Bienvenue dans un nouveau monde... le notre

Pollution lumineuse: l'autre guerre des étoiles
Actualités

Pollution lumineuse: l'autre guerre des étoiles

A l'occasion des Nuits des étoiles, du 3 au 5 août, près de 150 000 curieux profiteront de l'obscurité pour observer à l'oeil nu toute la beauté de la voûte céleste. "C'est un premier pas vers l'éveil de la curiosité scientifique", se réjouit Eric Piednoël, directeur général adjoint de l'Association française d'astronomie. "Mais ce spectacle naturel, a priori immuable, se dégrade", s'inquiète l'expert, qui organise l'événement depuis la première édition, en 1991. Année après année, la pollution lumineuse grignote le ciel nocturne. Si bien qu'il devient de plus en plus compliqué de distinguer la nuée blanche de la Voie lactée et ses milliers d'étoiles.  

Les coupables ? Les lampadaires, les enseignes lumineuses des magasins, les spots des hangars industriels, les pylônes des stades... Toutes ces sources d'éclairage artificiel forment au-dessus des agglomérations un étrange dôme orangé, dans lequel les rayons lumineux se réfléchissent sur les gouttes d'eau ou la pollution contenue dans l'air. "Autant de lumière gâche le contraste des observations", déplore Eric Piednoël. Autrement dit : le ciel n'étant plus noir, les étoiles... disparaissent.  

Le phénomène n'est pas nouveau. Les astronomes tiraient déjà la sonnette d'alarme il y a plus vingt ans. Mais, à l'époque, personne ne les prenait au sérieux. "Cela semblait concerner quelques doux dingues, se souvient Eric Peidnoël. Sauf qu'aujourd'hui les enjeux de la pollution lumineuse ont complètement dépassé le cadre de notre communauté d'astronomes."  

Car la lumière artificielle affecte en réalité tous les êtres vivants. "Elle ne fait pas que modifier l'environnement nocturne, elle altère les cycles journaliers et saisonniers, assure Jean-Philippe Siblet, directeur du Service du patrimoine naturel, au Muséum d'histoire naturelle. L'importance du problème sur la faune et la flore a été perçue tardivement, et encore plus récemment pour l'être humain." Les chercheurs savent dorénavant le mesurer, et leur cartographie est alarmante. "En France, 90 % du territoire est affecté, détaille le responsable. Notre hémisphère ainsi que l'Asie du Sud-Est sont marqués par une très forte pollution lumineuse. En Afrique, celle-ci est encore relativement faible, mais elle progresse rapidement.  

Lucioles et oiseaux désorientés

Prenant conscience de l'ampleur de cette nouvelle crise environnementale, les scientifiques multiplient les études, relevant un grand nombre de conséquences sur les animaux. La lumière nocturne, par exemple, dérègle la reproduction. Chez les lucioles, les mâles ne perçoivent plus la fragile lueur des femelles. Les relations entre les proies et leurs prédateurs s'en trouvent également modifiées. Les araignées, qui tissent leur toile près des éclairages pour piéger plus d'insectes, en profitent. Ainsi, de manière générale, la pollution lumineuse altère la sélection naturelle et met en péril la biodiversité, favorisant ceux qui s'adaptent plus vite que les autres.

Elle oblige aussi plusieurs espèces de mammifères à mener une vie décalée pour tenter de retrouver un peu d'obscurité. Le comportement de 62 d'entre elles, sur toute la planète, a été l'objet de 76 études, synthétisées dans la revue américaine Science, le 15 juin dernier. Résultat : en vingt-cinq ans, leur part de vie nocturne a augmenté de 36 % en moyenne. A présent, certains animaux bénéficient d'une protection particulière. "Comme le pétrel de Barau, un oiseau marin qui vit uniquement à La Réunion, raconte Jean-Philippe Siblet. Aux premiers envols, leurs petits sont désorientés par l'éclairage du littoral, qu'ils confondent avec le reflet de la lune. Ils se blessent et ne peuvent plus redécoller, avant de mourir de faim, ou d'être victimes d'un prédateur. Les élus, sensibilisés, éteignent maintenant les lampes durant ces périodes cruciales."

Le monde végétal est, lui aussi, concerné. Ses mécanismes utilisant naturellement la lumière, comme la photosynthèse et la pousse, peuvent varier en vitesse ou se retrouver en décalage par rapport aux saisons. Jean-Philippe Siblet concède toutefois que "la science a encore besoin de travailler à la compréhension des impacts sur les plantes". Il existe en tout cas un point commun à tous les êtres vivants : leur horloge biologique se règle sur la clarté du jour.  

