Bienvenue dans un nouveau monde... le notre

Girafes, loutres, éléphants... la Cites peut-elle encore les sauver ?
Actualités

Girafes, loutres, éléphants... la Cites peut-elle encore les sauver ?

Sur les huit millions d’espèces existantes, jusqu’à un million sont menacées d’extinction, « dont beaucoup dans les prochaines décennies ». Le 23 avril dernier, l’Ipbes, la plate-forme internationale scientifique dédiée à l’étude de l’érosion du vivant, publiait un rapport alarmant sur la perte de biodiversité dans le monde. Voilà pour le constat. Reste à plancher sur les solutions pour endiguer cette érosion. Il y en a forcément à trouver, ces prochains jours, à Genève, où sont réunis depuis jeudi et jusqu’au 28 août les 180 Etats signataires de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacés d’extinction (Cites). C’est la 18e COP (Conférence des parties) de l’organisme. Il y en a une tous les trois ans. Celle-ci doit se conclure le 28 août prochain après avoir examiné les 57 propositions mises sur la table.

Nous balayons les enjeux de ce sommet avec Charlotte Nithart, porte-parole de Robin des bois, ONG observatrice de la Cites depuis trente ans, et Loïs Lelanchon, chargé du programme de sauvetage des animaux sauvages à  Ifaw (Fond international pour la protection des animaux).

Comment fonctionne la Cites ?

Cet accord international est entré en vigueur le 1er juillet 1975, deux ans après avoir été signé, le 3 mars 1973 à Washington, par 80 pays. Elle compte aujourd’hui 180 Etats membres. Son but est de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces concernées. Autrement dit que ce commerce, lorsqu’il est autorisé, repose sur une utilisation durable des espèces sauvages.

La Cites fixe ainsi les règles du commerce international de plus de 35.000 espèces de faune et flore sauvage. « Selon le degré de protection dont elles ont besoin, la Cites classe ces espèces à l’une de ses annexes, explique Charlotte Nithart. Il y en a principalement deux : l’annexe 1, qui interdit quasi totalement le commerce des espèces qui y sont rangées, et l’annexe 2, qui réglemente et contrôle le commerce des espèces concernées. » « C’est justement lors des COP qu’est décidé le classement [ou le déclassement] d’espèces dans l’une des annexes », précise Loïs Lelanchon.

La Cites est-elle un outil important pour endiguer l’érosion de la biodiversité ?

Charlotte Nithart, comme Loïs Lelanchon, s’accordent sur ce point : la Cites ne réglera pas tous les problèmes de biodiversité. Son champ d’action est limité. « La convention se focalise uniquement sur le commerce international des espèces sauvages, rappelle Loïs Lelanchon. Autrement dit, elle n’a pas la main sur le commerce domestique. » La Cites n’a pas non plus la main sur les autres causes de pertes de la biodiversité, le commerce n’étant qu’une des menaces qui pèsent sur les animaux sauvages. La première, au niveau mondial, est la dégradation et la perte d’habitat, pointait en octobre dernier WWF dans son rapport « Planète Vivante ».

Il n’empêche, le braconnage continue d’être la première menace pour de nombreuses espèces, du pangolin aux éléphants d’Afrique, en passant par les rhinocéros ou les loutres. Dans ce contexte, la Cites reste une instance clé pour réguler le commerce d’espèces sauvages et lutter contre les trafics illégaux. « Il y a tous ceux qui œuvrent à la protection des espèces sur le terrain. Les gardes forestiers, les gardes-côtes, les douaniers…, explique Charlotte Nithart. Au-dessus d’eux, ces acteurs ont aussi besoin d’une coordination entre les Etats. Il faut éviter qu’une espèce soit protégée dans un pays et pas chez le voisin. C’est tout le rôle que doit jouer la Cites. »

Que faut-il espérer de cette COP18 ?

