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Amazonie : la dernière bataille des Yanomami
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Amazonie : la dernière bataille des Yanomami

« Les chercheurs d’or se sont engouffrés dans notre forêt par ses rivières et ses chemins, avec leurs avions et leurs hélicoptères. Ils ont défriché des pistes d’atterrissage partout ! » Voilà le message que Davi Kopenawa a écrit à l’Onu. C’est le monde entier que ce chaman, porte-parole des Yanomami, appelle au secours aujourd’hui. A 64 ans, il a été le témoin des pires catastrophes de ces dernières décennies en Amazonie : épidémies, déforestation, pollution au mercure des chercheurs d’or… Mais jamais les siens n’ont été aussi menacés que depuis l’élection du président Bolsonaro au Brésil. Et avec eux, la plus vaste forêt tropicale de la planète, cruciale pour le climat, pourrait n’être bientôt qu’un souvenir.

Les Yanomami représentent le plus grand groupe autochtone au mode de vie traditionnel. Leur immense territoire est à cheval sur le Brésil et le Venezuela, très déstabilisé. « Si ce peuple disparaît, c’est la fin de l’Amazonie », avertit l’ethnologue français Bruce Albert, 68 ans, dont quarante-cinq sur le terrain avec cette ethnie. Il craint d’assister « au dernier épisode de la conquête de l’Amérique, entamée il y a cinq siècles ». Et c’est d’ailleurs en ces termes que Jair Bolsonaro exprime ses fantasmes. En 1998, il déclarait déjà : « Quel dommage que la cavalerie brésilienne ne se soit pas montrée aussi efficace que les Américains ! Eux, ils ont exterminé les Indiens. » Une posture de conquistador qu’il n’a jamais reniée. Au contraire.

Outre des propos incendiaires, il multiplie les mesures aux conséquences tragiques et souvent irréversibles. « L’objectif de Bolsonaro, c’est d’abattre l’Amazonie », constate amèrement Sebastião Salgado, qui travaille avec les Amérindiens depuis 1983 et prépare une grande exposition sur eux, « Amazonia ». Le photographe franco-brésilien de 76 ans s’alarme du démantèlement d’institutions cruciales. Et du récent projet de loi qui vise à autoriser l’exploitation minière et agricole des territoires indigènes. Une folie, estime Salgado, qui rappelle que le Brésil, déjà champion dans ces domaines, n’en a nul besoin.

Dernière mesure ahurissante : la nomination d’un fondamentaliste évangélique à la tête du département de protection des tribus non contactées

En 2019, la déforestation de l’Amazonie brésilienne a bondi de 85 %. Galvanisés par les outrances présidentielles, les prédateurs n’attendent même pas que les lois soient votées. L’été dernier, des fermiers ont allumé des dizaines de milliers de feux pour étendre leurs terres. Sur le territoire yanomami, les chercheurs d’or, eux, sont déjà 25 000, presque autant que les Indiens. Et d’autant plus avides que le cours du métal jaune est à la hausse. « En 2020, la vie d’un peuple se retrouve indexée à la Bourse des métaux précieux de Londres ! s’exclame Bruce Albert. L’Amazonie est devenue un Far West catastrophique, où les orpailleurs tirent même sur les militaires. Un phénomène inédit, qui montre leur sentiment d’impunité. Pendant la dictature, les dirigeants avaient encore un souci légaliste. Le président actuel ne respecte rien, pas même la loi de son pays. »

Dernière mesure ahurissante : la nomination d’un fondamentaliste évangélique à la tête du département de protection des tribus non contactées, particulièrement vulnérables aux maladies venues de l’extérieur. L’ex-missionnaire a évangélisé dix ans sous la bannière de New Tribes Mission (NTM), aujourd’hui Ethnos 360. Cette organisation s’escrime à convertir tous les peuples premiers qui, à ses yeux, « vivent dans les ténèbres ». Et, pour son patron, « aucune obscurité n’est trop sombre pour Dieu ». Des fanatiques redoutables aux yeux de Bruce Albert : « Ils veulent briser la culture des Indiens pour leur fourguer leur lecture intégriste de la Bible. » L’ethnologue, ayant observé de près les ravages causés par ces missionnaires, s’est battu pour les faire expulser de la réserve yanomami. Un combat mené avec le chaman Davi Kopenawa, qui leur doit la destruction de sa communauté d’origine. Les deux hommes ont raconté ce cataclysme dans un livre aussi passionnant que bouleversant, « La chute du ciel » (éd. Pocket, Terre humaine poche).