"La médecine a longtemps cru qu'il fallait une lumière très forte, comme celle du soleil, pour synchroniser celle de l'homme, explique le neurobiologiste Claude Gronfier (Inserm Lyon). C'était une erreur : la recherche des cinq dernières années prouve que notre organisme est sensible à des niveaux bien plus bas, comme ceux de l'éclairage des villes."

Défense de l'obscurité

Tout se joue dans l'oeil. Au sein de la rétine, à côté des cellules permettant la vue, d'autres endossent le rôle de capteurs. C'est le cas, par exemple, des cellules ganglionnaires à mélanopsine, découvertes en 2002. "Selon l'éclairage, détaille Claude Gronfier, elles activent le système circadien, mais sont aussi impliquées dans un réseau d'autres fonctions : le sommeil, l'humeur, la cognition, la vigilance, la température, la fréquence cardiaque... et autant de troubles possibles." La teinte de la lumière, en particulier, n'est pas anodine. "Bien plus que les autres couleurs, le bleu réduit clairement la production de mélatonine, l'hormone du sommeil", précise-t-il. Une raison de plus pour limiter l'usage de nos smartphones ou tablettes, une fois la nuit tombée.  

Les conséquences exactes sur la santé restent à déterminer. "La science ignore s'il existe un seuil d'exposition, sous lequel aucun effet n'est à craindre, admet le neurobiologiste. Ou encore s'il faut une exposition chronique. Chez l'homme, une poignée d'études laissent croire à la culpabilité de la pollution lumineuse, avance Claude Gronfier. Sauf qu'il est impossible de conclure avec assez de certitude, aujourd'hui, qu'elle est la seule responsable des troubles."  

Pourtant, au fil des impacts - suspectés ou avérés - sur la nature et sur l'homme, la conception même de l'éclairage urbain commence à être remise en cause. "Il y a un renversement de notre approche, analyse Samuel Challéat, chercheur en géographie de l'environnement à l'université de Toulouse II. Jadis, la lumière incarnait l'outil du progrès, du savoir face à l'obscurantisme, contre la peur du noir et son insécurité. Or ce marqueur de l'activité humaine est maintenant considéré comme une gêne, voire une pollution dégradant l'environnement."  

Ses effets courent parfois sur de très longues distances. "Dans le Parc national des Cévennes, qui est l'une de mes zones d'étude, on observe qu'une grande partie de la pollution lumineuse provient d'une zone allant de Béziers à Orange, en passant par Montpellier, Nîmes ou encore Avignon. Des villes situées à plus de 40 kilomètres des limites du parc", confirme Samuel Challéat. Certains militent pour que celui-ci soit reconnu comme une réserve de ciel noir, comme le pic du Midi. "Cela devient un argument touristique, souligne Eric Piednoël. Mais, au fond, pour nos enfants, le risque est que la nuit noire n'existe plus qu'ici, comme dans un zoo."

Associations environnementales contre "lobby éclairagiste"

Bien sûr, l'urbanisme peut encore évoluer. Depuis le 1er juillet, la loi française oblige les 3 millions d'enseignes commerciales à s'éteindre de 1 heure à 6 heures du matin. Ce décret de 2012 a mis six ans à être appliqué. Signe d'une prise de conscience, l'Association des maires de France est partenaire des associations environnementales organisant le Jour de la Nuit, dont les opérations de sensibilisation durent depuis neuf ans.

"Eclairer sa ville tout en réduisant la pollution lumineuse et son budget est possible", assure Anne-Marie Ducroux. A la tête de l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) depuis huit ans, ses recommandations aux élus varient peu : "Réduire le nombre de sources lumineuses, modifier la durée d'éclairement, avant de changer les matériels." Ce travail de fond est vital : les maires sont parfois mal conseillés ou victimes du "lobby éclairagiste". Ainsi, le passage des vieilles ampoules ambrées aux LED blanches, qui consomment moins d'électricité, a conduit à un effet malheureux : le déploiement excessif de lumières dans nos rues.

L'ANPCEN poursuit donc son plaidoyer, sans équivalent en Europe. Quand elle n'est pas sur le terrain, elle fait entendre sa voix auprès des grands acteurs institutionnels. Son fait d'armes ? Avoir réussi à intégrer une partie de ses réflexions dans quatre lois, dont une sur la biodiversité. La pollution lumineuse méritait bien quelques coups de projecteur.  

