Bienvenue dans un nouveau monde... le notre

Graisse animale, marc de café, déchets agricoles… vers de nouveaux biocarburants
Actualités

Graisse animale, marc de café, déchets agricoles… vers de nouveaux biocarburants

A quoi rouleront nos voitures en 2030 ? L’année 2018 qui commence sera l’occasion d’une grande remise à plat alors que les instances européennes préparent la « directive énergie renouvelable 2 » (RED2). « Celle-ci doit fixer la part d’énergies renouvelable à atteindre dans le secteur des transports à l’horizon 2030, commence Jean-Christophe Viguié, responsable du programme « biocarburant » à l’IFP Energies Nouvelles, un organisme public de recherche dans les domaines de l’énergie et des transports. Les discussions ont commencé en novembre 2016, mais doivent s’intensifier en 2018 et aboutir sur un compromis d’ici la fin de l’année. »
De nouvelles solutions de biocarburant

La directive RED, votée en 2008, fixait à 10 % la part d’énergie renouvelable à atteindre dans les transports d’ici 2020. « La France n’y est plus très loin avec un taux d’incorporation d’énergie renouvelable de 8,5 % atteint dès 2015, reprend Jean-Christophe Viguié.

Faut-il viser plus haut pour 2030 ? Surtout, sur quels types de solutions miser dès à présent ? C’est tout l’enjeu du moment et, pour ce qui concerne les biocarburants, la réponse est loin d’être aisée alors que fourmillent un peu partout des solutions innovantes de production de biocarburant. Un exemple : A Londres, depuis le 20 novembre, les fameux bus rouges à deux étages carburent (en partie) au marc de café. Leur carburant est composé de 80 % de diesel et de 20 % de biocarburants dont une huile extraite du recyclage de déchets de café que la start-up Bio-Bean collecte auprès de milliers de magasins des chaînes Costa Coffe et Caffe Nero.

Plus au nord, à Edimbourg, Celtic Renewables, autre jeune société, a fait rouler début juillet une premier voiture au Biobutanol, un biocarburant à base de résidus de la production de whisky. Et que dire du goupe Les Mousquetaires (Intermarché, Netto) qui s’est lancé en novembre 2013, avec Saria, entreprise spécialisée dans la valorisation de la biomasse, dans la production de biocarburant à partir de graisses animales impropres à la consommation et d'huiles de fritures usagées. L’usine, située au Havre, est toujours en activité et produit 75.000 tonnes de biodiesel chaque année.
Pas forcément bon pour l’environnement

Ce foisonnement d’idées n’étonne guère Jean-Christophe Viguié : « On peut imaginer faire du biocarburant à partir de nombreux corps gras », explique-t-il. Avant de s’en féliciter, Laura Buffet, chargée de mission « carburant » à l’ONG Transport & Environnement, invite d’abord à se pencher dans le détail sur chacune de ces solutions. « Quelle quantité de déchets de café faut-il pour faire un litre de biocarburant ? Quel est le bilan carbone de la collecte et de la transformation de cette matière première ? Est-il possible de faire un meilleur usage de ces déchets ? », se demande-t-elle.

Arthur Kay, le PDG de Bio-Bean ne répond guère à ces questions. Elles sont pourtant essentielles. Car si les biocarburants ont tous ce côté séduisant de proposer une alternative aux énergies fossiles, ils ne sont pas forcément bons pour l’environnement. C’est tout le problème des biocarburants de première génération. Pour les véhicules diesel, ils sont produits à partir d’huiles végétales, principalement de colza, de tournesol, de soja, de palme… Pour les véhicules essences, on parle de bioéthanol, issu de la fermentation de produit agricole comme la betterave, le blé, la canne à sucre ou le maïs.

Ces biocarburants sont déjà dans nos réservoirs, mélangés à l’essence ou au gazole. Le gazole, par exemple, adapté à tous les véhicules diesel, contient jusqu’à 7 % d’ester méthylique d’huile végétale. Le sans plomb 95-E10 s’appelle ainsi parce que le carburant contient jusqu’à 10 % d’éthanol.

