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La Chine préconise la bile d'ours pour lutter contre le coronavirus
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La Chine préconise la bile d'ours pour lutter contre le coronavirus

Moins d'un mois après avoir pris des mesures pour interdire de façon permanente la vente et la consommation d'animaux sauvages à des fins alimentaires, le gouvernement chinois vient de recommander l'utilisation du Tan Re Qing, une injection contenant de la bile d'ours, comme traitement contre les formes graves et critiques de COVID-19. C'est l'une des nombreuses solutions thérapeutiques à la fois traditionnelles et modernes figurant sur une liste publiée le 4 mars par la Comission nationale de la santé, l'entité gouvernementale responsable des politiques nationales de santé en Chine. Pour les défenseurs de la faune, ces recommandations mettent en lumière une certaine approche contradictoire de la vie sauvage : interdire le commerce d'animaux vivants pour l'alimentation d'un côté et promouvoir celui des parties d'animaux à des fins médicinales de l'autre.

Sécrétée par le foie et stockée dans la vésicule biliaire, la bile de différentes espèces d'ours, notamment l'ours noir d'Asie et l'ours brun, est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise depuis le 8e siècle au moins. Elle présente une teneur importante en acide ursodésoxycholique, ou ursodiol, dont l'efficacité dans la dissolution des calculs biliaires et le traitement des affections hépatiques a été cliniquement prouvée. L'acide ursodésoxycholique est disponible sous forme synthétisée depuis des décennies dans le monde entier.

L'Organisation mondiale de la santé affirme qu'il n'existe pour l'heure aucun remède contre le COVID-19 même si certains médicaments, comme les antidouleurs ou le sirop pour la toux, peuvent traiter les symptômes associés à la maladie.

Les adeptes de la médecine traditionnelle chinoise utilisent généralement le Tan Re Qing pour soigner les bronchites et les infections des voies respiratoires supérieures. Professeur au sein de l'université du Minnesota à Minneapolis, Clifford Steer a étudié les vertus médicinales de l'acide ursodésoxycholique et aucune preuve n'a été portée à sa connaissance concernant l'efficacité de la bile d'ours dans le traitement du coronavirus. Cela dit, il ajoute que l'acide ursodésoxycholique se distingue des autres acides biliaires par sa capacité à maintenir les cellules en vie et pourrait en ce sens soulager les symptômes du COVID-19 grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et sa tendance à apaiser la réponse immunitaire.

Promulguée en 1989, la loi chinoise de protection de la faune considère les animaux comme une ressource à utiliser au bénéfice des humains. En 2016, un amendement est venu appuyer la légitimité de l'utilisation commerciale de la faune en déclarant explicitement que les animaux pouvaient être utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise comme l'écrivait à l'époque Peter Li, spécialiste des politiques chinoises pour Humane Society International.

Bien que le recours à la bile d'ours provenant d'animaux en captivité soit légal en Chine, celle provenant des ours sauvages est interdite, tout comme son importation depuis d'autres pays. Aron White est militant au sein de l'Environmental Investigation Agency (EIA), une ONG qui dénonce les pratiques criminelles liées aux espèces sauvages. Son organisation a découvert les recommandations du gouvernement chinois pour traiter le COVID-19 grâce à des publications postées sur les réseaux sociaux par des trafiquants.

« Nous avons constaté que les recommandations du gouvernement étaient reprises par les trafiquants pour promouvoir leurs produits illégaux comme traitement, » rapporte White. La bile illégale prélevée sur les ours sauvages est produite en Chine, poursuit-il, mais également importée du Laos, du Vietnam et de la Corée du Nord où elle est prélevée sur des ours captifs ou sauvages. Ce trafic persiste alors que l'espèce la plus fréquemment élevée pour sa bile, l'ours noir d'Asie, figure sur la liste des espèces protégées contre le commerce international dans le cadre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), dont le rôle est de contrôler les échanges transfrontaliers de la faune et des produits issus de la faune.

