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Des matériaux organiques sur Mars...
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Des matériaux organiques sur Mars...

Au bout de près de six ans d'exploration du cratère Gale, sur Mars, le rover Curiosity de la Nasa a livré une découverte qui pourrait faire date dans la quête de traces de vie sur la Planète rouge : les molécules organiques seraient abondantes dans les roches martiennes, et du méthane – la molécule organique la plus simple – est libéré de façon saisonnière dans l’atmosphère ténue.

Ces deux découvertes proviennent de l’analyseur d’échantillons Sam (Sample analysis at Mars) de Curiosity, un laboratoire de chimie miniaturisé qui analyse les gaz de l’atmosphère et ceux dégagés par la combustion d’échantillons de sol. Des échantillons d’argiles anciennes ont ainsi libéré diverses molécules organiques, et une étude distincte portant sur cinq années d’échantillons atmosphériques recueillis par l’instrument Sam a permis de suivre les fluctuations de la concentration de méthane, qui se révèlent culminer au cours de l’été martien. Ces résultats sont publiés dans le journal Science.

Bien qu'alléchantes, ces deux découvertes restent loin d’être concluantes sur l’existence d’une vie passée ou présente sur Mars. Le méthane est omniprésent dans des endroits tels que l’atmosphère des planètes géantes gazeuses. Il peut aussi provenir d’interactions non organiques entre de l’eau liquide et des roches chaudes. D’autres molécules organiques simples sont pour leur part présentes dans les météorites et les nuages de gaz interstellaires. « À moins de prendre en photo un fossile dans une roche martienne, trouver des preuves indiscutables de la vie est très difficile », précise Chris Webster, chimiste au Jet Propulsion Laboratory et auteur principal de l’étude sur le méthane.

Le carbone manquant sur Mars

Il n’est pas surprenant que Mars recèle des molécules organiques. Comme toutes les planètes de notre Système solaire, elle reçoit de l’espace une pluie incessante de micrométéorites et de poussières riches en carbone. Pourtant, lorsque les sondes jumelles Viking de la Nasa ont atterri sur Mars en 1976, leurs analyses ont révélé quelque chose d’étonnant : le sol martien semblait contenir moins de carbone que les roches dénuées de vie de la Lune. « Ce fut une grande surprise », dit Caroline Freissinet, exobiologiste et coauteure de l’étude sur les argiles de Curiosity au laboratoire Atmosphère, milieux, observations spatiales (Latmos), à l’université de Versailles. « Malheureusement ça a ralenti tout le programme consacré à Mars. »

Depuis, les scientifiques ont activement cherché le carbone manquant sur Mars – ou du moins une explication à son absence. Un indice crucial est apparu en 2008, lorsque l’atterrisseur Phoenix de la Nasa a trouvé des sels de perchlorate – des molécules très réactives contenant du chlore – dans des échantillons de sol près du pôle nord martien. Combinés aux ultraviolets de haute énergie et aux rayons cosmiques, les perchlorates détruiraient toute matière organique à la surface, laissant peu de choses à dénicher pour les atterrisseurs et les rovers à la recherche de carbone. Certains chercheurs ont spéculé que les traces restantes d’éléments organiques – et donc tout signe de vie passée ou présente – étaient enfermées dans les profondeurs de Mars.

En 2015, Curiosity a réalisé une première avancée dans la détection de molécules organiques sur Mars, en établissant la présence de composés carbonés contaminés au chlore dans des échantillons de sol chauffés à plus de 800 °C dans l’analyseur Sam. Mais au début de la mission du rover, les chercheurs se sont rendu compte que des réactifs chimiques riches en carbone s’échappaient de certains composants de l’instrument, contaminant potentiellement les échantillons. Pour pallier cette contamination, l’équipe de Curiosity s’est concentrée sur la recherche d’autres substances organiques contenant du chlore, et a limité les passages ultérieurs dans le four de l’analyseur à des températures entre 200 et 400 degrés.

