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Et si stocker du CO2 permettait aussi de chauffer nos maisons ?
Actualités

Et si stocker du CO2 permettait aussi de chauffer nos maisons ?

Reconnue par la communauté scientifique comme principale responsable du réchauffement climatique, la teneur en CO2 dans l’atmosphère est pourtant toujours en hausse, comme le confirme le récent rapport de L’Organisation météorologique mondiale.

Cause principale de cette augmentation : l’activité industrielle et économique, émettrice à l’échelle planétaire d’environ 35 milliards de tonnes (35 Gt) de CO2 par an, à laquelle s’ajoutent les effets de la déforestation et de l’urbanisation des terres (6 Gt par an).

Certes, la végétation et les océans jouent leur rôle de régulateurs en absorbant plus de la moitié de ces quantités, mais l’excédent s’accumule dans l’atmosphère et y provoque, année après année, une augmentation de la teneur en CO2.

Le stockage géologique du CO2

La solution passe impérativement par une diminution des émissions de CO2, nécessitant une réduction drastique de notre utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), en partie remplaçables par des sources et vecteurs d’énergie alternatifs (solaire, éolien, géothermie, biomasse, hydrogène, etc.).

Mais ce changement ne s’opérera pas instantanément et nécessite des mesures d’accompagnement. Parmi ces mesures, on trouve le captage et le stockage en réservoir profond du CO2 atmosphérique (CSC).

Le CSC consiste à capter le CO2 contenu dans les fumées d’installations industrielles (sources concentrées en CO2) puis à le compresser afin de l’injecter, par un puits dédié, vers un réservoir profond (au-delà de 1 000 m) rempli d’eau salée (impropre à la consommation) ou d’une quantité résiduelle de pétrole et/ou de gaz. Le CO2 se trouve alors dans un état gazeux dense permettant son injection en grande quantité. Ainsi injecté, le CO2 reste définitivement piégé dans la structure géologique sélectionnée (réservoir poreux chapeauté par une roche imperméable empêchant la remontée du gaz vers les couches supérieures).

À ce jour, 18 sites de CSC sont opérationnels à travers le monde, permettant d’éviter l’émission d’environ 40 millions de tonnes (40 Mt) de CO2 par an. Bien qu’opérationnelle depuis plus de 40 ans, cette approche « classique » du stockage du CO2 tarde toutefois à se déployer à la hauteur des besoins planétaires et de l’urgence climatique. Le coût des opérations et la relative lourdeur des infrastructures à mettre en place expliquent en partie cette situation.

Depuis 2013, le BRGM et ses partenaires travaillent sur une autre option du CSC, plus simple à mettre en œuvre, moins coûteuse et plus adaptée à une implantation locale visant à réduire les émissions de CO2 des petites installations industrielles.

Pour les « petits » émetteurs

En France, les émissions représentent aujourd’hui près de 1 % des émissions mondiales (soit 338 Mt de CO2 par an) et se répartissent à hauteur de 31 % pour l’industrie, la transformation d’énergie et les déchets (sources concentrées, seules exploitables pour le CSC), 31 % pour le transport, 19 % pour l’agriculture et 19 % pour l’habitat.

Or, dans l’Hexagone, près de 84 % des émetteurs industriels sont petits, avec moins de 150 000 tonnes (150 kt) de CO2 par an – la moyenne se situant à 38 kt CO2 annuels. Pour ces petits, voire très petits émetteurs, qui pèsent à eux tous près de 32 Mt CO2 par an, la solution CSC « classique » n’est pas adaptée.

La dispersion des sites sur l’ensemble du territoire rend en effet inenvisageable la mutualisation de plusieurs petites unités de captage, coûteuses, afin d’acheminer des quantités significatives de CO2 vers un site de stockage unique et forcément distant.

Aujourd’hui, tel qu’il est mis en œuvre à l’échelle mondiale, le CSC vise clairement le stockage de quantités de l’ordre du million de tonnes de CO2 par an et par site, soit au moins 25 fois plus que les émissions moyennes des petites installations typiques du paysage industriel français.

