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Amazonie : la dernière bataille des Yanomami
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Amazonie : la dernière bataille des Yanomami

« Les chercheurs d’or se sont engouffrés dans notre forêt par ses rivières et ses chemins, avec leurs avions et leurs hélicoptères. Ils ont défriché des pistes d’atterrissage partout ! » Voilà le message que Davi Kopenawa a écrit à l’Onu. C’est le monde entier que ce chaman, porte-parole des Yanomami, appelle au secours aujourd’hui. A 64 ans, il a été le témoin des pires catastrophes de ces dernières décennies en Amazonie : épidémies, déforestation, pollution au mercure des chercheurs d’or… Mais jamais les siens n’ont été aussi menacés que depuis l’élection du président Bolsonaro au Brésil. Et avec eux, la plus vaste forêt tropicale de la planète, cruciale pour le climat, pourrait n’être bientôt qu’un souvenir.

Les Yanomami représentent le plus grand groupe autochtone au mode de vie traditionnel. Leur immense territoire est à cheval sur le Brésil et le Venezuela, très déstabilisé. « Si ce peuple disparaît, c’est la fin de l’Amazonie », avertit l’ethnologue français Bruce Albert, 68 ans, dont quarante-cinq sur le terrain avec cette ethnie. Il craint d’assister « au dernier épisode de la conquête de l’Amérique, entamée il y a cinq siècles ». Et c’est d’ailleurs en ces termes que Jair Bolsonaro exprime ses fantasmes. En 1998, il déclarait déjà : « Quel dommage que la cavalerie brésilienne ne se soit pas montrée aussi efficace que les Américains ! Eux, ils ont exterminé les Indiens. » Une posture de conquistador qu’il n’a jamais reniée. Au contraire.

Outre des propos incendiaires, il multiplie les mesures aux conséquences tragiques et souvent irréversibles. « L’objectif de Bolsonaro, c’est d’abattre l’Amazonie », constate amèrement Sebastião Salgado, qui travaille avec les Amérindiens depuis 1983 et prépare une grande exposition sur eux, « Amazonia ». Le photographe franco-brésilien de 76 ans s’alarme du démantèlement d’institutions cruciales. Et du récent projet de loi qui vise à autoriser l’exploitation minière et agricole des territoires indigènes. Une folie, estime Salgado, qui rappelle que le Brésil, déjà champion dans ces domaines, n’en a nul besoin.

Dernière mesure ahurissante : la nomination d’un fondamentaliste évangélique à la tête du département de protection des tribus non contactées

En 2019, la déforestation de l’Amazonie brésilienne a bondi de 85 %. Galvanisés par les outrances présidentielles, les prédateurs n’attendent même pas que les lois soient votées. L’été dernier, des fermiers ont allumé des dizaines de milliers de feux pour étendre leurs terres. Sur le territoire yanomami, les chercheurs d’or, eux, sont déjà 25 000, presque autant que les Indiens. Et d’autant plus avides que le cours du métal jaune est à la hausse. « En 2020, la vie d’un peuple se retrouve indexée à la Bourse des métaux précieux de Londres ! s’exclame Bruce Albert. L’Amazonie est devenue un Far West catastrophique, où les orpailleurs tirent même sur les militaires. Un phénomène inédit, qui montre leur sentiment d’impunité. Pendant la dictature, les dirigeants avaient encore un souci légaliste. Le président actuel ne respecte rien, pas même la loi de son pays. »

Dernière mesure ahurissante : la nomination d’un fondamentaliste évangélique à la tête du département de protection des tribus non contactées, particulièrement vulnérables aux maladies venues de l’extérieur. L’ex-missionnaire a évangélisé dix ans sous la bannière de New Tribes Mission (NTM), aujourd’hui Ethnos 360. Cette organisation s’escrime à convertir tous les peuples premiers qui, à ses yeux, « vivent dans les ténèbres ». Et, pour son patron, « aucune obscurité n’est trop sombre pour Dieu ». Des fanatiques redoutables aux yeux de Bruce Albert : « Ils veulent briser la culture des Indiens pour leur fourguer leur lecture intégriste de la Bible. » L’ethnologue, ayant observé de près les ravages causés par ces missionnaires, s’est battu pour les faire expulser de la réserve yanomami. Un combat mené avec le chaman Davi Kopenawa, qui leur doit la destruction de sa communauté d’origine. Les deux hommes ont raconté ce cataclysme dans un livre aussi passionnant que bouleversant, « La chute du ciel » (éd. Pocket, Terre humaine poche).

