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Et si stocker du CO2 permettait aussi de chauffer nos maisons ?
Actualités

Et si stocker du CO2 permettait aussi de chauffer nos maisons ?

Reconnue par la communauté scientifique comme principale responsable du réchauffement climatique, la teneur en CO2 dans l’atmosphère est pourtant toujours en hausse, comme le confirme le récent rapport de L’Organisation météorologique mondiale.

Cause principale de cette augmentation : l’activité industrielle et économique, émettrice à l’échelle planétaire d’environ 35 milliards de tonnes (35 Gt) de CO2 par an, à laquelle s’ajoutent les effets de la déforestation et de l’urbanisation des terres (6 Gt par an).

Certes, la végétation et les océans jouent leur rôle de régulateurs en absorbant plus de la moitié de ces quantités, mais l’excédent s’accumule dans l’atmosphère et y provoque, année après année, une augmentation de la teneur en CO2.

Le stockage géologique du CO2

La solution passe impérativement par une diminution des émissions de CO2, nécessitant une réduction drastique de notre utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), en partie remplaçables par des sources et vecteurs d’énergie alternatifs (solaire, éolien, géothermie, biomasse, hydrogène, etc.).

Mais ce changement ne s’opérera pas instantanément et nécessite des mesures d’accompagnement. Parmi ces mesures, on trouve le captage et le stockage en réservoir profond du CO2 atmosphérique (CSC).

Le CSC consiste à capter le CO2 contenu dans les fumées d’installations industrielles (sources concentrées en CO2) puis à le compresser afin de l’injecter, par un puits dédié, vers un réservoir profond (au-delà de 1 000 m) rempli d’eau salée (impropre à la consommation) ou d’une quantité résiduelle de pétrole et/ou de gaz. Le CO2 se trouve alors dans un état gazeux dense permettant son injection en grande quantité. Ainsi injecté, le CO2 reste définitivement piégé dans la structure géologique sélectionnée (réservoir poreux chapeauté par une roche imperméable empêchant la remontée du gaz vers les couches supérieures).

À ce jour, 18 sites de CSC sont opérationnels à travers le monde, permettant d’éviter l’émission d’environ 40 millions de tonnes (40 Mt) de CO2 par an. Bien qu’opérationnelle depuis plus de 40 ans, cette approche « classique » du stockage du CO2 tarde toutefois à se déployer à la hauteur des besoins planétaires et de l’urgence climatique. Le coût des opérations et la relative lourdeur des infrastructures à mettre en place expliquent en partie cette situation.

Depuis 2013, le BRGM et ses partenaires travaillent sur une autre option du CSC, plus simple à mettre en œuvre, moins coûteuse et plus adaptée à une implantation locale visant à réduire les émissions de CO2 des petites installations industrielles.

Pour les « petits » émetteurs

En France, les émissions représentent aujourd’hui près de 1 % des émissions mondiales (soit 338 Mt de CO2 par an) et se répartissent à hauteur de 31 % pour l’industrie, la transformation d’énergie et les déchets (sources concentrées, seules exploitables pour le CSC), 31 % pour le transport, 19 % pour l’agriculture et 19 % pour l’habitat.

Or, dans l’Hexagone, près de 84 % des émetteurs industriels sont petits, avec moins de 150 000 tonnes (150 kt) de CO2 par an – la moyenne se situant à 38 kt CO2 annuels. Pour ces petits, voire très petits émetteurs, qui pèsent à eux tous près de 32 Mt CO2 par an, la solution CSC « classique » n’est pas adaptée.

La dispersion des sites sur l’ensemble du territoire rend en effet inenvisageable la mutualisation de plusieurs petites unités de captage, coûteuses, afin d’acheminer des quantités significatives de CO2 vers un site de stockage unique et forcément distant.

Aujourd’hui, tel qu’il est mis en œuvre à l’échelle mondiale, le CSC vise clairement le stockage de quantités de l’ordre du million de tonnes de CO2 par an et par site, soit au moins 25 fois plus que les émissions moyennes des petites installations typiques du paysage industriel français.

Stocker et chauffer

La solution « CO2-Dissolved » sur laquelle travaillent le BRGM et ses partenaires, permet de proposer une nouvelle option de CSC, adaptée aux petits émetteurs industriels.

Il s’agit ici de stocker non plus du CO2 gazeux mais du CO2 entièrement dissous dans l’eau salée d’un réservoir aquifère profond. Pour cela, l’eau est préalablement pompée dans le réservoir via un puits producteur avant d’y être réinjectée via un deuxième puits (injecteur) après dissolution du CO2 capté en surface.