Dans leur nouvelle étude, l’équipe de Caroline Freissinet a vérifié les points qui auraient pu échapper à cette première procédure restrictive. Après avoir soigneusement pris en compte la contamination par l’instrument, les chercheurs ont cuit des échantillons d’argilite vieux de 3 milliards d’années à plus de 500 degrés, une température à laquelle les perchlorates auraient dû être complètement brûlés. Dans les cendres résiduelles, ils ont trouvé des thiophènes – des molécules cycliques relativement petites et simples contenant à la fois du carbone et du soufre. Ce dernier élément, pensent-ils, proviendrait d’un minéral riche en soufre appelé jarosite que les précédentes études de Curiosity avaient mis en évidence dans des gisements vieux de 3,5 milliards d’années dans le cratère Gale, une époque où le celui-ci était chaud, humide et apparemment habitable. Les chercheurs soupçonnent que le carbone des thiophènes provient de molécules organiques plus grosses, encore non identifiées, qui ont été piégées et préservées à l’intérieur de la jarosite pendant des milliards d’années.

Malgré le caractère un peu parcellaire de cette dernière découverte, George Cody, un géochimiste de la Carnegie Institution for Science, qui n’était pas impliqué dans l’étude, considère qu’il s’agit d’un pas en avant impressionnant. La présence de ces molécules plus grosses, dit-il, fait penser à des réservoirs de carbone bien préservés, cachés à la surface martienne et juste en-dessous – une perspective qui renforce les arguments en faveur de futures missions visant à collecter des échantillons et à les ramener sur Terre. « Si on peut déceler cela sur Mars, imaginez ce qu’on pourrait faire avec les dispositifs d’analyse que nous utilisons sur Terre », dit-il.

Des pics de méthane saisonniers

Entre-temps, Curiosity a entrepris ce que Chris Webster qualifie de « mesures les plus importantes de méthane sur Mars effectuées à ce jour ». Ce gaz est important parce que la plus grande partie du méthane sur Terre est produite par des microbes méthanogènes, qui sont communs dans les environnements pauvres en oxygène. Le méthane est également rapidement dégradé par le rayonnement ultraviolet, de sorte que toute trace de méthane découverte sur Mars a probablement été libérée récemment. En utilisant l’instrument Sam, Webster et ses collègues ont mis en évidence une concentration persistante de méthane d’environ 0,4 partie par milliard dans l’atmosphère au-dessus du cratère de Gale au cours des cinq dernières années – une trace à peine détectable, certes, mais suffisante pour éveiller l’intérêt des exobiologistes. Fait révélateur, la concentration de méthane semble grimper périodiquement au fil des saisons martiennes : elle est environ trois fois plus élevée pendant l’été ensoleillé que pendant l’hiver, plus sombre et plus froid.

Cette périodicité est pour Chris Webster la partie la plus enthousiasmante des résultats de son équipe. Des recherches antérieures avaient mis en évidence des dégazages sporadiques de méthane sur Mars, mais jamais d’événements saisonniers récurrents. « C’est comme quand vous avez un problème avec votre voiture. Si ça ne se répète pas, vous ne pouvez pas savoir ce que c’est. » Ce méthane, selon lui, pourrait provenir d’aquifères qui fondent pendant l’été martien, libérant de l’eau qui s’écoule sur des roches souterraines profondes pour produire du gaz frais. Ou bien il pourrait avoir été éjecté il y a des milliards d’années par des processus géologiques ou biologiques, puis piégé dans des matrices de glace et de roches qui fondent lorsqu’elles sont réchauffées par le Soleil. Et, bien sûr, il y a toujours la possibilité que des organismes méthanogènes dorment encore aujourd’hui dans le sous-sol de Mars, se réveillant périodiquement pendant les saisons plus clémentes pour émettre leur signature gazeuse.

D’autres scientifiques, qui n’ont pas participé à ces travaux, ont un avis plus mitigé. Michael Mumma, exobiologiste au Goddard Space Flight Center de la Nasa, considère que ces mesures sont importantes et affirme qu’elles viennent confirmer ses propres détections indépendantes (et controversées) de panaches de méthane sur Mars, réalisées à l’aide de télescopes terrestres. Mais Marc Fries, un planétologue conservateur de la collection de poussière cosmique du Johnson Space Center de la Nasa, est plus sceptique. Il souligne que les météorites riches en carbone et la poussière tombant dans l’atmosphère martienne pourraient produire les quantités de méthane observées, et que la périodicité d’une année à l’autre n’est pas entièrement compatible avec le calendrier des saisons martiennes. « Une approche rigoureuse fondée sur les preuves disponibles commence par l’explication par défaut, scientifiquement prudente, qui est que Mars est et a toujours été dénuée de vie », déclare M. Fries. « Pour valider une hypothèse contraire, il faut des preuves très solides. » De tels tests pourraient bientôt voir le jour, grâce aux données de la sonde européenne et russe ExoMars Trace Gas Orbiter. Elle est arrivée en orbite autour de Mars en 2016 et cartographie maintenant les concentrations de méthane et d’autres gaz depuis l'espace.