Que voir dans le ciel nocturne des vacances ?

A condition de s'éloigner des sources de pollution lumineuse, les nuits d'août proposent trois spectacles rares à découvrir. Le 11, une éclipse partielle de Soleil sera visible depuis le Canada, le nord de l'Europe et la Chine. Du 12 au 13, l'une des plus intenses pluies d'étoiles filantes (les météores des Perséides) traversera le ciel, à contempler à l'oeil nu. Enfin, durant tout le mois d'août, la planète Mars sera au plus proche de la Terre : son éclat orangé dépassera même celui de la géante Jupiter.
 

Source : Christophe Josset / L'express
Crédit : Capture d'écran de la cartographie du site Avex-asso.org

Des femmes dans des champs à Bhaktapur au Nepal.

Pollution lumineuse: l'autre guerre des étoiles Actualités

Pollution lumineuse: l'autre guerre des étoiles

A l'occasion des Nuits des étoiles, du 3 au 5 août, près de 150 000 curieux profiteront de l'obscurité pour observer à l'oeil nu toute la beauté de la voûte céleste. "C'est un premier pas vers l'éveil de la curiosité scientifique", se réjouit Eric Piednoël, directeur général adjoint de l'Association française d'astronomie. "Mais ce spectacle naturel, a priori immuable, se dégrade", s'inquiète l'expert, qui organise l'événement depuis la première édition, en 1991. Année après année, la pollution lumineuse grignote le ciel nocturne. Si bien qu'il devient de plus en plus compliqué de distinguer la nuée blanche de la Voie lactée et ses milliers d'étoiles.  

Les coupables ? Les lampadaires, les enseignes lumineuses des magasins, les spots des hangars industriels, les pylônes des stades... Toutes ces sources d'éclairage artificiel forment au-dessus des agglomérations un étrange dôme orangé, dans lequel les rayons lumineux se réfléchissent sur les gouttes d'eau ou la pollution contenue dans l'air. "Autant de lumière gâche le contraste des observations", déplore Eric Piednoël. Autrement dit : le ciel n'étant plus noir, les étoiles... disparaissent.  

Le phénomène n'est pas nouveau. Les astronomes tiraient déjà la sonnette d'alarme il y a plus vingt ans. Mais, à l'époque, personne ne les prenait au sérieux. "Cela semblait concerner quelques doux dingues, se souvient Eric Peidnoël. Sauf qu'aujourd'hui les enjeux de la pollution lumineuse ont complètement dépassé le cadre de notre communauté d'astronomes."  

Car la lumière artificielle affecte en réalité tous les êtres vivants. "Elle ne fait pas que modifier l'environnement nocturne, elle altère les cycles journaliers et saisonniers, assure Jean-Philippe Siblet, directeur du Service du patrimoine naturel, au Muséum d'histoire naturelle. L'importance du problème sur la faune et la flore a été perçue tardivement, et encore plus récemment pour l'être humain." Les chercheurs savent dorénavant le mesurer, et leur cartographie est alarmante. "En France, 90 % du territoire est affecté, détaille le responsable. Notre hémisphère ainsi que l'Asie du Sud-Est sont marqués par une très forte pollution lumineuse. En Afrique, celle-ci est encore relativement faible, mais elle progresse rapidement.  

Lucioles et oiseaux désorientés

Prenant conscience de l'ampleur de cette nouvelle crise environnementale, les scientifiques multiplient les études, relevant un grand nombre de conséquences sur les animaux. La lumière nocturne, par exemple, dérègle la reproduction. Chez les lucioles, les mâles ne perçoivent plus la fragile lueur des femelles. Les relations entre les proies et leurs prédateurs s'en trouvent également modifiées. Les araignées, qui tissent leur toile près des éclairages pour piéger plus d'insectes, en profitent. Ainsi, de manière générale, la pollution lumineuse altère la sélection naturelle et met en péril la biodiversité, favorisant ceux qui s'adaptent plus vite que les autres.