L’ensemble de ces deux puits constitue ce que l’on appelle un « doublet », identique aux doublets des installations de géothermie profonde largement répandues en Île-de-France. Et justement, cette similitude d’infrastructure rend possible l’exploitation simultanée de la chaleur contenue dans l’eau extraite du réservoir.

Cette double utilisation du sous-sol – pour stocker le CO2 et extraire de la chaleur – change la donne en termes d’économie de l’opération par rapport au CSC classique, à condition que l’énergie récupérée puisse être exploitée localement.

Ainsi, alimenter un réseau de chaleur pour chauffer des bâtiments (habitations collectives, individuelles, tertiaire) reste la solution la plus immédiate pour tirer parti de la chaleur produite. On pourrait donc stocker du CO2 industriel tout en chauffant nos habitations grâce à une énergie très largement décarbonée permettant de remplacer des moyens de chauffage plus conventionnels et émetteurs de CO2 ; rappelons que le chauffage compte en France pour près de 20 % de nos émissions de CO2.

Le fonctionnement de CO2-Dissolved

La solution CO2-Dissolved visait initialement à simplifier la gestion du stockage, du fait de l’absence de CO2 à l’état gazeux. En effet, dans l’approche CSC classique, l’augmentation de la pression du réservoir induite par l’injection massive de CO2 gazeux nécessite une surveillance continue du site afin de s’assurer qu’on ne dépasse pas certaines limites.

De même, la moindre densité du gaz par rapport à l’eau du réservoir augmente le risque potentiel de fuite d’une partie du CO2 vers la surface, impliquant un contrôle rigoureux de l’état des puits et de la couverture imperméable qui constituent les voies de fuites privilégiées.

L’approche CO2-Dissolved permet donc d’éliminer pratiquement tout risque de remontée accidentelle du CO2 vers les couches géologiques supérieures (l’eau contenant le CO2 dissous est en effet légèrement plus dense que l’eau du réservoir) susceptible, notamment, de contaminer des aquifères superficiels exploités pour l’alimentation en eau potable. En outre, le fait de pomper l’eau puis de la réinjecter intégralement dans le même réservoir évite le phénomène de montée en pression.

Une autre difficulté liée à l’approche CSC « classique » concerne la plus grande complexité de son infrastructure : il faut acheminer le CO2 depuis les sites industriels émetteurs jusqu’au site de stockage. Ce transport s’effectue dans la plupart des cas via un réseau de pipelines qu’il n’est pas toujours aisé de mettre en place, notamment dans des environnements urbains.

L’approche CO2-Dissolved s’affranchit également de cette problématique en stockant le CO2 sur le lieu même de son émission. Ce qui suppose évidemment des caractéristiques géologiques locales adéquates.

Un réel potentiel en France

La technologie CO2-Dissolved doit répondre à deux conditions pour pouvoir être mise en place.

Premièrement, disposer sous les pieds de l’usine émettrice d’un sous-sol dont les caractéristiques hydrogéologiques (possibilité d’atteindre des débits d’eau de pompage/injection de l’ordre de 200 à 350 m3/h) et thermiques (température de l’eau comprise entre 40 et 90 °C) permettent son exploitation pour la géothermie.

Deuxièmement, rester à une concentration en CO2 dissous inférieure à la limite de solubilité (qui est de l’ordre de 50 kg CO2/m3 d’eau) afin de garantir que le CO2 reste stocké sous forme entièrement dissoute (donc, sans apparition de bulles de gaz), conformément au principe de base du concept CO2-Dissolved.

Ces contraintes techniques imposent ainsi de limiter la quantité de CO2 injecté en deçà de 10 à 17 tonnes par heure (en fonction des débits d’eau), ce qui correspond, au maximum, à environ 150 kt CO2/an.

On comprend donc pourquoi cette technologie s’avère adaptée aux petits émetteurs évoqués plus haut, offrant ainsi des perspectives de développement dans un secteur industriel pour lequel peu d’alternatives pour réduire les émissions existent aujourd’hui.

Afin de mieux cerner le potentiel de mise en œuvre de CO2-Dissolved à l’échelle de la France, nous avons matérialisé sur une même carte les sites industriels faiblement émetteurs de CO2 (moins de 150 kt/an) et les zones de réservoirs profonds exploitables pour la géothermie.

Ces sites sont très largement répartis à l’échelle du territoire. Parmi eux, 437 sont localisés sur les zones bleues et donc a priori compatibles avec l’approche CO2-Dissolved. L’ensemble de ces sites émet annuellement près de 17 Mt de CO2, soit plus de 12 % des émissions industrielles françaises.