« Ils sont complètement sauvages. Ils ne portent aucun vêtement et sont profondément retranchés dans la sorcellerie et l’adoration du démon », écrit, au début des années 1960, un missionnaire de NTM posté chez les Yanomami. Le petit Davi vit à l’époque dans cette communauté. Elle vient d’être en partie décimée par une épidémie, après le passage de fonctionnaires brésiliens. Beaucoup d’anciens sont morts. Les survivants sont déstabilisés par la catastrophe. Alors ils écoutent ces étranges étrangers qui n’ont que le mot « Teosi » (Dieu) à la bouche : « Ne chiquez pas les feuilles de tabac, c’est un péché ! Ne riez pas et ne copulez pas avec les femmes des autres, c’est sale ! Cessez de faire danser vos esprits de la forêt, ce sont des démons ! Acceptez les paroles de Teosi, sinon vous brûlerez dans un grand brasier après votre mort. »

Quand on leur parle de l’arrivée d’une machine volante, certains se demandent s’ils vont accueillir Teosi en personne ! Mais c’est la mort qui leur viendra du ciel

Terrorisés, beaucoup de chamans arrêtent leurs pratiques, dont celles qui soignent et réconfortent depuis la nuit des temps. « Ils se demandaient seulement qui pouvait être Teosi pour vouloir les maltraiter ainsi », dit Davi. Car, jusqu’alors, c’est un démiurge bienveillant, Omama, que vénéraient les Yanomami : « Il a créé la terre et la forêt, le vent qui agite ses feuilles et les rivières dont nous buvons les eaux. C’est lui qui nous a donné la vie. Omama a dit à nos anciens chamans : “Vous vivez dans cette forêt que j’ai créée. Mangez les fruits de ses arbres et chassez son gibier. Ouvrez vos jardins pour planter des bananiers, de la canne à sucre et du manioc. Donnez de grandes fêtes. Invitez-vous d’une maison à l’autre, chantez et offrez-vous des nourritures en abondance !” » Les missionnaires assortissent leurs prêches d’une profusion de cadeaux : tongs, hamacs, machettes… Eberluée, la communauté se convertit. Y compris le petit Davi.

Les étrangers se construisent des maisons, s’installent et demandent aux Indiens de leur défricher une piste d’atterrissage. Quand on leur parle de l’arrivée d’une machine volante, certains se demandent s’ils vont accueillir Teosi en personne ! Mais c’est la mort qui leur viendra du ciel. Sous forme de rougeole, très contagieuse et contre laquelle ils n’ont aucune immunité. Le virus a voyagé avec la fille d’un missionnaire, qui déclare la maladie peu après son arrivée. Les « gens de Teosi » font ce qu’ils peuvent pour soigner leurs ouailles. Mais ils refusent tout médicament aux chamans non convertis et à ceux qu’ils soupçonnent de faire appel à eux : « Puisque vous servez Satan, débrouillez-vous avec lui ! »

Sebastião Salgado ne compte plus ces trouées de liquide boueux et toxique qui ponctuent le vert de la canopée

Davi est contaminé : « Cette épidémie avait grand faim de chair humaine et me fit presque périr à mon tour. J’étais devenu spectre et la fièvre me brûlait de toutes parts. J’ai fini par perdre conscience et j’ai commencé à voir en rêve la poitrine du ciel s’affaisser sur la terre. » Une image de fin du monde pour les Yanomami. Davi finit par s’extirper des miasmes de la rougeole mais, autour de lui, c’est l’hécatombe. Le petit garçon, déjà orphelin de père, découvre que sa mère a succombé. Et que les missionnaires ont enterré son corps, comme ceux des autres victimes, dans un lieu dont ils refusent de divulguer l’emplacement. « Une mesure d’une violence psychologique inouïe ! s’exclame Bruce Albert. Chez les Yanomami, il est très important d’exposer le cadavre en forêt puis de récupérer les os pour les brûler, ainsi que toutes les possessions personnelles du défunt. Il faut fermer la frontière entre morts et vivants. Sinon, l’âme s’attarde et crée une mélancolie si pernicieuse pour ses proches qu’elle peut les tuer. Pour Davi, qui avait accordé sa confiance aux missionnaires, ce terrorisme idéologique a été un tournant. »

A l’âge adulte, il deviendra chaman et prendra le nom des esprits guêpes qui l’ont élu : Kopenawa. Il reverra la rougeole ravager les siens, comme d’autres maladies amenées par ceux qu’il appelle « le peuple de la marchandise ». Encore et encore : lors de la construction d’un tronçon de route transamazonienne dans les années 1970, lors d’une ruée vers l’or qui tue 20 % des Yanomami brésiliens dans les années 1980… Les épidémies se doublent de famines, car il ne reste plus assez de personnes vaillantes pour chasser et cultiver les potagers. Sans oublier l’empoisonnement insidieux dû au mercure : utilisé par les orpailleurs, il pollue les eaux que boivent les Indiens et où ils pêchent.