Elle oblige aussi plusieurs espèces de mammifères à mener une vie décalée pour tenter de retrouver un peu d'obscurité. Le comportement de 62 d'entre elles, sur toute la planète, a été l'objet de 76 études, synthétisées dans la revue américaine Science, le 15 juin dernier. Résultat : en vingt-cinq ans, leur part de vie nocturne a augmenté de 36 % en moyenne. A présent, certains animaux bénéficient d'une protection particulière. "Comme le pétrel de Barau, un oiseau marin qui vit uniquement à La Réunion, raconte Jean-Philippe Siblet. Aux premiers envols, leurs petits sont désorientés par l'éclairage du littoral, qu'ils confondent avec le reflet de la lune. Ils se blessent et ne peuvent plus redécoller, avant de mourir de faim, ou d'être victimes d'un prédateur. Les élus, sensibilisés, éteignent maintenant les lampes durant ces périodes cruciales."

Le monde végétal est, lui aussi, concerné. Ses mécanismes utilisant naturellement la lumière, comme la photosynthèse et la pousse, peuvent varier en vitesse ou se retrouver en décalage par rapport aux saisons. Jean-Philippe Siblet concède toutefois que "la science a encore besoin de travailler à la compréhension des impacts sur les plantes". Il existe en tout cas un point commun à tous les êtres vivants : leur horloge biologique se règle sur la clarté du jour.  

"La médecine a longtemps cru qu'il fallait une lumière très forte, comme celle du soleil, pour synchroniser celle de l'homme, explique le neurobiologiste Claude Gronfier (Inserm Lyon). C'était une erreur : la recherche des cinq dernières années prouve que notre organisme est sensible à des niveaux bien plus bas, comme ceux de l'éclairage des villes."

Défense de l'obscurité

Tout se joue dans l'oeil. Au sein de la rétine, à côté des cellules permettant la vue, d'autres endossent le rôle de capteurs. C'est le cas, par exemple, des cellules ganglionnaires à mélanopsine, découvertes en 2002. "Selon l'éclairage, détaille Claude Gronfier, elles activent le système circadien, mais sont aussi impliquées dans un réseau d'autres fonctions : le sommeil, l'humeur, la cognition, la vigilance, la température, la fréquence cardiaque... et autant de troubles possibles." La teinte de la lumière, en particulier, n'est pas anodine. "Bien plus que les autres couleurs, le bleu réduit clairement la production de mélatonine, l'hormone du sommeil", précise-t-il. Une raison de plus pour limiter l'usage de nos smartphones ou tablettes, une fois la nuit tombée.  

Les conséquences exactes sur la santé restent à déterminer. "La science ignore s'il existe un seuil d'exposition, sous lequel aucun effet n'est à craindre, admet le neurobiologiste. Ou encore s'il faut une exposition chronique. Chez l'homme, une poignée d'études laissent croire à la culpabilité de la pollution lumineuse, avance Claude Gronfier. Sauf qu'il est impossible de conclure avec assez de certitude, aujourd'hui, qu'elle est la seule responsable des troubles."  

Pourtant, au fil des impacts - suspectés ou avérés - sur la nature et sur l'homme, la conception même de l'éclairage urbain commence à être remise en cause. "Il y a un renversement de notre approche, analyse Samuel Challéat, chercheur en géographie de l'environnement à l'université de Toulouse II. Jadis, la lumière incarnait l'outil du progrès, du savoir face à l'obscurantisme, contre la peur du noir et son insécurité. Or ce marqueur de l'activité humaine est maintenant considéré comme une gêne, voire une pollution dégradant l'environnement."  

Ses effets courent parfois sur de très longues distances. "Dans le Parc national des Cévennes, qui est l'une de mes zones d'étude, on observe qu'une grande partie de la pollution lumineuse provient d'une zone allant de Béziers à Orange, en passant par Montpellier, Nîmes ou encore Avignon. Des villes situées à plus de 40 kilomètres des limites du parc", confirme Samuel Challéat. Certains militent pour que celui-ci soit reconnu comme une réserve de ciel noir, comme le pic du Midi. "Cela devient un argument touristique, souligne Eric Piednoël. Mais, au fond, pour nos enfants, le risque est que la nuit noire n'existe plus qu'ici, comme dans un zoo."

Associations environnementales contre "lobby éclairagiste"

Bien sûr, l'urbanisme peut encore évoluer. Depuis le 1er juillet, la loi française oblige les 3 millions d'enseignes commerciales à s'éteindre de 1 heure à 6 heures du matin. Ce décret de 2012 a mis six ans à être appliqué. Signe d'une prise de conscience, l'Association des maires de France est partenaire des associations environnementales organisant le Jour de la Nuit, dont les opérations de sensibilisation durent depuis neuf ans.