En plus de la bile d'ours, les injections de Tan Re Qing contiennent de la poudre de corne de chèvre et différents extraits végétaux. Leur utilisation recommandée par le gouvernement chinois inquiète les défenseurs de la faune qui entrevoient une croissance du commerce d'animaux sauvages et une justification de la cruauté envers les animaux. « On constate une préférence prononcée des consommateurs pour les produits issus d'animaux sauvages, souvent considérés plus puissants ou plus "authentiques", » indique White. « Donc, l'existence d'un marché légal issu de la captivité n'allège en rien la pression exercée sur les populations sauvages — ça ne fait qu'entretenir la demande qui incite au braconnage. »

Dans les fermes à bile de Chine et du Sud-est asiatique, les animaux peuvent être enfermés plusieurs dizaines d'années dans des cages. Généralement, la bile est prélevée en insérant un cathéter, une seringue ou un tube dans la vésicule biliaire. Toutes les méthodes d'extraction sont invasives et « génèrent de la souffrance, des douleurs et des infections, » d'après les informations communiquées par Animals Asia, une organisation à but non lucratif dont l'objectif est de mettre fin à l'élevage des ours pour leur bile. Les négligences et les maladies sont fréquentes dans ces fermes, les consommateurs risquent donc d'ingérer de la bile d'ours malade pouvant être contaminée par du sang, des excréments, du pus, de l'urine et des bactéries, toujours selon Animals Asia.

Un autre remède de la médecine traditionnelle apparaît sur la liste dressée par la Commission nationale de la santé dans le cadre du traitement contre le COVID-19 : l'Angong Niuhuang Wan. Utilisé pour combattre la fièvre et d'autres maladies, ce comprimé contient traditionnellement de la corne de rhinocéros dont le commerce international est strictement interdit. La législation chinoise voudrait que ces comprimés contiennent de la corne de buffle mais d'après White, certains commerçants continuent d'utiliser la corne de rhinocéros.

Alors que Pékin semble avoir l'intention de mettre fin au commerce d'animaux sauvages, la promotion des injections de Tan Re Qing et d'autres traitements issus des produits d'animaux est « révélatrice de la nature contradictoire des messages délivrés par la Chine à l'heure actuelle, » déclare White.

Cependant, le recours à la médecine traditionnelle est solidement ancré en Chine depuis des millénaires et constituait même la principale forme de soins jusqu'au renversement du dernier empereur de la dynastie Qing par un médecin formé en Occident au début du 20e siècle. Essentiellement d'origine végétale, les traitements traditionnels sont généralement soutenus par le gouvernement comme pilier de la culture chinoise et en 2018, l'Organisation mondiale de la santé a même intégré les remèdes de la médecine traditionnelle à sa pharmacopée internationale. Pendant la pandémie de coronavirus, les autorités ont encouragé son utilisation et 85 % des personnes atteintes du COVID-19 reçoivent une forme de traitement à base de plantes, d'après les données communiquées par le ministère chinois de la Science et de la Technologie.

La Commission nationale de la santé chinoise n'a pas souhaité répondre à nos questions.

RISQUES POUR L'HOMME

Selon White, tous les élevages de faune représentent un risque sur la santé, que les animaux y soient élevés pour leur viande ou pour la médecine traditionnelle. Par exemple, dans les deux cas, il est fréquent que des centaines d'animaux sauvages soient entassés ou que des individus entrent en contact avec des carcasses.

« Que la faune soit consommée sous forme d'aliment ou de remède, des risques existent toujours dans la façon dont les animaux sont abattus, recueillis, entreposés ou transformés, » déclare White. Si la Chine a pour ambition de fermer les exploitations qui produisent de la viande à partir d'animaux sauvages comme les paons, les porcs-épics et les sangliers parce qu'ils présentent un risque de maladie, poursuit-il, « alors pourquoi ne pas s'intéresser aux autres fermes ? Les ours, les tigres ? Elles pourraient poser les mêmes problèmes. » De plus, ajoute-t-il, « la grande majorité des produits de la médecine traditionnelle chinoise ne contiennent pas de parties d'animaux. Il n'est pas nécessaire qu'elle soit une menace pour la faune. »

En ce qui concerne le COVID-19, ce dont nous avons besoin est clair, reprend Clifford Steer de l'université du Minnesota : « En fin de compte, la communauté internationale doit mettre au point un vaccin contre la maladie pour protéger les populations. »


Source : National geographic
Crédit : Mark Leong, Nat Geo Image Collection

De la bile est prélevée dans la vésicule biliaire d'un ours noir d'Asie sous sédatif. Selon l'organisation Animals Asia, les maladies sont fréquentes dans ces exploitations et la bile extraite d'animaux malades peut être contaminée par du sang, des excréments, du pus, de l'urine ou des bactéries qui pourraient s'avérer dangereuses pour la santé humaine.