« Ils sont complètement sauvages. Ils ne portent aucun vêtement et sont profondément retranchés dans la sorcellerie et l’adoration du démon », écrit, au début des années 1960, un missionnaire de NTM posté chez les Yanomami. Le petit Davi vit à l’époque dans cette communauté. Elle vient d’être en partie décimée par une épidémie, après le passage de fonctionnaires brésiliens. Beaucoup d’anciens sont morts. Les survivants sont déstabilisés par la catastrophe. Alors ils écoutent ces étranges étrangers qui n’ont que le mot « Teosi » (Dieu) à la bouche : « Ne chiquez pas les feuilles de tabac, c’est un péché ! Ne riez pas et ne copulez pas avec les femmes des autres, c’est sale ! Cessez de faire danser vos esprits de la forêt, ce sont des démons ! Acceptez les paroles de Teosi, sinon vous brûlerez dans un grand brasier après votre mort. »

Quand on leur parle de l’arrivée d’une machine volante, certains se demandent s’ils vont accueillir Teosi en personne ! Mais c’est la mort qui leur viendra du ciel

Terrorisés, beaucoup de chamans arrêtent leurs pratiques, dont celles qui soignent et réconfortent depuis la nuit des temps. « Ils se demandaient seulement qui pouvait être Teosi pour vouloir les maltraiter ainsi », dit Davi. Car, jusqu’alors, c’est un démiurge bienveillant, Omama, que vénéraient les Yanomami : « Il a créé la terre et la forêt, le vent qui agite ses feuilles et les rivières dont nous buvons les eaux. C’est lui qui nous a donné la vie. Omama a dit à nos anciens chamans : “Vous vivez dans cette forêt que j’ai créée. Mangez les fruits de ses arbres et chassez son gibier. Ouvrez vos jardins pour planter des bananiers, de la canne à sucre et du manioc. Donnez de grandes fêtes. Invitez-vous d’une maison à l’autre, chantez et offrez-vous des nourritures en abondance !” » Les missionnaires assortissent leurs prêches d’une profusion de cadeaux : tongs, hamacs, machettes… Eberluée, la communauté se convertit. Y compris le petit Davi.

Les étrangers se construisent des maisons, s’installent et demandent aux Indiens de leur défricher une piste d’atterrissage. Quand on leur parle de l’arrivée d’une machine volante, certains se demandent s’ils vont accueillir Teosi en personne ! Mais c’est la mort qui leur viendra du ciel. Sous forme de rougeole, très contagieuse et contre laquelle ils n’ont aucune immunité. Le virus a voyagé avec la fille d’un missionnaire, qui déclare la maladie peu après son arrivée. Les « gens de Teosi » font ce qu’ils peuvent pour soigner leurs ouailles. Mais ils refusent tout médicament aux chamans non convertis et à ceux qu’ils soupçonnent de faire appel à eux : « Puisque vous servez Satan, débrouillez-vous avec lui ! »

Sebastião Salgado ne compte plus ces trouées de liquide boueux et toxique qui ponctuent le vert de la canopée

Davi est contaminé : « Cette épidémie avait grand faim de chair humaine et me fit presque périr à mon tour. J’étais devenu spectre et la fièvre me brûlait de toutes parts. J’ai fini par perdre conscience et j’ai commencé à voir en rêve la poitrine du ciel s’affaisser sur la terre. » Une image de fin du monde pour les Yanomami. Davi finit par s’extirper des miasmes de la rougeole mais, autour de lui, c’est l’hécatombe. Le petit garçon, déjà orphelin de père, découvre que sa mère a succombé. Et que les missionnaires ont enterré son corps, comme ceux des autres victimes, dans un lieu dont ils refusent de divulguer l’emplacement. « Une mesure d’une violence psychologique inouïe ! s’exclame Bruce Albert. Chez les Yanomami, il est très important d’exposer le cadavre en forêt puis de récupérer les os pour les brûler, ainsi que toutes les possessions personnelles du défunt. Il faut fermer la frontière entre morts et vivants. Sinon, l’âme s’attarde et crée une mélancolie si pernicieuse pour ses proches qu’elle peut les tuer. Pour Davi, qui avait accordé sa confiance aux missionnaires, ce terrorisme idéologique a été un tournant. »

A l’âge adulte, il deviendra chaman et prendra le nom des esprits guêpes qui l’ont élu : Kopenawa. Il reverra la rougeole ravager les siens, comme d’autres maladies amenées par ceux qu’il appelle « le peuple de la marchandise ». Encore et encore : lors de la construction d’un tronçon de route transamazonienne dans les années 1970, lors d’une ruée vers l’or qui tue 20 % des Yanomami brésiliens dans les années 1980… Les épidémies se doublent de famines, car il ne reste plus assez de personnes vaillantes pour chasser et cultiver les potagers. Sans oublier l’empoisonnement insidieux dû au mercure : utilisé par les orpailleurs, il pollue les eaux que boivent les Indiens et où ils pêchent.

