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Étoiles à neutrons : une fusion qui vaut de l’or
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Étoiles à neutrons : une fusion qui vaut de l’or

Guillaume Dubus, directeur du Programme national hautes énergies, n’y va pas par quatre chemins : « C’est tout simplement énorme ! » lâche-t-il presque incrédule. Le 16 octobre, la collaboration internationale LIGO-Virgo a en effet annoncé avoir observé pour la première fois la coalescence de deux étoiles à neutrons, en captant les ondes gravitationnelles émises lors de ce cataclysme stellaire. Après plusieurs observations de la fusion de deux trous noirs ces derniers mois, c’est une nouvelle démonstration de l’énorme potentiel de l’astronomie gravitationnelle naissante, pour laquelle Alain Brillet et Thibault Damour ont notamment reçu cette année la médaille d’or du CNRS, et qui a également fait l’objet du dernier prix Nobel de physique. Mais ce n’est pas tout. Car grâce à une localisation précise de la source du phénomène, les interféromètres Virgo et LIGO ont permis aux observatoires astronomiques, sur Terre et dans l’espace, de prendre le relais, observant ainsi cet événement cosmique sans précédent dans toutes les longueurs d’onde. À la clé, la résolution de plusieurs énigmes pluri-décennales et une avalanche de découvertes auxquelles, outre les scientifiques de la collaboration Virgo, plus de 150 chercheurs français ont contribué. La preuve que les spécialistes du ciel sont entrés de plain-pied dans l’ère de l’astronomie multi-signaux.
 
L’onde du 17 août

Tout commence le 17 août 2017, quand les trois interféromètres de LIGO-Virgo détectent le passage d’une onde gravitationnelle. Une fois de plus, leur sensibilité inouïe met en évidence l’infime déformation de l’espace-temps engendrée par un phénomène astrophysique ultra-énergétique. La fusion de deux trous noirs ? Non, pas cette fois. Mais celle de deux étoiles à neutrons, soit deux astres ultra-denses de la masse d’une étoile pour un rayon de 10 à 15 kilomètres, exclusivement composés de neutrons – l’un des constituants des noyaux atomiques – résultant chacun de l’explosion d’une étoile massive.

Comme le précise Benoît Mours, responsable scientifique du projet Virgo pour la France, « pendant plusieurs dizaines de secondes, nous avons enregistré un signal gravitationnel très clair, correspondant à la coalescence de deux étoiles à neutrons situées à 130 millions d'années-lumière de la Terre et présentant une masse comprise entre 1,1 et 1,6 masse solaire, qui ont fini de fusionner à 12 heures, 41 minutes et 4 secondes en temps universel. »

« Je suis très heureux d’assister à cet événement, témoigne Alain Brillet, concepteur de l’interféromètre Virgo, dont la mise en service dans sa configuration « Advanced », le 1er août dernier, a permis de multiplier par environ un facteur 10 la résolution spatiale de l’ensemble LIGO-Virgo. Après la fusion de deux trous noirs, celle de deux étoiles à neutrons était clairement la grande étape suivante, preuve que l’interférométrie gravitationnelle est réellement en train d’ouvrir une nouvelle fenêtre sur l’univers. » De son côté, Thibault Damour, grand artisan des développements analytiques qui ont permis de décrire la forme précise des signaux gravitationnels recherchés par LIGO-Virgo, s’enthousiasme pour les perspectives que laisse entrevoir cette nouvelle détection : « À travers les ondes gravitationnelles, nous sommes sensibles à la déformation des astres sous leurs effets de marée mutuels, à partir de quoi nous allons pouvoir sonder les propriétés fines de cette matière si exotique qui compose les étoiles à neutrons. »

Une preuve « servie sur un plateau »

Mais ce n’est pas tout. Car ce 17 août, précisément 1,7 seconde après que les détecteurs de LIGO-Virgo enregistraient leur précieux signal, le satellite Fermi captait à son tour ce que les spécialistes appellent un sursaut gamma court. En soi, rien de particulier : ces formidables bouffées de photons ultra-énergétiques, que le télescope spatial détecte en moyenne à raison d’une par semaine, sont connues depuis les années 1960, et l’on sait depuis 25 ans qu’elles ont une origine extragalactique. À ceci près que la coïncidence des deux observations faites dans la même région du ciel ne peut alors signifier qu’une chose : les sursauts gamma courts ont pour origine la fusion de deux étoiles à neutrons. « C’était jusqu’à maintenant une hypothèse, c’est désormais une certitude fondée sur un niveau de preuve rare en astronomie », se félicite Guillaume Dubus.