Stocker et chauffer

La solution « CO2-Dissolved » sur laquelle travaillent le BRGM et ses partenaires, permet de proposer une nouvelle option de CSC, adaptée aux petits émetteurs industriels.

Il s’agit ici de stocker non plus du CO2 gazeux mais du CO2 entièrement dissous dans l’eau salée d’un réservoir aquifère profond. Pour cela, l’eau est préalablement pompée dans le réservoir via un puits producteur avant d’y être réinjectée via un deuxième puits (injecteur) après dissolution du CO2 capté en surface.

L’ensemble de ces deux puits constitue ce que l’on appelle un « doublet », identique aux doublets des installations de géothermie profonde largement répandues en Île-de-France. Et justement, cette similitude d’infrastructure rend possible l’exploitation simultanée de la chaleur contenue dans l’eau extraite du réservoir.

Cette double utilisation du sous-sol – pour stocker le CO2 et extraire de la chaleur – change la donne en termes d’économie de l’opération par rapport au CSC classique, à condition que l’énergie récupérée puisse être exploitée localement.

Ainsi, alimenter un réseau de chaleur pour chauffer des bâtiments (habitations collectives, individuelles, tertiaire) reste la solution la plus immédiate pour tirer parti de la chaleur produite. On pourrait donc stocker du CO2 industriel tout en chauffant nos habitations grâce à une énergie très largement décarbonée permettant de remplacer des moyens de chauffage plus conventionnels et émetteurs de CO2 ; rappelons que le chauffage compte en France pour près de 20 % de nos émissions de CO2.

Le fonctionnement de CO2-Dissolved

La solution CO2-Dissolved visait initialement à simplifier la gestion du stockage, du fait de l’absence de CO2 à l’état gazeux. En effet, dans l’approche CSC classique, l’augmentation de la pression du réservoir induite par l’injection massive de CO2 gazeux nécessite une surveillance continue du site afin de s’assurer qu’on ne dépasse pas certaines limites.

De même, la moindre densité du gaz par rapport à l’eau du réservoir augmente le risque potentiel de fuite d’une partie du CO2 vers la surface, impliquant un contrôle rigoureux de l’état des puits et de la couverture imperméable qui constituent les voies de fuites privilégiées.

L’approche CO2-Dissolved permet donc d’éliminer pratiquement tout risque de remontée accidentelle du CO2 vers les couches géologiques supérieures (l’eau contenant le CO2 dissous est en effet légèrement plus dense que l’eau du réservoir) susceptible, notamment, de contaminer des aquifères superficiels exploités pour l’alimentation en eau potable. En outre, le fait de pomper l’eau puis de la réinjecter intégralement dans le même réservoir évite le phénomène de montée en pression.

Une autre difficulté liée à l’approche CSC « classique » concerne la plus grande complexité de son infrastructure : il faut acheminer le CO2 depuis les sites industriels émetteurs jusqu’au site de stockage. Ce transport s’effectue dans la plupart des cas via un réseau de pipelines qu’il n’est pas toujours aisé de mettre en place, notamment dans des environnements urbains.

L’approche CO2-Dissolved s’affranchit également de cette problématique en stockant le CO2 sur le lieu même de son émission. Ce qui suppose évidemment des caractéristiques géologiques locales adéquates.

Un réel potentiel en France

La technologie CO2-Dissolved doit répondre à deux conditions pour pouvoir être mise en place.

Premièrement, disposer sous les pieds de l’usine émettrice d’un sous-sol dont les caractéristiques hydrogéologiques (possibilité d’atteindre des débits d’eau de pompage/injection de l’ordre de 200 à 350 m3/h) et thermiques (température de l’eau comprise entre 40 et 90 °C) permettent son exploitation pour la géothermie.

Deuxièmement, rester à une concentration en CO2 dissous inférieure à la limite de solubilité (qui est de l’ordre de 50 kg CO2/m3 d’eau) afin de garantir que le CO2 reste stocké sous forme entièrement dissoute (donc, sans apparition de bulles de gaz), conformément au principe de base du concept CO2-Dissolved.