Aujourd’hui, la ruée vers l’or reprend de plus belle. En survolant la forêt, Sebastião Salgado ne compte plus ces trouées de liquide boueux et toxique qui ponctuent le vert de la canopée : « Chaque fois, j’ai l’impression de prendre un coup de couteau. Les orpailleurs déchirent la peau du monde ! » Pour Davi Kopenawa, ceux qui ne comprennent pas la folie d’une telle destruction ont perdu la tête : « Ils ne savent pas penser. Ils ne savent pas travailler dans la forêt, ne connaissent pas son pouvoir de fertilité. Ils ne font qu’y errer d’un endroit à un autre en la détruisant. Nous, nous y sommes dans notre maison. Et nous en prenons soin pour vous, pas seulement pour les Yanomami. »


Source : Karen Isère / Paris Match
Crédit : Sebastião Salgado

A cause des épidémies qui ont peu à peu décimé les plus âgés, 60% des Yanomami ont moins de 15 ans.

Amazonie : la dernière bataille des Yanomami Actualités

Amazonie : la dernière bataille des Yanomami

« Les chercheurs d’or se sont engouffrés dans notre forêt par ses rivières et ses chemins, avec leurs avions et leurs hélicoptères. Ils ont défriché des pistes d’atterrissage partout ! » Voilà le message que Davi Kopenawa a écrit à l’Onu. C’est le monde entier que ce chaman, porte-parole des Yanomami, appelle au secours aujourd’hui. A 64 ans, il a été le témoin des pires catastrophes de ces dernières décennies en Amazonie : épidémies, déforestation, pollution au mercure des chercheurs d’or… Mais jamais les siens n’ont été aussi menacés que depuis l’élection du président Bolsonaro au Brésil. Et avec eux, la plus vaste forêt tropicale de la planète, cruciale pour le climat, pourrait n’être bientôt qu’un souvenir.

Les Yanomami représentent le plus grand groupe autochtone au mode de vie traditionnel. Leur immense territoire est à cheval sur le Brésil et le Venezuela, très déstabilisé. « Si ce peuple disparaît, c’est la fin de l’Amazonie », avertit l’ethnologue français Bruce Albert, 68 ans, dont quarante-cinq sur le terrain avec cette ethnie. Il craint d’assister « au dernier épisode de la conquête de l’Amérique, entamée il y a cinq siècles ». Et c’est d’ailleurs en ces termes que Jair Bolsonaro exprime ses fantasmes. En 1998, il déclarait déjà : « Quel dommage que la cavalerie brésilienne ne se soit pas montrée aussi efficace que les Américains ! Eux, ils ont exterminé les Indiens. » Une posture de conquistador qu’il n’a jamais reniée. Au contraire.

Outre des propos incendiaires, il multiplie les mesures aux conséquences tragiques et souvent irréversibles. « L’objectif de Bolsonaro, c’est d’abattre l’Amazonie », constate amèrement Sebastião Salgado, qui travaille avec les Amérindiens depuis 1983 et prépare une grande exposition sur eux, « Amazonia ». Le photographe franco-brésilien de 76 ans s’alarme du démantèlement d’institutions cruciales. Et du récent projet de loi qui vise à autoriser l’exploitation minière et agricole des territoires indigènes. Une folie, estime Salgado, qui rappelle que le Brésil, déjà champion dans ces domaines, n’en a nul besoin.

Dernière mesure ahurissante : la nomination d’un fondamentaliste évangélique à la tête du département de protection des tribus non contactées

En 2019, la déforestation de l’Amazonie brésilienne a bondi de 85 %. Galvanisés par les outrances présidentielles, les prédateurs n’attendent même pas que les lois soient votées. L’été dernier, des fermiers ont allumé des dizaines de milliers de feux pour étendre leurs terres. Sur le territoire yanomami, les chercheurs d’or, eux, sont déjà 25 000, presque autant que les Indiens. Et d’autant plus avides que le cours du métal jaune est à la hausse. « En 2020, la vie d’un peuple se retrouve indexée à la Bourse des métaux précieux de Londres ! s’exclame Bruce Albert. L’Amazonie est devenue un Far West catastrophique, où les orpailleurs tirent même sur les militaires. Un phénomène inédit, qui montre leur sentiment d’impunité. Pendant la dictature, les dirigeants avaient encore un souci légaliste. Le président actuel ne respecte rien, pas même la loi de son pays. »

Dernière mesure ahurissante : la nomination d’un fondamentaliste évangélique à la tête du département de protection des tribus non contactées, particulièrement vulnérables aux maladies venues de l’extérieur. L’ex-missionnaire a évangélisé dix ans sous la bannière de New Tribes Mission (NTM), aujourd’hui Ethnos 360. Cette organisation s’escrime à convertir tous les peuples premiers qui, à ses yeux, « vivent dans les ténèbres ». Et, pour son patron, « aucune obscurité n’est trop sombre pour Dieu ». Des fanatiques redoutables aux yeux de Bruce Albert : « Ils veulent briser la culture des Indiens pour leur fourguer leur lecture intégriste de la Bible. » L’ethnologue, ayant observé de près les ravages causés par ces missionnaires, s’est battu pour les faire expulser de la réserve yanomami. Un combat mené avec le chaman Davi Kopenawa, qui leur doit la destruction de sa communauté d’origine. Les deux hommes ont raconté ce cataclysme dans un livre aussi passionnant que bouleversant, « La chute du ciel » (éd. Pocket, Terre humaine poche).

