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À la basilique Saint-Denis, plus de 200 nouvelles tombes mises au jour par les archéologues
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À la basilique Saint-Denis, plus de 200 nouvelles tombes mises au jour par les archéologues

Une dense nécropole utilisée dès le 5e siècle a été révélée au cours de l'année écoulée par des archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Une fouille réalisée en vue de la reconstruction de la tour nord et de la flèche du célèbre édifice gothique, demeure éternelle des rois de France.

En admirant l’édifice gothique depuis le parvis extérieur, on se dit effectivement que la flèche manque cruellement. Ce vide, source de crispation pour les phobiques de l’asymétrie, fut laissé par un violent coup de foudre qui s’abattit sur la basilique Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) un soir de 1837. "Dix ans plus tard, la flèche fut entièrement démontée, car trop fragilisée", raconte Yvan Lafarge, archéologue spécialiste des bâtiments à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Il fut bien prévu de la rebâtir au 19e siècle, mais de l’avis de Viollet-le-Duc (1814-1879) lui-même, après diagnostic, l’édifice n’allait supporter un nouvel ouvrage fait de 2000 tonnes de pierres. Il fut donc accepté que la basilique resterait "chauve" d’un côté pendant une dizaine d’années, le temps pour le restaurateur de Notre-Dame de Paris d’élaborer un nouveau projet. Celui-ci ne vit jamais le jour, et la basilique Saint-Denis garda sa drôle d’allure. Celle qu’elle affiche encore aujourd’hui.

À l’horizon 2028 pourtant, la demeure de 43 rois et 32 reines de France devrait retrouver son ancienne silhouette. "Viollet-le-Duc s’était en réalité trompé dans ses calculs, et nous avons réalisé après analyses que les fondations étaient suffisamment solides pour soutenir une nouvelle flèche", poursuit Yvan Lafarge. Cette dernière va donc enfin être reconstruite à l’identique, après validation du projet en 2017. Onze ans de travaux monumentaux – qui débuteront par l’injection de béton dans les fondations médiévales pour les consolider -, sont prévus et financés en partie par le conseil régional. Avec en préambule, bien entendu, une fouille préventive minutieuse. "Le site a une histoire exceptionnelle, donc nous étions certains que nous allions trouver énormément de choses", confie Cyrille Le Forestier, anthropologue pour l’Inrap chargé de superviser la fouille aux côtés d'Yvan Lafarge.

Plus de 200 sarcophages en excellent état

Les deux chercheurs n’en attendaient cependant pas tant : entre juin 2022 et aujourd’hui, leur équipe a mis au jour plus de 200 sépultures issues de l’ancienne nécropole sur laquelle a été bâtie la basilique. 110 tombes de l’époque mérovingienne (entre le 5e et le 8e siècle après J.-C.) et 100 de l’époque carolingienne (entre le 8e et le 10e siècle après J.-C.), dans un état de conservation remarquable malgré leur agencement chaotique. "Non seulement nous ne nous attendions pas à une densité de tombes pareille, mais nous avons été surpris de trouver des sarcophages en plâtre – le matériau privilégié pour renfermer les dépouilles en Ile-de-France à cette époque – quasi intacts", se réjouit Cyrille Le Forestier.

Sur les parois blanchâtres des sarcophages gisant au sein des travées, on peut en effet encore distinguer de délicats décors d’inspiration chrétienne, à l’instar de croix encerclées ou de chrisme (les deux majuscules grecques X et P formant le monogramme du Christ). "Le plâtre est un matériau qui se conserve particulièrement mal car il se désagrège à la moindre infiltration d’eau", poursuit l’archéologue. "Vu leur nombre ici, nous avons été très gâtés." Une préservation que les archéologues attribuent à la bonne herméticité de l’ouvrage qui commença à recouvrir le cimetière en 1137. Sous l’impulsion de l’abbé Suger (environ 1080-1151), l’abbaye existante est agrandie et transformée en une magistrale basilique pensée pour faire de l’ombre à Rome. Au 13e siècle, Saint-Louis inaugure ainsi le tout premier joyau de l’art gothique. Un joyau avec sa flèche donc, qui culminait à 90 mètres de hauteur. Trois de plus que celle de Notre-Dame.