Une première génération en concurrence avec des cultures alimentaires

En France, il n’y a à ce jour à disposition que des biocarburants de première génération. « Or, elles sont toutes issues de cultures destinées traditionnellement à l’alimentation, rappelle Laura Buffet. Pour les produire, il faut soit gagner sur des espaces naturels, ce que font actuellement à outrance des pays d’Asie du sud-est [Indonésie, Malaisie en particulier] avec des plantations de palmiers à huile gagnées sur la forêt tropicale, soit convertir des terres agricoles destinées jusque-là à des productions alimentaires. » Cette deuxième option revient bien souvent au même. « La demande alimentaire étant constante, voire en hausse, il faut trouver ailleurs de nouvelles terres pour compenser ce changement d’affectation des sols », reprend Laura Buffet.

« Ces biocarburants de première génération ne sont pas tous à mettre dans le même sac, nuance toutefois Jean-Christophe Viguié. La France produit une part non négligeable de son biodiesel à partir de colza, une culture qui a l’avantage de produire à la fois des graines qui seront pressées pour faire in fine du carburant, mais aussi des tourteaux utilisés en alimentation animale. »

Reste que sur la moitié des 2,9 millions de tonnes de biodiesel consommées en France, la moitié seulement est produite sur le territoire français, rappelait La Tribune en juin dernier. L’autre moitié se compose soit d’importation de carburant, soit de la transformation de matières premières importées. Et l’huile de palme est en pole position. En France comme en l’Europe. « En 2014, 45 % de toute l’huile de palme utilisée en Europe a terminé dans les réservoirs de voitures et de camions », constatait en 2015 Transport & Environnement.

« Trouver des solutions de grandes capacités »

En avril 2015, l’Union européenne a plafonné à 7 % l’incorporation des agrocarburants de première génération dans les carburants proposés à la pompe. Un plafonnement qui pourrait être durci encore alors que les instances européennes préparent en ce moment « la directive énergie renouvelable 2 ».

Dans cette optique, des biocaburants à base de graisses animales, de résidus de whisky ou de marc de café pourraient séduire. Ils présentent en tout cas l’avantage de ne pas être en concurrence avec des productions alimentaires. « Rien n’empêche de creuser l’idée et tant mieux si ces solutions parviennent à être rentables, commence Jean-Christophe Viguié. Mais elles resteront toujours limitées par les faibles volumes de biocarburants qu’elles pourront produire. Or, la transition énergétique nécessite de trouver des solutions de grande capacité. Rien qu’en France, 35 millions de tonnes de gazole moteur sont consommées chaque année pour faire rouler nos voitures diesel. »

Deux projets prometteurs en France

Le responsable « biocarburant » à l’IFP Energies Nouvelles fonde bien plus d’espoir sur les projets français BioTfueL et Futurol en passe de devenir réalité. « On est en plein dans la seconde génération de biocarburant puisqu’il s’agit à chaque fois d’utiliser des déchets de cultures-la paille de blé par exemple- ou des chutes de bois. Ces deux projets nécessitent des investissements lourds mais permettent d’envisager des volumes plus conséquents à l’échelle industrielle. »

De son côté, Transport & Environnement estime que le futur est plus à chercher du côté de la voiture électrique. « Et dans une meilleure gestion de nos mobilités, ajoute Laura Buffet. Cela reste la priorité. »
 

Source : 20 Minutes
Crédit : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

A Pomacle-Bazancourt (Marne) une usine de transformation de betterave sucrière en bioéthanol.