Ces contraintes techniques imposent ainsi de limiter la quantité de CO2 injecté en deçà de 10 à 17 tonnes par heure (en fonction des débits d’eau), ce qui correspond, au maximum, à environ 150 kt CO2/an.

On comprend donc pourquoi cette technologie s’avère adaptée aux petits émetteurs évoqués plus haut, offrant ainsi des perspectives de développement dans un secteur industriel pour lequel peu d’alternatives pour réduire les émissions existent aujourd’hui.

Afin de mieux cerner le potentiel de mise en œuvre de CO2-Dissolved à l’échelle de la France, nous avons matérialisé sur une même carte les sites industriels faiblement émetteurs de CO2 (moins de 150 kt/an) et les zones de réservoirs profonds exploitables pour la géothermie.

Ces sites sont très largement répartis à l’échelle du territoire. Parmi eux, 437 sont localisés sur les zones bleues et donc a priori compatibles avec l’approche CO2-Dissolved. L’ensemble de ces sites émet annuellement près de 17 Mt de CO2, soit plus de 12 % des émissions industrielles françaises.

Stocker ces émissions améliorerait donc significativement le bilan carbone de ces industries, sachant que l’utilisation combinée de la géothermie comme moyen de chauffage – en substitution à des énergies carbonées (gaz, fioul) – permettrait de réduire encore davantage la facture environnementale.

Les derniers travaux en cours visent à préparer les premiers tests d’injection de CO2 dans un doublet géothermique existant. Il s’agit ainsi de valider le cœur du concept CO2-Dissolved, en testant notamment le dispositif d’injection et les méthodes de suivi en continu de la dissolution du CO2 dans l’eau du puits injecteur. L’étape suivante consistera à mettre en œuvre, sur un site industriel, un premier démonstrateur de l’ensemble de la technologie.


Source : BRGM
Crédit : AFP/Archives Philippe Huguen

Et si stocker du CO2 permettait aussi de chauffer nos maisons ? Actualités

Et si stocker du CO2 permettait aussi de chauffer nos maisons ?

Reconnue par la communauté scientifique comme principale responsable du réchauffement climatique, la teneur en CO2 dans l’atmosphère est pourtant toujours en hausse, comme le confirme le récent rapport de L’Organisation météorologique mondiale.

Cause principale de cette augmentation : l’activité industrielle et économique, émettrice à l’échelle planétaire d’environ 35 milliards de tonnes (35 Gt) de CO2 par an, à laquelle s’ajoutent les effets de la déforestation et de l’urbanisation des terres (6 Gt par an).

Certes, la végétation et les océans jouent leur rôle de régulateurs en absorbant plus de la moitié de ces quantités, mais l’excédent s’accumule dans l’atmosphère et y provoque, année après année, une augmentation de la teneur en CO2.

Le stockage géologique du CO2

La solution passe impérativement par une diminution des émissions de CO2, nécessitant une réduction drastique de notre utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), en partie remplaçables par des sources et vecteurs d’énergie alternatifs (solaire, éolien, géothermie, biomasse, hydrogène, etc.).

Mais ce changement ne s’opérera pas instantanément et nécessite des mesures d’accompagnement. Parmi ces mesures, on trouve le captage et le stockage en réservoir profond du CO2 atmosphérique (CSC).

Le CSC consiste à capter le CO2 contenu dans les fumées d’installations industrielles (sources concentrées en CO2) puis à le compresser afin de l’injecter, par un puits dédié, vers un réservoir profond (au-delà de 1 000 m) rempli d’eau salée (impropre à la consommation) ou d’une quantité résiduelle de pétrole et/ou de gaz. Le CO2 se trouve alors dans un état gazeux dense permettant son injection en grande quantité. Ainsi injecté, le CO2 reste définitivement piégé dans la structure géologique sélectionnée (réservoir poreux chapeauté par une roche imperméable empêchant la remontée du gaz vers les couches supérieures).

À ce jour, 18 sites de CSC sont opérationnels à travers le monde, permettant d’éviter l’émission d’environ 40 millions de tonnes (40 Mt) de CO2 par an. Bien qu’opérationnelle depuis plus de 40 ans, cette approche « classique » du stockage du CO2 tarde toutefois à se déployer à la hauteur des besoins planétaires et de l’urgence climatique. Le coût des opérations et la relative lourdeur des infrastructures à mettre en place expliquent en partie cette situation.