Stocker ces émissions améliorerait donc significativement le bilan carbone de ces industries, sachant que l’utilisation combinée de la géothermie comme moyen de chauffage – en substitution à des énergies carbonées (gaz, fioul) – permettrait de réduire encore davantage la facture environnementale.

Les derniers travaux en cours visent à préparer les premiers tests d’injection de CO2 dans un doublet géothermique existant. Il s’agit ainsi de valider le cœur du concept CO2-Dissolved, en testant notamment le dispositif d’injection et les méthodes de suivi en continu de la dissolution du CO2 dans l’eau du puits injecteur. L’étape suivante consistera à mettre en œuvre, sur un site industriel, un premier démonstrateur de l’ensemble de la technologie.


Source : BRGM
Crédit : AFP/Archives Philippe Huguen

Et si stocker du CO2 permettait aussi de chauffer nos maisons ? Actualités

Et si stocker du CO2 permettait aussi de chauffer nos maisons ?

Reconnue par la communauté scientifique comme principale responsable du réchauffement climatique, la teneur en CO2 dans l’atmosphère est pourtant toujours en hausse, comme le confirme le récent rapport de L’Organisation météorologique mondiale.

Cause principale de cette augmentation : l’activité industrielle et économique, émettrice à l’échelle planétaire d’environ 35 milliards de tonnes (35 Gt) de CO2 par an, à laquelle s’ajoutent les effets de la déforestation et de l’urbanisation des terres (6 Gt par an).

Certes, la végétation et les océans jouent leur rôle de régulateurs en absorbant plus de la moitié de ces quantités, mais l’excédent s’accumule dans l’atmosphère et y provoque, année après année, une augmentation de la teneur en CO2.

Le stockage géologique du CO2

La solution passe impérativement par une diminution des émissions de CO2, nécessitant une réduction drastique de notre utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), en partie remplaçables par des sources et vecteurs d’énergie alternatifs (solaire, éolien, géothermie, biomasse, hydrogène, etc.).

Mais ce changement ne s’opérera pas instantanément et nécessite des mesures d’accompagnement. Parmi ces mesures, on trouve le captage et le stockage en réservoir profond du CO2 atmosphérique (CSC).

Le CSC consiste à capter le CO2 contenu dans les fumées d’installations industrielles (sources concentrées en CO2) puis à le compresser afin de l’injecter, par un puits dédié, vers un réservoir profond (au-delà de 1 000 m) rempli d’eau salée (impropre à la consommation) ou d’une quantité résiduelle de pétrole et/ou de gaz. Le CO2 se trouve alors dans un état gazeux dense permettant son injection en grande quantité. Ainsi injecté, le CO2 reste définitivement piégé dans la structure géologique sélectionnée (réservoir poreux chapeauté par une roche imperméable empêchant la remontée du gaz vers les couches supérieures).

À ce jour, 18 sites de CSC sont opérationnels à travers le monde, permettant d’éviter l’émission d’environ 40 millions de tonnes (40 Mt) de CO2 par an. Bien qu’opérationnelle depuis plus de 40 ans, cette approche « classique » du stockage du CO2 tarde toutefois à se déployer à la hauteur des besoins planétaires et de l’urgence climatique. Le coût des opérations et la relative lourdeur des infrastructures à mettre en place expliquent en partie cette situation.

Depuis 2013, le BRGM et ses partenaires travaillent sur une autre option du CSC, plus simple à mettre en œuvre, moins coûteuse et plus adaptée à une implantation locale visant à réduire les émissions de CO2 des petites installations industrielles.

Pour les « petits » émetteurs

En France, les émissions représentent aujourd’hui près de 1 % des émissions mondiales (soit 338 Mt de CO2 par an) et se répartissent à hauteur de 31 % pour l’industrie, la transformation d’énergie et les déchets (sources concentrées, seules exploitables pour le CSC), 31 % pour le transport, 19 % pour l’agriculture et 19 % pour l’habitat.

Or, dans l’Hexagone, près de 84 % des émetteurs industriels sont petits, avec moins de 150 000 tonnes (150 kt) de CO2 par an – la moyenne se situant à 38 kt CO2 annuels. Pour ces petits, voire très petits émetteurs, qui pèsent à eux tous près de 32 Mt CO2 par an, la solution CSC « classique » n’est pas adaptée.

La dispersion des sites sur l’ensemble du territoire rend en effet inenvisageable la mutualisation de plusieurs petites unités de captage, coûteuses, afin d’acheminer des quantités significatives de CO2 vers un site de stockage unique et forcément distant.