Graisse animale, marc de café, déchets agricoles… vers de nouveaux biocarburants Actualités

Graisse animale, marc de café, déchets agricoles… vers de nouveaux biocarburants

A quoi rouleront nos voitures en 2030 ? L’année 2018 qui commence sera l’occasion d’une grande remise à plat alors que les instances européennes préparent la « directive énergie renouvelable 2 » (RED2). « Celle-ci doit fixer la part d’énergies renouvelable à atteindre dans le secteur des transports à l’horizon 2030, commence Jean-Christophe Viguié, responsable du programme « biocarburant » à l’IFP Energies Nouvelles, un organisme public de recherche dans les domaines de l’énergie et des transports. Les discussions ont commencé en novembre 2016, mais doivent s’intensifier en 2018 et aboutir sur un compromis d’ici la fin de l’année. »
De nouvelles solutions de biocarburant

La directive RED, votée en 2008, fixait à 10 % la part d’énergie renouvelable à atteindre dans les transports d’ici 2020. « La France n’y est plus très loin avec un taux d’incorporation d’énergie renouvelable de 8,5 % atteint dès 2015, reprend Jean-Christophe Viguié.

Faut-il viser plus haut pour 2030 ? Surtout, sur quels types de solutions miser dès à présent ? C’est tout l’enjeu du moment et, pour ce qui concerne les biocarburants, la réponse est loin d’être aisée alors que fourmillent un peu partout des solutions innovantes de production de biocarburant. Un exemple : A Londres, depuis le 20 novembre, les fameux bus rouges à deux étages carburent (en partie) au marc de café. Leur carburant est composé de 80 % de diesel et de 20 % de biocarburants dont une huile extraite du recyclage de déchets de café que la start-up Bio-Bean collecte auprès de milliers de magasins des chaînes Costa Coffe et Caffe Nero.

Plus au nord, à Edimbourg, Celtic Renewables, autre jeune société, a fait rouler début juillet une premier voiture au Biobutanol, un biocarburant à base de résidus de la production de whisky. Et que dire du goupe Les Mousquetaires (Intermarché, Netto) qui s’est lancé en novembre 2013, avec Saria, entreprise spécialisée dans la valorisation de la biomasse, dans la production de biocarburant à partir de graisses animales impropres à la consommation et d'huiles de fritures usagées. L’usine, située au Havre, est toujours en activité et produit 75.000 tonnes de biodiesel chaque année.
Pas forcément bon pour l’environnement

Ce foisonnement d’idées n’étonne guère Jean-Christophe Viguié : « On peut imaginer faire du biocarburant à partir de nombreux corps gras », explique-t-il. Avant de s’en féliciter, Laura Buffet, chargée de mission « carburant » à l’ONG Transport & Environnement, invite d’abord à se pencher dans le détail sur chacune de ces solutions. « Quelle quantité de déchets de café faut-il pour faire un litre de biocarburant ? Quel est le bilan carbone de la collecte et de la transformation de cette matière première ? Est-il possible de faire un meilleur usage de ces déchets ? », se demande-t-elle.

Arthur Kay, le PDG de Bio-Bean ne répond guère à ces questions. Elles sont pourtant essentielles. Car si les biocarburants ont tous ce côté séduisant de proposer une alternative aux énergies fossiles, ils ne sont pas forcément bons pour l’environnement. C’est tout le problème des biocarburants de première génération. Pour les véhicules diesel, ils sont produits à partir d’huiles végétales, principalement de colza, de tournesol, de soja, de palme… Pour les véhicules essences, on parle de bioéthanol, issu de la fermentation de produit agricole comme la betterave, le blé, la canne à sucre ou le maïs.

Ces biocarburants sont déjà dans nos réservoirs, mélangés à l’essence ou au gazole. Le gazole, par exemple, adapté à tous les véhicules diesel, contient jusqu’à 7 % d’ester méthylique d’huile végétale. Le sans plomb 95-E10 s’appelle ainsi parce que le carburant contient jusqu’à 10 % d’éthanol.

Une première génération en concurrence avec des cultures alimentaires

En France, il n’y a à ce jour à disposition que des biocarburants de première génération. « Or, elles sont toutes issues de cultures destinées traditionnellement à l’alimentation, rappelle Laura Buffet. Pour les produire, il faut soit gagner sur des espaces naturels, ce que font actuellement à outrance des pays d’Asie du sud-est [Indonésie, Malaisie en particulier] avec des plantations de palmiers à huile gagnées sur la forêt tropicale, soit convertir des terres agricoles destinées jusque-là à des productions alimentaires. » Cette deuxième option revient bien souvent au même. « La demande alimentaire étant constante, voire en hausse, il faut trouver ailleurs de nouvelles terres pour compenser ce changement d’affectation des sols », reprend Laura Buffet.