La fin de la chasse aux trophées ? C’est  la demande adressée, dimanche, à la Cites par une cinquantaine de députés européens et une cinquantaine d’organisations de défense de la nature. « Mais elle n’est pas à l’ordre du jour à Genève », répond Charlotte Nithart. En revanche, à l’agenda, il est bien question de l’inscription de la girafe à l’annexe 2. Car il y a urgence. « Les populations de girafe ont diminué de 40 % ces trente dernières années », rappelle Loïs Lelanchon. Et le commerce international n’est pas étranger à cette érosion. « La girafe est menacée par l’appétit pour la viande de brousse, la chasse sportive et de loisirs, déplore Charlotte Nithart. On fait aussi des bracelets avec ses poils, des couteaux avec ses os, des sacs à main avec sa peau, les crânes sont utilisés en décoration d’intérieur… »

Si la girafe est la priorité numéro 1, Robin des bois cite également l’inscription en annexe 2 du Gecko tokay, lézard multicolore venu d’Asie, et des concombres de mer, animal marin au corps mou très prisé sur le marché gastronomique asiatique. L’ONG réclame également le transfert en annexe 1 des tortues étoilées de l’Inde. L’Ifaw, de son côté, poussera pour classer la loutre cendrée et la loutre d’Asie en annexe 1.

Et l’éléphant d’Afrique ?

Après des décennies de braconnage, la population de ce mammifère emblématique, chassé pour son ivoire, est passée de plusieurs millions d’individus au milieu du XXe siècle à quelque 400.000 en 2015. De quoi faire du trafic d’ivoire un vieux serpent de mer. « Sur ce dossier, la Cites s’est révélée être une arme à double tranchant pour les éléphants », regrette Charlotte Nithart.

En 1989, elle a classé toutes les populations d’éléphants d’Afrique en annexe 1 et interdit ainsi le commerce international d’ivoire. Mais à partir de 1997, la Cites a fait marche arrière pour quatre pays d’Afrique australe (Botswana, Namibie, Zimbabwe, puis Afrique du Sud), en reclassant leurs populations d’éléphants en annexe 2. Ces quatre Etats ont été alors autorisés à vendre ponctuellement leurs stocks de défense d’Ivoire, issus de l’abattage régulier ou de mortalité naturelle. Ceci au motif que les populations d’éléphants de ces quatre pays étaient « saines et bien gérées » et que les ventes réalisées permettraient de financer des programmes de conservation de la faune sauvage.

Un boulevard pour le braconnage ?

« Cela a eu pour conséquence de relancer le braconnage d’éléphant sur tout le continent, déplorent Charlotte Nithart et Loïs Lelanchon. Les trafiquants ont bien compris qu’il serait difficile de faire la différence, sur les marchés, entre de l’ivoire provenant du stock d’un de ces quatre pays et de l’ivoire d’un éléphant braconné au Kenya ou au Gabon. »

A Genève, 32 pays de la Coalition pour l’éléphant d’Afrique proposent le reclassement de tous les éléphants en annexe 1, comme en 1989. Dans le même temps, le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe demanderont de nouveau à pouvoir vendre leurs stocks d’Ivoire. La Zambie, quant à elle, espère obtenir le déclassement de ses éléphants en annexe 2. Si bien que plusieurs ONG environnementales craignent un nouveau boulevard pour le braconnage.


Source : 20 minutes
Crédit : TONY KARUMBA / AFP

Le 18e sommet de la Cites, la Convention internationale sur les espèces de faune et de flore sauvages, se tient jusqu'au 28 août à Genève, et pourrait acter de nouvelles mesures de protection pour les girafes.

Girafes, loutres, éléphants... la Cites peut-elle encore les sauver ? Actualités

Girafes, loutres, éléphants... la Cites peut-elle encore les sauver ?

Sur les huit millions d’espèces existantes, jusqu’à un million sont menacées d’extinction, « dont beaucoup dans les prochaines décennies ». Le 23 avril dernier, l’Ipbes, la plate-forme internationale scientifique dédiée à l’étude de l’érosion du vivant, publiait un rapport alarmant sur la perte de biodiversité dans le monde. Voilà pour le constat. Reste à plancher sur les solutions pour endiguer cette érosion. Il y en a forcément à trouver, ces prochains jours, à Genève, où sont réunis depuis jeudi et jusqu’au 28 août les 180 Etats signataires de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacés d’extinction (Cites). C’est la 18e COP (Conférence des parties) de l’organisme. Il y en a une tous les trois ans. Celle-ci doit se conclure le 28 août prochain après avoir examiné les 57 propositions mises sur la table.