"Eclairer sa ville tout en réduisant la pollution lumineuse et son budget est possible", assure Anne-Marie Ducroux. A la tête de l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) depuis huit ans, ses recommandations aux élus varient peu : "Réduire le nombre de sources lumineuses, modifier la durée d'éclairement, avant de changer les matériels." Ce travail de fond est vital : les maires sont parfois mal conseillés ou victimes du "lobby éclairagiste". Ainsi, le passage des vieilles ampoules ambrées aux LED blanches, qui consomment moins d'électricité, a conduit à un effet malheureux : le déploiement excessif de lumières dans nos rues.

L'ANPCEN poursuit donc son plaidoyer, sans équivalent en Europe. Quand elle n'est pas sur le terrain, elle fait entendre sa voix auprès des grands acteurs institutionnels. Son fait d'armes ? Avoir réussi à intégrer une partie de ses réflexions dans quatre lois, dont une sur la biodiversité. La pollution lumineuse méritait bien quelques coups de projecteur.  

Que voir dans le ciel nocturne des vacances ?

A condition de s'éloigner des sources de pollution lumineuse, les nuits d'août proposent trois spectacles rares à découvrir. Le 11, une éclipse partielle de Soleil sera visible depuis le Canada, le nord de l'Europe et la Chine. Du 12 au 13, l'une des plus intenses pluies d'étoiles filantes (les météores des Perséides) traversera le ciel, à contempler à l'oeil nu. Enfin, durant tout le mois d'août, la planète Mars sera au plus proche de la Terre : son éclat orangé dépassera même celui de la géante Jupiter.
 

Source : Christophe Josset / L'express
Crédit : Capture d'écran de la cartographie du site Avex-asso.org

Des femmes dans des champs à Bhaktapur au Nepal.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


25 - Doubs

Jusqu'au 30 avril 

EXPOSITION 
"URGENCE CARBONE"

Urgence Carbone, œuvre d’Iris Leroyer réalisée en charbon de bois, symbolise une Terre carbonisée, qui souligne notre inertie face aux dérèglements de notre planète, en péril. Cette œuvre entre ainsi en dialogue avec les projections en grand format des sites du patrimoine mondial dans le Centre de lumières. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Du 1er juin au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Pour sa 25ème édition, en famille, découvrez des jardins ludiques et interactifs pensés pour reconnecter les enfants à la nature et développer leurs sens. Une porte d’entrée sur le rêve et l’imaginaire. Bien plus qu’un jardin, une expérience.

 Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

Le 24 mai

"NUIT DU JEU À LA GROTTE !"

Une soirée pour petits et grands autour de jeux de société et de plateau dans une ambiance festive ! De 18h00 à 22h30. Adulte : 12 € - Enfant : 7 € - Gratuit pour les moins de 6 ans.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


42 - Loire

Le 30 avril 

ATELIER ENFANT
"CRÉATION D'ATTRAPE-RÊVES, SPÉCIAL PÂQUES !"

Dans la tradition amérindienne, les attrape-rêves servent à éloigner les cauchemars et rendre nos nuits plus paisibles. Apprends à réaliser ton propre attrape-rêves à partir de décorations textiles sur le thème de Pâques !
Tarif : 5 € par enfant, gratuit pour les accompagnateurs. Dès 3 ans. Réservation obligatoire

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


56 - Morbihan

Le 30 mai

"ALIMENTATION À LA PRÉHISTOIRE"

Que mangeait-on et que buvait-on à la Préhistoire ? Pour le découvrir, le musée de Préhistoire de Carnac vous invite à une journée spéciale consacrée à l’alimentation à la fin de la Préhistoire et au début de l’Âge du Bronze. Pour l’occasion, Noémie Ledouble, médiatrice du patrimoine et expérimentatrice en archéologie de l’alimentation vous présentera une technique de brassage de la bière.

Musée de Préhistoire
Place Christian Bonnet
56340 CARNAC
02 97 52 66 36
www.museedecarnac.com


63 - Puy-de-Dôme

Jusqu'au 18 mai

EXPOSITIONS
"Les extraordinaires aventures de Jean-Pierre Alibert" 
"Le Cabinet de Curiosités de Riom Limagne et Volcans" 
"Attention fragile !"