« Ces biocarburants de première génération ne sont pas tous à mettre dans le même sac, nuance toutefois Jean-Christophe Viguié. La France produit une part non négligeable de son biodiesel à partir de colza, une culture qui a l’avantage de produire à la fois des graines qui seront pressées pour faire in fine du carburant, mais aussi des tourteaux utilisés en alimentation animale. »

Reste que sur la moitié des 2,9 millions de tonnes de biodiesel consommées en France, la moitié seulement est produite sur le territoire français, rappelait La Tribune en juin dernier. L’autre moitié se compose soit d’importation de carburant, soit de la transformation de matières premières importées. Et l’huile de palme est en pole position. En France comme en l’Europe. « En 2014, 45 % de toute l’huile de palme utilisée en Europe a terminé dans les réservoirs de voitures et de camions », constatait en 2015 Transport & Environnement.

« Trouver des solutions de grandes capacités »

En avril 2015, l’Union européenne a plafonné à 7 % l’incorporation des agrocarburants de première génération dans les carburants proposés à la pompe. Un plafonnement qui pourrait être durci encore alors que les instances européennes préparent en ce moment « la directive énergie renouvelable 2 ».

Dans cette optique, des biocaburants à base de graisses animales, de résidus de whisky ou de marc de café pourraient séduire. Ils présentent en tout cas l’avantage de ne pas être en concurrence avec des productions alimentaires. « Rien n’empêche de creuser l’idée et tant mieux si ces solutions parviennent à être rentables, commence Jean-Christophe Viguié. Mais elles resteront toujours limitées par les faibles volumes de biocarburants qu’elles pourront produire. Or, la transition énergétique nécessite de trouver des solutions de grande capacité. Rien qu’en France, 35 millions de tonnes de gazole moteur sont consommées chaque année pour faire rouler nos voitures diesel. »

Deux projets prometteurs en France

Le responsable « biocarburant » à l’IFP Energies Nouvelles fonde bien plus d’espoir sur les projets français BioTfueL et Futurol en passe de devenir réalité. « On est en plein dans la seconde génération de biocarburant puisqu’il s’agit à chaque fois d’utiliser des déchets de cultures-la paille de blé par exemple- ou des chutes de bois. Ces deux projets nécessitent des investissements lourds mais permettent d’envisager des volumes plus conséquents à l’échelle industrielle. »

De son côté, Transport & Environnement estime que le futur est plus à chercher du côté de la voiture électrique. « Et dans une meilleure gestion de nos mobilités, ajoute Laura Buffet. Cela reste la priorité. »
 

Source : 20 Minutes
Crédit : FRANCOIS NASCIMBENI / AFP

A Pomacle-Bazancourt (Marne) une usine de transformation de betterave sucrière en bioéthanol.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

01 - Ain

► Le 24 septembre

"3EME RALLYE PATRIMOINE DE L'ALBARINE AU RHÔNE"

L'association Terres d'Albarine vous propose un rallye voiture découverte patrimoine. Vous ne connaissez pas la vallée de l'Albarine et les alentours ? Munis de votre carnet de route "de l'Albarine au Rhône" vous devrez résoudre des énigmes. Dimanche 24 septembre 2023 de 8h à 18h.

Musée des Traditions Bugistes
7 avenue de l’Europe
01230 Saint-Rambert-en-Bugey
07 86 67 31 76
https://musee-bugiste-ain.fr


► Le 6 octobre

CONFÉRENCE
"LES FERMES DU RETORD ET LE MAQUIS DE L'AIN"

Mon intervention va s'attacher à parcourir les différents lieux des Maquis de l'Ain sur le plateau de Retord. Sous l'impulsion de Romans-Petit ce maquis a participé avec efficacité à résister à l'envahisseur. Notre présentation portera sur ces lieux, sur l'organisation militaire et sur leurs combattants. Une balade historique sur Retord et ses lieux de mémoire.