Des morts bien peu bavards

Mais l’accomplissement d’un tel chef-d’œuvre demande forcément des sacrifices. Parmi les pierres utilisées pour les fondations se détachent ça et là quelques motifs sculptés qui semblent n’avoir rien à faire ici. Des chapiteaux, corniches et autres éléments d’architecture romane issus du bâtiment précédent et réemployés sans ménagement au 12e siècle par les bâtisseurs du nouvel édifice gothique. En de nombreux endroits, on constate aussi que les cuves de plâtres et autres contenants en pierre de l’ancienne nécropole ont été tronqués pour laisser place aux murs. "Lorsqu’ils gênaient la construction, les tombes ont été amputées et les ossements repoussés en petits tas dans le coin opposé du cercueil", explique Cyrille Le Forestier. À l’inverse, d’autres sarcophages ont été rallongés, lorsque qu’un défunt déplacé était vraisemblablement trop grand pour sa nouvelle demeure. "L’agencement de certains squelettes nous laisse presque deviner les gestes de la main effectués par les ouvriers chargés du chantier", continue l’anthropologue.

Ces individus, des hommes adultes pour la plupart (même si des ossements de femmes et d’enfants ont également été dégagés), sont tous des anonymes. "Il n’est pas exclu qu’il s’agisse d’aristocrates mais le peu de mobilier retrouvé dans les tombes nous empêche malheureusement de le savoir." Rares sont en effet les objets qui accompagnaient les morts : seules des boucles de ceintures, des épingles à cheveux, des couteaux en métal et quelques bijoux, dont un petit pendentif en or, ont été retrouvés. Sur ce point, Yvan Lafarge et Cyrille Le Forestier s’avouent légèrement déçus : "On pensait tout de même trouver des sépultures un peu plus riches, mais ce ne fut pas le cas", regrette le premier. "Il est aussi possible que nous ayons affaire à des ecclésiastiques, ce qui expliquerait le côté modeste des tombes. Mais à ce stade encore, on ne peut déduire quoi que ce soit."

Analyses en laboratoire

Des recherches en laboratoire devraient être menées pour obtenir un maximum d’informations sur ces morts : leur sexe, leur âge, mais aussi leur état de santé, la façon dont ils s’alimentaient ou leurs liens de parenté. "Ces ossements sont des sources d’information précieuses sur l’aristocratie de l’époque qui ne fait l’objet que d’une maigre documentation à l’heure actuelle", affirme Cyrille Le Forestier. Un partenariat avec l’Institut Max-Planck de Leipzig et l’Université de Harvard pourrait également permettre de rechercher d’éventuelles traces de la peste justinienne (qui sévit entre le 6e et le 8e siècle dans l’Empire romain d’Orient puis d’Occident) parmi leurs pathologies.

Le 17 mai au plus tard, tous les vestiges déterrés auront disparu pour laisser place au béton. Ils seront transférés dans des réserves régionales en vue d’être un jour, peut-être, exposés. D’ici un an environ, les échafaudages qui permettront de poser les premières pierres de la flèche viendront enfin occuper les lieux à leur tour.


Source : Marine Benoit / Sciences et Avenir
Crédit : EMMANUELLE COLLADO, INRAP

Une vue de la fouille du massif occidental de Saint-Denis en mars 2023, sur laquelle on aperçoit plusieurs sarcophages de plâtre de l'époque mérovingienne.

À la basilique Saint-Denis, plus de 200 nouvelles tombes mises au jour par les archéologues Actualités

À la basilique Saint-Denis, plus de 200 nouvelles tombes mises au jour par les archéologues

Une dense nécropole utilisée dès le 5e siècle a été révélée au cours de l'année écoulée par des archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Une fouille réalisée en vue de la reconstruction de la tour nord et de la flèche du célèbre édifice gothique, demeure éternelle des rois de France.

En admirant l’édifice gothique depuis le parvis extérieur, on se dit effectivement que la flèche manque cruellement. Ce vide, source de crispation pour les phobiques de l’asymétrie, fut laissé par un violent coup de foudre qui s’abattit sur la basilique Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) un soir de 1837. "Dix ans plus tard, la flèche fut entièrement démontée, car trop fragilisée", raconte Yvan Lafarge, archéologue spécialiste des bâtiments à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Il fut bien prévu de la rebâtir au 19e siècle, mais de l’avis de Viollet-le-Duc (1814-1879) lui-même, après diagnostic, l’édifice n’allait supporter un nouvel ouvrage fait de 2000 tonnes de pierres. Il fut donc accepté que la basilique resterait "chauve" d’un côté pendant une dizaine d’années, le temps pour le restaurateur de Notre-Dame de Paris d’élaborer un nouveau projet. Celui-ci ne vit jamais le jour, et la basilique Saint-Denis garda sa drôle d’allure. Celle qu’elle affiche encore aujourd’hui.

