Bienvenue dans un nouveau monde... le notre

La sixième extinction de masse des animaux s’accélère
Actualités

La sixième extinction de masse des animaux s’accélère

C’est ce qu’ils nomment « un anéantissement biologique ». Dans une étude très alarmante, publiée lundi 10 juillet dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs américains et mexicain concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. Une « défaunation » aux conséquences « catastrophiques » pour les écosystèmes et aux impacts écologiques, économiques et sociaux majeurs.

Les trois auteurs, Gerardo Ceballos (Université nationale autonome du Mexique), Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo (Stanford) n’en sont pas à leur coup d’essai sur le thème de l’érosion de la biodiversité. En juin 2015, les deux premiers avaient déjà publié une autre étude dans la revue Science Advances, qui montrait que la faune de la Terre était d’ores et déjà en train de subir sa sixième extinction de masse. Ils avaient calculé que les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis 1900, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années.
Disparition des populations

Cette fois, les chercheurs ont cherché à quantifier le déclin non plus du nombre d’espèces mais des populations, c’est-à-dire des groupes d’animaux sur un territoire. « L’accent mis sur l’extinction des espèces peut donner l’impression que la biodiversité terrestre n’est pas dramatiquement et immédiatement menacée, mais qu’elle entre juste lentement dans un épisode d’érosion majeur, que l’on pourra combattre plus tard », expliquent les auteurs.

Cette approche présente plusieurs défauts à leurs yeux : l’opinion publique peine à mesurer la gravité du phénomène à l’œuvre (deux espèces disparaissent chaque année, ce qui paraît faible, surtout quand ces dernières sont peu connues ou peu répandues). Et elle ne permet pas de correctement évaluer le problème en cours. Les espèces les plus communes (dont les populations sont largement présentes) enregistrent des reculs massifs de leurs effectifs, sans pour autant être déjà menacées. « Or, la disparition des populations est un prélude à celle des espèces, préviennent les scientifiques. Une analyse détaillée du déclin des effectifs d’animaux rend le problème bien plus clair et inquiétant. »

Les chercheurs ont alors mené une vaste analyse, sur la moitié des espèces de vertébrés connues : ils ont examiné les évolutions des populations de 27 600 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens terrestres, réparties sur les cinq continents, en utilisant la base de données de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation de la biodiversité. Ils ont également passé à la loupe, plus spécifiquement, 177 espèces de mammifères, pour lesquels ils avaient des données sur l’aire de répartition entre 1900 et 2015.

« La réelle ampleur de l’extinction de masse qui touche la faune a été sous-estimée : elle est catastrophique », jugent-ils. Au total, 32 % des espèces étudiées déclinent en termes de population et d’étendue. Plusieurs mammifères qui se portaient bien il y a une ou deux décennies sont maintenant en voie de disparition.

En 2016, la planète ne comptait que 7 000 guépards et 35 000 lions africains (− 43 % depuis 1993). Les populations d’orangs-outans de Bornéo ont chuté de 25 % ces dix dernières années, pour atteindre 80 000 individus, tandis que celles de girafes sont passées de 115 000 spécimens en 1985 à 97 000 en 2015. Celles de pangolins ont été décimées.

30 % des espèces en déclin sont communes

Ce que l’on sait moins, c’est que près de 30 % de ces espèces en déclin sont considérées comme communes. Elles sont (encore) classées en tant que « faible préoccupation » et non pas « en danger » par l’UICN. En France, le chardonneret a, par exemple, enregistré une baisse de 40 % de ses effectifs depuis dix ans. « Qu’autant d’espèces communes voient leurs effectifs diminuer est un signe fort de la gravité de l’épisode d’extinction biologique actuel », prévient Gerardo Ceballos.

Tous les continents sont concernés par cette érosion spectaculaire de la biodiversité. Les zones les plus touchées, notamment pour les mammifères et les oiseaux, sont celles situées aux tropiques (Amazonie, bassin du Congo, Asie du Sud-Est) car ce sont les plus riches en termes de faune. Mais les régions tempérées enregistrent des taux similaires voire plus élevés en valeur relative – c’est-à-dire comparé à la richesse de leur biodiversité.

