com/
museeroybetfouldofficiel

Lieux:

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