Aujourd’hui, la ruée vers l’or reprend de plus belle. En survolant la forêt, Sebastião Salgado ne compte plus ces trouées de liquide boueux et toxique qui ponctuent le vert de la canopée : « Chaque fois, j’ai l’impression de prendre un coup de couteau. Les orpailleurs déchirent la peau du monde ! » Pour Davi Kopenawa, ceux qui ne comprennent pas la folie d’une telle destruction ont perdu la tête : « Ils ne savent pas penser. Ils ne savent pas travailler dans la forêt, ne connaissent pas son pouvoir de fertilité. Ils ne font qu’y errer d’un endroit à un autre en la détruisant. Nous, nous y sommes dans notre maison. Et nous en prenons soin pour vous, pas seulement pour les Yanomami. »


Source : Karen Isère / Paris Match
Crédit : Sebastião Salgado

A cause des épidémies qui ont peu à peu décimé les plus âgés, 60% des Yanomami ont moins de 15 ans.

Amazonie : la dernière bataille des Yanomami Actualités

Amazonie : la dernière bataille des Yanomami

« Les chercheurs d’or se sont engouffrés dans notre forêt par ses rivières et ses chemins, avec leurs avions et leurs hélicoptères. Ils ont défriché des pistes d’atterrissage partout ! » Voilà le message que Davi Kopenawa a écrit à l’Onu. C’est le monde entier que ce chaman, porte-parole des Yanomami, appelle au secours aujourd’hui. A 64 ans, il a été le témoin des pires catastrophes de ces dernières décennies en Amazonie : épidémies, déforestation, pollution au mercure des chercheurs d’or… Mais jamais les siens n’ont été aussi menacés que depuis l’élection du président Bolsonaro au Brésil. Et avec eux, la plus vaste forêt tropicale de la planète, cruciale pour le climat, pourrait n’être bientôt qu’un souvenir.

Les Yanomami représentent le plus grand groupe autochtone au mode de vie traditionnel. Leur immense territoire est à cheval sur le Brésil et le Venezuela, très déstabilisé. « Si ce peuple disparaît, c’est la fin de l’Amazonie », avertit l’ethnologue français Bruce Albert, 68 ans, dont quarante-cinq sur le terrain avec cette ethnie. Il craint d’assister « au dernier épisode de la conquête de l’Amérique, entamée il y a cinq siècles ». Et c’est d’ailleurs en ces termes que Jair Bolsonaro exprime ses fantasmes. En 1998, il déclarait déjà : « Quel dommage que la cavalerie brésilienne ne se soit pas montrée aussi efficace que les Américains ! Eux, ils ont exterminé les Indiens. » Une posture de conquistador qu’il n’a jamais reniée. Au contraire.

Outre des propos incendiaires, il multiplie les mesures aux conséquences tragiques et souvent irréversibles. « L’objectif de Bolsonaro, c’est d’abattre l’Amazonie », constate amèrement Sebastião Salgado, qui travaille avec les Amérindiens depuis 1983 et prépare une grande exposition sur eux, « Amazonia ». Le photographe franco-brésilien de 76 ans s’alarme du démantèlement d’institutions cruciales. Et du récent projet de loi qui vise à autoriser l’exploitation minière et agricole des territoires indigènes. Une folie, estime Salgado, qui rappelle que le Brésil, déjà champion dans ces domaines, n’en a nul besoin.

Dernière mesure ahurissante : la nomination d’un fondamentaliste évangélique à la tête du département de protection des tribus non contactées

En 2019, la déforestation de l’Amazonie brésilienne a bondi de 85 %. Galvanisés par les outrances présidentielles, les prédateurs n’attendent même pas que les lois soient votées. L’été dernier, des fermiers ont allumé des dizaines de milliers de feux pour étendre leurs terres. Sur le territoire yanomami, les chercheurs d’or, eux, sont déjà 25 000, presque autant que les Indiens. Et d’autant plus avides que le cours du métal jaune est à la hausse. « En 2020, la vie d’un peuple se retrouve indexée à la Bourse des métaux précieux de Londres ! s’exclame Bruce Albert. L’Amazonie est devenue un Far West catastrophique, où les orpailleurs tirent même sur les militaires. Un phénomène inédit, qui montre leur sentiment d’impunité. Pendant la dictature, les dirigeants avaient encore un souci légaliste. Le président actuel ne respecte rien, pas même la loi de son pays. »

Dernière mesure ahurissante : la nomination d’un fondamentaliste évangélique à la tête du département de protection des tribus non contactées, particulièrement vulnérables aux maladies venues de l’extérieur. L’ex-missionnaire a évangélisé dix ans sous la bannière de New Tribes Mission (NTM), aujourd’hui Ethnos 360. Cette organisation s’escrime à convertir tous les peuples premiers qui, à ses yeux, « vivent dans les ténèbres ». Et, pour son patron, « aucune obscurité n’est trop sombre pour Dieu ». Des fanatiques redoutables aux yeux de Bruce Albert : « Ils veulent briser la culture des Indiens pour leur fourguer leur lecture intégriste de la Bible. » L’ethnologue, ayant observé de près les ravages causés par ces missionnaires, s’est battu pour les faire expulser de la réserve yanomami. Un combat mené avec le chaman Davi Kopenawa, qui leur doit la destruction de sa communauté d’origine. Les deux hommes ont raconté ce cataclysme dans un livre aussi passionnant que bouleversant, « La chute du ciel » (éd. Pocket, Terre humaine poche).