Depuis 2013, le BRGM et ses partenaires travaillent sur une autre option du CSC, plus simple à mettre en œuvre, moins coûteuse et plus adaptée à une implantation locale visant à réduire les émissions de CO2 des petites installations industrielles.

Pour les « petits » émetteurs

En France, les émissions représentent aujourd’hui près de 1 % des émissions mondiales (soit 338 Mt de CO2 par an) et se répartissent à hauteur de 31 % pour l’industrie, la transformation d’énergie et les déchets (sources concentrées, seules exploitables pour le CSC), 31 % pour le transport, 19 % pour l’agriculture et 19 % pour l’habitat.

Or, dans l’Hexagone, près de 84 % des émetteurs industriels sont petits, avec moins de 150 000 tonnes (150 kt) de CO2 par an – la moyenne se situant à 38 kt CO2 annuels. Pour ces petits, voire très petits émetteurs, qui pèsent à eux tous près de 32 Mt CO2 par an, la solution CSC « classique » n’est pas adaptée.

La dispersion des sites sur l’ensemble du territoire rend en effet inenvisageable la mutualisation de plusieurs petites unités de captage, coûteuses, afin d’acheminer des quantités significatives de CO2 vers un site de stockage unique et forcément distant.

Aujourd’hui, tel qu’il est mis en œuvre à l’échelle mondiale, le CSC vise clairement le stockage de quantités de l’ordre du million de tonnes de CO2 par an et par site, soit au moins 25 fois plus que les émissions moyennes des petites installations typiques du paysage industriel français.

Stocker et chauffer

La solution « CO2-Dissolved » sur laquelle travaillent le BRGM et ses partenaires, permet de proposer une nouvelle option de CSC, adaptée aux petits émetteurs industriels.

Il s’agit ici de stocker non plus du CO2 gazeux mais du CO2 entièrement dissous dans l’eau salée d’un réservoir aquifère profond. Pour cela, l’eau est préalablement pompée dans le réservoir via un puits producteur avant d’y être réinjectée via un deuxième puits (injecteur) après dissolution du CO2 capté en surface.

L’ensemble de ces deux puits constitue ce que l’on appelle un « doublet », identique aux doublets des installations de géothermie profonde largement répandues en Île-de-France. Et justement, cette similitude d’infrastructure rend possible l’exploitation simultanée de la chaleur contenue dans l’eau extraite du réservoir.

Cette double utilisation du sous-sol – pour stocker le CO2 et extraire de la chaleur – change la donne en termes d’économie de l’opération par rapport au CSC classique, à condition que l’énergie récupérée puisse être exploitée localement.

Ainsi, alimenter un réseau de chaleur pour chauffer des bâtiments (habitations collectives, individuelles, tertiaire) reste la solution la plus immédiate pour tirer parti de la chaleur produite. On pourrait donc stocker du CO2 industriel tout en chauffant nos habitations grâce à une énergie très largement décarbonée permettant de remplacer des moyens de chauffage plus conventionnels et émetteurs de CO2 ; rappelons que le chauffage compte en France pour près de 20 % de nos émissions de CO2.

Le fonctionnement de CO2-Dissolved

La solution CO2-Dissolved visait initialement à simplifier la gestion du stockage, du fait de l’absence de CO2 à l’état gazeux. En effet, dans l’approche CSC classique, l’augmentation de la pression du réservoir induite par l’injection massive de CO2 gazeux nécessite une surveillance continue du site afin de s’assurer qu’on ne dépasse pas certaines limites.

De même, la moindre densité du gaz par rapport à l’eau du réservoir augmente le risque potentiel de fuite d’une partie du CO2 vers la surface, impliquant un contrôle rigoureux de l’état des puits et de la couverture imperméable qui constituent les voies de fuites privilégiées.