« Ils sont complètement sauvages. Ils ne portent aucun vêtement et sont profondément retranchés dans la sorcellerie et l’adoration du démon », écrit, au début des années 1960, un missionnaire de NTM posté chez les Yanomami. Le petit Davi vit à l’époque dans cette communauté. Elle vient d’être en partie décimée par une épidémie, après le passage de fonctionnaires brésiliens. Beaucoup d’anciens sont morts. Les survivants sont déstabilisés par la catastrophe. Alors ils écoutent ces étranges étrangers qui n’ont que le mot « Teosi » (Dieu) à la bouche : « Ne chiquez pas les feuilles de tabac, c’est un péché ! Ne riez pas et ne copulez pas avec les femmes des autres, c’est sale ! Cessez de faire danser vos esprits de la forêt, ce sont des démons ! Acceptez les paroles de Teosi, sinon vous brûlerez dans un grand brasier après votre mort. »

Quand on leur parle de l’arrivée d’une machine volante, certains se demandent s’ils vont accueillir Teosi en personne ! Mais c’est la mort qui leur viendra du ciel

Terrorisés, beaucoup de chamans arrêtent leurs pratiques, dont celles qui soignent et réconfortent depuis la nuit des temps. « Ils se demandaient seulement qui pouvait être Teosi pour vouloir les maltraiter ainsi », dit Davi. Car, jusqu’alors, c’est un démiurge bienveillant, Omama, que vénéraient les Yanomami : « Il a créé la terre et la forêt, le vent qui agite ses feuilles et les rivières dont nous buvons les eaux. C’est lui qui nous a donné la vie. Omama a dit à nos anciens chamans : “Vous vivez dans cette forêt que j’ai créée. Mangez les fruits de ses arbres et chassez son gibier. Ouvrez vos jardins pour planter des bananiers, de la canne à sucre et du manioc. Donnez de grandes fêtes. Invitez-vous d’une maison à l’autre, chantez et offrez-vous des nourritures en abondance !” » Les missionnaires assortissent leurs prêches d’une profusion de cadeaux : tongs, hamacs, machettes… Eberluée, la communauté se convertit. Y compris le petit Davi.

Les étrangers se construisent des maisons, s’installent et demandent aux Indiens de leur défricher une piste d’atterrissage. Quand on leur parle de l’arrivée d’une machine volante, certains se demandent s’ils vont accueillir Teosi en personne ! Mais c’est la mort qui leur viendra du ciel. Sous forme de rougeole, très contagieuse et contre laquelle ils n’ont aucune immunité. Le virus a voyagé avec la fille d’un missionnaire, qui déclare la maladie peu après son arrivée. Les « gens de Teosi » font ce qu’ils peuvent pour soigner leurs ouailles. Mais ils refusent tout médicament aux chamans non convertis et à ceux qu’ils soupçonnent de faire appel à eux : « Puisque vous servez Satan, débrouillez-vous avec lui ! »

Sebastião Salgado ne compte plus ces trouées de liquide boueux et toxique qui ponctuent le vert de la canopée

Davi est contaminé : « Cette épidémie avait grand faim de chair humaine et me fit presque périr à mon tour. J’étais devenu spectre et la fièvre me brûlait de toutes parts. J’ai fini par perdre conscience et j’ai commencé à voir en rêve la poitrine du ciel s’affaisser sur la terre. » Une image de fin du monde pour les Yanomami. Davi finit par s’extirper des miasmes de la rougeole mais, autour de lui, c’est l’hécatombe. Le petit garçon, déjà orphelin de père, découvre que sa mère a succombé. Et que les missionnaires ont enterré son corps, comme ceux des autres victimes, dans un lieu dont ils refusent de divulguer l’emplacement. « Une mesure d’une violence psychologique inouïe ! s’exclame Bruce Albert. Chez les Yanomami, il est très important d’exposer le cadavre en forêt puis de récupérer les os pour les brûler, ainsi que toutes les possessions personnelles du défunt. Il faut fermer la frontière entre morts et vivants. Sinon, l’âme s’attarde et crée une mélancolie si pernicieuse pour ses proches qu’elle peut les tuer. Pour Davi, qui avait accordé sa confiance aux missionnaires, ce terrorisme idéologique a été un tournant. »

A l’âge adulte, il deviendra chaman et prendra le nom des esprits guêpes qui l’ont élu : Kopenawa. Il reverra la rougeole ravager les siens, comme d’autres maladies amenées par ceux qu’il appelle « le peuple de la marchandise ». Encore et encore : lors de la construction d’un tronçon de route transamazonienne dans les années 1970, lors d’une ruée vers l’or qui tue 20 % des Yanomami brésiliens dans les années 1980… Les épidémies se doublent de famines, car il ne reste plus assez de personnes vaillantes pour chasser et cultiver les potagers. Sans oublier l’empoisonnement insidieux dû au mercure : utilisé par les orpailleurs, il pollue les eaux que boivent les Indiens et où ils pêchent.