La Chine préconise la bile d'ours pour lutter contre le coronavirus Actualités

La Chine préconise la bile d'ours pour lutter contre le coronavirus

Moins d'un mois après avoir pris des mesures pour interdire de façon permanente la vente et la consommation d'animaux sauvages à des fins alimentaires, le gouvernement chinois vient de recommander l'utilisation du Tan Re Qing, une injection contenant de la bile d'ours, comme traitement contre les formes graves et critiques de COVID-19. C'est l'une des nombreuses solutions thérapeutiques à la fois traditionnelles et modernes figurant sur une liste publiée le 4 mars par la Comission nationale de la santé, l'entité gouvernementale responsable des politiques nationales de santé en Chine. Pour les défenseurs de la faune, ces recommandations mettent en lumière une certaine approche contradictoire de la vie sauvage : interdire le commerce d'animaux vivants pour l'alimentation d'un côté et promouvoir celui des parties d'animaux à des fins médicinales de l'autre.

Sécrétée par le foie et stockée dans la vésicule biliaire, la bile de différentes espèces d'ours, notamment l'ours noir d'Asie et l'ours brun, est utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise depuis le 8e siècle au moins. Elle présente une teneur importante en acide ursodésoxycholique, ou ursodiol, dont l'efficacité dans la dissolution des calculs biliaires et le traitement des affections hépatiques a été cliniquement prouvée. L'acide ursodésoxycholique est disponible sous forme synthétisée depuis des décennies dans le monde entier.

L'Organisation mondiale de la santé affirme qu'il n'existe pour l'heure aucun remède contre le COVID-19 même si certains médicaments, comme les antidouleurs ou le sirop pour la toux, peuvent traiter les symptômes associés à la maladie.

Les adeptes de la médecine traditionnelle chinoise utilisent généralement le Tan Re Qing pour soigner les bronchites et les infections des voies respiratoires supérieures. Professeur au sein de l'université du Minnesota à Minneapolis, Clifford Steer a étudié les vertus médicinales de l'acide ursodésoxycholique et aucune preuve n'a été portée à sa connaissance concernant l'efficacité de la bile d'ours dans le traitement du coronavirus. Cela dit, il ajoute que l'acide ursodésoxycholique se distingue des autres acides biliaires par sa capacité à maintenir les cellules en vie et pourrait en ce sens soulager les symptômes du COVID-19 grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et sa tendance à apaiser la réponse immunitaire.

Promulguée en 1989, la loi chinoise de protection de la faune considère les animaux comme une ressource à utiliser au bénéfice des humains. En 2016, un amendement est venu appuyer la légitimité de l'utilisation commerciale de la faune en déclarant explicitement que les animaux pouvaient être utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise comme l'écrivait à l'époque Peter Li, spécialiste des politiques chinoises pour Humane Society International.

Bien que le recours à la bile d'ours provenant d'animaux en captivité soit légal en Chine, celle provenant des ours sauvages est interdite, tout comme son importation depuis d'autres pays. Aron White est militant au sein de l'Environmental Investigation Agency (EIA), une ONG qui dénonce les pratiques criminelles liées aux espèces sauvages. Son organisation a découvert les recommandations du gouvernement chinois pour traiter le COVID-19 grâce à des publications postées sur les réseaux sociaux par des trafiquants.