Corollaire de la perte d’effectifs, la faune voit son territoire diminuer comme une peau de chagrin. Parmi les 177 espèces de mammifères scrutées plus spécifiquement par l’étude, quasiment tous ont perdu au moins 30 % de leur aire de répartition historique depuis 1900 et 40 % en ont perdu plus de 80 %. Cas emblématique, le lion a longtemps régné sur la majeure partie de l’Afrique, du sud de l’Europe et du Moyen-Orient, jusqu’au nord-ouest de l’Inde ; on ne compte aujourd’hui qu’une poignée de populations dispersées en Afrique subsaharienne et une population dans la forêt de Gir, en Inde.

Au total, plus de 50 % des animaux ont disparu depuis quarante ans, estiment les scientifiques, qualifiant leurs résultats de « prudents ». Des conclusions qui confirment celles du dernier rapport « Planète vivante », publié en octobre 2016 par le Fonds mondial pour la nature (WWF) : il estimait que les populations de vertébrés ont chuté de 58 % entre 1970 et 2012. L’intérêt de la nouvelle étude, publiée dans les PNAS, réside dans le jeu de données bien plus vaste (27 600 espèces examinées contre 3 700 pour le WWF) et l’analyse géographique.

Deux ou trois décennies pour agir

« L’approche de cette étude est très intéressante : au lieu de se focaliser sur les extinctions, que l’on a du mal à quantifier, elle se concentre sur l’évolution des populations, qui confirme et renseigne sur la gravité de la situation », juge Benoît Fontaine, biologiste de la conservation au Muséum national d’histoire naturelle, qui n’a pas participé à l’étude.

« Cette publication montre que la situation est très alarmante, plus que ce que peut laisser voir notre liste rouge », abonde Florian Kirchner, chargé du programme « espèces » pour la branche française de l’UICN, qui n’émet qu’une réserve : avoir concentré l’analyse sur les seuls vertébrés terrestres – les plus étudiés – et non les poissons, les invertébrés et les plantes, dont les populations reculent aussi massivement. Selon l’UICN, 42 % des espèces d’invertébrés terrestres (papillons, vers de terre, etc.) et 25 % de celles d’invertébrés marins (comme les bivalves ou éponges) sont menacés d’extinction.

Les causes de ces reculs sont connues : ils sont imputables, en premier lieu, à la perte et à la dégradation de l’habitat sous l’effet de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’urbanisation ou de l’extraction minière. Viennent ensuite la surexploitation des espèces (chasse, pêche, braconnage), la pollution, les espèces invasives, les maladies et, plus récemment, le changement climatique. « Les moteurs ultimes de la sixième extinction de masse sont moins souvent cités, jugent les auteurs. Il s’agit de la surpopulation humaine, liée à une croissance continue de la population, et de la surconsommation, en particulier par les riches. »

« Nous ne disposons que d’une petite fenêtre pour agir, deux ou trois décennies au maximum », préviennent-ils. Il en va de la survie de la biodiversité mais également de l’humanité. « L’érosion des espèces entraîne de graves conséquences en cascades sur l’ensemble des écosystèmes, ainsi que des impacts économiques et sociaux pour l’humain », rappelle Gerardo Ceballos. La faune et la flore nous rendent en effet de nombreux services, qu’il s’agisse de la pollinisation, de l’amélioration de la productivité des terres, de l’assainissement de l’air et de l’eau ou du stockage du CO2.

Parmi les actions prioritaires, les scientifiques appellent à réduire la croissance de la population humaine et de sa consommation, à utiliser des technologies moins destructrices pour l’environnement, à endiguer le commerce des espèces en voie de disparition ou encore à aider les pays en développement à maintenir les habitats naturels et à protéger leur biodiversité.


Source : Le Monde
Crédit : JOHN WESSELS / AFP

Il ne reste plus que 7 000 guépards dans le monde.

La sixième extinction de masse des animaux s’accélère Actualités

La sixième extinction de masse des animaux s’accélère

C’est ce qu’ils nomment « un anéantissement biologique ». Dans une étude très alarmante, publiée lundi 10 juillet dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs américains et mexicain concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. Une « défaunation » aux conséquences « catastrophiques » pour les écosystèmes et aux impacts écologiques, économiques et sociaux majeurs.