Nous balayons les enjeux de ce sommet avec Charlotte Nithart, porte-parole de Robin des bois, ONG observatrice de la Cites depuis trente ans, et Loïs Lelanchon, chargé du programme de sauvetage des animaux sauvages à  Ifaw (Fond international pour la protection des animaux).

Comment fonctionne la Cites ?

Cet accord international est entré en vigueur le 1er juillet 1975, deux ans après avoir été signé, le 3 mars 1973 à Washington, par 80 pays. Elle compte aujourd’hui 180 Etats membres. Son but est de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces concernées. Autrement dit que ce commerce, lorsqu’il est autorisé, repose sur une utilisation durable des espèces sauvages.

La Cites fixe ainsi les règles du commerce international de plus de 35.000 espèces de faune et flore sauvage. « Selon le degré de protection dont elles ont besoin, la Cites classe ces espèces à l’une de ses annexes, explique Charlotte Nithart. Il y en a principalement deux : l’annexe 1, qui interdit quasi totalement le commerce des espèces qui y sont rangées, et l’annexe 2, qui réglemente et contrôle le commerce des espèces concernées. » « C’est justement lors des COP qu’est décidé le classement [ou le déclassement] d’espèces dans l’une des annexes », précise Loïs Lelanchon.

La Cites est-elle un outil important pour endiguer l’érosion de la biodiversité ?

Charlotte Nithart, comme Loïs Lelanchon, s’accordent sur ce point : la Cites ne réglera pas tous les problèmes de biodiversité. Son champ d’action est limité. « La convention se focalise uniquement sur le commerce international des espèces sauvages, rappelle Loïs Lelanchon. Autrement dit, elle n’a pas la main sur le commerce domestique. » La Cites n’a pas non plus la main sur les autres causes de pertes de la biodiversité, le commerce n’étant qu’une des menaces qui pèsent sur les animaux sauvages. La première, au niveau mondial, est la dégradation et la perte d’habitat, pointait en octobre dernier WWF dans son rapport « Planète Vivante ».

Il n’empêche, le braconnage continue d’être la première menace pour de nombreuses espèces, du pangolin aux éléphants d’Afrique, en passant par les rhinocéros ou les loutres. Dans ce contexte, la Cites reste une instance clé pour réguler le commerce d’espèces sauvages et lutter contre les trafics illégaux. « Il y a tous ceux qui œuvrent à la protection des espèces sur le terrain. Les gardes forestiers, les gardes-côtes, les douaniers…, explique Charlotte Nithart. Au-dessus d’eux, ces acteurs ont aussi besoin d’une coordination entre les Etats. Il faut éviter qu’une espèce soit protégée dans un pays et pas chez le voisin. C’est tout le rôle que doit jouer la Cites. »

Que faut-il espérer de cette COP18 ?

La fin de la chasse aux trophées ? C’est  la demande adressée, dimanche, à la Cites par une cinquantaine de députés européens et une cinquantaine d’organisations de défense de la nature. « Mais elle n’est pas à l’ordre du jour à Genève », répond Charlotte Nithart. En revanche, à l’agenda, il est bien question de l’inscription de la girafe à l’annexe 2. Car il y a urgence. « Les populations de girafe ont diminué de 40 % ces trente dernières années », rappelle Loïs Lelanchon. Et le commerce international n’est pas étranger à cette érosion. « La girafe est menacée par l’appétit pour la viande de brousse, la chasse sportive et de loisirs, déplore Charlotte Nithart. On fait aussi des bracelets avec ses poils, des couteaux avec ses os, des sacs à main avec sa peau, les crânes sont utilisés en décoration d’intérieur… »

Si la girafe est la priorité numéro 1, Robin des bois cite également l’inscription en annexe 2 du Gecko tokay, lézard multicolore venu d’Asie, et des concombres de mer, animal marin au corps mou très prisé sur le marché gastronomique asiatique. L’ONG réclame également le transfert en annexe 1 des tortues étoilées de l’Inde. L’Ifaw, de son côté, poussera pour classer la loutre cendrée et la loutre d’Asie en annexe 1.