Aujourd’hui, la ruée vers l’or reprend de plus belle. En survolant la forêt, Sebastião Salgado ne compte plus ces trouées de liquide boueux et toxique qui ponctuent le vert de la canopée : « Chaque fois, j’ai l’impression de prendre un coup de couteau. Les orpailleurs déchirent la peau du monde ! » Pour Davi Kopenawa, ceux qui ne comprennent pas la folie d’une telle destruction ont perdu la tête : « Ils ne savent pas penser. Ils ne savent pas travailler dans la forêt, ne connaissent pas son pouvoir de fertilité. Ils ne font qu’y errer d’un endroit à un autre en la détruisant. Nous, nous y sommes dans notre maison. Et nous en prenons soin pour vous, pas seulement pour les Yanomami. »


Source : Karen Isère / Paris Match
Crédit : Sebastião Salgado

A cause des épidémies qui ont peu à peu décimé les plus âgés, 60% des Yanomami ont moins de 15 ans.

LE GUIDE Naturellement

Agenda . . .

11 - Aude

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"ESCALE EN MÉDITERRANÉE ROMAINE"
 
Après 10 années de recherches, et à travers plus de 150 objets archéologiques, l'exposition présente les principaux sites du système portuaire narbonnais, inscrit le port de Narbo Martius dans le réseau des ports de commerce romains de Méditerranée occidentale et détaille les activités et les métiers qui se développaient au sein de ce port. 

Musée Narbo Via
2 avenue André Mècle
11100 Narbonne
04 68 90 28 90
https://narbovia.fr


15 - Cantal

Juillet & août

ANIMATIONS
MAISON DE LA SALERS

Des animations sont proposées les mardis après-midi en juillet et août, sans oublier l'incontournable Festi'Vache, le mercredi 13 août ! 

Maison de la Salers
Domaine du Fau 
15140 Saint-Bonnet-de-Salers
04 71 40 54 00
www.maisondelasalers.fr


17 - Charente Maritime

Les 16 & 17 juillet

1ÈRE ÉDITION DU FESTIVAL DE RECONSTITUTIONS PRÉHISTORIQUES

Pendant deux jours, le Paléosite va vibrer au rythme des démonstrations et des animations proposées par des associations spécialisées venues de toute la France. Costumées et passionnées, les troupes de reconstitution vont vous faire vivre le quotidien de la Préhistoire à travers des stands intéractifs, des démonstrations spectaculaires et des animations inédites.

Le Paléosite
Route de la Montée Verte 
17770 Saint-Césaire
05 46 97 90 90
https://paleosite.fr


2B - Haute-Corse

Du 19 juillet au 3 août

EXPOSITION 
"LA BALAGNE EN AQUARELLE", Emmanuel Demoustier  

Voyage entre mer et montagne, lumière et silence, à travers le regard d’un jeune aquarelliste. Entrée libre à l’exposition.

Parc de Saleccia
Route de Bastia 
20220 Ile-Rousse
04 95 36 88 83
www.parc-saleccia.fr


25 - Doubs

Du 10 juillet au 23 août

LES NUITS DE LA SALINE"

Cet été, la Saline royale vous propose des soirées uniques incluant une visite de l'exposition Corto Maltese, un dîner (ou pique-nique libre dans le parc) et un spectacle avec des projections monumentales dans le Centre de Lumières pour s'immerger dans l'univers de Hugo Pratt.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


Jusqu'au 19 octobre

FESTIVAL DES JARDINS
"L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE"

Petits et grands, découvrez un havre de liberté verdoyant et vivez une belle aventure ! En explorateurs, traversez des ponts, des tunnels, croisez la libellule géante, cachez vous dans les cabanes et grimpez en haut du belvédère pour une vue imprenable sur les jardins.

Saline royale
Grande Rue
25610 Arc et Senans
03 81 54 45 13
www.salineroyale.com


30 - Gard

Juillet & août

CONCERTS ET SPECTACLES
GROTTE DE LA SALAMANDRE

Un été plein de lumière, de musique… et de belles émotions ! Concerts tous les mardis du 15 juillet et au 26 août. Spectacle sons et lumières du 1er au 6 juillet, tous les soirs à 18h, et du 7 juillet au 29 août, les lundis, jeudis et vendredis à 19h.