Les trois auteurs, Gerardo Ceballos (Université nationale autonome du Mexique), Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo (Stanford) n’en sont pas à leur coup d’essai sur le thème de l’érosion de la biodiversité. En juin 2015, les deux premiers avaient déjà publié une autre étude dans la revue Science Advances, qui montrait que la faune de la Terre était d’ores et déjà en train de subir sa sixième extinction de masse. Ils avaient calculé que les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis 1900, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années.
Disparition des populations

Cette fois, les chercheurs ont cherché à quantifier le déclin non plus du nombre d’espèces mais des populations, c’est-à-dire des groupes d’animaux sur un territoire. « L’accent mis sur l’extinction des espèces peut donner l’impression que la biodiversité terrestre n’est pas dramatiquement et immédiatement menacée, mais qu’elle entre juste lentement dans un épisode d’érosion majeur, que l’on pourra combattre plus tard », expliquent les auteurs.

Cette approche présente plusieurs défauts à leurs yeux : l’opinion publique peine à mesurer la gravité du phénomène à l’œuvre (deux espèces disparaissent chaque année, ce qui paraît faible, surtout quand ces dernières sont peu connues ou peu répandues). Et elle ne permet pas de correctement évaluer le problème en cours. Les espèces les plus communes (dont les populations sont largement présentes) enregistrent des reculs massifs de leurs effectifs, sans pour autant être déjà menacées. « Or, la disparition des populations est un prélude à celle des espèces, préviennent les scientifiques. Une analyse détaillée du déclin des effectifs d’animaux rend le problème bien plus clair et inquiétant. »

Les chercheurs ont alors mené une vaste analyse, sur la moitié des espèces de vertébrés connues : ils ont examiné les évolutions des populations de 27 600 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens terrestres, réparties sur les cinq continents, en utilisant la base de données de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation de la biodiversité. Ils ont également passé à la loupe, plus spécifiquement, 177 espèces de mammifères, pour lesquels ils avaient des données sur l’aire de répartition entre 1900 et 2015.

« La réelle ampleur de l’extinction de masse qui touche la faune a été sous-estimée : elle est catastrophique », jugent-ils. Au total, 32 % des espèces étudiées déclinent en termes de population et d’étendue. Plusieurs mammifères qui se portaient bien il y a une ou deux décennies sont maintenant en voie de disparition.

En 2016, la planète ne comptait que 7 000 guépards et 35 000 lions africains (− 43 % depuis 1993). Les populations d’orangs-outans de Bornéo ont chuté de 25 % ces dix dernières années, pour atteindre 80 000 individus, tandis que celles de girafes sont passées de 115 000 spécimens en 1985 à 97 000 en 2015. Celles de pangolins ont été décimées.

30 % des espèces en déclin sont communes

Ce que l’on sait moins, c’est que près de 30 % de ces espèces en déclin sont considérées comme communes. Elles sont (encore) classées en tant que « faible préoccupation » et non pas « en danger » par l’UICN. En France, le chardonneret a, par exemple, enregistré une baisse de 40 % de ses effectifs depuis dix ans. « Qu’autant d’espèces communes voient leurs effectifs diminuer est un signe fort de la gravité de l’épisode d’extinction biologique actuel », prévient Gerardo Ceballos.

Tous les continents sont concernés par cette érosion spectaculaire de la biodiversité. Les zones les plus touchées, notamment pour les mammifères et les oiseaux, sont celles situées aux tropiques (Amazonie, bassin du Congo, Asie du Sud-Est) car ce sont les plus riches en termes de faune. Mais les régions tempérées enregistrent des taux similaires voire plus élevés en valeur relative – c’est-à-dire comparé à la richesse de leur biodiversité.

Corollaire de la perte d’effectifs, la faune voit son territoire diminuer comme une peau de chagrin. Parmi les 177 espèces de mammifères scrutées plus spécifiquement par l’étude, quasiment tous ont perdu au moins 30 % de leur aire de répartition historique depuis 1900 et 40 % en ont perdu plus de 80 %. Cas emblématique, le lion a longtemps régné sur la majeure partie de l’Afrique, du sud de l’Europe et du Moyen-Orient, jusqu’au nord-ouest de l’Inde ; on ne compte aujourd’hui qu’une poignée de populations dispersées en Afrique subsaharienne et une population dans la forêt de Gir, en Inde.