« Ils sont complètement sauvages. Ils ne portent aucun vêtement et sont profondément retranchés dans la sorcellerie et l’adoration du démon », écrit, au début des années 1960, un missionnaire de NTM posté chez les Yanomami. Le petit Davi vit à l’époque dans cette communauté. Elle vient d’être en partie décimée par une épidémie, après le passage de fonctionnaires brésiliens. Beaucoup d’anciens sont morts. Les survivants sont déstabilisés par la catastrophe. Alors ils écoutent ces étranges étrangers qui n’ont que le mot « Teosi » (Dieu) à la bouche : « Ne chiquez pas les feuilles de tabac, c’est un péché ! Ne riez pas et ne copulez pas avec les femmes des autres, c’est sale ! Cessez de faire danser vos esprits de la forêt, ce sont des démons ! Acceptez les paroles de Teosi, sinon vous brûlerez dans un grand brasier après votre mort. »

Quand on leur parle de l’arrivée d’une machine volante, certains se demandent s’ils vont accueillir Teosi en personne ! Mais c’est la mort qui leur viendra du ciel

Terrorisés, beaucoup de chamans arrêtent leurs pratiques, dont celles qui soignent et réconfortent depuis la nuit des temps. « Ils se demandaient seulement qui pouvait être Teosi pour vouloir les maltraiter ainsi », dit Davi. Car, jusqu’alors, c’est un démiurge bienveillant, Omama, que vénéraient les Yanomami : « Il a créé la terre et la forêt, le vent qui agite ses feuilles et les rivières dont nous buvons les eaux. C’est lui qui nous a donné la vie. Omama a dit à nos anciens chamans : “Vous vivez dans cette forêt que j’ai créée. Mangez les fruits de ses arbres et chassez son gibier. Ouvrez vos jardins pour planter des bananiers, de la canne à sucre et du manioc. Donnez de grandes fêtes. Invitez-vous d’une maison à l’autre, chantez et offrez-vous des nourritures en abondance !” » Les missionnaires assortissent leurs prêches d’une profusion de cadeaux : tongs, hamacs, machettes… Eberluée, la communauté se convertit. Y compris le petit Davi.

Les étrangers se construisent des maisons, s’installent et demandent aux Indiens de leur défricher une piste d’atterrissage. Quand on leur parle de l’arrivée d’une machine volante, certains se demandent s’ils vont accueillir Teosi en personne ! Mais c’est la mort qui leur viendra du ciel. Sous forme de rougeole, très contagieuse et contre laquelle ils n’ont aucune immunité. Le virus a voyagé avec la fille d’un missionnaire, qui déclare la maladie peu après son arrivée. Les « gens de Teosi » font ce qu’ils peuvent pour soigner leurs ouailles. Mais ils refusent tout médicament aux chamans non convertis et à ceux qu’ils soupçonnent de faire appel à eux : « Puisque vous servez Satan, débrouillez-vous avec lui ! »

Sebastião Salgado ne compte plus ces trouées de liquide boueux et toxique qui ponctuent le vert de la canopée

Davi est contaminé : « Cette épidémie avait grand faim de chair humaine et me fit presque périr à mon tour. J’étais devenu spectre et la fièvre me brûlait de toutes parts. J’ai fini par perdre conscience et j’ai commencé à voir en rêve la poitrine du ciel s’affaisser sur la terre. » Une image de fin du monde pour les Yanomami. Davi finit par s’extirper des miasmes de la rougeole mais, autour de lui, c’est l’hécatombe. Le petit garçon, déjà orphelin de père, découvre que sa mère a succombé. Et que les missionnaires ont enterré son corps, comme ceux des autres victimes, dans un lieu dont ils refusent de divulguer l’emplacement. « Une mesure d’une violence psychologique inouïe ! s’exclame Bruce Albert. Chez les Yanomami, il est très important d’exposer le cadavre en forêt puis de récupérer les os pour les brûler, ainsi que toutes les possessions personnelles du défunt. Il faut fermer la frontière entre morts et vivants. Sinon, l’âme s’attarde et crée une mélancolie si pernicieuse pour ses proches qu’elle peut les tuer. Pour Davi, qui avait accordé sa confiance aux missionnaires, ce terrorisme idéologique a été un tournant. »

A l’âge adulte, il deviendra chaman et prendra le nom des esprits guêpes qui l’ont élu : Kopenawa. Il reverra la rougeole ravager les siens, comme d’autres maladies amenées par ceux qu’il appelle « le peuple de la marchandise ». Encore et encore : lors de la construction d’un tronçon de route transamazonienne dans les années 1970, lors d’une ruée vers l’or qui tue 20 % des Yanomami brésiliens dans les années 1980… Les épidémies se doublent de famines, car il ne reste plus assez de personnes vaillantes pour chasser et cultiver les potagers. Sans oublier l’empoisonnement insidieux dû au mercure : utilisé par les orpailleurs, il pollue les eaux que boivent les Indiens et où ils pêchent.