Pour sa part, Chris Webster affirme qu’il n’a pas de préférence entre les différentes explications et pense qu’il faudra beaucoup de temps avant de pouvoir tirer des conclusions définitives. De tels progrès, incrémentaux, sont dans la nature même du programme d’exploration de Mars de la Nasa, note Caroline Freissinet. « Cela se fait étape par étape, mission après mission. »


Source : Pour la science
Crédit : NASA/JPL-Caltech/MSSS

Cet autoportrait du rover martien de la NASA montre le site à partir duquel il est descendu pour forer dans une roche appelée Buckskin sur le bas du mont Sharp.

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Des matériaux organiques sur Mars...

Au bout de près de six ans d'exploration du cratère Gale, sur Mars, le rover Curiosity de la Nasa a livré une découverte qui pourrait faire date dans la quête de traces de vie sur la Planète rouge : les molécules organiques seraient abondantes dans les roches martiennes, et du méthane – la molécule organique la plus simple – est libéré de façon saisonnière dans l’atmosphère ténue.

Ces deux découvertes proviennent de l’analyseur d’échantillons Sam (Sample analysis at Mars) de Curiosity, un laboratoire de chimie miniaturisé qui analyse les gaz de l’atmosphère et ceux dégagés par la combustion d’échantillons de sol. Des échantillons d’argiles anciennes ont ainsi libéré diverses molécules organiques, et une étude distincte portant sur cinq années d’échantillons atmosphériques recueillis par l’instrument Sam a permis de suivre les fluctuations de la concentration de méthane, qui se révèlent culminer au cours de l’été martien. Ces résultats sont publiés dans le journal Science.

Bien qu'alléchantes, ces deux découvertes restent loin d’être concluantes sur l’existence d’une vie passée ou présente sur Mars. Le méthane est omniprésent dans des endroits tels que l’atmosphère des planètes géantes gazeuses. Il peut aussi provenir d’interactions non organiques entre de l’eau liquide et des roches chaudes. D’autres molécules organiques simples sont pour leur part présentes dans les météorites et les nuages de gaz interstellaires. « À moins de prendre en photo un fossile dans une roche martienne, trouver des preuves indiscutables de la vie est très difficile », précise Chris Webster, chimiste au Jet Propulsion Laboratory et auteur principal de l’étude sur le méthane.

Le carbone manquant sur Mars

Il n’est pas surprenant que Mars recèle des molécules organiques. Comme toutes les planètes de notre Système solaire, elle reçoit de l’espace une pluie incessante de micrométéorites et de poussières riches en carbone. Pourtant, lorsque les sondes jumelles Viking de la Nasa ont atterri sur Mars en 1976, leurs analyses ont révélé quelque chose d’étonnant : le sol martien semblait contenir moins de carbone que les roches dénuées de vie de la Lune. « Ce fut une grande surprise », dit Caroline Freissinet, exobiologiste et coauteure de l’étude sur les argiles de Curiosity au laboratoire Atmosphère, milieux, observations spatiales (Latmos), à l’université de Versailles. « Malheureusement ça a ralenti tout le programme consacré à Mars. »

Depuis, les scientifiques ont activement cherché le carbone manquant sur Mars – ou du moins une explication à son absence. Un indice crucial est apparu en 2008, lorsque l’atterrisseur Phoenix de la Nasa a trouvé des sels de perchlorate – des molécules très réactives contenant du chlore – dans des échantillons de sol près du pôle nord martien. Combinés aux ultraviolets de haute énergie et aux rayons cosmiques, les perchlorates détruiraient toute matière organique à la surface, laissant peu de choses à dénicher pour les atterrisseurs et les rovers à la recherche de carbone. Certains chercheurs ont spéculé que les traces restantes d’éléments organiques – et donc tout signe de vie passée ou présente – étaient enfermées dans les profondeurs de Mars.