Au total, plus de 50 % des animaux ont disparu depuis quarante ans, estiment les scientifiques, qualifiant leurs résultats de « prudents ». Des conclusions qui confirment celles du dernier rapport « Planète vivante », publié en octobre 2016 par le Fonds mondial pour la nature (WWF) : il estimait que les populations de vertébrés ont chuté de 58 % entre 1970 et 2012. L’intérêt de la nouvelle étude, publiée dans les PNAS, réside dans le jeu de données bien plus vaste (27 600 espèces examinées contre 3 700 pour le WWF) et l’analyse géographique.

Deux ou trois décennies pour agir

« L’approche de cette étude est très intéressante : au lieu de se focaliser sur les extinctions, que l’on a du mal à quantifier, elle se concentre sur l’évolution des populations, qui confirme et renseigne sur la gravité de la situation », juge Benoît Fontaine, biologiste de la conservation au Muséum national d’histoire naturelle, qui n’a pas participé à l’étude.

« Cette publication montre que la situation est très alarmante, plus que ce que peut laisser voir notre liste rouge », abonde Florian Kirchner, chargé du programme « espèces » pour la branche française de l’UICN, qui n’émet qu’une réserve : avoir concentré l’analyse sur les seuls vertébrés terrestres – les plus étudiés – et non les poissons, les invertébrés et les plantes, dont les populations reculent aussi massivement. Selon l’UICN, 42 % des espèces d’invertébrés terrestres (papillons, vers de terre, etc.) et 25 % de celles d’invertébrés marins (comme les bivalves ou éponges) sont menacés d’extinction.

Les causes de ces reculs sont connues : ils sont imputables, en premier lieu, à la perte et à la dégradation de l’habitat sous l’effet de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’urbanisation ou de l’extraction minière. Viennent ensuite la surexploitation des espèces (chasse, pêche, braconnage), la pollution, les espèces invasives, les maladies et, plus récemment, le changement climatique. « Les moteurs ultimes de la sixième extinction de masse sont moins souvent cités, jugent les auteurs. Il s’agit de la surpopulation humaine, liée à une croissance continue de la population, et de la surconsommation, en particulier par les riches. »

« Nous ne disposons que d’une petite fenêtre pour agir, deux ou trois décennies au maximum », préviennent-ils. Il en va de la survie de la biodiversité mais également de l’humanité. « L’érosion des espèces entraîne de graves conséquences en cascades sur l’ensemble des écosystèmes, ainsi que des impacts économiques et sociaux pour l’humain », rappelle Gerardo Ceballos. La faune et la flore nous rendent en effet de nombreux services, qu’il s’agisse de la pollinisation, de l’amélioration de la productivité des terres, de l’assainissement de l’air et de l’eau ou du stockage du CO2.

Parmi les actions prioritaires, les scientifiques appellent à réduire la croissance de la population humaine et de sa consommation, à utiliser des technologies moins destructrices pour l’environnement, à endiguer le commerce des espèces en voie de disparition ou encore à aider les pays en développement à maintenir les habitats naturels et à protéger leur biodiversité.


Source : Le Monde
Crédit : JOHN WESSELS / AFP

Il ne reste plus que 7 000 guépards dans le monde.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

► Jusqu'au 5 mai

"ATELIERS JEUNES PUBLICS"
MUSEE DU QUERCORB

Mercredi à 10h30 : Couronne de fleurs - Fabrique ta propre couronne de fleurs et transforme-toi en princesse enchantée. Jeudi à 10h30 : Blason - Découvre ton animal héraldique et crée ton blason médiéval
Ateliers de 5 à 11 ans - Durée 1h30 - Sur réservation.

Musée du Quercorb
16 rue Barry du Lion 
11230 Puivert
04 68 69 81 51
www.museequercorb.com


► En mai

"VISITES CONTÉES ET CHANTÉES"
MUSEE DU QUERCORB

Avec Rachel. 5€ adulte - 2 € enfant. Jeudi 9 mai à 18h : Aude Mystères - Contes de fées… à nous faire frissonner ! / Vendredi 10 mai à 18h : De l’utilité à la beauté - Histoires d’art et d’artisanat / Dimanche 12 mai à 11h : Contes et légendes en Occitanie - Camins e cants.