Aujourd’hui, tel qu’il est mis en œuvre à l’échelle mondiale, le CSC vise clairement le stockage de quantités de l’ordre du million de tonnes de CO2 par an et par site, soit au moins 25 fois plus que les émissions moyennes des petites installations typiques du paysage industriel français.

Stocker et chauffer

La solution « CO2-Dissolved » sur laquelle travaillent le BRGM et ses partenaires, permet de proposer une nouvelle option de CSC, adaptée aux petits émetteurs industriels.

Il s’agit ici de stocker non plus du CO2 gazeux mais du CO2 entièrement dissous dans l’eau salée d’un réservoir aquifère profond. Pour cela, l’eau est préalablement pompée dans le réservoir via un puits producteur avant d’y être réinjectée via un deuxième puits (injecteur) après dissolution du CO2 capté en surface.

L’ensemble de ces deux puits constitue ce que l’on appelle un « doublet », identique aux doublets des installations de géothermie profonde largement répandues en Île-de-France. Et justement, cette similitude d’infrastructure rend possible l’exploitation simultanée de la chaleur contenue dans l’eau extraite du réservoir.

Cette double utilisation du sous-sol – pour stocker le CO2 et extraire de la chaleur – change la donne en termes d’économie de l’opération par rapport au CSC classique, à condition que l’énergie récupérée puisse être exploitée localement.

Ainsi, alimenter un réseau de chaleur pour chauffer des bâtiments (habitations collectives, individuelles, tertiaire) reste la solution la plus immédiate pour tirer parti de la chaleur produite. On pourrait donc stocker du CO2 industriel tout en chauffant nos habitations grâce à une énergie très largement décarbonée permettant de remplacer des moyens de chauffage plus conventionnels et émetteurs de CO2 ; rappelons que le chauffage compte en France pour près de 20 % de nos émissions de CO2.

Le fonctionnement de CO2-Dissolved

La solution CO2-Dissolved visait initialement à simplifier la gestion du stockage, du fait de l’absence de CO2 à l’état gazeux. En effet, dans l’approche CSC classique, l’augmentation de la pression du réservoir induite par l’injection massive de CO2 gazeux nécessite une surveillance continue du site afin de s’assurer qu’on ne dépasse pas certaines limites.

De même, la moindre densité du gaz par rapport à l’eau du réservoir augmente le risque potentiel de fuite d’une partie du CO2 vers la surface, impliquant un contrôle rigoureux de l’état des puits et de la couverture imperméable qui constituent les voies de fuites privilégiées.

L’approche CO2-Dissolved permet donc d’éliminer pratiquement tout risque de remontée accidentelle du CO2 vers les couches géologiques supérieures (l’eau contenant le CO2 dissous est en effet légèrement plus dense que l’eau du réservoir) susceptible, notamment, de contaminer des aquifères superficiels exploités pour l’alimentation en eau potable. En outre, le fait de pomper l’eau puis de la réinjecter intégralement dans le même réservoir évite le phénomène de montée en pression.

Une autre difficulté liée à l’approche CSC « classique » concerne la plus grande complexité de son infrastructure : il faut acheminer le CO2 depuis les sites industriels émetteurs jusqu’au site de stockage. Ce transport s’effectue dans la plupart des cas via un réseau de pipelines qu’il n’est pas toujours aisé de mettre en place, notamment dans des environnements urbains.

L’approche CO2-Dissolved s’affranchit également de cette problématique en stockant le CO2 sur le lieu même de son émission. Ce qui suppose évidemment des caractéristiques géologiques locales adéquates.

Un réel potentiel en France

La technologie CO2-Dissolved doit répondre à deux conditions pour pouvoir être mise en place.

Premièrement, disposer sous les pieds de l’usine émettrice d’un sous-sol dont les caractéristiques hydrogéologiques (possibilité d’atteindre des débits d’eau de pompage/injection de l’ordre de 200 à 350 m3/h) et thermiques (température de l’eau comprise entre 40 et 90 °C) permettent son exploitation pour la géothermie.

Deuxièmement, rester à une concentration en CO2 dissous inférieure à la limite de solubilité (qui est de l’ordre de 50 kg CO2/m3 d’eau) afin de garantir que le CO2 reste stocké sous forme entièrement dissoute (donc, sans apparition de bulles de gaz), conformément au principe de base du concept CO2-Dissolved.

Ces contraintes techniques imposent ainsi de limiter la quantité de CO2 injecté en deçà de 10 à 17 tonnes par heure (en fonction des débits d’eau), ce qui correspond, au maximum, à environ 150 kt CO2/an.