Musée des Traditions Bugistes
7 avenue de l’Europe
01230 Saint-Rambert-en-Bugey
07 86 67 31 76
https://musee-bugiste-ain.fr


11 - Aude

► Jusqu’au 31 décembre 

PARCOURS D’ART CONTEMPORAIN
"VESTIGES DU FUTUR"

Narbo Via présente un parcours d’art contemporain en dialogue avec les collections du Musée. Cette sélection d’œuvres du @mracserignan sera exposée.
C’est une véritable rencontre entre deux collections que vous allez découvrir. Au total, 23 œuvres, dont 21 au musée Narbo Via et deux autres sur les sites de l’Horreum à Narbonne et d’Amphoralis à Sallèles-d’Aude. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


20 - Haute-Corse

► Jusqu'au 23 décembre

EXPOSITION
CORSICA 39-45 : Les Corses et la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945)

Dans le cadre du 80e anniversaire de la Libération de la Corse, le Musée de Bastia propose de nous faire (re)découvrir comment les Corses ont vécu le second conflit mondial.
A travers près de 500 objets, œuvres d’art, documents et une vingtaine de multimédias, c’est une plongée dans le quotidien de la population insulaire qui est présentée.

Musée de Bastia
Place du donjon
La Citadelle
20200 Bastia
04 95 31 09 12
https://musee.bastia.corsica


21 - Côte d'Or

► Jusqu’au 31 décembre

EXPOSITION
"LES INSECTES POLLINISATEURS FONT LE BUZZ"

En 2023, le Jardin de l’Arquebuse propose une immersion dans l’univers fascinant des insectes pollinisateurs. Cette exposition, adaptée à tous les publics, offre une « tribune » exclusive à ces insectes parfois minuscules mais tellement importants !

Le Jardin de l'Arquebuse
1 avenue Albert 1er (Parc de l’Arquebuse)
21000 Dijon
03 80 48 82 00
www.ma-nature.dijon.fr


22 - Côtes d'Armor

► Jusqu'au 15 septembre 2024

EXPOSITION
"DIX ANS DE DONS, COLLECTION DU MUSÉE DE LA RÉSISTANCE EN ARGOAT"

Au cours de ces onze années d’existence, le musée de la Résistance en Argoat s’est enrichi de nombreux dons faits par des particuliers. Parfois une simple photo, découverte à la mort d’un parent, un masque à gaz relégué au grenier, mais aussi un journal de déportation ou un émetteur-récepteur parachuté d’Angleterre aux résistants.

Pôle de l'Étang-Neuf
22480 Saint-Connan
02 96 47 17 66
www.etangneufbretagne.com


25 - Doubs

► Jusqu'au 22 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"PEINTURE ET POÉSIE"

Le Festival des Jardins, imaginé cette année sur le thème "Peinture et poésie" vous invite à la surprise et à l'émotion. Déambulez dans les espaces où les végétaux prennent vie et perdez-vous dans le labyrinthe. Explorez 9 nouveaux jardins qui vous racontent une histoire, illustrent une œuvre, un tableau ou un poème.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


► Jusqu'au 5 novembre

EXPOSITION
"LE MONDE DE FOLON"

Hommage à Jean-Michel Folon (1934/2005), artiste belge à la création hybride et poétique représentant les grands maux de la société contemporaine. L’exposition à la Saline royale présentera plus de 200 œuvres issues de la Fondation Folon (affiches, dessins, sculptures…).

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


27 - Eure

► Jusqu'au 29 octobre

EXPOSITION
"CHARLOT INVITE PERRIN"

Une exposition pour un bel hommage à ce grand homme de cinéma et de télévision.