Aujourd’hui, la ruée vers l’or reprend de plus belle. En survolant la forêt, Sebastião Salgado ne compte plus ces trouées de liquide boueux et toxique qui ponctuent le vert de la canopée : « Chaque fois, j’ai l’impression de prendre un coup de couteau. Les orpailleurs déchirent la peau du monde ! » Pour Davi Kopenawa, ceux qui ne comprennent pas la folie d’une telle destruction ont perdu la tête : « Ils ne savent pas penser. Ils ne savent pas travailler dans la forêt, ne connaissent pas son pouvoir de fertilité. Ils ne font qu’y errer d’un endroit à un autre en la détruisant. Nous, nous y sommes dans notre maison. Et nous en prenons soin pour vous, pas seulement pour les Yanomami. »


Source : Karen Isère / Paris Match
Crédit : Sebastião Salgado

A cause des épidémies qui ont peu à peu décimé les plus âgés, 60% des Yanomami ont moins de 15 ans.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

01 - Ain

► Le 6 octobre

CONFÉRENCE
"LES FERMES DU RETORD ET LE MAQUIS DE L'AIN"

Mon intervention va s'attacher à parcourir les différents lieux des Maquis de l'Ain sur le plateau de Retord. Sous l'impulsion de Romans-Petit ce maquis a participé avec efficacité à résister à l'envahisseur. Notre présentation portera sur ces lieux, sur l'organisation militaire et sur leurs combattants. Une balade historique sur Retord et ses lieux de mémoire.

Musée des Traditions Bugistes
7 avenue de l’Europe
01230 Saint-Rambert-en-Bugey
07 86 67 31 76
https://musee-bugiste-ain.fr


11 - Aude

► Jusqu’au 31 décembre 

PARCOURS D’ART CONTEMPORAIN
"VESTIGES DU FUTUR"

Narbo Via présente un parcours d’art contemporain en dialogue avec les collections du Musée. Cette sélection d’œuvres du @mracserignan sera exposée.
C’est une véritable rencontre entre deux collections que vous allez découvrir. Au total, 23 œuvres, dont 21 au musée Narbo Via et deux autres sur les sites de l’Horreum à Narbonne et d’Amphoralis à Sallèles-d’Aude. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


13 - Bouches du Rhône

Du 23 octobre au 3 novembre 2023 

"LES ATELIERS NATURE"
ECOMUSEE DE LA FORET

L’institut pour la forêt organise pendant les vacances scolaires des activités ludiques et scientifiques autour de la nature permettant aux enfants du CP au CM2 de mieux appréhender notre environnement.  

Institut pour la forêt 
CD7, Chemin de Roman
13120 Gardanne
04 42 65 42 10
www.ecomusee-foret.org


14 - Calvados

► Du 21 octobre au 5 novembre 2023 

ANIMATIONS
"L’AUTOMNE AUX CHÂTEAUX"

Les châteaux de Canon et de Crèvecœur, s’associent pour vous proposer un programme quotidien d’animations pendant les vacances de la Toussaint. Ainsi, chaque jour de la semaine pendant les vacances, une activité aura lieu sur l’un des deux sites. Au programme des contes, des visites thématiques, des ateliers d’automne, et deux événements à ne pas manquer.

Château de Crèvecœur
14340 Crèvecœur-en-Auge
02 31 63 02 45
www.chateaudecrevecoeur.com


20 - Haute-Corse

► Jusqu'au 23 décembre

EXPOSITION
CORSICA 39-45 : Les Corses et la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945)

Dans le cadre du 80e anniversaire de la Libération de la Corse, le Musée de Bastia propose de nous faire (re)découvrir comment les Corses ont vécu le second conflit mondial.
A travers près de 500 objets, œuvres d’art, documents et une vingtaine de multimédias, c’est une plongée dans le quotidien de la population insulaire qui est présentée.

Musée de Bastia
Place du donjon
La Citadelle
20200 Bastia
04 95 31 09 12
https://musee.bastia.corsica


21 - Côte d'Or

► Jusqu’au 31 décembre

EXPOSITION
"LES INSECTES POLLINISATEURS FONT LE BUZZ"

En 2023, le Jardin de l’Arquebuse propose une immersion dans l’univers fascinant des insectes pollinisateurs. Cette exposition, adaptée à tous les publics, offre une « tribune » exclusive à ces insectes parfois minuscules mais tellement importants !