Grotte de la Salamandre
30430 Méjannes le Clap
04 66 600 600
www.grottedelasalamandre.com


31 - Haute-Garonne

Du 11 juillet au 22 août

"CINÉMA EN PLEIN AIR AU MILIEU DES AVIONS"

Le musée Aeroscopia, en partenariat avec le CGR de Blagnac, lance la première édition du ciné’scopia. Un événement estival inédit mêlant projections de films, patrimoine aéronautique et ambiance festive. Quatre soirées de projection sont programmées sur un des tarmacs du musée, en plein cœur d’un décor exceptionnel formé par le Concorde, la Caravelle, le Transall et le Falcon.

Musée Aeroscopia
1 allée André Turcat
31700 Blagnac
https://www.aeroscopia.fr


38 - Isère

Jusqu'au 30 mars 

EXPOSITION
"PEINDRE LA LUMIÈRE, DE LA MAQUETTE AU VITRAIL"

Arcabas (1926-2018) s’est intéressé toute sa vie au vitrail qu’il abordait en tant que peintre avant tout. De l'expérience fondatrice de l'église Saint-Hugues aux dernières réalisations du Sacré-Cœur de Grenoble et de Saint-Christophe-sur-Guiers, l’exposition met l’accent sur les maquettes créées par Arcabas et la façon dont elles ont été traduites par les maitres verriers.

Musée arcabas en Chartreuse
Eglise de Saint-Hugues
38380 Saint-Pierre-de-Chartreuse
04 76 88 65 01
https://musees.isere.fr


42 - Loire

Les 16 juillet, 7 & 21 août

ANIMATIONS 
"DU COCON AU TISSU"

Le musée propose aux enfants une plongée dans le monde fascinant du Bombyx Mori ! Découvre le mystérieux ver à soie et son cycle de vie, où comment il transforme en fil la feuille de mûrier blanc. Apprends enfin à dévider les cocons ! 4 € par personne. Réservation obligatoire.

Musée du tissage et de la soierie
125 place Vaucanson
42510 Bussières
04 77 27 33 95
www.museedutissage.com


52 - Haute-Marne

Jusqu'au 21 septembre

EXPOSITION
"AOTEAROA NOUVELLE-ZÉLANDE, LES PROTECTEURS DE L’ARCHE PERDUE"

Sabine Bernert vous guidera à la rencontre du rare Kakapo, ce perroquet nocturne au bord de l’extinction, de l’étonnant Kiwi et du mystérieux Tuatara, un reptile aux origines préhistoriques. À travers des récits émouvants et des témoignages inspirants, découvrez le combat quotidien de leurs protecteurs dévoués, déterminés à préserver ces trésors uniques. Un voyage entre légendes et réalités.

Musée de Saint-Dizier
17 rue de la Victoire 
52100 Saint-Dizier
03 25 07 31 50
www.saint-dizier.fr


61 - Orne

Le 27 juillet

KERMESSE FESTIVE
LES MUSÉALES DE TOUROUVRE

Dimanche 27 juillet 2025, de 10h à 18h, aux Muséales de Tourouvre : kermesse festive avec jeux en bois, carrousel, goûter et animations en lien avec l’exposition temporaire "En classe !" sur l’école d’autrefois.

Les Muséales
15 rue du Quebec
61190 Tourouvre-au-Perche
02 33 25 55 55
www.musealesdetourouvre.fr


Jusqu'au 19 octobre 

EXPOSITION
"EN CLASSE !" RETOUR À L'ÉCOLE RURALE D'AUTREFOIS (1880-1960)

Une exposition qui sent bon la craie, la colle "Cléopâtre" et la nostalgie ! La reconstitution d'une salle de classe d'autrefois fera revivre les souvenirs des plus grands et attisera la curiosité des plus petits. 2 € l'exposition seule, compris dans le billet pour visiter les musées.

Les Muséales
15 rue du Quebec
61190 Tourouvre-au-Perche
02 33 25 55 55
www.musealesdetourouvre.fr


62 - Pas-de-Calais

Jusqu'au 27 juillet

EXPOSITION
"BOULAZ "ENTRE POP ART ET STREET ART"

Une nouvelle exposition dédiée à la Pop Culture et au Street Art débarque au musée Danvin. Du 25 juin au 27 juillet, l’artiste Boulaz vous propose de vous plonger dans son univers coloré et vibrant.

Musée municipal Bruno Danvin
Rue Oscar Ricque
62130 Saint-Pol-sur-Ternoise
07 89 08 15 64 
www.saintpolsurternoise.fr


63 - Puy de Dôme

Jusqu''au 1er mars 2026

EXPOSITION 
"LE MOBILIER BIJOU" DE GUILLAUME PIÉCHAUD"

Le musée Mandet a le plaisir de vous inviter à découvrir l’importante rétrospective de ce sculpteur-designer unique qui regroupe un ensemble inédit d’œuvres et d’objets personnels retraçant son riche parcours, des ateliers de bijouteries à la confection de mobilier monumental.