On comprend donc pourquoi cette technologie s’avère adaptée aux petits émetteurs évoqués plus haut, offrant ainsi des perspectives de développement dans un secteur industriel pour lequel peu d’alternatives pour réduire les émissions existent aujourd’hui.

Afin de mieux cerner le potentiel de mise en œuvre de CO2-Dissolved à l’échelle de la France, nous avons matérialisé sur une même carte les sites industriels faiblement émetteurs de CO2 (moins de 150 kt/an) et les zones de réservoirs profonds exploitables pour la géothermie.

Ces sites sont très largement répartis à l’échelle du territoire. Parmi eux, 437 sont localisés sur les zones bleues et donc a priori compatibles avec l’approche CO2-Dissolved. L’ensemble de ces sites émet annuellement près de 17 Mt de CO2, soit plus de 12 % des émissions industrielles françaises.

Stocker ces émissions améliorerait donc significativement le bilan carbone de ces industries, sachant que l’utilisation combinée de la géothermie comme moyen de chauffage – en substitution à des énergies carbonées (gaz, fioul) – permettrait de réduire encore davantage la facture environnementale.

Les derniers travaux en cours visent à préparer les premiers tests d’injection de CO2 dans un doublet géothermique existant. Il s’agit ainsi de valider le cœur du concept CO2-Dissolved, en testant notamment le dispositif d’injection et les méthodes de suivi en continu de la dissolution du CO2 dans l’eau du puits injecteur. L’étape suivante consistera à mettre en œuvre, sur un site industriel, un premier démonstrateur de l’ensemble de la technologie.


Source : BRGM
Crédit : AFP/Archives Philippe Huguen

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

01 - Ain

► En mars
"LAND ART SCOLAIRE"

A partir de 2 ans, le parc des Jardins Aquatiques invite les écoles à découvrir le land art en créant des œuvres artistiques en plein air. De la création d’un palette de couleur à un pictionary nature, en passant par le "land art libre". Tous les jeudis de 10h à 12h ou de 14h à 16h.

Les Jardins Aquatiques
Moulin des Vernes
01140 Saint-Didier-sur-Chalaronne 
04 74 04 03 09 
http://parc.lesjardinsaquatiques.fr


11 - Aude

► Le 30 mars

MUSÉE NARBO VIA
"ATELIER "PORTRAIT EN TERRE"

Durant la visite (30 min), le médiateur aborde la notion de portrait et fait découvrir aux visiteurs les différentes manières dont les Romains se représentaient (en buste, debout, de face, de profil…) sur des supports variés. Après la visite, les participants réalisent un buste en argile en atelier (30 min).

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


12 - Aveyron

► Du 5 avril 2024 au 2 novembre 2025

EXPOSITION  
"LA VILLE MÉDIÉVALE, UN JEU D'ENFANT"

Parcourez la nouvelle exposition du Pays d'art et d'histoire à la découverte des trois formes urbaines du Moyen Âge : la sauveté, le bourg castral et la bastide. Cette exposition ludique et immersive, adaptée à tous les âges, vous fera remonter le temps en vous glissant dans la peau d'un moine, d'un chevalier ou d'un marchand. 

Maison du Gouverneur
1 rue du château
12270 Najac
05 65 81 94 47
https://maisondugouverneur-najac.fr


► Les 10 avril & 30 octobre

ATELIER EN FAMILLE ET JEUNE PUBLIC
"RECYCLAGE ASTUCIEUX ET PAPIER MÂCHÉ"

En peu de temps et tout autant d'imagination, à partir d'emballages, de contenants plastiques et autres déchets à recycler, vous pourrez créer le personnage de votre choix, inspiré du Moyen Âge ou pas, bâtir un royaume ou donner vie à un animal. 

Maison du Gouverneur
1 rue du château
12270 Najac
05 65 81 94 47
https://maisondugouverneur-najac.fr


217 - Charente Maritime

► Du 30 mars au 5 mai

ATELIERS ET JEU DE PISTE
"LE DERNIER GUÉRISSEUR" 

Ateliers créatifs : laisse parler ta créativité lors d’ateliers de Land-Art : herbiers, couronnes végétales, etc. Des activités botaniques, ludiques et artistiques en plein air. Tous les jours à 11h pendant les vacances scolaires toutes zones. Jeux de piste à faire en famille : "Quelle plante a empoisonné le chef de la tribu Neandertal ?".