Le Jardin de l'Arquebuse
1 avenue Albert 1er (Parc de l’Arquebuse)
21000 Dijon
03 80 48 82 00
www.ma-nature.dijon.fr


22 - Côtes d'Armor

► Jusqu'au 15 septembre 2024

EXPOSITION
"DIX ANS DE DONS, COLLECTION DU MUSÉE DE LA RÉSISTANCE EN ARGOAT"

Au cours de ces onze années d’existence, le musée de la Résistance en Argoat s’est enrichi de nombreux dons faits par des particuliers. Parfois une simple photo, découverte à la mort d’un parent, un masque à gaz relégué au grenier, mais aussi un journal de déportation ou un émetteur-récepteur parachuté d’Angleterre aux résistants.

Pôle de l'Étang-Neuf
22480 Saint-Connan
02 96 47 17 66
www.etangneufbretagne.com


25 - Doubs

► Jusqu'au 22 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"PEINTURE ET POÉSIE"

Le Festival des Jardins, imaginé cette année sur le thème "Peinture et poésie" vous invite à la surprise et à l'émotion. Déambulez dans les espaces où les végétaux prennent vie et perdez-vous dans le labyrinthe. Explorez 9 nouveaux jardins qui vous racontent une histoire, illustrent une œuvre, un tableau ou un poème.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


► Jusqu'au 5 novembre

EXPOSITION
"LE MONDE DE FOLON"

Hommage à Jean-Michel Folon (1934/2005), artiste belge à la création hybride et poétique représentant les grands maux de la société contemporaine. L’exposition à la Saline royale présentera plus de 200 œuvres issues de la Fondation Folon (affiches, dessins, sculptures…).

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


27 - Eure

► Jusqu'au 29 octobre

EXPOSITION
"CHARLOT INVITE PERRIN"

Une exposition pour un bel hommage à ce grand homme de cinéma et de télévision.

Musée du Cinéma et de la Photographie – Jean Delannoy
8 Grande Rue, Corum 1
27730 Bueil
02 32 35 50 18
https://museejeandelannoy.wordpress.com


29 - Finistère

► Jusqu'au 5 novembre

EXPOSITION
"SUR DES CENDRES FUMANTES… HEURS ET MALHEURS D'UNE ABBAYE BRETONNE EN L'AN MIL"

Landévennec, 1020. Les flammes embrasent le grand monastère des bords de l’Aulne… le petit ruisseau qui traverse le cloître déborde de son lit. Brûlée, la prestigieuse abbaye prend l’eau.
Cette série d’accidents a livré un enregistrement archéologique exceptionnel. Un parcours autour de 125 objets, rythmé par des vidéos et des dispositifs interactifs pour une visite en famille.

Ancienne Abbaye de Landevennec
29560 landévennec
02 98 27 35 90 
www.musee-abbaye-landevennec.fr


30 - Gard

 Jusqu'au 30 septembre

EXPOSITION
"REMOUDS & DEBORDEMENTS"

Jean-Charles Le Gros, Estelle Merlet, Patricia Dubois, Olivia Mauret-Brisson et Talou vous présentent leurs oeuvres au travers d'une exposition organisée à la Maison de l'Eau.

La Maison de l'eau
30122 Les Plantiers
04 66 30 36 55 / 04 66 25 83 41
https://caussesaigoualcevennes.fr/la-maison-de-l-eau


31 - Haute Garonne

► Les 7 & 8 octobre

"WEEK-END AUX AILES" 
AILES ANCIENNES TOULOUSE

Pour cette édition 2023, notre association a choisi de mettre en avant l’histoire de la motorisation aéronautique au travers de quelques-unes de ses plus belles pièces.
L’arrivée du Tracker T01, ce magnifique bombardier d’eau, marquera aussi notre fête d’octobre.

Ailes Anciennes Toulouse
Parking Site Aéroscopia - Allée André Turcat
31700 Blagnac
05 62 13 78 10
www.aatlse.org


37 - Indre et Loire

► Les 21, 28 & 31 octobre
Les 3 novembre & 29 décembre

BALADES NOCTURNES AUX CHANDELLES
CHÂTEAU ROYAL D’AMBOISE

Dans une ambiance réhaussée par la lumière des chandelles et celle du feu de cheminée, ces soirées permettent de découvrir le château royal d’Amboise d’une manière intimiste en déambulation libre.
15€/adulte; 13€/étudiant; 11€/enfant et 7€/abonné.

Château royal d’Amboise
Montée de l’Emir Abd el Kader
37400 Amboise
02 47 57 00 98
http://www.chateau-amboise.com


38 - Isère

► Jusqu'au 31 mars 2024

EXPOSITION
"AUDACE ET RENOUVEAU"

Le 28 juin 1953, l’église de Saint-Hugues en Chartreuse après une totale transformation. Inaugurée par l’évêque de Grenoble, elle consacre l’audace d’un jeune peintre inspiré, Jean-Marie Pirot-Arcabas et s’inscrit dans le courant du renouveau de l’art sacré. L’exposition restitue l’ambiance de l’époque avec des photos et des documents, des dessins préparatoires et des lithographies originales.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


39 - Jura

Jusqu'au 5 novembre 

EXPOSITION
"L'OURS DANS LA BIODIVERSITÉ POLAIRE"

Embarquez dans un voyage naturaliste au milieu des glaces, sur la piste de l’ours. A travers cette exposition, c’est la biodiversité polaire qui est mise à l’honneur.