Musée du Cinéma et de la Photographie – Jean Delannoy
8 Grande Rue, Corum 1
27730 Bueil
02 32 35 50 18
https://museejeandelannoy.wordpress.com


29 - Finistère

► Jusqu'au 5 novembre

EXPOSITION
"SUR DES CENDRES FUMANTES… HEURS ET MALHEURS D'UNE ABBAYE BRETONNE EN L'AN MIL"

Landévennec, 1020. Les flammes embrasent le grand monastère des bords de l’Aulne… le petit ruisseau qui traverse le cloître déborde de son lit. Brûlée, la prestigieuse abbaye prend l’eau.
Cette série d’accidents a livré un enregistrement archéologique exceptionnel. Un parcours autour de 125 objets, rythmé par des vidéos et des dispositifs interactifs pour une visite en famille.

Ancienne Abbaye de Landevennec
29560 landévennec
02 98 27 35 90 
www.musee-abbaye-landevennec.fr


30 - Gard

 Jusqu'au 30 septembre

EXPOSITION
"REMOUDS & DEBORDEMENTS"

Jean-Charles Le Gros, Estelle Merlet, Patricia Dubois, Olivia Mauret-Brisson et Talou vous présentent leurs oeuvres au travers d'une exposition organisée à la Maison de l'Eau.

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
04 66 30 36 55 / 04 66 25 83 41
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


31 - Haute Garonne

► Les 7 & 8 octobre

"WEEK-END AUX AILES" 
AILES ANCIENNES TOULOUSE

Pour cette édition 2023, notre association a choisi de mettre en avant l’histoire de la motorisation aéronautique au travers de quelques-unes de ses plus belles pièces.
L’arrivée du Tracker T01, ce magnifique bombardier d’eau, marquera aussi notre fête d’octobre.

Ailes Anciennes Toulouse
Parking Site Aéroscopia - Allée André Turcat
31700 Blagnac
05 62 13 78 10
www.aatlse.org


33 - Gironde

► Jusqu'au 24 septembre

EXPOSITION
JOFO "35 TOURS" - 1988-2023

L’exposition "35 TOURS" de l’artiste JOFO retrace 35 ans de créations, permettant d’apprécier la construction d’une œuvre totale et singulière, colorée et exaltée qui mêle avec force l’art et la vie. JOFO est un artiste passionnément porté par la culture rock et urbaine, l’art brut et singulier. 

Institut Culturel Bernard Magrez
16 rue de Tivoli
33000 Bordeaux
05 56 81 72 77
www.institut-bernard-magrez.com


37 - Indre et Loire

► Les 21, 28 & 31 octobre
Les 3 novembre & 29 décembre

BALADES NOCTURNES AUX CHANDELLES
CHÂTEAU ROYAL D’AMBOISE

Dans une ambiance réhaussée par la lumière des chandelles et celle du feu de cheminée, ces soirées permettent de découvrir le château royal d’Amboise d’une manière intimiste en déambulation libre.
15€/adulte; 13€/étudiant; 11€/enfant et 7€/abonné.

Château royal d’Amboise
Montée de l’Emir Abd el Kader
37400 Amboise
02 47 57 00 98
http://www.chateau-amboise.com


38 - Isère

► Jusqu'au 31 mars 2024

EXPOSITION
"AUDACE ET RENOUVEAU"

Le 28 juin 1953, l’église de Saint-Hugues en Chartreuse après une totale transformation. Inaugurée par l’évêque de Grenoble, elle consacre l’audace d’un jeune peintre inspiré, Jean-Marie Pirot-Arcabas et s’inscrit dans le courant du renouveau de l’art sacré. L’exposition restitue l’ambiance de l’époque avec des photos et des documents, des dessins préparatoires et des lithographies originales.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


► Le 23 septembre

CONFÉRENCE PERFORMANCE EN MUSIQUE
"L’EFFET PAPILLON"

Vous avez du mal à comprendre l’art contemporain ? Grâce aux talents de conteur de Fabrice Nesta, venez découvrir les grands artistes, connus et méconnus, qui ont jalonné les 70 dernières années, autour d’une collection particulière de papillons…
L’accueil est musical, Pierre Galland improvise au piano au gré des papillons.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


39 - Jura

Jusqu'au 5 novembre 

EXPOSITION
"L'OURS DANS LA BIODIVERSITÉ POLAIRE"

Embarquez dans un voyage naturaliste au milieu des glaces, sur la piste de l’ours. A travers cette exposition, c’est la biodiversité polaire qui est mise à l’honneur.