L’approche CO2-Dissolved permet donc d’éliminer pratiquement tout risque de remontée accidentelle du CO2 vers les couches géologiques supérieures (l’eau contenant le CO2 dissous est en effet légèrement plus dense que l’eau du réservoir) susceptible, notamment, de contaminer des aquifères superficiels exploités pour l’alimentation en eau potable. En outre, le fait de pomper l’eau puis de la réinjecter intégralement dans le même réservoir évite le phénomène de montée en pression.

Une autre difficulté liée à l’approche CSC « classique » concerne la plus grande complexité de son infrastructure : il faut acheminer le CO2 depuis les sites industriels émetteurs jusqu’au site de stockage. Ce transport s’effectue dans la plupart des cas via un réseau de pipelines qu’il n’est pas toujours aisé de mettre en place, notamment dans des environnements urbains.

L’approche CO2-Dissolved s’affranchit également de cette problématique en stockant le CO2 sur le lieu même de son émission. Ce qui suppose évidemment des caractéristiques géologiques locales adéquates.

Un réel potentiel en France

La technologie CO2-Dissolved doit répondre à deux conditions pour pouvoir être mise en place.

Premièrement, disposer sous les pieds de l’usine émettrice d’un sous-sol dont les caractéristiques hydrogéologiques (possibilité d’atteindre des débits d’eau de pompage/injection de l’ordre de 200 à 350 m3/h) et thermiques (température de l’eau comprise entre 40 et 90 °C) permettent son exploitation pour la géothermie.

Deuxièmement, rester à une concentration en CO2 dissous inférieure à la limite de solubilité (qui est de l’ordre de 50 kg CO2/m3 d’eau) afin de garantir que le CO2 reste stocké sous forme entièrement dissoute (donc, sans apparition de bulles de gaz), conformément au principe de base du concept CO2-Dissolved.

Ces contraintes techniques imposent ainsi de limiter la quantité de CO2 injecté en deçà de 10 à 17 tonnes par heure (en fonction des débits d’eau), ce qui correspond, au maximum, à environ 150 kt CO2/an.

On comprend donc pourquoi cette technologie s’avère adaptée aux petits émetteurs évoqués plus haut, offrant ainsi des perspectives de développement dans un secteur industriel pour lequel peu d’alternatives pour réduire les émissions existent aujourd’hui.

Afin de mieux cerner le potentiel de mise en œuvre de CO2-Dissolved à l’échelle de la France, nous avons matérialisé sur une même carte les sites industriels faiblement émetteurs de CO2 (moins de 150 kt/an) et les zones de réservoirs profonds exploitables pour la géothermie.

Ces sites sont très largement répartis à l’échelle du territoire. Parmi eux, 437 sont localisés sur les zones bleues et donc a priori compatibles avec l’approche CO2-Dissolved. L’ensemble de ces sites émet annuellement près de 17 Mt de CO2, soit plus de 12 % des émissions industrielles françaises.

Stocker ces émissions améliorerait donc significativement le bilan carbone de ces industries, sachant que l’utilisation combinée de la géothermie comme moyen de chauffage – en substitution à des énergies carbonées (gaz, fioul) – permettrait de réduire encore davantage la facture environnementale.

Les derniers travaux en cours visent à préparer les premiers tests d’injection de CO2 dans un doublet géothermique existant. Il s’agit ainsi de valider le cœur du concept CO2-Dissolved, en testant notamment le dispositif d’injection et les méthodes de suivi en continu de la dissolution du CO2 dans l’eau du puits injecteur. L’étape suivante consistera à mettre en œuvre, sur un site industriel, un premier démonstrateur de l’ensemble de la technologie.


Source : BRGM
Crédit : AFP/Archives Philippe Huguen

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


15 - Cantal

Juillet & août

ANIMATIONS
MAISON DE LA SALERS

Des animations sont proposées les mardis après-midi en juillet et août, sans oublier l'incontournable Festi'Vache, le mercredi 13 août ! 