En 2015, Curiosity a réalisé une première avancée dans la détection de molécules organiques sur Mars, en établissant la présence de composés carbonés contaminés au chlore dans des échantillons de sol chauffés à plus de 800 °C dans l’analyseur Sam. Mais au début de la mission du rover, les chercheurs se sont rendu compte que des réactifs chimiques riches en carbone s’échappaient de certains composants de l’instrument, contaminant potentiellement les échantillons. Pour pallier cette contamination, l’équipe de Curiosity s’est concentrée sur la recherche d’autres substances organiques contenant du chlore, et a limité les passages ultérieurs dans le four de l’analyseur à des températures entre 200 et 400 degrés.

Dans leur nouvelle étude, l’équipe de Caroline Freissinet a vérifié les points qui auraient pu échapper à cette première procédure restrictive. Après avoir soigneusement pris en compte la contamination par l’instrument, les chercheurs ont cuit des échantillons d’argilite vieux de 3 milliards d’années à plus de 500 degrés, une température à laquelle les perchlorates auraient dû être complètement brûlés. Dans les cendres résiduelles, ils ont trouvé des thiophènes – des molécules cycliques relativement petites et simples contenant à la fois du carbone et du soufre. Ce dernier élément, pensent-ils, proviendrait d’un minéral riche en soufre appelé jarosite que les précédentes études de Curiosity avaient mis en évidence dans des gisements vieux de 3,5 milliards d’années dans le cratère Gale, une époque où le celui-ci était chaud, humide et apparemment habitable. Les chercheurs soupçonnent que le carbone des thiophènes provient de molécules organiques plus grosses, encore non identifiées, qui ont été piégées et préservées à l’intérieur de la jarosite pendant des milliards d’années.

Malgré le caractère un peu parcellaire de cette dernière découverte, George Cody, un géochimiste de la Carnegie Institution for Science, qui n’était pas impliqué dans l’étude, considère qu’il s’agit d’un pas en avant impressionnant. La présence de ces molécules plus grosses, dit-il, fait penser à des réservoirs de carbone bien préservés, cachés à la surface martienne et juste en-dessous – une perspective qui renforce les arguments en faveur de futures missions visant à collecter des échantillons et à les ramener sur Terre. « Si on peut déceler cela sur Mars, imaginez ce qu’on pourrait faire avec les dispositifs d’analyse que nous utilisons sur Terre », dit-il.

Des pics de méthane saisonniers

Entre-temps, Curiosity a entrepris ce que Chris Webster qualifie de « mesures les plus importantes de méthane sur Mars effectuées à ce jour ». Ce gaz est important parce que la plus grande partie du méthane sur Terre est produite par des microbes méthanogènes, qui sont communs dans les environnements pauvres en oxygène. Le méthane est également rapidement dégradé par le rayonnement ultraviolet, de sorte que toute trace de méthane découverte sur Mars a probablement été libérée récemment. En utilisant l’instrument Sam, Webster et ses collègues ont mis en évidence une concentration persistante de méthane d’environ 0,4 partie par milliard dans l’atmosphère au-dessus du cratère de Gale au cours des cinq dernières années – une trace à peine détectable, certes, mais suffisante pour éveiller l’intérêt des exobiologistes. Fait révélateur, la concentration de méthane semble grimper périodiquement au fil des saisons martiennes : elle est environ trois fois plus élevée pendant l’été ensoleillé que pendant l’hiver, plus sombre et plus froid.

Cette périodicité est pour Chris Webster la partie la plus enthousiasmante des résultats de son équipe. Des recherches antérieures avaient mis en évidence des dégazages sporadiques de méthane sur Mars, mais jamais d’événements saisonniers récurrents. « C’est comme quand vous avez un problème avec votre voiture. Si ça ne se répète pas, vous ne pouvez pas savoir ce que c’est. » Ce méthane, selon lui, pourrait provenir d’aquifères qui fondent pendant l’été martien, libérant de l’eau qui s’écoule sur des roches souterraines profondes pour produire du gaz frais. Ou bien il pourrait avoir été éjecté il y a des milliards d’années par des processus géologiques ou biologiques, puis piégé dans des matrices de glace et de roches qui fondent lorsqu’elles sont réchauffées par le Soleil. Et, bien sûr, il y a toujours la possibilité que des organismes méthanogènes dorment encore aujourd’hui dans le sous-sol de Mars, se réveillant périodiquement pendant les saisons plus clémentes pour émettre leur signature gazeuse.