Et l’éléphant d’Afrique ?

Après des décennies de braconnage, la population de ce mammifère emblématique, chassé pour son ivoire, est passée de plusieurs millions d’individus au milieu du XXe siècle à quelque 400.000 en 2015. De quoi faire du trafic d’ivoire un vieux serpent de mer. « Sur ce dossier, la Cites s’est révélée être une arme à double tranchant pour les éléphants », regrette Charlotte Nithart.

En 1989, elle a classé toutes les populations d’éléphants d’Afrique en annexe 1 et interdit ainsi le commerce international d’ivoire. Mais à partir de 1997, la Cites a fait marche arrière pour quatre pays d’Afrique australe (Botswana, Namibie, Zimbabwe, puis Afrique du Sud), en reclassant leurs populations d’éléphants en annexe 2. Ces quatre Etats ont été alors autorisés à vendre ponctuellement leurs stocks de défense d’Ivoire, issus de l’abattage régulier ou de mortalité naturelle. Ceci au motif que les populations d’éléphants de ces quatre pays étaient « saines et bien gérées » et que les ventes réalisées permettraient de financer des programmes de conservation de la faune sauvage.

Un boulevard pour le braconnage ?

« Cela a eu pour conséquence de relancer le braconnage d’éléphant sur tout le continent, déplorent Charlotte Nithart et Loïs Lelanchon. Les trafiquants ont bien compris qu’il serait difficile de faire la différence, sur les marchés, entre de l’ivoire provenant du stock d’un de ces quatre pays et de l’ivoire d’un éléphant braconné au Kenya ou au Gabon. »

A Genève, 32 pays de la Coalition pour l’éléphant d’Afrique proposent le reclassement de tous les éléphants en annexe 1, comme en 1989. Dans le même temps, le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe demanderont de nouveau à pouvoir vendre leurs stocks d’Ivoire. La Zambie, quant à elle, espère obtenir le déclassement de ses éléphants en annexe 2. Si bien que plusieurs ONG environnementales craignent un nouveau boulevard pour le braconnage.


Source : 20 minutes
Crédit : TONY KARUMBA / AFP

Le 18e sommet de la Cites, la Convention internationale sur les espèces de faune et de flore sauvages, se tient jusqu'au 28 août à Genève, et pourrait acter de nouvelles mesures de protection pour les girafes.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

01 - Ain

► Le 6 octobre

CONFÉRENCE
"LES FERMES DU RETORD ET LE MAQUIS DE L'AIN"

Mon intervention va s'attacher à parcourir les différents lieux des Maquis de l'Ain sur le plateau de Retord. Sous l'impulsion de Romans-Petit ce maquis a participé avec efficacité à résister à l'envahisseur. Notre présentation portera sur ces lieux, sur l'organisation militaire et sur leurs combattants. Une balade historique sur Retord et ses lieux de mémoire.

Musée des Traditions Bugistes
7 avenue de l’Europe
01230 Saint-Rambert-en-Bugey
07 86 67 31 76
https://musee-bugiste-ain.fr


11 - Aude

► Jusqu’au 31 décembre 

PARCOURS D’ART CONTEMPORAIN
"VESTIGES DU FUTUR"

Narbo Via présente un parcours d’art contemporain en dialogue avec les collections du Musée. Cette sélection d’œuvres du @mracserignan sera exposée.
C’est une véritable rencontre entre deux collections que vous allez découvrir. Au total, 23 œuvres, dont 21 au musée Narbo Via et deux autres sur les sites de l’Horreum à Narbonne et d’Amphoralis à Sallèles-d’Aude. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


13 - Bouches du Rhône

Du 23 octobre au 3 novembre 2023 

"LES ATELIERS NATURE"
ECOMUSEE DE LA FORET

L’institut pour la forêt organise pendant les vacances scolaires des activités ludiques et scientifiques autour de la nature permettant aux enfants du CP au CM2 de mieux appréhender notre environnement.  