Musée du Quercorb
16 rue Barry du Lion 
11230 Puivert
04 68 69 81 51
www.museequercorb.com


► Jusqu'en novembre

EXPOSITION 
"CARTES ÉNERGÉTIQUES D'URS ZIMMERMANN"

Urs Zimmermann (1954-2022) était essentiellement sculpteur. Le village de Rennes-le-Château, où il avait élu domicile, expose toute l'année ses sculptures. Jusqu'en novembre, ce sont ses lectures énergétiques de certains lieux, transcris en dessins, qui sont exposées. Accessible avec le billet d'entrée du Domaine, tarif normal : 6 €.

Domaine et musée de l’Abbé Saunière
Rue de l’église 
11190 Rennes-le-Château
04 68 74 05 84
tourisme.rlc@orange.fr
www.rennes-le-chateau.fr


12 - Aveyron

► Jusqu'au 2 novembre 2025

EXPOSITION  
"LA VILLE MÉDIÉVALE, UN JEU D'ENFANT"

Parcourez la nouvelle exposition du Pays d'art et d'histoire à la découverte des trois formes urbaines du Moyen Âge : la sauveté, le bourg castral et la bastide. Cette exposition ludique et immersive, adaptée à tous les âges, vous fera remonter le temps en vous glissant dans la peau d'un moine, d'un chevalier ou d'un marchand. 

Maison du Gouverneur
1 rue du château
12270 Najac
05 65 81 94 47
https://maisondugouverneur-najac.fr


► Le 30 octobre

ATELIER EN FAMILLE ET JEUNE PUBLIC
"RECYCLAGE ASTUCIEUX ET PAPIER MÂCHÉ"

En peu de temps et tout autant d'imagination, à partir d'emballages, de contenants plastiques et autres déchets à recycler, vous pourrez créer le personnage de votre choix, inspiré du Moyen Âge ou pas, bâtir un royaume ou donner vie à un animal. 

Maison du Gouverneur
1 rue du château
12270 Najac
05 65 81 94 47
https://maisondugouverneur-najac.fr


17 - Charente Maritime

► Jusqu'au 5 mai

ATELIERS ET JEU DE PISTE
"LE DERNIER GUÉRISSEUR" 

Ateliers créatifs : laisse parler ta créativité lors d’ateliers de Land-Art : herbiers, couronnes végétales, etc. Des activités botaniques, ludiques et artistiques en plein air. Tous les jours à 11h pendant les vacances scolaires toutes zones. Jeux de piste à faire en famille : "Quelle plante a empoisonné le chef de la tribu Neandertal ?".

Le Paléosite
Route de la Montée Verte 
17770 Saint-Césaire
05 46 97 90 90
https://paleosite.fr


2A - Corse du Sud

► Jusqu'au 9 mai

"ATELIERS CRÉATIFS" 
PARC DE SALECCIA 

Entre 14h et 17h, durée environ 1/2 heure. Marque-page floral : mercredis 10, 17, 24 avril, 1er et 8 mai. Guirlande bois et coquillages : jeudis 11, 18, 25 avril, 2 et 9 mai. 
Ateliers (à partir de 4 ans) offerts aux visiteurs et abonnés du Parc. Sans réservation.

Lieu dit Saleccia
Route de Bastia 
20220 Ile-Rousse
04 95 36 88 83
www.parc-saleccia.fr


21 - Côte d'Or

► Jusqu'au 5 janvier 2025

EXPOSITION 
"OCÉAN, ICI COMMENCE LA VIE"

Une exposition fascinante, captivante pour explorer, observer, découvrir, admirer, comprendre, agir… et prendre conscience de l'importance cruciale de l'océan dans l'équilibre de notre planète.

Le Jardin de l'Arquebuse
1 avenue Albert 1er & 14 rue Jehan de Marville 
21000 Dijon
03 80 48 82 00
www.ma-nature.dijon.fr


25 - Doubs

► Du 4 mai au 9 mars 2025

EXPOSITION 
"À L'AFFÛT"

À travers son art, le photographe animalier et grand voyageur, exprime ses rêves, ses émotions et ses rencontres en captant l'instant, celui de l’animal au cœur de son environnement. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

► En avril 

ANIMATIONS VACANCES

"Histoire d'un village" : lundi 8 avril de 14h à 17h - "Plantes ingénieuses" : mardi 9 avril de 14h à 17h - "A la découverte des libellules" : mercredi 10 avril de 14h à 17h - "Enquête les pieds dans l'eau" : jeudi 11 avril de 14h à 17h - "Au coeur d'un valat" : vendredi 12 avril de 9h30 à 12h/12h30.