Le Paléosite
Route de la Montée Verte 
17770 Saint-Césaire
05 46 97 90 90
https://paleosite.fr


21 - Côte d'Or

► Du 11 avril au 5 janvier 2025

EXPOSITION 
"OCÉAN, ICI COMMENCE LA VIE"

Une exposition fascinante, captivante pour explorer, observer, découvrir, admirer, comprendre, agir… et prendre conscience de l'importance cruciale de l'océan dans l'équilibre de notre planète.

Le Jardin de l'Arquebuse
1 avenue Albert 1er & 14 rue Jehan de Marville 
21000 Dijon
03 80 48 82 00
www.ma-nature.dijon.fr


25 - Doubs

► Jusqu'au 31 mars

EXPOSITION 
"NOTRE-DAME DE PARIS"

La Saline royale propose un voyage immersif à travers 850 ans d'histoire de Notre-Dame. Tablette HistoPad en main, petits et grands franchissent les portes du temps pour revivre l’extraordinaire épopée de l'illustre cathédrale, des bâtisseurs du Moyen-Âge au sacre de Napoléon, de l'incendie au chantier actuel de sa restauration.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


► Du 4 mai au 9 mars 2025

EXPOSITION 
"À L'AFFÛT"

À travers son art, le photographe animalier et grand voyageur, exprime ses rêves, ses émotions et ses rencontres en captant l'instant, celui de l’animal au cœur de son environnement. 

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

► Les 31 mars & 1er avril 

"WEEK-END DE PÂQUES À LA SALAMANDRE !"

Au Programme  : Comme le veut la tradition, nous vous convions le dimanche de Pâques à partager ensemble une omelette géante. Chasse au Trésor pour les Enfants le dimanche et lundi de Pâques, lancez-vous dans une aventure passionnante avec nôtre chasse au trésor. Evènements gratuits et sur réservation.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


► Du 7 au 11 avril 

EXPOSITION
"MYSTÈRES ET ILLUSIONS D'OPTIQUE"

Venez explorer une exposition intrigante de photographies 3D et d'effets d'optique sur notre aire de pique-nique. Ateliers Créatifs à partir de 3 ans :  le Thaumatrope, les enfants pourront créer leur jouet optique étonnant ou fabriquer de jolies toupies colorées.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


► Avril 

ANIMATIONS VACANCES

"Histoire d'un village" : lundi 8 avril de 14h à 17h - "Plantes ingénieuses" : mardi 9 avril de 14h à 17h - "A la découverte des libellules" : mercredi 10 avril de 14h à 17h - "Enquête les pieds dans l'eau" : jeudi 11 avril de 14h à 17h - "Au coeur d'un valat" : vendredi 12 avril de 9h30 à 12h/12h30.

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
04 66 30 36 55 / 04 66 25 83 41
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


► Du 4 mai au 30 septembre

EXPOSITION
"AIGA, L'EAU SOURCE D'INSPIRATION"

Une exposition dans laquelle les regards du photographe croisent ceux d'une peintre, d'une aquarelliste, d'une céramiste et de plasticiens. Face aux enjeux de l'eau, ces artistes ont pour but de créer de l'émotion et faire découvrir leur vision de cette eau source de vie, source d'énergie, source de débats.... 

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
04 66 30 36 55 / 04 66 25 83 41
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


31 - Haute Garonne

► Le 28 avril

"VISITES COCKPITS AUX AILES ANCIENNES TOULOUSE"

Notre association a choisi de mettre à l’honneur l’aviation de transport. Seront spécialement mis en avant le Nord 2501 Noratlas, le Breguet 941S, le Douglas DC3, le Breguet Deux Ponts et surtout le Dassault MD 312 Flamant. Sa restauration est en train de s’achever et c’est donc un avion magnifique que les passionnés pourront découvrir.

Ailes Anciennes Toulouse
Parking Site Aéroscopia - Allée André Turcat
31700 Blagnac
05 62 13 78 10
www.aatlse.org


33 - Gironde

► Jusqu'au 24 septembre 

EXPOSITION 
"RECYCL'ART"

Marques et Emballages, développement durable et valorisation par le tri. Cette exposition sans cesse enrichie met en valeur l’histoire des grandes marques françaises à travers des objets, des affiches et des documents historiques. Ces emballages amènent également à réveiller la mémoire du passé industriel de la Papeterie de Beautiran.