Et ironie du sort, après plusieurs décennies de doute, cette preuve a été servie aux observateurs « sur un plateau » par le cosmos. Car si la fusion d’étoiles à neutrons engendre des ondes gravitationnelles dans toutes les directions, le sursaut gamma qui s’ensuit n’est a priori visible qu’au sein d’un cône de quelques degrés. Traduction : « Nous avons eu énormément de chance que la Terre se trouve sur sa trajectoire, s’étonne presque l’astrophysicien, qui ajoute : C’est incroyable que la nature ait à ce point coopéré ! »

L’astronomie mondiale sur le pont

De fait, comme à chaque fois que Fermi détecte une bouffée gamma, une alerte a immédiatement été relayée à travers le monde, afin que d’autres observatoires tentent d’observer la contrepartie optique du phénomène dans une large gamme de longueurs d’onde. Sauf qu’avec une résolution d’environ 1 000 degrés carrés pour cet événement, c’est à la recherche d’une aiguille dans une botte de foin que le satellite conviait ses alter ego. Si bien qu’en l’état, l’information n’aurait mobilisé que peu de moyens. Mais grâce à LIGO-Virgo, la résolution a été ramenée à 30 degrés carrés, précision à laquelle a été ajoutée une estimation précise de la distance à laquelle s’est produit le phénomène. De quoi inciter toute la planète astronomique à braquer ses télescopes.
 
Ainsi, 10 heures après la fusion, le temps que la nuit tombe sur l’hémisphère Sud, le groupe 1MH2, avec le télescope Swope, au Chili, a annoncé la découverte d’un nouveau point lumineux situé très précisément dans la galaxie NGC4993, à 130 millions d’années-lumière de la Terre, ce que d’autres groupes ont immédiatement confirmé. S’en est suivie une quinzaine de jours d’observation durant lesquels les astronomes ont vu cette émission passer du bleu au rouge, en même temps qu’elle perdait en intensité, le tout agrémenté d’une émission radio environ une semaine après le commencement. Pas de doute, c’est bien pour la première fois une kilonova qui était ainsi mise en évidence !

La première kilonova observée

Kilonova ? D’après les simulations numériques des astrophysiciens, lors de la fusion de deux étoiles à neutrons, une fraction de la matière brûlante et dense des deux astres est éjectée du système, donnant lieu à une émission lumineuse d’un genre très particulier. « En 2013, une observation dans l’infrarouge laissait penser à une kilonova, mais ce n’était que très indirect, commente Guillaume Dubus. Là, on a pu observer toute la séquence dans toutes les longueurs d’onde, grâce à une mobilisation sans précédent en astronomie. »

Et pour cause, la preuve de la réalité de ce phénomène revêt une importance capitale. Comme l’explique le chercheur, « selon les calculs, au sein de cet éjecta très riche en neutrons, de très nombreuses réactions nucléaires forment des éléments lourds selon un mécanisme de nucléosynthèse à nul autre pareil. »

D’un mot, les kilonovae sont la meilleure façon d’expliquer la synthèse des éléments plus lourds que le fer dans l’Univers. Si ce n’est que jusqu’alors, elles n’avaient d’autre existence que sur le papier. « C’est assez merveilleux d’imaginer que l’or de l’alliance qu’on peut porter a été formé dans l’éjecta de la fusion de deux étoiles à neutrons ! », lâche Guillaume Dubus.

insi, en quelques jours, grâce à une série d’observations sans commune mesure par l’ampleur des moyens mis en œuvre, les spécialistes du ciel ont accroché à leur tableau de chasse rien moins qu’une première en astronomie gravitationnelle, la confirmation de l’origine d’un phénomène observé depuis plus de cinquante ans, et la résolution de l’énigme des éléments lourds ! Cerise sur le gâteau, l’observation de LIGO-Virgo, permettant de déduire très précisément la distance de la source, couplée à la mesure du décalage vers le rouge des émissions électromagnétiques associées, a offert aux cosmologistes une nouvelle manière de mesurer la vitesse d’expansion de l’univers. De quoi peut-être, à terme, résoudre les tensions sur la valeur de ce paramètre, issues de mesures obtenues par différentes méthodes. Près de trente ans après qu’il a présenté son projet d’interféromètre gravitationnel, Alain Brillet en reste émerveillé : « Ces résultats, qui signent l’acte de naissance de l’astronomie multi-signaux, sont la preuve que nous n’avons pas travaillé pour rien. Et ils offrent cent ans de travail à nos successeurs ! » Énorme.