Musée Mandet
14 rue de l’Hôtel de Ville
63200 Riom
04 73 38 18 53
www.rlv.eu/decouvrir/musees/musee-mandet-1


67 - Bas-Rhin

Jusqu'à mi-septembre

EXPOSITION
"UN SECRET D’HISTOIRE : L’INVENTION DU BATEAU POUSSEUR"

Après deux mois passés au Port Autonome de Strasbourg, l’exposition prend ses nouveaux quartiers au Musée de la Batellerie d’Offendorf où elle restera jusqu’à mi-septembre, avant de repartir vers d’autres horizons. Pendant ces presque trois mois, venez rendre visite à Paul-Emile Jacquel et à cette invention née en 1877 destinée de simplifier la vie de ces bateliers.

Musée de la Batellerie d’Offendorf
Péniche Cabro
Quai des Bateliers
67850 Offendorf
07 71 42 05 32
https://musee-de-la-batellerie-offendorf.e-monsite.com


Jusqu'au 2 novembre

EXPOSITION
"RENÉ LALIQUE, ARCHITECTE ET DÉCORATEUR"

En 1925 a eu lieu l'Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. René Lalique a participé à ce rendez-vous exceptionnel. L'exposition fait la part belle à la mise en contexte au travers de photographies en grand format ainsi que de documents d'époque et d'éléments de décor en verre qui permettent de se replonger dans le passé.

Musée Lalique
40 rue du Hochberg
67290 Wingen-sur-Moder
03 88 89 08 14
www.musee-lalique.com


Les 2 et 3 août

ANIMATIONS
"SUR LES TRACES DU PASSÉ"

Le Vaisseau vous donne rendez-vous pour deux week-ends exceptionnels placés sous le signe de la découverte ! Petit déjeuner préhistorique et musical, spectacle, film ou rencontre… 
Venez explorer le passé grâce à des animations inédites tout au long de l'été.

Le Vaisseau
1 bis rue Philippe Dollinger 
67100 Strasbourg
03 69 33 26 69
www.levaisseau.com


71 - Saône et Loire

Jusqu'au 27 août

ANIMATIONS VACANCES
LA MAISON DU CHAROLAIS

Parcours aventure ou visite audioguidée du musée, dégustation de viande charolaise, atelier cuisine, artistique, balade dans le bocage... Il y a tant à faire pour passer du bon temps en famille. Vous pouvez dès maintenant retenir vos places pour les ateliers !

La Maison du Charolais
43 route de Mâcon (RCEA N79 sortie 12)
71120 Charolles
03 85 88 04 00
www.maison-charolais.com


75 - Paris

Jusqu'au 31 août

EXPOSITION
"ALFRED DREYFUS. VÉRITÉ ET JUSTICE"

Le mahJ revient sur "l’Affaire" pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France. L'exposition révèle le combat acharné de Dreyfus pour faire éclater la vérité, corrigeant l'image d'un homme spectateur de la machination qui le conduisit à passer plus de quatre années à l'île du Diable et encore sept à lutter pour sa réhabilitation. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


Jusqu'au 31 juillet

EXPOSITION
"CLEMENCEAU ET BERTA ZUCKERKANDL"

Le musée Clemenceau invite le public à découvrir sa nouvelle exposition-focus Clemenceau, Berta Zuckerkandl, une amitié autour de l’art entre Vienne et Paris. À cette occasion, le musée présente deux dessins de Rodin issus de ses collections ainsi qu'un portrait inédit de Sophie Clemenceau, soeur de Berta et épouse du frère de Georges, Paul, réalisé par Eugène Carrière.

Musée Clemenceau
8 rue Benjamin Franklin
75116 Paris
01 45 20 53 41
https://musee-clemenceau.fr


Jusqu'au 31 août 

EXPOSITION
"BATTERIES"

En contrepoint d’"Empreinte carbone, l'expo !", Batteries présente un décryptage scientifique et sociétal des technologies de stockage de l’énergie qui façonnent les mobilités du futur. Cette expo capsule explore la fabrication des batteries et leur fonctionnement, mais aussi leur impact sur l'avenir énergétique.

Musée des Arts et Métiers
60 rue Réaumur
75003 Paris
01 53 01 82 63
www.arts-et-metiers.net


Jusqu'au 16 novembre 

EXPOSITION
"PAULA PADANI. LA DANSE MIGRANTE : HAMBOURG, TEL-AVIV, PARIS"

L’exposition retrace le parcours méconnu de la danseuse Paula Padani (1913-2001) à travers plus de 250 photographies, affiches, documents et costumes. Par sa vision du mouvement comme force de vie, par sa capacité de rebond entre plusieurs pays et cultures, elle aura frayé de nouvelles routes pour son art et joué un rôle pionnier dans l’émergence de la danse contemporaine israélienne. 

Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
71 rue du Temple
75001 Paris
01 53 01 86 53
www.mahj.org


76 - Seine-Maritime

Jusqu'au 25 octobre

CLUEDO GÉANT ÉDITION 2025
CHÂTEAU DE MIROMESNIL

En 2025, les Cluedo géants reviennent avec une nouvelle intrigue : nous vous invitons à un voyage à la fin de règne de Louis XIV et au temps des corsaires ! Devenez un détective et menez l’enquête et interrogez les suspects pour démasquer le coupable. Tous les jeudis du 10 juillet au 21 août, 20 septembre, 4 octobre et 25 octobre. 

Château de Miromesnil
76550 Tourville-sur-Arques
02 35 85 02 80
www.chateaumiromesnil.com


77 - Seine-et-Marne

Les 13 juillet & 15 août

"LES SOIRÉES AUX CHANDELLES"
CHÂTEAU DE VAUX-LE-VICOMTE

À la lueur de 2 000 bougies, les 33 hectares du jardin à la française imaginés par Le Nôtre, l’architecture de Le Vau et les décors peints par Le Brun s’illuminent. L’espace d’une soirée, revivez la magie de la fête du 17 août 1661, offerte par Fouquet à Louis XIV, et voyagez plus de 360 ans dans le passé. Réservation sur notre billetterie en ligne.

Château de Vaux-Le-Vicomte
77950 Maincy
https://vaux-le-vicomte.com


Du 5 juillet au 28 septembre

PROMENADE PIEDS NUS AU FIL DE L’EAU
CHÂTEAU DE VAUX-LE-VICOMTE

Retirez vos chaussures pour emprunter un sentier inédit, tracé le long de la rivière souterraine… Découvrez sous vos pieds les matières qui composent le domaine comme le grain du pavé de grès, la fraîcheur du marbre blanc, ou encore la densité de l’ardoise. Une expérience tactile et immersive, parfaite pour les enfants et les adultes en quête de reconnexion à la nature. 

Château de Vaux-Le-Vicomte
77950 Maincy
https://vaux-le-vicomte.com


80 - Somme

Jusqu'au 21 septembre 

EXPOSITION 
"GUERRE EN JEUX"

Plongez dans un voyage à travers l’histoire de la pratique des jeux de guerre et explorez la manière dont ces jeux façonnent notre compréhension du monde et de nous-mêmes. Une exposition intergénérationnelle qui met l’accent sur l’interactivité et l’attachement au jouet. 

Historial de la Grande Guerre
Musée Péronne 
Château de Péronne - Place André Audinot
80200 Péronne
www.historial.fr


84 - Vaucluse

Du 12 juillet au 11 octobre

"FESTIVAL DES MUSIQUES D'ÉTÉ"

La 26e édition du Festival des Musiques d’Été au Château de Lourmarin : un rendez-vous majeur de la scène classique en Provence. Dans un cadre exceptionnel, entre salles historiques et terrasses avec vue sur le Luberon, le festival proposera une programmation riche et éclectique : récitals de piano, duos intimistes, jazz, théâtre en plein air, et bien plus encore. 

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


Jusqu'en mars 2026

EXPOSITION
"Les VOYAGES"

L'exposition Centenaire Robert Laurent-Vibert : Les Voyages donne un aperçu de l'héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. 

Château de Lourmarin
2 avenue Laurent Vibert
84160 Lourmarin
04 90 68 15 23
www.chateaudelourmarin.com


Jusqu'au 27 juillet 

EXPOSITION
"CIRCUIT COURT & DÉTOURS"

Une exposition sous le signe du "local", et du mouvement. Paysages, scènes de la vie quotidienne, portraits et natures mortes, peintres des 19e et 20e siècles liés à Avignon ou sa région, œuvres issues de collections particulières des environs d'Avignon et du musée Vouland. 

Musée Louis Vouland
17 rue Victor-Hugo
84000 Avignon
04 90 86 03 79
www.vouland.com


92 - Hauts-de-Seine

Jusqu'au 28 septembre

EXPOSITION
"COURBEVOIE ET SON AR(T)CHITECTURE"

Après "Faire Paysage", le cycle d'expositions "Ecrire la Ville" poursuit son exploration du patrimoine courbevoisien à travers son architecture. Appréhender cette histoire par la chronologie revient à entreprendre un cheminement au cœur des transformations urbanistiques de la ville.

Musée Roybet Fould
178 boulevard Saint-Denis
92400 Courbevoie
01 71 05 77 92
https://www.facebook.com/
museeroybetfouldofficiel

Lieux:

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