« Nous avons constaté que les recommandations du gouvernement étaient reprises par les trafiquants pour promouvoir leurs produits illégaux comme traitement, » rapporte White. La bile illégale prélevée sur les ours sauvages est produite en Chine, poursuit-il, mais également importée du Laos, du Vietnam et de la Corée du Nord où elle est prélevée sur des ours captifs ou sauvages. Ce trafic persiste alors que l'espèce la plus fréquemment élevée pour sa bile, l'ours noir d'Asie, figure sur la liste des espèces protégées contre le commerce international dans le cadre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), dont le rôle est de contrôler les échanges transfrontaliers de la faune et des produits issus de la faune.

En plus de la bile d'ours, les injections de Tan Re Qing contiennent de la poudre de corne de chèvre et différents extraits végétaux. Leur utilisation recommandée par le gouvernement chinois inquiète les défenseurs de la faune qui entrevoient une croissance du commerce d'animaux sauvages et une justification de la cruauté envers les animaux. « On constate une préférence prononcée des consommateurs pour les produits issus d'animaux sauvages, souvent considérés plus puissants ou plus "authentiques", » indique White. « Donc, l'existence d'un marché légal issu de la captivité n'allège en rien la pression exercée sur les populations sauvages — ça ne fait qu'entretenir la demande qui incite au braconnage. »

Dans les fermes à bile de Chine et du Sud-est asiatique, les animaux peuvent être enfermés plusieurs dizaines d'années dans des cages. Généralement, la bile est prélevée en insérant un cathéter, une seringue ou un tube dans la vésicule biliaire. Toutes les méthodes d'extraction sont invasives et « génèrent de la souffrance, des douleurs et des infections, » d'après les informations communiquées par Animals Asia, une organisation à but non lucratif dont l'objectif est de mettre fin à l'élevage des ours pour leur bile. Les négligences et les maladies sont fréquentes dans ces fermes, les consommateurs risquent donc d'ingérer de la bile d'ours malade pouvant être contaminée par du sang, des excréments, du pus, de l'urine et des bactéries, toujours selon Animals Asia.

Un autre remède de la médecine traditionnelle apparaît sur la liste dressée par la Commission nationale de la santé dans le cadre du traitement contre le COVID-19 : l'Angong Niuhuang Wan. Utilisé pour combattre la fièvre et d'autres maladies, ce comprimé contient traditionnellement de la corne de rhinocéros dont le commerce international est strictement interdit. La législation chinoise voudrait que ces comprimés contiennent de la corne de buffle mais d'après White, certains commerçants continuent d'utiliser la corne de rhinocéros.

Alors que Pékin semble avoir l'intention de mettre fin au commerce d'animaux sauvages, la promotion des injections de Tan Re Qing et d'autres traitements issus des produits d'animaux est « révélatrice de la nature contradictoire des messages délivrés par la Chine à l'heure actuelle, » déclare White.

Cependant, le recours à la médecine traditionnelle est solidement ancré en Chine depuis des millénaires et constituait même la principale forme de soins jusqu'au renversement du dernier empereur de la dynastie Qing par un médecin formé en Occident au début du 20e siècle. Essentiellement d'origine végétale, les traitements traditionnels sont généralement soutenus par le gouvernement comme pilier de la culture chinoise et en 2018, l'Organisation mondiale de la santé a même intégré les remèdes de la médecine traditionnelle à sa pharmacopée internationale. Pendant la pandémie de coronavirus, les autorités ont encouragé son utilisation et 85 % des personnes atteintes du COVID-19 reçoivent une forme de traitement à base de plantes, d'après les données communiquées par le ministère chinois de la Science et de la Technologie.

La Commission nationale de la santé chinoise n'a pas souhaité répondre à nos questions.

RISQUES POUR L'HOMME

Selon White, tous les élevages de faune représentent un risque sur la santé, que les animaux y soient élevés pour leur viande ou pour la médecine traditionnelle. Par exemple, dans les deux cas, il est fréquent que des centaines d'animaux sauvages soient entassés ou que des individus entrent en contact avec des carcasses.