D’autres scientifiques, qui n’ont pas participé à ces travaux, ont un avis plus mitigé. Michael Mumma, exobiologiste au Goddard Space Flight Center de la Nasa, considère que ces mesures sont importantes et affirme qu’elles viennent confirmer ses propres détections indépendantes (et controversées) de panaches de méthane sur Mars, réalisées à l’aide de télescopes terrestres. Mais Marc Fries, un planétologue conservateur de la collection de poussière cosmique du Johnson Space Center de la Nasa, est plus sceptique. Il souligne que les météorites riches en carbone et la poussière tombant dans l’atmosphère martienne pourraient produire les quantités de méthane observées, et que la périodicité d’une année à l’autre n’est pas entièrement compatible avec le calendrier des saisons martiennes. « Une approche rigoureuse fondée sur les preuves disponibles commence par l’explication par défaut, scientifiquement prudente, qui est que Mars est et a toujours été dénuée de vie », déclare M. Fries. « Pour valider une hypothèse contraire, il faut des preuves très solides. » De tels tests pourraient bientôt voir le jour, grâce aux données de la sonde européenne et russe ExoMars Trace Gas Orbiter. Elle est arrivée en orbite autour de Mars en 2016 et cartographie maintenant les concentrations de méthane et d’autres gaz depuis l'espace.

Pour sa part, Chris Webster affirme qu’il n’a pas de préférence entre les différentes explications et pense qu’il faudra beaucoup de temps avant de pouvoir tirer des conclusions définitives. De tels progrès, incrémentaux, sont dans la nature même du programme d’exploration de Mars de la Nasa, note Caroline Freissinet. « Cela se fait étape par étape, mission après mission. »


Source : Pour la science
Crédit : NASA/JPL-Caltech/MSSS

Cet autoportrait du rover martien de la NASA montre le site à partir duquel il est descendu pour forer dans une roche appelée Buckskin sur le bas du mont Sharp.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


25 - Doubs

Le 14 mars

"LA NUIT DE LA CHOUETTE"

Depuis près de 30 ans, la Nuit de la Chouette vous invite à découvrir les rapaces nocturnes et leur environnement. La LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) et la Saline royale, refuge LPO vous convie à une belle soirée dédiée à nos compagnons de vie nocturne. Événement gratuit sur réservation, le vendredi 14 mars de 18h15 à 21h00. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Jusqu'au 30 avril 

EXPOSITION 
"URGENCE CARBONE"

Urgence Carbone, œuvre d’Iris Leroyer réalisée en charbon de bois, symbolise une Terre carbonisée, qui souligne notre inertie face aux dérèglements de notre planète, en péril. Cette œuvre entre ainsi en dialogue avec les projections en grand format des sites du patrimoine mondial dans le Centre de lumières. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


26 - Drôme

Le 29 mars

ATELIER VANNERIE SAUVAGE 

Découvrez l'art de la vannerie sauvage lors de notre session d'initiation animée par Christine Larat-Lini. Vannerie aléatoire à base de ronces, clématite et elaeagnus. 
Places limitées à 6. Tarif : aterier + visite du jardin 25 €. Matériel fourni. Réservation : boutique-erikborja.fr  

Jardin Zen d’Erik Borja
26600 Beaumont-Monteux
04 75 07 32 27 
www.erikborja.fr


38 - Isère

Jusqu'au 30 mars 

EXPOSITION
"ARCABAS, L’ÉTOFFE HAUTE EN COULEUR"

Outre les toiles de jute et l’impression sur soie que l’on retrouve dans l’église de Saint-Hugues, l’exposition présente des objets textiles conçus par Arcabas. Dans son œuvre picturale dont certains tableaux sont également présentés, les motifs des costumes, les drapés témoignent d’une recherche plastique constante.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


52 - Haute-Marne

Le 15 mars

MUSÉE DE SAINT-DIZIER
"NUIT DE LA CHOUETTE" AVEC LE CPIE

De 14h30 à 16h30, découverte des principales espèces de rapaces nocturnes grâce à la collection du Musée et du jeu coopératif "Les petits secouristes" pour sensibiliser le public aux bons gestes à adopter auprès des animaux blessés ou malade. De 19h30 à 21h30, sortie nature dans les bois durant 1h–1h30 pour découvrir la vie nocturne de la forêt : écoute des chants des oiseaux et des bruits de la nuit, découvre des chauves-souris et des amphibiens de nos forêts. 