Institut pour la forêt 
CD7, Chemin de Roman
13120 Gardanne
04 42 65 42 10
www.ecomusee-foret.org


14 - Calvados

► Du 21 octobre au 5 novembre 2023 

ANIMATIONS
"L’AUTOMNE AUX CHÂTEAUX"

Les châteaux de Canon et de Crèvecœur, s’associent pour vous proposer un programme quotidien d’animations pendant les vacances de la Toussaint. Ainsi, chaque jour de la semaine pendant les vacances, une activité aura lieu sur l’un des deux sites. Au programme des contes, des visites thématiques, des ateliers d’automne, et deux événements à ne pas manquer.

Château de Crèvecœur
14340 Crèvecœur-en-Auge
02 31 63 02 45
www.chateaudecrevecoeur.com


20 - Haute-Corse

► Jusqu'au 23 décembre

EXPOSITION
CORSICA 39-45 : Les Corses et la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945)

Dans le cadre du 80e anniversaire de la Libération de la Corse, le Musée de Bastia propose de nous faire (re)découvrir comment les Corses ont vécu le second conflit mondial.
A travers près de 500 objets, œuvres d’art, documents et une vingtaine de multimédias, c’est une plongée dans le quotidien de la population insulaire qui est présentée.

Musée de Bastia
Place du donjon
La Citadelle
20200 Bastia
04 95 31 09 12
https://musee.bastia.corsica


21 - Côte d'Or

► Jusqu’au 31 décembre

EXPOSITION
"LES INSECTES POLLINISATEURS FONT LE BUZZ"

En 2023, le Jardin de l’Arquebuse propose une immersion dans l’univers fascinant des insectes pollinisateurs. Cette exposition, adaptée à tous les publics, offre une « tribune » exclusive à ces insectes parfois minuscules mais tellement importants !

Le Jardin de l'Arquebuse
1 avenue Albert 1er (Parc de l’Arquebuse)
21000 Dijon
03 80 48 82 00
www.ma-nature.dijon.fr


22 - Côtes d'Armor

► Jusqu'au 15 septembre 2024

EXPOSITION
"DIX ANS DE DONS, COLLECTION DU MUSÉE DE LA RÉSISTANCE EN ARGOAT"

Au cours de ces onze années d’existence, le musée de la Résistance en Argoat s’est enrichi de nombreux dons faits par des particuliers. Parfois une simple photo, découverte à la mort d’un parent, un masque à gaz relégué au grenier, mais aussi un journal de déportation ou un émetteur-récepteur parachuté d’Angleterre aux résistants.

Pôle de l'Étang-Neuf
22480 Saint-Connan
02 96 47 17 66
www.etangneufbretagne.com


25 - Doubs

► Jusqu'au 22 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"PEINTURE ET POÉSIE"

Le Festival des Jardins, imaginé cette année sur le thème "Peinture et poésie" vous invite à la surprise et à l'émotion. Déambulez dans les espaces où les végétaux prennent vie et perdez-vous dans le labyrinthe. Explorez 9 nouveaux jardins qui vous racontent une histoire, illustrent une œuvre, un tableau ou un poème.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


► Jusqu'au 5 novembre

EXPOSITION
"LE MONDE DE FOLON"

Hommage à Jean-Michel Folon (1934/2005), artiste belge à la création hybride et poétique représentant les grands maux de la société contemporaine. L’exposition à la Saline royale présentera plus de 200 œuvres issues de la Fondation Folon (affiches, dessins, sculptures…).

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


27 - Eure

► Jusqu'au 29 octobre

EXPOSITION
"CHARLOT INVITE PERRIN"

Une exposition pour un bel hommage à ce grand homme de cinéma et de télévision.