Espace des Mondes Polaires
46 rue Croix de la Teppe 
39220 Prémanon
03 39 50 80 20
www.espacedesmondespolaires.org


42 - Loire

► Jusqu'au 22 septembre 2024

EXPOSITION 
"INDONÉSIE RÉVÉLÉE"

Région d’une grande complexité culturelle, le pays se compose de 1100 de groupes ethniques différents.
Les collections ramenées par Daniel Pouget de ses voyages, notamment des îles de Bornéo, Sumatra et Sulawesi, nous dévoilent l’extraordinaire richesse des traditions et cultures des îles d’Indonésie.  

Musée des Civilisations Daniel Pouget
Place Madeleine Rousseau
42170 Saint-Just-Saint-Rambert
04 77 52 03 11
musee@stjust-strambert.com


► Jusqu'au 29 octobre

EXPOSITION
"UPCYCLING : LA NOUVELLE VIE DES TEXTILES"

Tendance et dans l’air du temps, l’upcycling (ou surcyclage en français) consiste à valoriser des produits usagés en leur donnant une nouvelle vie plus qualitative. 
A travers cette exposition, découvrez des initiatives – parfois surprenantes ! – mises en place par les entreprises, artisans et artistes locaux en matière d’upcycling.

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


► Jusqu'au 7 janvier 2024

EXPOSITION 
"GRAINES"
 
À la manière d’une leçon de chose, l’exposition invite à l’observation des graines pour découvrir la diversité des formes, des couleurs, leurs spécificités et leur mode de dissémination.  
Montrer la diversité de la nature et la beauté de l’infiniment petit, c’est aussi et surtout montrer du respect pour la nature et pour le vivant.

Musée d’Allard
13 boulevard de la Préfecture
42600 Montbrison
04 77 96 39 15
https://www.facebook.com/museeallard


45 - Loiret

► Du 14 au 29 octobre

CONCOURS PHOTO "AUTOMNE"
ARBORETUM DES GRANDES BRUYÈRES

L’Automne est une saison extraordinaire à l’Arboretum des Grandes Bruyères. Les tableaux paysagers prennent des couleurs flamboyantes et les ambiances vous transportent en Chine et au Canada. 
Immergez-vous dans ces paysages, photographiez-les et tentez de gagner des cadeaux ! Concours via FaceBook, plus d’informations sur la page de l’Arboretum.

Arboretum des Grandes Bruyères
45450 Ingrannes
02 38 57 28 24
www.arboretumdesgrandesbruyeres.fr


62 - Pas-de-Calais

► Du 11 au 20 octobre

EXPOSITION
MUSÉE MUNICIPAL BRUNO DANVIN

Du 11 au 20 octobre, venez découvrir l'exposition de peintures et dessins de Yvelise, Christelle et Jacques Ponche.
Les mercredis, samedis et dimanches de 14h30 à 17h30. Entrée gratuite. Visites de groupes sur rdv les lundis, mardis et jeudis. 

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
03 21 04 56 25 / 07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


► Du 27 septembre 2023 au 15 janvier 2024

EXPOSITION 
"ANIMAUX FANTASTIQUES"

Dragons, griffons, sphinx ou licornes… Riche de près de 250 œuvres – sculpture, peinture, objets d’art mais aussi cinéma et musique –, l’exposition nous plonge dans un voyage dans le temps et l’espace, de l’Antiquité à nos jours, pour raconter l’histoire des plus célèbres de ces créatures à travers leurs légendes, leurs pouvoirs et leur habitat. 

Musée du Louvre-Lens
99 rue Paul Bert 
62300 Lens 
03 21 18 62 62 
www.louvrelens.fr


63 - Puy de Dôme

► Jusqu'au 25 février 2024

EXPOSITION
"MOTIF CENTRAL" de Julien Colombier

Julien Colombier est un peintre français dont les oeuvres se décline tant sur la céramique que sur des fresques peintes ou du textile. Son univers artistique, à la fois onirique, féérique et hypnotique, composé de jungles ou de forêts luxuriantes et colorées, se voit transposé à échelle monumentale. 