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
04 66 30 36 55 / 04 66 25 83 41
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


► Les 4 & 5 mai

"TRAIL DES AVENS"
GROTTE DE LA SALAMANDRE

le Trail des Avens promet de faire vibrer la grotte au rythme du pas des coureurs. Pour ceux préférant l'admiration à l'effort, profitez de notre offre spéciale accompagnants pour une exploration libre entre 9h et 13h.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


► Le 19 mai

"MESSE DE LA PENTECÔTE ANTON DVORAK"
GROTTE DE LA SALAMANDRE

Profitons ensemble de l'acoustique étonnante de la Grotte avec un concert exceptionnel : la Messe en Ré Majeur d'Antonin Dvořák, une œuvre sacrée remarquable du répertoire choral.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


► Du 4 mai au 30 septembre

EXPOSITION
"AIGA, L'EAU SOURCE D'INSPIRATION"

Une exposition dans laquelle les regards du photographe croisent ceux d'une peintre, d'une aquarelliste, d'une céramiste et de plasticiens. Face aux enjeux de l'eau, ces artistes ont pour but de créer de l'émotion et faire découvrir leur vision de cette eau source de vie, source d'énergie, source de débats.... 

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
04 66 30 36 55 / 04 66 25 83 41
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


31 - Haute Garonne

► Le 28 avril

"VISITES COCKPITS AUX AILES ANCIENNES TOULOUSE"

Notre association a choisi de mettre à l’honneur l’aviation de transport. Seront spécialement mis en avant le Nord 2501 Noratlas, le Breguet 941S, le Douglas DC3, le Breguet Deux Ponts et surtout le Dassault MD 312 Flamant. Sa restauration est en train de s’achever et c’est donc un avion magnifique que les passionnés pourront découvrir.

Ailes Anciennes Toulouse
Parking Site Aéroscopia - Allée André Turcat
31700 Blagnac
05 62 13 78 10
www.aatlse.org


► Jusqu’au 22 septembre 

EXPOSITION 
"ANATOMIE DU FRANQUISME"

La nouvelle exposition du musée de la Résistance & de la Déportation traite des fondations sur lesquelles s'est construite cette dictature de quarante ans, fondations assombries et défigurées par les discours du régime lui-même et qui interrogent l'imaginaire collectif européen. 

Musée Départemental de la Résistance et de la Déportation
52 allée des Demoiselles
31400 Toulouse
05 34 33 17 40
http://musee-resistance.haute-garonne.fr


33 - Gironde

► Jusqu'au 24 septembre 

EXPOSITION 
"RECYCL'ART"

Marques et Emballages, développement durable et valorisation par le tri. Cette exposition sans cesse enrichie met en valeur l’histoire des grandes marques françaises à travers des objets, des affiches et des documents historiques. Ces emballages amènent également à réveiller la mémoire du passé industriel de la Papeterie de Beautiran.

Musée des Techniques
5 rue de Balambits
33640 Beautiran
05 57 97 75 11
www.villamaglya.fr


37 - Indre et Loire

► Jusqu'au 30 avril

EXPOSITION 
VOYAGE DANS L’UNIVERS DU FILM LÉO"

A l’occasion de la sortie européenne du film d’animation Léo, qui retrace le destin amboisien de Léonard de Vinci, le château royal d’Amboise expose de janvier à mi-avril 2024 une dizaine de magnifiques maquettes originales, issues des décors du tournage.

Château royal d’Amboise 
Montée de l’Emir Abd el Kader
37400 Amboise
02 47 57 00 98
www.chateau-amboise.com


► Jusqu'au 30 septembre

EXPOSITION 
"LES CHEFS D’OEUVRE DE LÉONARD DE VINCI EN GRAVURES"
dans les collections de la BnF  

La Joconde n'a pas toujours été l'œuvre la plus renommée de Léonard de Vinci. Découvrez la Cène de Santa Maria delle Grazie ainsi qu'une trentaine de l'artiste.