« Que la faune soit consommée sous forme d'aliment ou de remède, des risques existent toujours dans la façon dont les animaux sont abattus, recueillis, entreposés ou transformés, » déclare White. Si la Chine a pour ambition de fermer les exploitations qui produisent de la viande à partir d'animaux sauvages comme les paons, les porcs-épics et les sangliers parce qu'ils présentent un risque de maladie, poursuit-il, « alors pourquoi ne pas s'intéresser aux autres fermes ? Les ours, les tigres ? Elles pourraient poser les mêmes problèmes. » De plus, ajoute-t-il, « la grande majorité des produits de la médecine traditionnelle chinoise ne contiennent pas de parties d'animaux. Il n'est pas nécessaire qu'elle soit une menace pour la faune. »

En ce qui concerne le COVID-19, ce dont nous avons besoin est clair, reprend Clifford Steer de l'université du Minnesota : « En fin de compte, la communauté internationale doit mettre au point un vaccin contre la maladie pour protéger les populations. »


Source : National geographic
Crédit : Mark Leong, Nat Geo Image Collection

De la bile est prélevée dans la vésicule biliaire d'un ours noir d'Asie sous sédatif. Selon l'organisation Animals Asia, les maladies sont fréquentes dans ces exploitations et la bile extraite d'animaux malades peut être contaminée par du sang, des excréments, du pus, de l'urine ou des bactéries qui pourraient s'avérer dangereuses pour la santé humaine.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


25 - Doubs

Jusqu'au 30 avril 

EXPOSITION 
"URGENCE CARBONE"

Urgence Carbone, œuvre d’Iris Leroyer réalisée en charbon de bois, symbolise une Terre carbonisée, qui souligne notre inertie face aux dérèglements de notre planète, en péril. Cette œuvre entre ainsi en dialogue avec les projections en grand format des sites du patrimoine mondial dans le Centre de lumières. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Du 1er juin au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Pour sa 25ème édition, en famille, découvrez des jardins ludiques et interactifs pensés pour reconnecter les enfants à la nature et développer leurs sens. Une porte d’entrée sur le rêve et l’imaginaire. Bien plus qu’un jardin, une expérience.

 Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

Le 24 mai

"NUIT DU JEU À LA GROTTE !"

Une soirée pour petits et grands autour de jeux de société et de plateau dans une ambiance festive ! De 18h00 à 22h30. Adulte : 12 € - Enfant : 7 € - Gratuit pour les moins de 6 ans.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


42 - Loire

Le 30 avril 

ATELIER ENFANT
"CRÉATION D'ATTRAPE-RÊVES, SPÉCIAL PÂQUES !"

Dans la tradition amérindienne, les attrape-rêves servent à éloigner les cauchemars et rendre nos nuits plus paisibles. Apprends à réaliser ton propre attrape-rêves à partir de décorations textiles sur le thème de Pâques !
Tarif : 5 € par enfant, gratuit pour les accompagnateurs. Dès 3 ans. Réservation obligatoire

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


56 - Morbihan

Le 30 mai

"ALIMENTATION À LA PRÉHISTOIRE"

Que mangeait-on et que buvait-on à la Préhistoire ? Pour le découvrir, le musée de Préhistoire de Carnac vous invite à une journée spéciale consacrée à l’alimentation à la fin de la Préhistoire et au début de l’Âge du Bronze. Pour l’occasion, Noémie Ledouble, médiatrice du patrimoine et expérimentatrice en archéologie de l’alimentation vous présentera une technique de brassage de la bière.

Musée de Préhistoire
Place Christian Bonnet
56340 CARNAC
02 97 52 66 36
www.museedecarnac.com


63 - Puy-de-Dôme

Jusqu'au 18 mai

EXPOSITIONS
"Les extraordinaires aventures de Jean-Pierre Alibert" 
"Le Cabinet de Curiosités de Riom Limagne et Volcans" 
"Attention fragile !"