Musée des Techniques
5 rue de Balambits
33640 Beautiran
05 57 97 75 11
www.villamaglya.fr


38 - Isère

► Jusqu'au 31 mars 

EXPOSITION
"AUDACE ET RENOUVEAU"

Le 28 juin 1953, l’église de Saint-Hugues en Chartreuse après une totale transformation. Inaugurée par l’évêque de Grenoble, elle consacre l’audace d’un jeune peintre inspiré, Jean-Marie Pirot-Arcabas et s’inscrit dans le courant du renouveau de l’art sacré. L’exposition restitue l’ambiance de l’époque avec des photos et des documents, des dessins préparatoires et des lithographies originales.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


42 - Loire

► Jusqu'au 22 septembre

EXPOSITION 
"INDONÉSIE RÉVÉLÉE"

Région d’une grande complexité culturelle, le pays se compose de 1100 de groupes ethniques différents.
Les collections ramenées par Daniel Pouget de ses voyages, notamment des îles de Bornéo, Sumatra et Sulawesi, nous dévoilent l’extraordinaire richesse des traditions et cultures des îles d’Indonésie.  

Musée des Civilisations Daniel Pouget
Place Madeleine Rousseau
42170 Saint-Just-Saint-Rambert
04 77 52 03 11
musee@stjust-strambert.com


► Jusqu'au 29 septembre 

EXPOSITION
"L'ART DES AFFICHISTES"

Après un premier volet d’octobre 2022 à février 2023 sur l’art des affichistes de cinéma de 1930 à 1960… voici un second volet consacré à la période 1960-2023.

Ecomusée des Monts du Forez
Place Alex Folléas 
42550 Usson en Forez 
04 77 50 68 87 
www.ecomusee-usson-en-forez.fr


47 - Lot et Garonne

► Les 4 & 5 mai

"6ÈME ANNIVERSAIRE DU CONSERVATOIRE RURAL DE GASCOGNE"

Présence de collectionneurs extérieurs. Le dimanche (entrée gratuite) : vide-greniers organisé par l'Assaut des Assos. Réservation emplacement au
06 31 94 01 47.
Restauration sur place. Parking gratuit. Ouvert en continu de 9h à 18h. Tarif d'entrée : 6€/personne | gratuit pour les enfants jusqu'à 12 ans inclus.

Conservatoire Rural de Gascogne
36 boulevard Victor Hugo
47700 Casteljaloux
06 07 59 35 43 / 06 07 85 20 25
www.tracteursanciens.fr


► Les 30, 31 mars & 1er avril 

"JOURNÉES GOURMANDES DE PÂQUES" 
MUSÉE DU FOIE GRAS 

Quête des œufs de Pâques en pleine nature, démos de cuisine, balades à poney, ou en trottinettes électriques tout terrain... Marché Gourmand toute la journée, pique-nique à composer au fil des stands et à déguster en plein air comme à l’abri. Chaque jour, apéro offert par les producteurs ! Toute la journée, les visites du Musée du Foie Gras sont gratuites. 

Musée du Foie Gras
"Souleilles" 1010 route de Comberatière
47140 Frespech
05 53 41 23 24
www.souleilles-foiegras.com


63 - Puy de Dôme

► Jusqu'au 5 mai

EXPOSITION    
"GUÉRIN INTIME, GUÉRIN ILLUSTRE"

À l’occasion du 250e anniversaire de la naissance du peintre néoclassique Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833), le musée Mandet présentera un ensemble inédit d’œuvres et d’objets personnels de l’artiste né d’une famille d’origine auvergnate. L’occasion de célébrer et de remettre en lumière ce peintre, maître de Géricault et de Delacroix !

 Musée Mandet
14 rue de L'Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 17 31
musee.mandet@rlv.eu


67 - Bas-Rhin

► Les 6 & 7 avril

"JOURNÉES EUROPÉENNES DES MÉTIERS D’ART"
MUSÉE LALIQUE

Le musée Lalique a le plaisir d’accueillir des personnes travaillant à la cristallerie et qui viendront partager autour de leurs savoir-faire. Différents ateliers seront présents pour faire découvrir leurs gestes particuliers comme la sculpture sur cristal, le décor, la moulerie, la cire perdue ou encore le verre chaud.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


► Jusqu'au 7 avril 

EXPOSITION 
"LALIQUE EN GRAND" 

Depuis plus de 100 ans, des oeuvres sont créées au sein de la manufacture Lalique grâce à des savoir-faire d’exception. Une exposition de photographies en grand format (120x180cm) réalisées par Karine Faby, devenue un des Meilleurs ouvriers de France en 2023. Elles permettent de découvrir ce qui se passe à l’intérieur de la cristallerie qui ne se visite pas.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


70 - Haute-Saône

► Du 15 avril au 15 novembre 

EXPOSITION
"JE MANGE, DONC JE SUIS" 

L'Écomusée présente une exposition intitulée conçue par le musée de l’Homme, un site du Muséum national d’Histoire naturelle. Elle aborde un sujet ô combien important : l’alimentation, pour découvrir ses aspects biologiques, culturels et écologiques. 