Maison de la Salers
Domaine du Fau 
15140 Saint-Bonnet-de-Salers
04 71 40 54 00
www.maisondelasalers.fr


17 - Charente Maritime

En juin

RENDEZ-VOUS EN TERRES PRÉHISTORIQUES
"LES ATELIERS DU MOIS"

Participez à nos ateliers participatifs et plongez-vous dans l’univers fascinant des archéologues et de nos ancêtres. Dimanche 8 : allumer le feu / Lundi 9 : à la mode préhistorique / Samedi 14 : fouilles archéologiques / Dimanche 15 : atelier post-fouilles / Dimanche 22 : art préhistorique / Dimanche 29 : chasse préhistorique.

Le Paléosite
Route de la Montée Verte 
17770 Saint-Césaire
05 46 97 90 90
https://paleosite.fr


2B - Haute-Corse

Le 21 juin

"ATELIER DE PEINTURE VÉGÉTALE"
PARC DE SALECCIA

Découvrez quelques plantes du parc et plantes sauvages, fabriquez vos aquarelles végétales avec une large gamme de couleurs et profitez d’un temps pour peindre avec les couleurs naturelles que vous aurez créées.
Informations et inscriptions au 07 68 83 07 79 ou kurcubitace@gmail.com. Tarif : 30 €/adulte, 20 € par enfant (accompagné d’un adulte). Sur réservation.

Parc de Saleccia
Lieu dit Saleccia
Route de Bastia 
20220 Ile-Rousse
04 95 36 88 83
www.parc-saleccia.fr


25 - Doubs

Du 10 juillet au 23 août

LES NUITS DE LA SALINE"

Cet été, la Saline royale vous propose des soirées uniques incluant une visite de l'exposition Corto Maltese, un dîner (ou pique-nique libre dans le parc) et un spectacle avec des projections monumentales dans le Centre de Lumières pour s'immerger dans l'univers de Hugo Pratt.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Jusqu'au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Petits et grands, découvrez un havre de liberté verdoyant et vivez une belle aventure ! En explorateurs, traversez des ponts, des tunnels, croisez la libellule géante, cachez vous dans les cabanes et grimpez en haut du belvédère pour une vue imprenable sur les jardins.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

Le 21 juin

"FÊTE DE LA MUSIQUE À LA GROTTE"
GROTTE DE LA SALAMANDRE

À 15h, retrouvez Thoma’s Project pour un moment Jazz Electro sur la terrasse, en plein air. Puis à 16h30, la Chorale Mélodie Cèze prendra le relais dans la Grotte, avant de continuer en extérieur pour prolonger le plaisir en terrasse.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


131 - Haute-Garonne

Du 11 juillet au 22 août

"CINÉMA EN PLEIN AIR AU MILIEU DES AVIONS"

Le musée Aeroscopia, en partenariat avec le CGR de Blagnac, lance la première édition du ciné’scopia. Un événement estival inédit mêlant projections de films, patrimoine aéronautique et ambiance festive. Quatre soirées de projection sont programmées sur un des tarmacs du musée, en plein cœur d’un décor exceptionnel formé par le Concorde, la Caravelle, le Transall et le Falcon.

Musée Aeroscopia
1 allée André Turcat
31700 Blagnac
https://www.aeroscopia.fr


38 - Isère

►Le 22 juin 

ENSEMBLE VOCAL LES CONTEMPOR'ELLES
"DE SOUFFLE ET DE VENT..."
 
L’ensemble vocal Les Contempor'Elles est composé de huit chanteuses qui aiment explorer et partager un répertoire contemporain audacieux, de plus en plus souvent écrit pour elles, qui, poétique, traverse les frontières et les spiritualités diverses. Dimanche 22 à 16h.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


42 - Loire

Le 13 juin

FILM DES 48H DE LA CRÉATION TEXTILE

Le musée du tissage et de la soierie vous propose de (re) découvrir le film réalisé par le Caméra Photo-Club de Feurs pendant la 5ème édition des "48h de la création textile". Emotions garanties !

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


62 - Pas-de-Calais

Du 25 juin au 27 juillet

EXPOSITION
"BOULAZ "ENTRE POP ART ET STREET ART"

Une nouvelle exposition dédiée à la Pop Culture et au Street Art débarque au musée Danvin. Du 25 juin au 27 juillet, l’artiste Boulaz vous propose de vous plonger dans son univers coloré et vibrant.