Source : CNRS
Crédit : ESO/L. Calçada/M. Kornmesser


Vue d’artiste d’une kilonova, produite par la fusion et l’explosion de deux étoiles à neutrons, événement exceptionnel observé le 17 août 2017.

Étoiles à neutrons : une fusion qui vaut de l’or Actualités

Étoiles à neutrons : une fusion qui vaut de l’or

Guillaume Dubus, directeur du Programme national hautes énergies, n’y va pas par quatre chemins : « C’est tout simplement énorme ! » lâche-t-il presque incrédule. Le 16 octobre, la collaboration internationale LIGO-Virgo a en effet annoncé avoir observé pour la première fois la coalescence de deux étoiles à neutrons, en captant les ondes gravitationnelles émises lors de ce cataclysme stellaire. Après plusieurs observations de la fusion de deux trous noirs ces derniers mois, c’est une nouvelle démonstration de l’énorme potentiel de l’astronomie gravitationnelle naissante, pour laquelle Alain Brillet et Thibault Damour ont notamment reçu cette année la médaille d’or du CNRS, et qui a également fait l’objet du dernier prix Nobel de physique. Mais ce n’est pas tout. Car grâce à une localisation précise de la source du phénomène, les interféromètres Virgo et LIGO ont permis aux observatoires astronomiques, sur Terre et dans l’espace, de prendre le relais, observant ainsi cet événement cosmique sans précédent dans toutes les longueurs d’onde. À la clé, la résolution de plusieurs énigmes pluri-décennales et une avalanche de découvertes auxquelles, outre les scientifiques de la collaboration Virgo, plus de 150 chercheurs français ont contribué. La preuve que les spécialistes du ciel sont entrés de plain-pied dans l’ère de l’astronomie multi-signaux.
 
L’onde du 17 août

Tout commence le 17 août 2017, quand les trois interféromètres de LIGO-Virgo détectent le passage d’une onde gravitationnelle. Une fois de plus, leur sensibilité inouïe met en évidence l’infime déformation de l’espace-temps engendrée par un phénomène astrophysique ultra-énergétique. La fusion de deux trous noirs ? Non, pas cette fois. Mais celle de deux étoiles à neutrons, soit deux astres ultra-denses de la masse d’une étoile pour un rayon de 10 à 15 kilomètres, exclusivement composés de neutrons – l’un des constituants des noyaux atomiques – résultant chacun de l’explosion d’une étoile massive.

Comme le précise Benoît Mours, responsable scientifique du projet Virgo pour la France, « pendant plusieurs dizaines de secondes, nous avons enregistré un signal gravitationnel très clair, correspondant à la coalescence de deux étoiles à neutrons situées à 130 millions d'années-lumière de la Terre et présentant une masse comprise entre 1,1 et 1,6 masse solaire, qui ont fini de fusionner à 12 heures, 41 minutes et 4 secondes en temps universel. »

« Je suis très heureux d’assister à cet événement, témoigne Alain Brillet, concepteur de l’interféromètre Virgo, dont la mise en service dans sa configuration « Advanced », le 1er août dernier, a permis de multiplier par environ un facteur 10 la résolution spatiale de l’ensemble LIGO-Virgo. Après la fusion de deux trous noirs, celle de deux étoiles à neutrons était clairement la grande étape suivante, preuve que l’interférométrie gravitationnelle est réellement en train d’ouvrir une nouvelle fenêtre sur l’univers. » De son côté, Thibault Damour, grand artisan des développements analytiques qui ont permis de décrire la forme précise des signaux gravitationnels recherchés par LIGO-Virgo, s’enthousiasme pour les perspectives que laisse entrevoir cette nouvelle détection : « À travers les ondes gravitationnelles, nous sommes sensibles à la déformation des astres sous leurs effets de marée mutuels, à partir de quoi nous allons pouvoir sonder les propriétés fines de cette matière si exotique qui compose les étoiles à neutrons. »