Réservations
CPIE Pays de Soulaines 
03 25 92 28 33
cpie.emmanuel.fery@gmail.com


Jusqu’au 21 mars

EXPOSITION
"MANGER ET BOIRE À LA TABLE DE NOS ANCÊTRES"

Cette exposition permet au grand public d’approcher le quotidien de nos ancêtres à travers leur vaisselle de table. Elle a pour but de présenter la manière dont on mange et boit à travers les âges. Elle évoque également la place des hommes et des femmes, réservée à cette pratique sociale, avec le matériel et les instruments qui y sont associés. 

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


Du 9 avril au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


62 - Pas-de-Calais

Du 22 mars au 4 avril

EXPOSITION
"CLUB DE PEINTURE DE BARLIN"

Au Musée Municipal Bruno Danvin, le Club de peinture de Barlin, animé par Laetitia Morez, expose 9 artistes (peinture, pastel, acrylique...).

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
03 21 04 56 25 / 07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


63 - Puy-de-Dôme

Du 15 mars au 18 mai

EXPOSITIONS
"Les extraordinaires aventures de Jean-Pierre Alibert" 
"Le Cabinet de Curiosités de Riom Limagne et Volcans" 
"Attention fragile !"

Le musée Mandet présente trois expositions inédites, mêlant art, histoire et sensibilisation environnementale. À travers ces expositions, vous découvrirez la richesse du monde animal, de l’héritage d’un aventurier du XIXe siècle et d’une création artistique participative unique inspirée des cabinets de curiosités.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Jusqu'au 6 avril

EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE
"MOSSI : UN VASE, DES SAVOIR-FAIRE"

Découvrez les différentes étapes de fabrication du vase Mossi au travers des images prises à la manufacture Lalique par Karine Faby, un des Meilleurs Ouvriers de France 2023 en photographie industrielle.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


Du 31 mars au 6 avril

MUSÉE LALIQUE
"JOURNÉES EUROPÉENNES DES MÉTIERS D’ART"

Le Musée Lalique propose des démonstrations par des personnes travaillant à la cristallerie, personnalisation d’objets achetés en boutique via une petite gravure et un jeu inédit pour tenter de gagner une visite de la manufacture ! Un atelier satinage à partir de 7 ans les 5 et 6 avril. 

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


75 - Paris

Jusqu'au 11 mai 

EMPREINTE CARBONE, L'EXPO !

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. 

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


84 - Vaucluse

Le 19 mars 

EXPOSITION
"UN MUSÉE, UN JARDIN"

Une invitation à découvrir le lieu, le musée, son histoire et ses collections d’arts décoratifs, avec des focus sur quelques objets. Mais aussi, le jardin traversé par le Canal de Vaucluse, refuge de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, où l’on agit pour la biodiversité. Mercredi 19 mars 2025 à 17h30.  

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'au 10 juin

EXPOSITIONS
"CIRCUIT COURT & DÉTOURS"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'au 10 juin

EXPOSITIONS
JEAN-PIERRE GRAS (1879-1964)

Sculpteur et peintre avignonnais, Jean-Pierre Gras est le fils du félibre Félix Gras. Élève de Pierre Grivolas proche de nombreux artistes de la « nouvelle école d’Avignon », il est membre du Groupe des Treize.

 Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Jusqu'à mars 2026

EXPOSITION
"LES VOYAGES"

L'exposition Centenaire Robert Laurent-Vibert donne un aperçu de son héritage à travers sa collection privée sur le thème du voyage. L'exposition présente cartographies et livres de voyage du XVIe au XVIII siècles, les peintures de Pierre Beppi-Martin et Charles Martel, ainsi que les photographies de Mohamed Mahdy et Clément Chapillon.

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com

Lieux:

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