À l’horizon 2028 pourtant, la demeure de 43 rois et 32 reines de France devrait retrouver son ancienne silhouette. "Viollet-le-Duc s’était en réalité trompé dans ses calculs, et nous avons réalisé après analyses que les fondations étaient suffisamment solides pour soutenir une nouvelle flèche", poursuit Yvan Lafarge. Cette dernière va donc enfin être reconstruite à l’identique, après validation du projet en 2017. Onze ans de travaux monumentaux – qui débuteront par l’injection de béton dans les fondations médiévales pour les consolider -, sont prévus et financés en partie par le conseil régional. Avec en préambule, bien entendu, une fouille préventive minutieuse. "Le site a une histoire exceptionnelle, donc nous étions certains que nous allions trouver énormément de choses", confie Cyrille Le Forestier, anthropologue pour l’Inrap chargé de superviser la fouille aux côtés d'Yvan Lafarge.

Plus de 200 sarcophages en excellent état

Les deux chercheurs n’en attendaient cependant pas tant : entre juin 2022 et aujourd’hui, leur équipe a mis au jour plus de 200 sépultures issues de l’ancienne nécropole sur laquelle a été bâtie la basilique. 110 tombes de l’époque mérovingienne (entre le 5e et le 8e siècle après J.-C.) et 100 de l’époque carolingienne (entre le 8e et le 10e siècle après J.-C.), dans un état de conservation remarquable malgré leur agencement chaotique. "Non seulement nous ne nous attendions pas à une densité de tombes pareille, mais nous avons été surpris de trouver des sarcophages en plâtre – le matériau privilégié pour renfermer les dépouilles en Ile-de-France à cette époque – quasi intacts", se réjouit Cyrille Le Forestier.

Sur les parois blanchâtres des sarcophages gisant au sein des travées, on peut en effet encore distinguer de délicats décors d’inspiration chrétienne, à l’instar de croix encerclées ou de chrisme (les deux majuscules grecques X et P formant le monogramme du Christ). "Le plâtre est un matériau qui se conserve particulièrement mal car il se désagrège à la moindre infiltration d’eau", poursuit l’archéologue. "Vu leur nombre ici, nous avons été très gâtés." Une préservation que les archéologues attribuent à la bonne herméticité de l’ouvrage qui commença à recouvrir le cimetière en 1137. Sous l’impulsion de l’abbé Suger (environ 1080-1151), l’abbaye existante est agrandie et transformée en une magistrale basilique pensée pour faire de l’ombre à Rome. Au 13e siècle, Saint-Louis inaugure ainsi le tout premier joyau de l’art gothique. Un joyau avec sa flèche donc, qui culminait à 90 mètres de hauteur. Trois de plus que celle de Notre-Dame.

Des morts bien peu bavards

Mais l’accomplissement d’un tel chef-d’œuvre demande forcément des sacrifices. Parmi les pierres utilisées pour les fondations se détachent ça et là quelques motifs sculptés qui semblent n’avoir rien à faire ici. Des chapiteaux, corniches et autres éléments d’architecture romane issus du bâtiment précédent et réemployés sans ménagement au 12e siècle par les bâtisseurs du nouvel édifice gothique. En de nombreux endroits, on constate aussi que les cuves de plâtres et autres contenants en pierre de l’ancienne nécropole ont été tronqués pour laisser place aux murs. "Lorsqu’ils gênaient la construction, les tombes ont été amputées et les ossements repoussés en petits tas dans le coin opposé du cercueil", explique Cyrille Le Forestier. À l’inverse, d’autres sarcophages ont été rallongés, lorsque qu’un défunt déplacé était vraisemblablement trop grand pour sa nouvelle demeure. "L’agencement de certains squelettes nous laisse presque deviner les gestes de la main effectués par les ouvriers chargés du chantier", continue l’anthropologue.

Ces individus, des hommes adultes pour la plupart (même si des ossements de femmes et d’enfants ont également été dégagés), sont tous des anonymes. "Il n’est pas exclu qu’il s’agisse d’aristocrates mais le peu de mobilier retrouvé dans les tombes nous empêche malheureusement de le savoir." Rares sont en effet les objets qui accompagnaient les morts : seules des boucles de ceintures, des épingles à cheveux, des couteaux en métal et quelques bijoux, dont un petit pendentif en or, ont été retrouvés. Sur ce point, Yvan Lafarge et Cyrille Le Forestier s’avouent légèrement déçus : "On pensait tout de même trouver des sépultures un peu plus riches, mais ce ne fut pas le cas", regrette le premier. "Il est aussi possible que nous ayons affaire à des ecclésiastiques, ce qui expliquerait le côté modeste des tombes. Mais à ce stade encore, on ne peut déduire quoi que ce soit."