Espace des Mondes Polaires
46 rue Croix de la Teppe 
39220 Prémanon
03 39 50 80 20
www.espacedesmondespolaires.org


42 - Loire

► Jusqu'au 22 septembre 2024

EXPOSITION 
"INDONÉSIE RÉVÉLÉE"

Région d’une grande complexité culturelle, le pays se compose de 1100 de groupes ethniques différents.
Les collections ramenées par Daniel Pouget de ses voyages, notamment des îles de Bornéo, Sumatra et Sulawesi, nous dévoilent l’extraordinaire richesse des traditions et cultures des îles d’Indonésie.  

Musée des Civilisations Daniel Pouget
Place Madeleine Rousseau
42170 Saint-Just-Saint-Rambert
04 77 52 03 11
musee@stjust-strambert.com


► Jusqu'au 29 octobre

EXPOSITION
"UPCYCLING : LA NOUVELLE VIE DES TEXTILES"

Tendance et dans l’air du temps, l’upcycling (ou surcyclage en français) consiste à valoriser des produits usagés en leur donnant une nouvelle vie plus qualitative. 
A travers cette exposition, découvrez des initiatives – parfois surprenantes ! – mises en place par les entreprises, artisans et artistes locaux en matière d’upcycling.

Musée du Tissage et de la Soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


► Jusqu'au 7 janvier 2024

EXPOSITION 
"GRAINES"
 
À la manière d’une leçon de chose, l’exposition invite à l’observation des graines pour découvrir la diversité des formes, des couleurs, leurs spécificités et leur mode de dissémination.  
Montrer la diversité de la nature et la beauté de l’infiniment petit, c’est aussi et surtout montrer du respect pour la nature et pour le vivant.

Musée d’Allard
13 boulevard de la Préfecture
42600 Montbrison
04 77 96 39 15
https://www.facebook.com/museeallard


45 - Loiret

► Du 14 au 29 octobre

CONCOURS PHOTO "AUTOMNE"
ARBORETUM DES GRANDES BRUYÈRES

L’Automne est une saison extraordinaire à l’Arboretum des Grandes Bruyères. Les tableaux paysagers prennent des couleurs flamboyantes et les ambiances vous transportent en Chine et au Canada. 
Immergez-vous dans ces paysages, photographiez-les et tentez de gagner des cadeaux ! Concours via FaceBook, plus d’informations sur la page de l’Arboretum.

Arboretum des Grandes Bruyères
45450 Ingrannes
02 38 57 28 24
www.arboretumdesgrandesbruyeres.fr


62 - Pas-de-Calais

► Du 11 au 20 octobre

EXPOSITION
MUSÉE MUNICIPAL BRUNO DANVIN

Du 11 au 20 octobre, venez découvrir l'exposition de peintures et dessins de Yvelise, Christelle et Jacques Ponche.
Les mercredis, samedis et dimanches de 14h30 à 17h30. Entrée gratuite. Visites de groupes sur rdv les lundis, mardis et jeudis. 

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
03 21 04 56 25 / 07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


► Jusqu'au 15 janvier 2024

EXPOSITION 
"ANIMAUX FANTASTIQUES"

Dragons, griffons, sphinx ou licornes… Riche de près de 250 œuvres – sculpture, peinture, objets d’art mais aussi cinéma et musique –, l’exposition nous plonge dans un voyage dans le temps et l’espace, de l’Antiquité à nos jours, pour raconter l’histoire des plus célèbres de ces créatures à travers leurs légendes, leurs pouvoirs et leur habitat. 

Musée du Louvre-Lens
99 rue Paul Bert 
62300 Lens 
03 21 18 62 62 
www.louvrelens.fr


63 - Puy de Dôme

► Jusqu'au 25 février 2024

EXPOSITION
"MOTIF CENTRAL" de Julien Colombier

Julien Colombier est un peintre français dont les oeuvres se décline tant sur la céramique que sur des fresques peintes ou du textile. Son univers artistique, à la fois onirique, féérique et hypnotique, composé de jungles ou de forêts luxuriantes et colorées, se voit transposé à échelle monumentale. 

Musée Mandet
14 rue de L'Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 17 31
musee.mandet@rlv.eu


65 - Hautes Pyrénées

► Le 7 octobre

GARGAS BY NIGHT 
"PEINDRE OU GRAVER, UNE EXPÉDITION SOUTERRAINE"

À l'occasion de du "Jour de la nuit" et des "journées de l'art rupestre", les guides proposent une visite des Grottes de Gargas à la nuit tombée. Les visiteurs équipés de petites lampes torches  découvriront ce site exceptionnel dans des conditions proches de nos ancêtres préhistoriques lors d'une visite thématique d'1h30 : "Peindre ou graver, une expédition souterraine"
 
Grottes de Gargas
81 route de Gargas
65660 Aventignan
05 62 98 81 50
www.grottesdegargas.fr


68 - Haut-Rhin

► Le 13 octobre

"CONCERT DE BULLES, EN CONCILIABULE..."