Une preuve « servie sur un plateau »

Mais ce n’est pas tout. Car ce 17 août, précisément 1,7 seconde après que les détecteurs de LIGO-Virgo enregistraient leur précieux signal, le satellite Fermi captait à son tour ce que les spécialistes appellent un sursaut gamma court. En soi, rien de particulier : ces formidables bouffées de photons ultra-énergétiques, que le télescope spatial détecte en moyenne à raison d’une par semaine, sont connues depuis les années 1960, et l’on sait depuis 25 ans qu’elles ont une origine extragalactique. À ceci près que la coïncidence des deux observations faites dans la même région du ciel ne peut alors signifier qu’une chose : les sursauts gamma courts ont pour origine la fusion de deux étoiles à neutrons. « C’était jusqu’à maintenant une hypothèse, c’est désormais une certitude fondée sur un niveau de preuve rare en astronomie », se félicite Guillaume Dubus.

Et ironie du sort, après plusieurs décennies de doute, cette preuve a été servie aux observateurs « sur un plateau » par le cosmos. Car si la fusion d’étoiles à neutrons engendre des ondes gravitationnelles dans toutes les directions, le sursaut gamma qui s’ensuit n’est a priori visible qu’au sein d’un cône de quelques degrés. Traduction : « Nous avons eu énormément de chance que la Terre se trouve sur sa trajectoire, s’étonne presque l’astrophysicien, qui ajoute : C’est incroyable que la nature ait à ce point coopéré ! »

L’astronomie mondiale sur le pont

De fait, comme à chaque fois que Fermi détecte une bouffée gamma, une alerte a immédiatement été relayée à travers le monde, afin que d’autres observatoires tentent d’observer la contrepartie optique du phénomène dans une large gamme de longueurs d’onde. Sauf qu’avec une résolution d’environ 1 000 degrés carrés pour cet événement, c’est à la recherche d’une aiguille dans une botte de foin que le satellite conviait ses alter ego. Si bien qu’en l’état, l’information n’aurait mobilisé que peu de moyens. Mais grâce à LIGO-Virgo, la résolution a été ramenée à 30 degrés carrés, précision à laquelle a été ajoutée une estimation précise de la distance à laquelle s’est produit le phénomène. De quoi inciter toute la planète astronomique à braquer ses télescopes.
 
Ainsi, 10 heures après la fusion, le temps que la nuit tombe sur l’hémisphère Sud, le groupe 1MH2, avec le télescope Swope, au Chili, a annoncé la découverte d’un nouveau point lumineux situé très précisément dans la galaxie NGC4993, à 130 millions d’années-lumière de la Terre, ce que d’autres groupes ont immédiatement confirmé. S’en est suivie une quinzaine de jours d’observation durant lesquels les astronomes ont vu cette émission passer du bleu au rouge, en même temps qu’elle perdait en intensité, le tout agrémenté d’une émission radio environ une semaine après le commencement. Pas de doute, c’est bien pour la première fois une kilonova qui était ainsi mise en évidence !

La première kilonova observée

Kilonova ? D’après les simulations numériques des astrophysiciens, lors de la fusion de deux étoiles à neutrons, une fraction de la matière brûlante et dense des deux astres est éjectée du système, donnant lieu à une émission lumineuse d’un genre très particulier. « En 2013, une observation dans l’infrarouge laissait penser à une kilonova, mais ce n’était que très indirect, commente Guillaume Dubus. Là, on a pu observer toute la séquence dans toutes les longueurs d’onde, grâce à une mobilisation sans précédent en astronomie. »

Et pour cause, la preuve de la réalité de ce phénomène revêt une importance capitale. Comme l’explique le chercheur, « selon les calculs, au sein de cet éjecta très riche en neutrons, de très nombreuses réactions nucléaires forment des éléments lourds selon un mécanisme de nucléosynthèse à nul autre pareil. »

D’un mot, les kilonovae sont la meilleure façon d’expliquer la synthèse des éléments plus lourds que le fer dans l’Univers. Si ce n’est que jusqu’alors, elles n’avaient d’autre existence que sur le papier. « C’est assez merveilleux d’imaginer que l’or de l’alliance qu’on peut porter a été formé dans l’éjecta de la fusion de deux étoiles à neutrons ! », lâche Guillaume Dubus.