Musée du Cinéma et de la Photographie – Jean Delannoy
8 Grande Rue, Corum 1
27730 Bueil
02 32 35 50 18
https://museejeandelannoy.wordpress.com


29 - Finistère

► Jusqu'au 5 novembre

EXPOSITION
"SUR DES CENDRES FUMANTES… HEURS ET MALHEURS D'UNE ABBAYE BRETONNE EN L'AN MIL"

Landévennec, 1020. Les flammes embrasent le grand monastère des bords de l’Aulne… le petit ruisseau qui traverse le cloître déborde de son lit. Brûlée, la prestigieuse abbaye prend l’eau.
Cette série d’accidents a livré un enregistrement archéologique exceptionnel. Un parcours autour de 125 objets, rythmé par des vidéos et des dispositifs interactifs pour une visite en famille.

Ancienne Abbaye de Landevennec
29560 landévennec
02 98 27 35 90 
www.musee-abbaye-landevennec.fr


30 - Gard

 Jusqu'au 30 septembre

EXPOSITION
"REMOUDS & DEBORDEMENTS"

Jean-Charles Le Gros, Estelle Merlet, Patricia Dubois, Olivia Mauret-Brisson et Talou vous présentent leurs oeuvres au travers d'une exposition organisée à la Maison de l'Eau.

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
04 66 30 36 55 / 04 66 25 83 41
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


31 - Haute Garonne

► Les 7 & 8 octobre

"WEEK-END AUX AILES" 
AILES ANCIENNES TOULOUSE

Pour cette édition 2023, notre association a choisi de mettre en avant l’histoire de la motorisation aéronautique au travers de quelques-unes de ses plus belles pièces.
L’arrivée du Tracker T01, ce magnifique bombardier d’eau, marquera aussi notre fête d’octobre.

Ailes Anciennes Toulouse
Parking Site Aéroscopia - Allée André Turcat
31700 Blagnac
05 62 13 78 10
www.aatlse.org


37 - Indre et Loire

► Les 21, 28 & 31 octobre
Les 3 novembre & 29 décembre

BALADES NOCTURNES AUX CHANDELLES
CHÂTEAU ROYAL D’AMBOISE

Dans une ambiance réhaussée par la lumière des chandelles et celle du feu de cheminée, ces soirées permettent de découvrir le château royal d’Amboise d’une manière intimiste en déambulation libre.
15€/adulte; 13€/étudiant; 11€/enfant et 7€/abonné.

Château royal d’Amboise
Montée de l’Emir Abd el Kader
37400 Amboise
02 47 57 00 98
http://www.chateau-amboise.com


38 - Isère

► Jusqu'au 31 mars 2024

EXPOSITION
"AUDACE ET RENOUVEAU"

Le 28 juin 1953, l’église de Saint-Hugues en Chartreuse après une totale transformation. Inaugurée par l’évêque de Grenoble, elle consacre l’audace d’un jeune peintre inspiré, Jean-Marie Pirot-Arcabas et s’inscrit dans le courant du renouveau de l’art sacré. L’exposition restitue l’ambiance de l’époque avec des photos et des documents, des dessins préparatoires et des lithographies originales.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


39 - Jura

Jusqu'au 5 novembre 

EXPOSITION
"L'OURS DANS LA BIODIVERSITÉ POLAIRE"

Embarquez dans un voyage naturaliste au milieu des glaces, sur la piste de l’ours. A travers cette exposition, c’est la biodiversité polaire qui est mise à l’honneur.

Espace des Mondes Polaires
46 rue Croix de la Teppe 
39220 Prémanon
03 39 50 80 20
www.espacedesmondespolaires.org


42 - Loire

► Jusqu'au 22 septembre 2024

EXPOSITION 
"INDONÉSIE RÉVÉLÉE"

Région d’une grande complexité culturelle, le pays se compose de 1100 de groupes ethniques différents.
Les collections ramenées par Daniel Pouget de ses voyages, notamment des îles de Bornéo, Sumatra et Sulawesi, nous dévoilent l’extraordinaire richesse des traditions et cultures des îles d’Indonésie.  