Château royal d’Amboise 
Montée de l’Emir Abd el Kader
37400 Amboise
02 47 57 00 98
www.chateau-amboise.com


► Jusqu'au 11 novembre

EXPOSITION
"LES SIEGES FRANÇAIS AU 18ÈME"

Ussé, le Château de la Belle au Bois Dormant vous présente l'histoire des sièges français au 18ème, une mini exposition entre esthétique et technique. Profitez de votre visite pour découvrir l’ouverture d’une nouvelle salle : le cabinet oriental.

Château d’Ussé
37420 Rigny-Ussé
02 47 95 54 05
www.chateaudusse.fr


38 - Isère

► En avril

"ATELIERS CREATIFS"
MUSÉE ARCABAS EN CHARTREUSE

Les 10 & 24 Avril : "Fous de collages, collages de fous". Couper, coller, juxtaposer, recomposer... dans le sillage de grands maîtres du début du 19° siècle comme Braque ou Picasso. Le 17 avril : "Vitrail papillon". Envolez-vous vers un monde de couleurs et de lumière avec cet atelier de peinture sur vitrail, sur le thème des ailes de papillons.
 
Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


► Jusqu'au 30 mars 2025

EXPOSITION
"ARCABAS, L’ÉTOFFE HAUTE EN COULEUR"

Outre les toiles de jute et l’impression sur soie que l’on retrouve dans l’église de Saint-Hugues, l’exposition présente des objets textiles conçus par Arcabas. Dans son œuvre picturale dont certains tableaux sont également présentés, les motifs des costumes, les drapés témoignent d’une recherche plastique constante.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


42 - Loire

► Jusqu'au 22 septembre

EXPOSITION 
"INDONÉSIE RÉVÉLÉE"

Région d’une grande complexité culturelle, le pays se compose de 1100 de groupes ethniques différents.
Les collections ramenées par Daniel Pouget de ses voyages, notamment des îles de Bornéo, Sumatra et Sulawesi, nous dévoilent l’extraordinaire richesse des traditions et cultures des îles d’Indonésie.  

Musée des Civilisations Daniel Pouget
Place Madeleine Rousseau
42170 Saint-Just-Saint-Rambert
04 77 52 03 11
musee@stjust-strambert.com


► Jusqu'au 29 septembre 

EXPOSITION
"L'ART DES AFFICHISTES"

Après un premier volet d’octobre 2022 à février 2023 sur l’art des affichistes de cinéma de 1930 à 1960… voici un second volet consacré à la période 1960-2023.

Ecomusée des Monts du Forez
Place Alex Folléas 
42550 Usson en Forez 
04 77 50 68 87 
www.ecomusee-usson-en-forez.fr


47 - Lot et Garonne

► Les 4 & 5 mai

"6ÈME ANNIVERSAIRE DU CONSERVATOIRE RURAL DE GASCOGNE"

Présence de collectionneurs extérieurs. Le dimanche (entrée gratuite) : vide-greniers organisé par l'Assaut des Assos. Réservation emplacement au
06 31 94 01 47.
Restauration sur place. Parking gratuit. Ouvert en continu de 9h à 18h. Tarif d'entrée : 6€/personne | gratuit pour les enfants jusqu'à 12 ans inclus.

Conservatoire Rural de Gascogne
36 boulevard Victor Hugo
47700 Casteljaloux
06 07 59 35 43 / 06 07 85 20 25
www.tracteursanciens.fr


63 - Puy de Dôme

► Jusqu'au 5 mai

EXPOSITION    
"GUÉRIN INTIME, GUÉRIN ILLUSTRE"

À l’occasion du 250e anniversaire de la naissance du peintre néoclassique Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833), le musée Mandet présentera un ensemble inédit d’œuvres et d’objets personnels de l’artiste né d’une famille d’origine auvergnate. L’occasion de célébrer et de remettre en lumière ce peintre, maître de Géricault et de Delacroix !

 Musée Mandet
14 rue de L'Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 17 31
www.rlv.eu/decouvrir/musees-1


► Le 18 mai

MUSÉE MANDET
NUIT EUROPÉENNE DES MUSÉES

La 20e édition de la Nuit européenne des musées sera placée sous le signe de la magie aux musée Mandet et régional d’Auvergne de Riom qui ouvriront gratuitement leurs portes le samedi 18 mai, de 18 h à minuit. Déambulations magiques, visites à la lampe torche, exposition mais aussi projections et ateliers sont au programme pour ravir petits et grands.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees-1


70 - Haute-Saône

► Jusqu'au 15 novembre 

EXPOSITION
"JE MANGE, DONC JE SUIS" 

L'Écomusée présente une exposition intitulée conçue par le musée de l’Homme, un site du Muséum national d’Histoire naturelle. Elle aborde un sujet ô combien important : l’alimentation, pour découvrir ses aspects biologiques, culturels et écologiques. 