Ecomusée du Pays de la Cerise
206 Le Petit Fahys
70220 Fougerolles-Saint-Valbert
03 84 49 52 50
http://ecomusee-fougerolles.fr


71 - Saône et Loire

► Du 7 avril 2024 au 3 novembre

EXPOSITION
"PLANTES ET LÉGENDES"

Plantesaux vertus prodigieuses, arbres mythiques, herbes magiques, fleurs ensorcelantes, potions de sorcières ou philtres d’amour, découvrez,à travers cette exposition, la profonde connexion entre l’homme et la nature ainsi que la manière dont elle a toujours joué un rôle central dans notre culture et imagination.

Centre EDEN
26 rue de l’Eglise
71290 Cuisery
03 85 27 08 00
www.centre-eden71.fr


► Jusqu'au 24 décembre

EXPOSITION
"LE CHAROLAIS, UN PAYSAGE DE BOCAGE"

Installée au dernier étage de la Maison du Charolais, cette exposition retrace l'histoire du bocage charolais, sa composition, son rôle et les enjeux de sa préservation pour la faune et la flore, ainsi que pour les habitants de ce beau territoire rural.

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon (RCEA N79 sortie 12)
71120 Charolles
03 85 88 04 00
www.maison-charolais.com


76 - Seine-Maritime

► Du 30 mars au 1 avril 

"LA CHASSE AUX OEUFS DE MIROMESNIL"

La chasse à l’œuf fait la joie des petits et des plus grands ! Profitez d’un programme d’activités varié : chasse à l’œuf, jeux anciens en bois et salon de thé. 
Samedi et dimanche de 14h à 18h, lundi de 10h à 18h. Tarifs : 5 €/adulte, 4 €/-10 ans, Gratuit / -2 ans.

Château de Miromesnil
76550 Tourville-sur-Arques
02 35 85 02 80
www.chateaumiromesnil.com


► Jusqu'au 14 avril

EXPOSITION
"HIVER 54"

Exposition temporaire sur l’histoire de la mobilisation de l’Hiver 1954 à l’occasion du 70e anniversaire. Tarif : 6€/4€.

Centre abbé Pierre – Emmaüs
Route d’Emmaüs
76690 Esteville
02 35 23 87 76
www.centre-abbe-pierre-emmaus.org


80 - Somme

► Jusqu’au 29 mars 

EXPOSITION
"GRAFF&GUERRE"

Du graff au pochoir en passant par le collage, la sculpture oule dessin, venez contempler les œuvres d’une trentaine d’artistes de l’art graphique urbain comme un témoignage collectif sur les deux conflits mondiaux. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne
Place André Audinot 
80200 Péronne
03 22 83 14 18
www.historial.fr


84 - Vaucluse

► Jusqu'au 31 mai 

EXPOSITION
"OCEAN"

L’océan est un vaste monde qui ne cesse de nous fasciner et qu’il convient de comprendre, d’étudier, de préserver et d’admirer. Cette exposition présente quatre artistes qui contribuent, par leurs approches artistiques, à cette réflexion et cette prise de conscience.
les photographes Rachael Talibart et Henley Spiers, les graveurs Hélène Baumel et Jean Chièze.

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


► Le 14 avril

CONCERT-DÉCOUVERTE 
"ON L'APPELAIT LA CALLAS"

De sa voix pure et profonde, la soprano Aurélie Jarjaye interprète les airs d'opéras au répertoire de la plus célèbre cantatrice du siècle, tandis que le pianiste Etienne Kippelen ponctue le récital d'anecdotes sur sa vie, de lettres et de réflexions sur son existence.
Tarifs : plein tarif : 18 € // adhérent.e.s : 12 € // moins de 25 ans : 8 €.

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


87 - Haute-Vienne

► Les 10 & 16 avril 

ATELIER ENFANT
"EMPREINTE VEGETALE SUR PAPIER"

Avec l’artiste mapie des vignes, partez à la cueillette de plantes aux abords du Moulin puis réalisez leurs empreintes sur le papier. Les végétaux vous réservent des surprises de couleurs et de motifs !
A partir de 6 ans. Durée 3 heures. De 14h30 à 17h30.

Le Moulin du Got
Le Pénitent
87400 St Léonard-de-Noblat
05 55 57 18 74
www.moulindugot.com
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