Analyses en laboratoire

Des recherches en laboratoire devraient être menées pour obtenir un maximum d’informations sur ces morts : leur sexe, leur âge, mais aussi leur état de santé, la façon dont ils s’alimentaient ou leurs liens de parenté. "Ces ossements sont des sources d’information précieuses sur l’aristocratie de l’époque qui ne fait l’objet que d’une maigre documentation à l’heure actuelle", affirme Cyrille Le Forestier. Un partenariat avec l’Institut Max-Planck de Leipzig et l’Université de Harvard pourrait également permettre de rechercher d’éventuelles traces de la peste justinienne (qui sévit entre le 6e et le 8e siècle dans l’Empire romain d’Orient puis d’Occident) parmi leurs pathologies.

Le 17 mai au plus tard, tous les vestiges déterrés auront disparu pour laisser place au béton. Ils seront transférés dans des réserves régionales en vue d’être un jour, peut-être, exposés. D’ici un an environ, les échafaudages qui permettront de poser les premières pierres de la flèche viendront enfin occuper les lieux à leur tour.


Source : Marine Benoit / Sciences et Avenir
Crédit : EMMANUELLE COLLADO, INRAP

Une vue de la fouille du massif occidental de Saint-Denis en mars 2023, sur laquelle on aperçoit plusieurs sarcophages de plâtre de l'époque mérovingienne.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


25 - Doubs

Jusqu'au 30 avril 

EXPOSITION 
"URGENCE CARBONE"

Urgence Carbone, œuvre d’Iris Leroyer réalisée en charbon de bois, symbolise une Terre carbonisée, qui souligne notre inertie face aux dérèglements de notre planète, en péril. Cette œuvre entre ainsi en dialogue avec les projections en grand format des sites du patrimoine mondial dans le Centre de lumières. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Du 1er juin au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Pour sa 25ème édition, en famille, découvrez des jardins ludiques et interactifs pensés pour reconnecter les enfants à la nature et développer leurs sens. Une porte d’entrée sur le rêve et l’imaginaire. Bien plus qu’un jardin, une expérience.

 Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

Le 24 mai

"NUIT DU JEU À LA GROTTE !"

Une soirée pour petits et grands autour de jeux de société et de plateau dans une ambiance festive ! De 18h00 à 22h30. Adulte : 12 € - Enfant : 7 € - Gratuit pour les moins de 6 ans.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


42 - Loire

Le 30 avril 

ATELIER ENFANT
"CRÉATION D'ATTRAPE-RÊVES, SPÉCIAL PÂQUES !"

Dans la tradition amérindienne, les attrape-rêves servent à éloigner les cauchemars et rendre nos nuits plus paisibles. Apprends à réaliser ton propre attrape-rêves à partir de décorations textiles sur le thème de Pâques !
Tarif : 5 € par enfant, gratuit pour les accompagnateurs. Dès 3 ans. Réservation obligatoire

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


56 - Morbihan

Le 30 mai

"ALIMENTATION À LA PRÉHISTOIRE"

Que mangeait-on et que buvait-on à la Préhistoire ? Pour le découvrir, le musée de Préhistoire de Carnac vous invite à une journée spéciale consacrée à l’alimentation à la fin de la Préhistoire et au début de l’Âge du Bronze. Pour l’occasion, Noémie Ledouble, médiatrice du patrimoine et expérimentatrice en archéologie de l’alimentation vous présentera une technique de brassage de la bière.

Musée de Préhistoire
Place Christian Bonnet
56340 CARNAC
02 97 52 66 36
www.museedecarnac.com


63 - Puy-de-Dôme

Jusqu'au 18 mai

EXPOSITIONS
"Les extraordinaires aventures de Jean-Pierre Alibert" 
"Le Cabinet de Curiosités de Riom Limagne et Volcans" 
"Attention fragile !"