Musée Mandet
14 rue de L'Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 17 31
musee.mandet@rlv.eu


68 - Haut-Rhin

► Jusqu'au 30 décembre

EXPOSITION
"LES JEUX VIDÉO, DES ORIGINES À NOS JOURS" 

L'histoire des jeux vidéo remonte aux années 1950 et 1960. Les premiers jeux étaient très simples et basés sur du texte, mais au fil du temps, les graphismes et les fonctionnalités ont évolué. Atari, GameCube, Wii, Playstation et bien d’autres consoles sont exposées dans les vitrines du musée.

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


 

76 - Seine Maritime

► Jusqu'au 30 novembre 

EXPOSITION
"LE GÉNIE DES MODESTES" (10e édition)

Exposition dans la filiation de l’art brut et singulier qui présente des oeuvres de créateurs sélectionnés par la Halle Saint Pierre. 
A la suite de Jean Dubuffet et en cohérence avec la simplicité de l’abbé Pierre, le Génie des modestes témoigne que les modestes ont du génie, à Emmaüs comme ailleurs.

Centre abbé Pierre – Emmaüs
Route d’Emmaüs
76690 Esteville
02 35 23 87 76
www.centre-abbe-pierre-emmaus.org


84 - Vaucluse

► Jusqu'au 31 décembre 

EXPOSITION
AUGUSTE ROURE 

Désigné peintre des garrigues et des cailloux par ses contemporains, les motifs privilégiés d'Auguste Roure sont les paysages de collines autour d’Avignon traversés de chemins et routes blanches, et, plus tard, la côte méditerranéenne l'été autour de la presqu’île de Giens. .

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


► Jusqu'au 31 mai 2024

EXPOSITION
"OCEAN"

L’océan est un vaste monde qui ne cesse de nous fasciner et qu’il convient de comprendre, d’étudier, de préserver et d’admirer. Cette exposition présente quatre artistes qui contribuent, par leurs approches artistiques, à cette réflexion et cette prise de conscience.
les photographes Rachael Talibart et Henley Spiers, les graveurs Hélène Baumel et Jean Chièze.

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


87 - Haute-Vienne

► Les 23 & 24 septembre 

"BALADES 48H NATURE"
MAISON DE LA RÉSERVE

Dans le cadre des 15 ans de la réserve et à l'occasion des 48 h nature en Nouvelle Aquitaine, 2 balades sont proposées.
Des thématiques sont associées à la géologie : Les contes, la botanique. 

Maison de la Réserve 
Espace météorite Paul Pellas

16 rue Jean Parvy
87600 Rochechouart
05 55 03 02 70
www.facebook.com/RNNastrobleme


88 - Vosges

► Les 7 & 8 octobre

"FETE DE LA SAINTE FLEUR"

Cette fête traditionnelle vous invite à admirer l’art floral à travers les atouts des villev de Golbey et d'Épinal. Au programme : défilé de chars, lancés de pétales, spectacles et animations...

Office de Tourisme
6 place Saint-Goëry
88000 Epinal
03 29 82 53 32
www.tourisme-epinal.com


93 - Seine-Saint-Denis

► Jusqu'au 29 octobre

EXPOSITION 
"LES PEINTRES DE L’AIR ET DE L’ESPACE"

Créé en 1931 à l’initiative de l’Aéro-Club de France, le "Corps des peintres, graveurs et sculpteurs du département de l’Air" n’a cessé de faire vivre la mémoire de l’armée de l’Air et de l’Espace. Aujourd’hui, ce sont ainsi 40 artistes qui sont porteurs du titre de Peintre des armées et consacrent leur talent à l’aéronautique et au spatial. 

Musée de l’Air et de l’Espace
3 esplanade de l’Air et de l’Espace
93350 Le Bourget
01 49 92 70 00
www.museeairespace.fr

Lieux:

Découvrir toutes les activités