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


63 - Puy de Dôme

Jusqu''au 1er mars 2026

EXPOSITION 
"LE MOBILIER BIJOU" DE GUILLAUME PIÉCHAUD"

Le musée Mandet a le plaisir de vous inviter à découvrir l’importante rétrospective de ce sculpteur-designer unique qui regroupe un ensemble inédit d’œuvres et d’objets personnels retraçant son riche parcours, des ateliers de bijouteries à la confection de mobilier monumental.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Jusqu'au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


Les 5 et 6 juillet & 2 et 3 août

ANIMATIONS
"SUR LES TRACES DU PASSÉ"

Le Vaisseau vous donne rendez-vous pour deux week-ends exceptionnels placés sous le signe de la découverte ! Petit déjeuner préhistorique et musical, spectacle, film ou rencontre… 
Venez explorer le passé grâce à des animations inédites tout au long de l'été.

Le Vaisseau
1 bis rue Philippe Dollinger 
67100 Strasbourg
03 69 33 26 69
www.levaisseau.com


71 - Saône et Loire

Du 9 juillet au 27 août

ANIMATIONS VACANCES
LA MAISON DU CHAROLAIS

Parcours aventure ou visite audioguidée du musée, dégustation de viande charolaise, atelier cuisine, artistique, balade dans le bocage... Il y a tant à faire pour passer du bon temps en famille. Vous pouvez dès maintenant retenir vos places pour les ateliers !

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon (RCEA N79 sortie 12)
71120 Charolles
03 85 88 04 00
www.maison-charolais.com


75 - Paris

Jusqu'au 31 août

EXPOSITION
"ALFRED DREYFUS. VÉRITÉ ET JUSTICE"

Le mahJ revient sur "l’Affaire" pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 31 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET BERTA ZUCKERKANDL"

Le musée Clemenceau invite le public à découvrir sa nouvelle exposition-focus Clemenceau, Berta Zuckerkandl, une amitié autour de l’art entre Vienne et Paris. À cette occasion, le musée présente deux dessins de Rodin issus de ses collections ainsi qu'un portrait inédit de Sophie Clemenceau, soeur de Berta et épouse du frère de Georges, Paul, réalisé par Eugène Carrière.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 31 août 

EXPOSITION
"BATTERIES"

En contrepoint d’"Empreinte carbone, l'expo !", Batteries présente un décryptage scientifique et sociétal des technologies de stockage de l’énergie qui façonnent les mobilités du futur. Cette expo capsule explore la fabrication des batteries et leur fonctionnement, mais aussi leur impact sur l'avenir énergétique.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


80 - Somme

Jusqu'au 21 septembre 

EXPOSITION 
"GUERRE EN JEUX"

Plongez dans un voyage à travers l’histoire de la pratique des jeux de guerre et explorez la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Une exposition intergénérationnelle qui met l’accent sur l’interactivité et l’attachement au jouet. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne - Place André Audinot
80200 Péronne
www.historial.fr


84 - Vaucluse

Jusqu'en mars 2026

EXPOSITION
"Les VOYAGES"

L'exposition Centenaire Robert Laurent-Vibert : Les Voyages donne un aperçu de l'héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. 

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


Le 21 juin 

UN MUSÉE, UN JARDIN
MUSÉE VOULAND

Une invitation à découvrir le lieu et son histoire, le musée et ses collections d’arts décoratifs (avec quelques focus). Nous nous attarderons dans le jardin traversé par le Canal de Vaucluse, refuge de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, où l’on agit pour la biodiversité. Pensez à réserver ! 04 90 86 03 79 ou musee@vouland.com

 Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


92 - Hauts-de-Seine

Jusqu'au 28 septembre

EXPOSITION
"COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE"

Après "Faire Paysage", le cycle d'expositions "Ecrire la Ville" poursuit son exploration du patrimoine courbevoisien à travers son architecture. Appréhender cette histoire par la chronologie revient à entreprendre un cheminement au cœur des transformations urbanistiques de la ville.

Musée Roybet Fould
178 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
https://www.facebook.com/
museeroybetfouldofficiel

Lieux:

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