Partez à la découverte de l’univers du chant lyrique mis à portée de tout un chacun, portépar l'évanescence des bulles de savon, un spectacle sonore et visuel pour petits et grands.Avec Sarah Frick (chanteuse), Sandrine Weidmann (pianiste) et Sébastien Kauffmann,dompteur de bulles.
Réservation indispensable - Tarifs 8€/5€

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


► Jusqu'au 30 décembre

EXPOSITION
"LES JEUX VIDÉO, DES ORIGINES À NOS JOURS" 

L'histoire des jeux vidéo remonte aux années 1950 et 1960. Les premiers jeux étaient très simples et basés sur du texte, mais au fil du temps, les graphismes et les fonctionnalités ont évolué. Atari, GameCube, Wii, Playstation et bien d’autres consoles sont exposées dans les vitrines du musée.

La Nef des Jouets
12 rue Jean Jaurès
68360 Soultz
03 89 74 30 92
www.ville-soultz.fr


75 - Paris

► Du 10 octobre au 24 février 2024

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET LE CINÉMA"

A l’occasion de la restauration par le Centre national du Cinéma (CNC) du filmrécemment retrouvé "Le Voile du Bonheur" d’Édouard-Émile Violet, d’après lapièce écrite par Georges Clemenceau en 1901, le musée Clemenceau présentedu sa nouvelle exposition-focus.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin,
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


76 - Seine Maritime

► Jusqu'au 30 novembre 

EXPOSITION
"LE GÉNIE DES MODESTES" (10e édition)

Exposition dans la filiation de l’art brut et singulier qui présente des oeuvres de créateurs sélectionnés par la Halle Saint Pierre. 
A la suite de Jean Dubuffet et en cohérence avec la simplicité de l’abbé Pierre, le Génie des modestes témoigne que les modestes ont du génie, à Emmaüs comme ailleurs.

Centre abbé Pierre – Emmaüs
Route d’Emmaüs
76690 Esteville
02 35 23 87 76
www.centre-abbe-pierre-emmaus.org


77 - Seine et Marne

► Du 7 octobre au 12 novembre

PARROT WORLD
"EL DÍA DE LOS MUERTOS" 

Parrot World troque les sempiternels chapeaux de sorcières et costumes de fantômes pour vous faire voyager en Amérique du Sud et fêter tous ensemble El Día de Los Muertos !
Pour les enfants déguisés le 31 octobre 2023, l’entrée au Parc est gratuite (enfants moins de 12 ans, hors groupes, hors séjours lodges).

Parrot World
Route de Guérard
77580 Crécy-la-Chapelle
01 86 70 06 84
www.parrotworld.fr


84 - Vaucluse

► Jusqu'au 31 décembre 

EXPOSITION
AUGUSTE ROURE 

Désigné peintre des garrigues et des cailloux par ses contemporains, les motifs privilégiés d'Auguste Roure sont les paysages de collines autour d’Avignon traversés de chemins et routes blanches, et, plus tard, la côte méditerranéenne l'été autour de la presqu’île de Giens. .

Musée Louis Vouland
17 rue Victor Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


► Jusqu'au 31 mai 2024

EXPOSITION
"OCEAN"

L’océan est un vaste monde qui ne cesse de nous fasciner et qu’il convient de comprendre, d’étudier, de préserver et d’admirer. Cette exposition présente quatre artistes qui contribuent, par leurs approches artistiques, à cette réflexion et cette prise de conscience.
les photographes Rachael Talibart et Henley Spiers, les graveurs Hélène Baumel et Jean Chièze.

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


88 - Vosges

► Les 7 & 8 octobre

"FETE DE LA SAINTE FLEUR"

Cette fête traditionnelle vous invite à admirer l’art floral à travers les atouts des villev de Golbey et d'Épinal. Au programme : défilé de chars, lancés de pétales, spectacles et animations...

Office de Tourisme
6 place Saint-Goëry
88000 Epinal
03 29 82 53 32
www.tourisme-epinal.com


93 - Seine-Saint-Denis

► Jusqu'au 29 octobre

EXPOSITION 
"LES PEINTRES DE L’AIR ET DE L’ESPACE"

Créé en 1931 à l’initiative de l’Aéro-Club de France, le "Corps des peintres, graveurs et sculpteurs du département de l’Air" n’a cessé de faire vivre la mémoire de l’armée de l’Air et de l’Espace. Aujourd’hui, ce sont ainsi 40 artistes qui sont porteurs du titre de Peintre des armées et consacrent leur talent à l’aéronautique et au spatial. 

Musée de l’Air et de l’Espace
3 esplanade de l’Air et de l’Espace
93350 Le Bourget
01 49 92 70 00
www.museeairespace.fr

Lieux:

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