Le musée Mandet présente trois expositions inédites, mêlant art, histoire et sensibilisation environnementale. À travers ces expositions, vous découvrirez la richesse du monde animal, de l’héritage d’un aventurier du XIXe siècle et d’une création artistique participative unique inspirée des cabinets de curiosités.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


Le 17 mai

"21E ÉDITION DE LA NUIT EUROPÉENNE DES MUSÉES"
MUSÉE MANDET & MUSÉE RÉGIONAL D’AUVERGNE 

Cette soirée exceptionnelle sera l’occasion de porter un regard neuf sur les collections et les expositions temporaires. Spectacle de magie avec la Compagnie de la Lanterne Magique, fresque participative avec l’artiste Iggy, visites à la lampe torche, ateliers et lancement de la toute nouvelle exposition du Musée régional d’Auvergne sauront ravir petits et grands.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Du 1er mai au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


71 - Saône-et-Loire

Jusqu'au 4 mai

"ATELIERS VACANCES DE PRINTEMPS"
LA MAISON DU CHAROLAIS

Des ateliers pour toute la famille : le hamburger du printemps avec une recette de pain vert, de fleurs et de feuilles avec une recette surprise, les petits artistes pourront se divertir avec l’atelier la "charolaise prend des couleurs" et la "charolaise en pointillés", et pour les amateurs de suspens, la chasse au trésor.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon
71120 Charolles
03 85 88 04 00
https://www.maison-charolais.com


75 - Paris

Jusqu'au 31 août

EXPOSITION
"ALFRED DREYFUS. VÉRITÉ ET JUSTICE"

Le mahJ revient sur "l’Affaire" pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 31 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET BERTA ZUCKERKANDL"

Le musée Clemenceau invite le public à découvrir sa nouvelle exposition-focus Clemenceau, Berta Zuckerkandl, une amitié autour de l’art entre Vienne et Paris. À cette occasion, le musée présente deux dessins de Rodin issus de ses collections ainsi qu'un portrait inédit de Sophie Clemenceau, soeur de Berta et épouse du frère de Georges, Paul, réalisé par Eugène Carrière.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 11 mai 

EMPREINTE CARBONE, L'EXPO !

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. 

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 31 août 

EXPOSITION
"BATTERIES"

En contrepoint d’"Empreinte carbone, l'expo !", Batteries présente un décryptage scientifique et sociétal des technologies de stockage de l’énergie qui façonnent les mobilités du futur. Cette expo capsule explore la fabrication des batteries et leur fonctionnement, mais aussi leur impact sur l'avenir énergétique.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


80 - Somme

Jusqu'au 21 septembre 

EXPOSITION 
"GUERRE EN JEUX"

Plongez dans un voyage à travers l’histoire de la pratique des jeux de guerre et explorez la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Une exposition intergénérationnelle qui met l’accent sur l’interactivité et l’attachement au jouet. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne - Place André Audinot
80200 Péronne
www.historial.fr


84 - Vaucluse

Jusqu'au 10 juin

EXPOSITIONS
"CIRCUIT COURT & DÉTOURS"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Du 13 mai au 3 juin 

LE CABINET DE CURIOSITÉ(S) NOMADE PAR LE MUSÉUM REQUIEN

Le « cabinet de curiosité(s) nomade » conçu par le muséum Requien pour Terre de Culture 2025 poursuit son voyage, et fait halte au musée Vouland. Son contenu propose des correspondances entre les collections des deux musées, et des échos avec le jardin du musée Vouland qui attisent la curiosité !

 Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


92 - Hauts-de-Seine

Jusqu'au 28 septembre

EXPOSITION
"COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE"

Après "Faire Paysage", le cycle d'expositions "Ecrire la Ville" poursuit son exploration du patrimoine courbevoisien à travers son architecture. Appréhender cette histoire par la chronologie revient à entreprendre un cheminement au cœur des transformations urbanistiques de la ville.

Musée Roybet Fould
178 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
https://www.facebook.com/
museeroybetfouldofficiel


95 - Val d'Oise

Les 3 & 5 mai

"FÊTE DES PLANTES"
CHÂTEAU DE LA ROCHE-GUYON

Pour cette nouvelle édition, la "Fête des plantes" proposera des solutions raisonnées pour arroser les jardins face au changement climatique et fera découvrir au public un florilège de jus, infusions et autres liqueurs issus de fruits et de végétaux. Au programme : rencontre avec des pépiniéristes, conférences, ateliers et animations autour du thème "Le jardin se boit".
Tarif : 8 €, gratuit pour les moins de 18 ans.

Château de La Roche-Guyon
1 rue de l’Audience
95780 La Roche-Guyon
01 34 79 74 42
www.chateaudelarocheguyon.fr

Lieux:

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