Le musée Mandet présente trois expositions inédites, mêlant art, histoire et sensibilisation environnementale. À travers ces expositions, vous découvrirez la richesse du monde animal, de l’héritage d’un aventurier du XIXe siècle et d’une création artistique participative unique inspirée des cabinets de curiosités.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


Le 17 mai

"21E ÉDITION DE LA NUIT EUROPÉENNE DES MUSÉES"
MUSÉE MANDET & MUSÉE RÉGIONAL D’AUVERGNE 

Cette soirée exceptionnelle sera l’occasion de porter un regard neuf sur les collections et les expositions temporaires. Spectacle de magie avec la Compagnie de la Lanterne Magique, fresque participative avec l’artiste Iggy, visites à la lampe torche, ateliers et lancement de la toute nouvelle exposition du Musée régional d’Auvergne sauront ravir petits et grands.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Du 1er mai au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


71 - Saône-et-Loire

Jusqu'au 4 mai

"ATELIERS VACANCES DE PRINTEMPS"
LA MAISON DU CHAROLAIS

Des ateliers pour toute la famille : le hamburger du printemps avec une recette de pain vert, de fleurs et de feuilles avec une recette surprise, les petits artistes pourront se divertir avec l’atelier la "charolaise prend des couleurs" et la "charolaise en pointillés", et pour les amateurs de suspens, la chasse au trésor.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon
71120 Charolles
03 85 88 04 00
https://www.maison-charolais.com


75 - Paris

Jusqu'au 31 août

EXPOSITION
"ALFRED DREYFUS. VÉRITÉ ET JUSTICE"

Le mahJ revient sur "l’Affaire" pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 31 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET BERTA ZUCKERKANDL"

Le musée Clemenceau invite le public à découvrir sa nouvelle exposition-focus Clemenceau, Berta Zuckerkandl, une amitié autour de l’art entre Vienne et Paris. À cette occasion, le musée présente deux dessins de Rodin issus de ses collections ainsi qu'un portrait inédit de Sophie Clemenceau, soeur de Berta et épouse du frère de Georges, Paul, réalisé par Eugène Carrière.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 11 mai 

EMPREINTE CARBONE, L'EXPO !

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. 

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 31 août 

EXPOSITION
"BATTERIES"

En contrepoint d’"Empreinte carbone, l'expo !", Batteries présente un décryptage scientifique et sociétal des technologies de stockage de l’énergie qui façonnent les mobilités du futur. Cette expo capsule explore la fabrication des batteries et leur fonctionnement, mais aussi leur impact sur l'avenir énergétique.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


80 - Somme

Jusqu'au 21 septembre 

EXPOSITION 
"GUERRE EN JEUX"

Plongez dans un voyage à travers l’histoire de la pratique des jeux de guerre et explorez la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Une exposition intergénérationnelle qui met l’accent sur l’interactivité et l’attachement au jouet. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne - Place André Audinot
80200 Péronne
www.historial.fr


84 - Vaucluse

Jusqu'au 10 juin

EXPOSITIONS
"CIRCUIT COURT & DÉTOURS"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Du 13 mai au 3 juin 

LE CABINET DE CURIOSITÉ(S) NOMADE PAR LE MUSÉUM REQUIEN

Le « cabinet de curiosité(s) nomade » conçu par le muséum Requien pour Terre de Culture 2025 poursuit son voyage, et fait halte au musée Vouland. Son contenu propose des correspondances entre les collections des deux musées, et des échos avec le jardin du musée Vouland qui attisent la curiosité !

 Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


92 - Hauts-de-Seine

Jusqu'au 28 septembre

EXPOSITION
"COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE"

Après "Faire Paysage", le cycle d'expositions "Ecrire la Ville" poursuit son exploration du patrimoine courbevoisien à travers son architecture. Appréhender cette histoire par la chronologie revient à entreprendre un cheminement au cœur des transformations urbanistiques de la ville.

Musée Roybet Fould
178 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
https://www.facebook.com/
museeroybetfouldofficiel


95 - Val d'Oise

Les 3 & 5 mai

"FÊTE DES PLANTES"
CHÂTEAU DE LA ROCHE-GUYON

Pour cette nouvelle édition, la "Fête des plantes" proposera des solutions raisonnées pour arroser les jardins face au changement climatique et fera découvrir au public un florilège de jus, infusions et autres liqueurs issus de fruits et de végétaux. Au programme : rencontre avec des pépiniéristes, conférences, ateliers et animations autour du thème "Le jardin se boit".
Tarif : 8 €, gratuit pour les moins de 18 ans.

Château de La Roche-Guyon
1 rue de l’Audience
95780 La Roche-Guyon
01 34 79 74 42
www.chateaudelarocheguyon.fr

Lieux:

Découvrir toutes les activités