insi, en quelques jours, grâce à une série d’observations sans commune mesure par l’ampleur des moyens mis en œuvre, les spécialistes du ciel ont accroché à leur tableau de chasse rien moins qu’une première en astronomie gravitationnelle, la confirmation de l’origine d’un phénomène observé depuis plus de cinquante ans, et la résolution de l’énigme des éléments lourds ! Cerise sur le gâteau, l’observation de LIGO-Virgo, permettant de déduire très précisément la distance de la source, couplée à la mesure du décalage vers le rouge des émissions électromagnétiques associées, a offert aux cosmologistes une nouvelle manière de mesurer la vitesse d’expansion de l’univers. De quoi peut-être, à terme, résoudre les tensions sur la valeur de ce paramètre, issues de mesures obtenues par différentes méthodes. Près de trente ans après qu’il a présenté son projet d’interféromètre gravitationnel, Alain Brillet en reste émerveillé : « Ces résultats, qui signent l’acte de naissance de l’astronomie multi-signaux, sont la preuve que nous n’avons pas travaillé pour rien. Et ils offrent cent ans de travail à nos successeurs ! » Énorme.

Source : CNRS
Crédit : ESO/L. Calçada/M. Kornmesser


Vue d’artiste d’une kilonova, produite par la fusion et l’explosion de deux étoiles à neutrons, événement exceptionnel observé le 17 août 2017.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


25 - Doubs

Jusqu'au 30 avril 

EXPOSITION 
"URGENCE CARBONE"

Urgence Carbone, œuvre d’Iris Leroyer réalisée en charbon de bois, symbolise une Terre carbonisée, qui souligne notre inertie face aux dérèglements de notre planète, en péril. Cette œuvre entre ainsi en dialogue avec les projections en grand format des sites du patrimoine mondial dans le Centre de lumières. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Du 1er juin au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Pour sa 25ème édition, en famille, découvrez des jardins ludiques et interactifs pensés pour reconnecter les enfants à la nature et développer leurs sens. Une porte d’entrée sur le rêve et l’imaginaire. Bien plus qu’un jardin, une expérience.

 Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

Le 24 mai

"NUIT DU JEU À LA GROTTE !"

Une soirée pour petits et grands autour de jeux de société et de plateau dans une ambiance festive ! De 18h00 à 22h30. Adulte : 12 € - Enfant : 7 € - Gratuit pour les moins de 6 ans.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


42 - Loire

Le 30 avril 

ATELIER ENFANT
"CRÉATION D'ATTRAPE-RÊVES, SPÉCIAL PÂQUES !"

Dans la tradition amérindienne, les attrape-rêves servent à éloigner les cauchemars et rendre nos nuits plus paisibles. Apprends à réaliser ton propre attrape-rêves à partir de décorations textiles sur le thème de Pâques !
Tarif : 5 € par enfant, gratuit pour les accompagnateurs. Dès 3 ans. Réservation obligatoire

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


56 - Morbihan

Le 30 mai

"ALIMENTATION À LA PRÉHISTOIRE"

Que mangeait-on et que buvait-on à la Préhistoire ? Pour le découvrir, le musée de Préhistoire de Carnac vous invite à une journée spéciale consacrée à l’alimentation à la fin de la Préhistoire et au début de l’Âge du Bronze. Pour l’occasion, Noémie Ledouble, médiatrice du patrimoine et expérimentatrice en archéologie de l’alimentation vous présentera une technique de brassage de la bière.

Musée de Préhistoire
Place Christian Bonnet
56340 CARNAC
02 97 52 66 36
www.museedecarnac.com


63 - Puy-de-Dôme

Jusqu'au 18 mai

EXPOSITIONS
"Les extraordinaires aventures de Jean-Pierre Alibert" 
"Le Cabinet de Curiosités de Riom Limagne et Volcans" 
"Attention fragile !"