Le musée Mandet présente trois expositions inédites, mêlant art, histoire et sensibilisation environnementale. À travers ces expositions, vous découvrirez la richesse du monde animal, de l’héritage d’un aventurier du XIXe siècle et d’une création artistique participative unique inspirée des cabinets de curiosités.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


Le 17 mai

"21E ÉDITION DE LA NUIT EUROPÉENNE DES MUSÉES"
MUSÉE MANDET & MUSÉE RÉGIONAL D’AUVERGNE 

Cette soirée exceptionnelle sera l’occasion de porter un regard neuf sur les collections et les expositions temporaires. Spectacle de magie avec la Compagnie de la Lanterne Magique, fresque participative avec l’artiste Iggy, visites à la lampe torche, ateliers et lancement de la toute nouvelle exposition du Musée régional d’Auvergne sauront ravir petits et grands.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Du 1er mai au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


71 - Saône-et-Loire

Jusqu'au 4 mai

"ATELIERS VACANCES DE PRINTEMPS"
LA MAISON DU CHAROLAIS

Des ateliers pour toute la famille : le hamburger du printemps avec une recette de pain vert, de fleurs et de feuilles avec une recette surprise, les petits artistes pourront se divertir avec l’atelier la "charolaise prend des couleurs" et la "charolaise en pointillés", et pour les amateurs de suspens, la chasse au trésor.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon
71120 Charolles
03 85 88 04 00
https://www.maison-charolais.com


75 - Paris

Jusqu'au 31 août

EXPOSITION
"ALFRED DREYFUS. VÉRITÉ ET JUSTICE"

Le mahJ revient sur "l’Affaire" pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 31 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET BERTA ZUCKERKANDL"

Le musée Clemenceau invite le public à découvrir sa nouvelle exposition-focus Clemenceau, Berta Zuckerkandl, une amitié autour de l’art entre Vienne et Paris. À cette occasion, le musée présente deux dessins de Rodin issus de ses collections ainsi qu'un portrait inédit de Sophie Clemenceau, soeur de Berta et épouse du frère de Georges, Paul, réalisé par Eugène Carrière.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 11 mai 

EMPREINTE CARBONE, L'EXPO !

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties, Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer aux visiteurs un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. 

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 31 août 

EXPOSITION
"BATTERIES"

En contrepoint d’"Empreinte carbone, l'expo !", Batteries présente un décryptage scientifique et sociétal des technologies de stockage de l’énergie qui façonnent les mobilités du futur. Cette expo capsule explore la fabrication des batteries et leur fonctionnement, mais aussi leur impact sur l'avenir énergétique.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


80 - Somme

Jusqu'au 21 septembre 

EXPOSITION 
"GUERRE EN JEUX"

Plongez dans un voyage à travers l’histoire de la pratique des jeux de guerre et explorez la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Une exposition intergénérationnelle qui met l’accent sur l’interactivité et l’attachement au jouet. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne - Place André Audinot
80200 Péronne
www.historial.fr


84 - Vaucluse

Jusqu'au 10 juin

EXPOSITIONS
"CIRCUIT COURT & DÉTOURS"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


Du 13 mai au 3 juin 

LE CABINET DE CURIOSITÉ(S) NOMADE PAR LE MUSÉUM REQUIEN

Le « cabinet de curiosité(s) nomade » conçu par le muséum Requien pour Terre de Culture 2025 poursuit son voyage, et fait halte au musée Vouland. Son contenu propose des correspondances entre les collections des deux musées, et des échos avec le jardin du musée Vouland qui attisent la curiosité !

 Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


92 - Hauts-de-Seine

Jusqu'au 28 septembre

EXPOSITION
"COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE"

Après "Faire Paysage", le cycle d'expositions "Ecrire la Ville" poursuit son exploration du patrimoine courbevoisien à travers son architecture. Appréhender cette histoire par la chronologie revient à entreprendre un cheminement au cœur des transformations urbanistiques de la ville.

Musée Roybet Fould
178 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
https://www.facebook.com/
museeroybetfouldofficiel


95 - Val d'Oise

Les 3 & 5 mai

"FÊTE DES PLANTES"
CHÂTEAU DE LA ROCHE-GUYON

Pour cette nouvelle édition, la "Fête des plantes" proposera des solutions raisonnées pour arroser les jardins face au changement climatique et fera découvrir au public un florilège de jus, infusions et autres liqueurs issus de fruits et de végétaux. Au programme : rencontre avec des pépiniéristes, conférences, ateliers et animations autour du thème "Le jardin se boit".
Tarif : 8 €, gratuit pour les moins de 18 ans.

Château de La Roche-Guyon
1 rue de l’Audience
95780 La Roche-Guyon
01 34 79 74 42
www.chateaudelarocheguyon.fr

Lieux:

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