Ecomusée du Pays de la Cerise
206 Le Petit Fahys
70220 Fougerolles-Saint-Valbert
03 84 49 52 50
http://ecomusee-fougerolles.fr


71 - Saône et Loire

► Jusqu'au 3 novembre

EXPOSITION
"PLANTES ET LÉGENDES"

Plantesaux vertus prodigieuses, arbres mythiques, herbes magiques, fleurs ensorcelantes, potions de sorcières ou philtres d’amour, découvrez,à travers cette exposition, la profonde connexion entre l’homme et la nature ainsi que la manière dont elle a toujours joué un rôle central dans notre culture et imagination.

Centre EDEN
26 rue de l’Eglise
71290 Cuisery
03 85 27 08 00
www.centre-eden71.fr


► Jusqu'au 24 décembre

EXPOSITION
"LE CHAROLAIS, UN PAYSAGE DE BOCAGE"

Installée au dernier étage de la Maison du Charolais, cette exposition retrace l'histoire du bocage charolais, sa composition, son rôle et les enjeux de sa préservation pour la faune et la flore, ainsi que pour les habitants de ce beau territoire rural.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon (RCEA N79 sortie 12)
71120 Charolles
03 85 88 04 00
www.maison-charolais.com


75 - Paris

► Jusqu'au 14 août

EXPOSITION
"CLÉMENCEAU ET LE SPORT"

A l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, le musée Clemenceau présente exposition-focus. Georges Clemenceau aimait le sport. Qui l’eut cru ! Cette nouvelle exposition évoque le goût du Tigre pour la chasse et les longues randonnées, tout comme l’équitation, l’épée, le cyclisme, la gymnastique et le tir.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
www.musee-clemenceau.fr


76 - Seine-Maritime

► Le 1er mai 

SOIRÉES CLUEDO DE MIROMESNIL
"MEURTRE AU CHÂTEAU"  

L'intrigue se déroule  cette année, en 1969.... La richissime Clarisse Ennery est retrouvée morte quelques heures après son mariage avec Jacques Valantel. Elle a été sauvagement assassinée dans le hall du château... Informations et réservations à partir de notre site internet.

Château de Miromesnil
76550 Tourville-sur-Arques
02 35 85 02 80
www.chateaumiromesnil.com


► Le 4 mai 

CHÂTEAU DE MIROMESNIL
"JOURNÉE “GRATTE TA BRIQUE” 

Venez au château de Miromesnil aider au nettoyage des briques pour commencer la reconstruction du mur du XVIIè siècle qui s'est effondré. Verre de jus de pomme et briquette en chocolat offerts ! Recyclage  et récupération de briques des 17 et 18ème siècle. Entrée gratuite. Pas besoin de réserver.

Château de Miromesnil
76550 Tourville-sur-Arques
02 35 85 02 80
www.chateaumiromesnil.com


84 - Vaucluse

► Jusqu'au 31 mai 

EXPOSITION
"OCEAN"

L’océan est un vaste monde qui ne cesse de nous fasciner et qu’il convient de comprendre, d’étudier, de préserver et d’admirer. Cette exposition présente quatre artistes qui contribuent, par leurs approches artistiques, à cette réflexion et cette prise de conscience.
les photographes Rachael Talibart et Henley Spiers, les graveurs Hélène Baumel et Jean Chièze.

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


► Jusqu'au 16 juin

EXPOSITION 
"JEANNE COQUARD" 

Portraits d’enfants et d’amis, peints au fil des jours et des saisons, dans la lumière changeante qui traverse sa maison toujours ouverte, peuplent l’œuvre de Jeanne Coquard qui partagea sa vie avec le peintre Jean-Claude Imbert (1919-1993).

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


► Jusqu'au 31 décembre 

EXPOSITION 
"CIRCUIT COURT"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com

Lieux:

Découvrir toutes les activités