Musée des Civilisations Daniel Pouget
Place Madeleine Rousseau
42170 Saint-Just-Saint-Rambert
04 77 52 03 11
musee@stjust-strambert.com


► Jusqu'au 29 octobre

EXPOSITION
"UPCYCLING : LA NOUVELLE VIE DES TEXTILES"

Tendance et dans l’air du temps, l’upcycling (ou surcyclage en français) consiste à valoriser des produits usagés en leur donnant une nouvelle vie plus qualitative. 
A travers cette exposition, découvrez des initiatives – parfois surprenantes ! – mises en place par les entreprises, artisans et artistes locaux en matière d’upcycling.

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


► Jusqu'au 7 janvier 2024

EXPOSITION 
"GRAINES"
 
À la manière d’une leçon de chose, l’exposition invite à l’observation des graines pour découvrir la diversité des formes, des couleurs, leurs spécificités et leur mode de dissémination.  
Montrer la diversité de la nature et la beauté de l’infiniment petit, c’est aussi et surtout montrer du respect pour la nature et pour le vivant.

Musée d’Allard
13 boulevard de la Préfecture
42600 Montbrison
04 77 96 39 15
https://www.facebook.com/museeallard


45 - Loiret

► Du 14 au 29 octobre

CONCOURS PHOTO "AUTOMNE"
ARBORETUM DES GRANDES BRUYÈRES

L’Automne est une saison extraordinaire à l’Arboretum des Grandes Bruyères. Les tableaux paysagers prennent des couleurs flamboyantes et les ambiances vous transportent en Chine et au Canada. 
Immergez-vous dans ces paysages, photographiez-les et tentez de gagner des cadeaux ! Concours via FaceBook, plus d’informations sur la page de l’Arboretum.

Arboretum des Grandes Bruyères
45450 Ingrannes
02 38 57 28 24
www.arboretumdesgrandesbruyeres.fr


62 - Pas-de-Calais

► Du 11 au 20 octobre

EXPOSITION
MUSÉE MUNICIPAL BRUNO DANVIN

Du 11 au 20 octobre, venez découvrir l'exposition de peintures et dessins de Yvelise, Christelle et Jacques Ponche.
Les mercredis, samedis et dimanches de 14h30 à 17h30. Entrée gratuite. Visites de groupes sur rdv les lundis, mardis et jeudis. 

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
03 21 04 56 25 / 07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


► Du 27 septembre 2023 au 15 janvier 2024

EXPOSITION 
"ANIMAUX FANTASTIQUES"

Dragons, griffons, sphinx ou licornes… Riche de près de 250 œuvres – sculpture, peinture, objets d’art mais aussi cinéma et musique –, l’exposition nous plonge dans un voyage dans le temps et l’espace, de l’Antiquité à nos jours, pour raconter l’histoire des plus célèbres de ces créatures à travers leurs légendes, leurs pouvoirs et leur habitat. 

Musée du Louvre-Lens
99 rue Paul Bert 
62300 Lens 
03 21 18 62 62 
www.louvrelens.fr


63 - Puy de Dôme

► Jusqu'au 25 février 2024

EXPOSITION
"MOTIF CENTRAL" de Julien Colombier

Julien Colombier est un peintre français dont les oeuvres se décline tant sur la céramique que sur des fresques peintes ou du textile. Son univers artistique, à la fois onirique, féérique et hypnotique, composé de jungles ou de forêts luxuriantes et colorées, se voit transposé à échelle monumentale. 