Le musée Mandet présente trois expositions inédites, mêlant art, histoire et sensibilisation environnementale. À travers ces expositions, vous découvrirez la richesse du monde animal, de l’héritage d’un aventurier du XIXe siècle et d’une création artistique participative unique inspirée des cabinets de curiosités.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


Le 17 mai

"21E ÉDITION DE LA NUIT EUROPÉENNE DES MUSÉES"
MUSÉE MANDET & MUSÉE RÉGIONAL D’AUVERGNE 

Cette soirée exceptionnelle sera l’occasion de porter un regard neuf sur les collections et les expositions temporaires. Spectacle de magie avec la Compagnie de la Lanterne Magique, fresque participative avec l’artiste Iggy, visites à la lampe torche, ateliers et lancement de la toute nouvelle exposition du Musée régional d’Auvergne sauront ravir petits et grands.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Du 1er mai au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


71 - Saône-et-Loire

Jusqu'au 4 mai

"ATELIERS VACANCES DE PRINTEMPS"
LA MAISON DU CHAROLAIS

Des ateliers pour toute la famille : le hamburger du printemps avec une recette de pain vert, de fleurs et de feuilles avec une recette surprise, les petits artistes pourront se divertir avec l’atelier la "charolaise prend des couleurs" et la "charolaise en pointillés", et pour les amateurs de suspens, la chasse au trésor.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon
71120 Charolles
03 85 88 04 00
https://www.maison-charolais.com


75 - Paris

Jusqu'au 31 août

EXPOSITION
"ALFRED DREYFUS. VÉRITÉ ET JUSTICE"

Le mahJ revient sur "l’Affaire" pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 31 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET BERTA ZUCKERKANDL"

Le musée Clemenceau invite le public à découvrir sa nouvelle exposition-focus Clemenceau, Berta Zuckerkandl, une amitié autour de l’art entre Vienne et Paris. À cette occasion, le musée présente deux dessins de Rodin issus de ses collections ainsi qu'un portrait inédit de Sophie Clemenceau, soeur de Berta et épouse du frère de Georges, Paul, réalisé par Eugène Carrière.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 11 mai 

EMPREINTE CARBONE, L'EXPO !

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. 

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 31 août 

EXPOSITION
"BATTERIES"

En contrepoint d’"Empreinte carbone, l'expo !", Batteries présente un décryptage scientifique et sociétal des technologies de stockage de l’énergie qui façonnent les mobilités du futur. Cette expo capsule explore la fabrication des batteries et leur fonctionnement, mais aussi leur impact sur l'avenir énergétique.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


80 - Somme

Jusqu'au 21 septembre 

EXPOSITION 
"GUERRE EN JEUX"

Plongez dans un voyage à travers l’histoire de la pratique des jeux de guerre et explorez la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Une exposition intergénérationnelle qui met l’accent sur l’interactivité et l’attachement au jouet. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne - Place André Audinot
80200 Péronne
www.historial.fr


84 - Vaucluse

Jusqu'au 10 juin

EXPOSITIONS
"CIRCUIT COURT & DÉTOURS"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Du 13 mai au 3 juin 

LE CABINET DE CURIOSITÉ(S) NOMADE PAR LE MUSÉUM REQUIEN

Le « cabinet de curiosité(s) nomade » conçu par le muséum Requien pour Terre de Culture 2025 poursuit son voyage, et fait halte au musée Vouland. Son contenu propose des correspondances entre les collections des deux musées, et des échos avec le jardin du musée Vouland qui attisent la curiosité !

 Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


92 - Hauts-de-Seine

Jusqu'au 28 septembre

EXPOSITION
"COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE"

Après "Faire Paysage", le cycle d'expositions "Ecrire la Ville" poursuit son exploration du patrimoine courbevoisien à travers son architecture. Appréhender cette histoire par la chronologie revient à entreprendre un cheminement au cœur des transformations urbanistiques de la ville.

Musée Roybet Fould
178 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
https://www.facebook.com/
museeroybetfouldofficiel


95 - Val d'Oise

Les 3 & 5 mai

"FÊTE DES PLANTES"
CHÂTEAU DE LA ROCHE-GUYON

Pour cette nouvelle édition, la "Fête des plantes" proposera des solutions raisonnées pour arroser les jardins face au changement climatique et fera découvrir au public un florilège de jus, infusions et autres liqueurs issus de fruits et de végétaux. Au programme : rencontre avec des pépiniéristes, conférences, ateliers et animations autour du thème "Le jardin se boit".
Tarif : 8 €, gratuit pour les moins de 18 ans.

Château de La Roche-Guyon
1 rue de l’Audience
95780 La Roche-Guyon
01 34 79 74 42
www.chateaudelarocheguyon.fr

Lieux:

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