Musée Mandet
14 rue de L'Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 17 31
musee.mandet@rlv.eu


65 - Hautes Pyrénées

► Le 7 octobre

GARGAS BY NIGHT 
"PEINDRE OU GRAVER, UNE EXPÉDITION SOUTERRAINE"

À l'occasion de du "Jour de la nuit" et des "journées de l'art rupestre", les guides proposent une visite des Grottes de Gargas à la nuit tombée. Les visiteurs équipés de petites lampes torches  découvriront ce site exceptionnel dans des conditions proches de nos ancêtres préhistoriques lors d'une visite thématique d'1h30 : "Peindre ou graver, une expédition souterraine"
 
Grottes de Gargas
81 route de Gargas
65660 Aventignan
05 62 98 81 50
www.grottesdegargas.fr


68 - Haut-Rhin

► Le 13 octobre

"CONCERT DE BULLES, EN CONCILIABULE..."

Partez à la découverte de l’univers du chant lyrique mis à portée de tout un chacun, portépar l'évanescence des bulles de savon, un spectacle sonore et visuel pour petits et grands.Avec Sarah Frick (chanteuse), Sandrine Weidmann (pianiste) et Sébastien Kauffmann,dompteur de bulles.
Réservation indispensable - Tarifs 8€/5€

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


► Jusqu'au 30 décembre

EXPOSITION
"LES JEUX VIDÉO, DES ORIGINES À NOS JOURS" 

L'histoire des jeux vidéo remonte aux années 1950 et 1960. Les premiers jeux étaient très simples et basés sur du texte, mais au fil du temps, les graphismes et les fonctionnalités ont évolué. Atari, GameCube, Wii, Playstation et bien d’autres consoles sont exposées dans les vitrines du musée.

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


76 - Seine Maritime

► Jusqu'au 30 novembre 

EXPOSITION
"LE GÉNIE DES MODESTES" (10e édition)

Exposition dans la filiation de l’art brut et singulier qui présente des oeuvres de créateurs sélectionnés par la Halle Saint Pierre. 
A la suite de Jean Dubuffet et en cohérence avec la simplicité de l’abbé Pierre, le Génie des modestes témoigne que les modestes ont du génie, à Emmaüs comme ailleurs.

Centre abbé Pierre – Emmaüs
Route d’Emmaüs
76690 Esteville
02 35 23 87 76
www.centre-abbe-pierre-emmaus.org


84 - Vaucluse

► Jusqu'au 31 décembre 

EXPOSITION
AUGUSTE ROURE 

Désigné peintre des garrigues et des cailloux par ses contemporains, les motifs privilégiés d'Auguste Roure sont les paysages de collines autour d’Avignon traversés de chemins et routes blanches, et, plus tard, la côte méditerranéenne l'été autour de la presqu’île de Giens. .

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


► Jusqu'au 31 mai 2024

EXPOSITION
"OCEAN"

L’océan est un vaste monde qui ne cesse de nous fasciner et qu’il convient de comprendre, d’étudier, de préserver et d’admirer. Cette exposition présente quatre artistes qui contribuent, par leurs approches artistiques, à cette réflexion et cette prise de conscience.
les photographes Rachael Talibart et Henley Spiers, les graveurs Hélène Baumel et Jean Chièze.

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


88 - Vosges

► Les 7 & 8 octobre

"FETE DE LA SAINTE FLEUR"

Cette fête traditionnelle vous invite à admirer l’art floral à travers les atouts des villev de Golbey et d'Épinal. Au programme : défilé de chars, lancés de pétales, spectacles et animations...

Office de Tourisme
6 place Saint-Goëry
88000 Epinal
03 29 82 53 32
www.tourisme-epinal.com


93 - Seine-Saint-Denis

► Jusqu'au 29 octobre

EXPOSITION 
"LES PEINTRES DE L’AIR ET DE L’ESPACE"

Créé en 1931 à l’initiative de l’Aéro-Club de France, le "Corps des peintres, graveurs et sculpteurs du département de l’Air" n’a cessé de faire vivre la mémoire de l’armée de l’Air et de l’Espace. Aujourd’hui, ce sont ainsi 40 artistes qui sont porteurs du titre de Peintre des armées et consacrent leur talent à l’aéronautique et au spatial. 

Musée de l’Air et de l’Espace
3 esplanade de l’Air et de l’Espace
93350 Le Bourget
01 49 92 70 00
www.museeairespace.fr

Lieux:

Découvrir toutes les activités